L’auto-emploi chez les jeunes

Documentation

Peter Thiel :
Dans son ouvrage (De zéro à un), cet auteur accuse les bonnes pratiques d’aujourd’hui, car selon lui elles mèneront les travailleurs à leur perte dans un futur proche. Les chemins inexplorés sont les plus générateurs de valeurs et la création d’emploi est la plus à même de réécrire le monde et la façon dont il fonctionne.

Chaque réussite est alors unique dans le monde des entreprises. Ainsi, sauf si elles prennent à bras le corps le fait de créer, inventer, réaliser des progrès verticaux et intensifs, les entreprises sont condamnées à disparaître dans le futur, peu importe la taille de leurs profits aujourd’hui. Il faut alors chercher des secrets pour trouver les opportunités qui en découlent : l’incrémentalisme : dès le plus jeune âge, on nous apprend à avancer petit à petit, jour après jour et note après note. Si vous approfondissez un sujet qui n’est pas dans votre examen, vous ne recevrez rien en retour. En revanche, en faisant exactement ce qu’on vous demande et en étant un peu meilleur que vos camarades, vous obtiendrez d’excellentes notes. Puis l’aversion pour le risque : les gens ont peur des secrets parce qu’ils ont peur de se tromper. La perspective d’être seul et d’avoir raison est déjà difficile à imaginer, mais celle d’être seul et dans l’erreur est insoutenable pour la plupart des humains. . Ensuite il y a l’autosatisfaction : les élites bénéficient de plus grandes libertés et capacités pour explorer de nouvelles idées ; ce sont pourtant les personnes les plus frileuses et hermétiques aux secrets. Enfin on a la platitude du monde : alors que la mondialisation progresse, chacun perçoit le monde comme homogène et ultra concurrentiel. Ce qui amène ce type de question: s’il était encore possible de découvrir quelque chose de nouveau, pourquoi quelqu’un de plus créatif et intelligent que moi ne l’aurait-il pas déjà fait?

En business, de grandes entreprises peuvent être fondées sur des secrets publics et insoupçonnés. Alors pour l’auteur il existe deux types de secret : ceux sur la nature et ceux sur les personnes. Les secrets sur la nature nous entourent. Pour les trouver, il faudra étudier les aspects non-découverts du monde physique. Les secrets sur les personnes sont différents : il y a des choses dont les gens ne sont pas conscients ou qu’ils souhaitent cacher aux autres.

L’auteur aussi met l’accent sur les débuts d’une entreprise qu’il ne faut absolument pas rater car le tir ne sera pas rectifiable par la suite. Les mauvaises décisions réalisées au début seront extrêmement difficiles à corriger.

Les héritiers 

Cet ouvrage de Pierre BOURDIEU et Jean Claude PASSERON montre qu’il existe des inégalités entre les individus de classes sociales différentes. De cette origine sociale qui est sources d’inégalités découle des attitudes, des savoirs, du savoirfaire, des goûts, des aptitudes, et aussi des fréquentations ; tous différents selon chaque couche sociale. L’origine sociale détermine aussi l’habitat, le mode de vie, la valeur et la quantité des ressources mais aussi quelques acquis comme des habitudes culturelles et des instruments intellectuels.

Les groupes détiennent donc des capitaux différents selon leur appartenance à chaque niveau de classe sociale. Et par capital on veut dire ce que détient ou possède un individu ou un groupe. Qui n’est pas seulement économique comme on a l’habitude de l’entendre, le capital économique n’est appréciable qu’en argent ou en biens économiques et matériels. Mais le capital peut aussi être social, qui véhicule un réseau de relations qui varie selon le milieu dans lequel vit et évolue un individu ou même un groupe. Il y a aussi le capital culturel qui est un ensemble de connaissances et d’informations qui sont assimilées naturellement et dont l’absence pourrait être un handicap pour ceux qui en sont dépourvus parce que nés dans des milieux défavorisés.

En résumé donc on peut dire que les enfants héritent de ce que leurs parents possèdent et ce cycle se répète, ce phénomène est appelé la « reproduction sociale ». Les auteurs ont mis en évidence l’existence de stratification sociale fondée par ce capital à travers l’école. Mais dans notre cas, nous allons essayer de montrer si ce capital a aussi une influence sur le passage d’un individu dans le monde adulte, notamment à travers la création d’emploi pour eux-mêmes.

L’inégalité des chances (Boudon R., L’inégalités des chances, Paris, Armand Colin, 1973)

Pour Raymond Boudon, les phénomènes sociaux ne peuvent être expliqués que si on les considère comme les produits d’actions et de croyances des individus. Et que ces actions et croyances ont un sens et une raison d’être. Pour lui, le niveau scolaire obtenu va déterminer la position sociale occupée par l’individu parce que l’accès à la profession dépend de la formation et du diplôme. Dans son ouvrage, il montre d’abord que l’école n’est pas l’endroit où l’on fabrique les inégalités. Il n’y a pas de liaison simple et mécanique entre inégalités scolaires et inégalités sociales. Concernant l’inégalité des chances devant l’école, de par leur position, les individus ou les familles ont une estimation différente des coûts, risques et bénéfices anticipés de telle ou telle décision. Les individus se comporte de manière à choisir la combinaison coût-risque-bénéfice qui leur semble la plus utile.

Le bénéfice peut être mesuré par la distance entre la position sociale de départ et le diplôme scolaire ou l’obtention d’une activité génératrice de revenu dans notre cas devant être obtenu pour permettre d’atteindre une certaine position sociale et d’ainsi passer dans le monde adulte à travers la profession. Et cela suppose la prise en compte à la foi des possibilités de promotion et des risques de régression. Le bénéfice est d’autant plus grand qu’un individu est plus proche, par sa position sociale, des niveaux les plus élevés du système de stratification sociale et d’autant plus faible qu’il est proche des niveaux inférieurs. En effet, le chemin à prendre et la distance à parcourir sont très différents.

Plus la famille est située dans une position inférieure de l’échelle sociale, plus le coût économique, c’est-à-dire le sacrifice financier lié au coût des études ou lié à l’investissement dans notre cas, pour qu’un individu atteigne un statut social plus élevé. Alors à chaque fois que l’individu est amené à prendre une décision, il prend en compte les bénéfices escomptés, les coûts et les risques ; la combinaison de ces trois éléments détermine un degré d’utilité. L’utilité décroit lorsque le risque croit, lorsque le coût croit et lorsque le bénéfice décroit. Coûts, bénéfice et risque dépendent de la position sociale et les ambitions des individus sont différentes en fonction de leur origine sociale.

On peut rapporter cette situation d’inégalité des chances scolaire à l’inégalité des chances sociales, c’est-à-dire que tous les individus aussi jeunes soient-ils n’ont pas les mêmes chances de réussir dans ce qu’ils entreprennent, cela du fait de leur appartenance sociale.

Mais qu’il y a quand même une possibilité de mobilité sociale ascendante lié à leurs actions après analyse coût-risque et bénéfice.

Théorie de l’autodétermination (Deci & Ryan)

La motivation est un domaine de recherche très abondant surtout en psychologie. La motivation est considérée comme un centre de la régulation biologique, cognitive et sociale des individus. Elle est considérée comme une source d’énergie, une direction ou encore la persévérance que les individus éprouvent dans leurs actions ainsi que dans leurs intentions. Cette théorie permet d’intégrer les effets du contexte sur le développement de la personne, c’est-à-dire qu’elle facilite l’identification des différents facteurs du contexte social qui viennent affecter la motivation comme le soutien à l’autonomie ; elle propose aussi l’existence de différents types de motivations autodéterminées qui ont des répercussions importantes sur le développement de la personne.

Selon la théorie de l’autodétermination, trois besoins psychologiques sont à la base de la motivation humaine, soit le besoin d’autonomie, le besoin de compétence et le besoin d’appartenance sociale. Lorsque la satisfaction de ces trois besoins est présente, elle devrait mener, généralement, à une sensation de bien-être chez l’individu. Dans cette recherche, nous retiendrons uniquement le besoin d’autonomie puisque, ce besoin s’avère plus fondamental que les autres dans l’explication des comportements.

Le besoin d’autonomie fait référence à la nécessité pour l’individu de se sentir comme étant celui à la base de ses choix au moment d’initier un comportement. Le besoin d’autonomie a été opérationnalisé à l’aide d’un processus motivationnel. Deci et Ryan proposent l’existence de différents types de motivations autodéterminées qui sont caractérisés par différents niveaux d’autonomie. A savoir la motivation intrinsèque, extrinsèque et l’amotivation.

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Table des matières

Introduction
Matériel et méthode
Schéma de l’étude
Critères d’inclusions
Données recueillies
Analyse statistique
Résultats
Discussion
Conclusion
Biblioographie
Tableaux
Annexes

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