L’audit de l’approvisionnement
Les procédures d’achat et de stockage
Les procédures des achats
Avant de procéder à l’audit d’approvisionnement il faut tout d’abord définir les procédures d’achats et de stockage sur lesquelles l’auditeur va se baser pour établir son plan ainsi que les outils qui va utiliser.
Définition
C’est l’acquisition des biens et services nécessaires au fonctionnement de l’entreprise.
La procédure d’achat
Emission du besoin
Il est évident, et nous l’avons vu en examinant les processus de décision d’achat, que tout achat, que tout achat trouve son origine dans l’émission d’un besoin provenant d’une certaine source dans l’organisation. Dans le cas le plus général, plusieurs procédures peuvent coexister selon la nature du bien concerné. En effet, dans certaine cas, le besoin peut concerne des composant ou matières entrant dans la composition des produits finis, dont les besoins sont très irrégulièrement répartis dans le temps, ou qui sont spécifique à un nombre très limité de produits finis. Dans d’autres cas, le besoin concerne des fournitures, composants ou produits, très consommé, à usage polyvalent ou à caractère standard, dont la consommation est régulièrement répartie, et qui de ce fait seront géré ou non sur stock. Enfin, le besoin peut concerner un article ou service à usage exceptionnel, ou non répétitif, n’entrant pas dans les produits finis, et gérer ou non sur stock.
* DEMANDE D’ACHAT
On a alors coutume d’utiliser la procédure classique de demande d’achat, transmise par tous les services demandeurs .
Cette demande d’achat comporte en général les informations suivantes :
– description détaillée du besoin ;
– numéro de code (s’il existe) ;
– quantité souhaitée ;
– délai sous lequel l’utilisateur souhaite la mise à disposition.
Les demandes d’achat (D.A) proviennent de tous les services de l’entreprise dans lesquels des matières, fournitures, équipement ou services sont consommés. Il est nécessaire qu’elles soient approuvées (signées) par un responsable, ou tout autre personne habilitée à le faire. Dans ces conditions, le service achats dispose de la liste des « signatures » autorisées, ainsi éventuellement du montant maximum des dépenses autorisées par signataire.
En général, la D.A. est émise en deux exemplaires :
– le premier, est destiné aux achat pour enregistrement de la demande, et déclenchement effectif de la commande ;
– la seconde est renvoyée au demandeur comme accusé de réception.
Vérification du besoin
Lorsque le service achat reçoit une D.A., il est de sa responsabilité de vérifier que le besoin a été parfaitement défini, et qu’il correspond pour l’entreprise à une décision économique. A l’occasion, il est possible et souhaitable de se poser certaines questions, comme celles qui suivant à titres d’exemple :
– cette D.A. concerne un produit qui doit être approvisionné sur un marché achat actuellement en pénurie : n’existe-t-il pas en stock une fourniture qui pourrait lui être substituable sous quelques modification mineures ?
– cette D.A. concerne-t-elle une fourniture normalement tenue en stock ?
– cette D.A. concerne un équipement ou un outillage particulier que souhait une unité de fabrication. Comportet-elle en conséquence l’ensemble des renseignements ou spécification qui permettront au (x) fournisseurs (s) potentiel (s) de répondre à toute consultation ?
– cette D.A. porte une petite quantité pour une certaine fourniture.
Cette décision est-elle bien économique pour l’entreprise, et ne vaut-il pas mieux s’assurer auprès des utilisateurs de l’intérêt éventuel de passer une commande de taille plus importante ?
– etc.
Audit De Le Fonction Approvisionnement
Sélection des fournisseurs
Tâche fondamentale des acheteurs dans les processus de décisions d’achat, et étape importante du traitement des commandes, l’évaluation des fournisseurs doit s’appuyer sur la collecte d’un grand nombre d’information, obtenues par des sources internes et externes à l’entreprise. Elle permettra par la suite d’effectuer une sélection entre les fournisseurs possibles pour un certain achat. Mais toute évaluation suppose d’abord de réfléchir à l’ensemble des critères sur lesquels on compte évaluer les divers fournisseurs, et parallèlement à définir ce que l’on appelle un « bon fournisseur » pour un achat, représentant le compromis idéal dans une certaine situation.
Critères classiques
Au nombre de ces critères, on retrouve principalement :
_ la qualité des fournitures, généralement observée en suivant la performance obtenue par le fournisseur à l’occasion de contrôles de qualité ; la comparaison du taux de rebuts entre fournisseurs concurrents, ou par rapport à un taux estimé comme acceptable, permet cette évaluation ;
_ Le respect des dates de livraison ;
_ Le coût d’achat incluant le prix d’achat, les conditions de paiement et tous les coûts induits associés (frais d’approche, transport, coût financier du stock, etc.).
Autre critères
Au nombre de ces critères, on trouve :
_ la capacité technique du fournisseur. Il dispose de son propre service d’étude et développement, est connu pour sa capacité d’innovation, et se met à la disposition de son client pour essayer de développer avec lui des application nouvelles ou améliorer des solutions actuelles ;
_ le service technique d’après-vente ou de maintenance dans le cas de gros équipement ;
_ la capacité d’adaptation, relative au degré de souplesse fourni par le fournisseur, et à sa vitesse de réaction face à des problème qui lui sont posés ;
_ sa capacité de production, caractérisée par la qualité de ses équipements, la compétence de ses personnels, l’organisation de sa production et l’efficacité de ses système de contrôle opérationnels ; cette capacité sera un critère d’autant plus important que l’entreprise acheteurs représente chez lui une part importante du potentiel de production ;
Audit De Le Fonction Approvisionnement
_ Et, dans la mesure ou la relation avec sa fournisseur doit être suivie, sa capacité financière, sa pérennité et la capacité managériale de l’équipe dirigeante.
A l’évidence, la capacité financière d’une entreprise effectue à terme la satisfaction qu’elle donne à ses clients. Personne ne souhaite contracter avec une entreprise au bord de la faillite ! L’étude précédente place, on l’a vu, ce facteur au rang 8 dans la classe des critères importants.
Par ailleurs, la capacité managériale regroupe un certain nombre de sous critères variés, et fait globalement référence aux compétences du personnel de l’entreprise fournisseur. Cette capacité est aussi caractérisée par la façon dont l’équipe des interlocuteurs manifeste de l’intérêt à travailler avec notre organisation. Ce point concerne aussi bien la compétence technique que la qualité des entretiens avec les vendeurs, la célérité à répondre aux demandes, leur faculté de s’adapter aux procédures d’achat et leurs clients, et même la sympathie qu’ils manifestent. Dans le cas de PME reposant essentiellement sur un homme, ou une toute petite équipe, l’age et l’état de santé peuvent entrer en ligne de compte.
Retenons l’importance de lister de façon formelle les critères d’évaluation, propres à chaque type d’achat, en vue d’une technique que nous verrons plus loin. Ces critères pourront ensuite permettre une procédure d’évaluation et de sélection qui soit formelle aussi, et s’inspire d’une technique que nous verrons plus loin.
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Table des matières
I)INTRODUCTION
II) GENERALITES
III) METHODOLOGIE
IV) RESULTATS
V) COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI) CONCLUSION
VII) REFERENCES
ANNEXES
RESUME
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