L’ascendance de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN

XVIIe siècle

La seigneurie passe dans les mains de plusieurs familles :

Gabriel de Polignac épouse, en 1590, Léa Boutaut. Deux enfants naîtront de cette union : Gaspard (qui décède avant son père) et Louise. Cette dernière devient dame de Montroy, épouse d’Henri Poussard, baron de Fors et du Vigen, puis, devenue veuve, épouse d’Henri de Clermont, marquis de Gallerande.
Ainsi, en 1628, la seigneurie de Montroy appartient à la famille De Clermont. Néanmoins, avant 1640, nous apprenons qu’Henri de Clermont cède sa châtellenie de Montroy à un certain Monsieur de Rançonnet.
Inutile de retourner à l’église Sainte-Anne, elle a été détruite lors des guerres de Religion. En 1655, les habitants de Montroy, trop pauvres pour reconstruire leur église et entretenir un curé, vont à la messe à Bourgneuf. Le 27 juillet 1655, Pierre Marsaulx, syndic des habitants de Montroy, rassemble les paroissiens et lit une lettre de l’évêque de La Rochelle, concernant l’annexion de leur paroisse à celle de Clavette. Les habitants s’y opposent et leur syndic est mandaté pour faire connaitre leur réponse à l’autorité ecclésiastique. L’évêque nomme donc un curé à Montroy, mais la paroisse est si pauvre que celui-ci ne peut y résider. Le 4 juillet 1657, le curé Baroueil présente sa démission. En 1658, les habitants de Montroy s’adressent à l’évêque et demandent finalement leur annexion à Clavette. Malgré les conclusions de l’enquête menée le 13 janvier 1658 par le prieur-curé de Périgny sur l’ordre de l’évêque, ce dernier se résout, malgré tout, à nommer un nouveau curé à Montroy.
Une église est, enfin, installée à Montroy, et une cloche est baptisée le 15 mars 1671, sous le nom de Louise.
Quant à l’aumônerie, en 1686, l’ordre de Saint-Lazare du Mont Carmel obtient la jouissance de l’aumônerie ruinée par les guerres de Religion. Elle est unie à l’hôpital des religieux de la Charité de La Rochelle en 1698.

XVIIIe siècle

Louis René De Rançonnet a épousé une demoiselle d’Aydie qui lui donna trois filles. Marie de Rançonnet, l’une d’elles, épousa, en 1764, Jean Joseph Euzenou. Entre autres, les terres de Montroy constituent la dot de la mariée.
Jean Joseph Euzenou devient tuteur des enfants mineurs nés de son mariage avec Marie de Rançonnet, décédée le 6 mai 1779.
Dans la Grande Rue, nous pouvons observer qu’un château est reconstruit sur les fondations de l’ancien château féodal.
A l’église, la cloche est refondue en 1712 et baptisée, le 20 juin, sous le nom d’Anne. Le 1er octobre 1719, sans doute à la suite de travaux, l’église de Montroy est bénie. Elle est reconstruite en 1787-1788, telle qu’elle se présente actuellement, pour 2.300 livres.
Partons du côté du moulin, rue Saint-Julien. Au XVIIIe siècle, ce moulin s’appelle moulin Gaucher.
La Révolution Française éclate.
Suite au décret de l’Assemblée Nationale du 12 novembre 1789, nous nous retrouvons le 24 janvier 1790, dans l’église, après la messe paroissiale. La toute première municipalité (ancêtre de notre actuel conseil municipal) est nommée, pour deux ans. A sa tête, le premier maire de la commune, Daniel Henry Roy, est suivi des officiers municipaux, Jacques Boisdon et Dominique Perthuy puis des notables, François Drapon, Louis Morin(8), Pierre Thuraud, René Goullard, Jean Boyaud et Pierre Couteau.
Avec sa forte connotation royaliste, Montroy prend rapidement le nom de la Montagne, en référence, non pas à son relief, mais au parti politique des Montagnards.
En effet, les habitants sont considérés comme de vrais patriotes dans les alentours.
En 17911, Messire Pierre Mousnier, curé de Montroy, « réfractaire à la loy », refuse catégoriquement et violemment de lire une lettre pastorale, confiée par le procureur syndic du district de la Rochelle au maire, Daniel Henry Roy. La municipalité apprend que Mousnier porte régulièrement sur lui un pistolet. De plus, on retrouve chez lui, de nombreuses armes à feu. Les habitants sont inquiets par l’attitude du curé. Perthuy, l’un des officiers municipaux, débarque donc chez lui avec 15 de ses soldats. Ils saisissent les armes. Perthuy rassure le curé en indiquant l’aider en cas de souci. Le maire demande à nouveau à Mousnier de lire cette lettre. Il refuse toujours. Les habitants prennent peur. En effet, si Mousnier arrête de dire les messes, c’est le curé de Bourgneuf qui viendra. Or, ce dernier risque de venir avec des aristocrates et des papistes. Conscients de leurs idées patriotiques, les habitants ont peur d’un soulèvement violent entre les montroyens et les novibourgeois. Pour éviter cela, les habitants n’hésitent pas à prendre la défense de Mousnier. Malgré tout, ce dernier refuse de prêter le serment exigé par la Constitution et émigre à Burgos, en Espagne.
Le seigneur de Montroy, Louis René de Rançonnet, émigre, lui aussi, à l’étranger et ses biens sont saisis. Le 15 décembre 17931, suite aux lois du 17 et 26 juillet 1793, concernant l’abolition des derniers droits féodaux, devant le cimetière, le conseil municipal de Montroy brûle devant les 350 habitants2, les titres et papiers féodaux qui se trouvaient encore dans le château. Ils chantent tous « l’himne des Marsellois » et crient « Vive la République », devant les flammes. Par la suite, les cendres sont jetées au gré du vent et l’on entend « Vive la nation », « Vive la République ».
L’aumônerie n’existe plus, elle est déclarée bien national.

XIXe siècle

La population oscille entre 266 et 370 habitants.
Sous la Restauration, la loi du « milliard des émigrés » fut votée pour indemniser les anciens seigneurs dépossédés par la Révolution. Jean Joseph Euzenou est décédé le 13 prairial an VIII, laissant deux fils. Ceux-ci déposent une demande d’indemnité, le 20 août 1825, auprès de la préfecture de la Charente Inférieure. Un bordereau d’indemnité, d’un montant de 17.007 francs 85 centimes, leur est délivré le 23 novembre 1825. Deux ans après, ils continuent à protester de la modicité du remboursement « si l’on considère l’importance de l’ancienne terre de Montroy », à ce qu’ils affirment.
Au début du XIXe siècle, l’église de Montroy est rattachée à celle de Bourgneuf. En 1822, des travaux sont en projet. Mais des difficultés s’élèvent entre la fabrique de Bourgneuf et la municipalité de Montroy, au sujet des revenus des coupes des bois et haies du cimetière de Montroy.

La publication des bans

Le dimanche 30 juin 18335, à 10 heures, Jacques BOISDON, adjoint à la mairie de Montroy, annonce et publie pour la première fois l’annonce du futur mariage entre Louis MORIN(2) et Louise Félicité ROBIN(3). Cette publication est affichée sur la porte de la mairie.
Elle permet de prévenir la communauté d’un mariage imminent, et ainsi que toute personne puisse éventuellement s’y opposer par un quelconque empêchement.
La deuxième publication a lieu le 7 juillet, à la même heure.
Durant 3 semaines, personne ne s’est manifesté. Ainsi, Louis MORIN(2) et Louise Félicité ROBIN(3) peuvent se marier.

Le mariage civil

Le bonheur est à la fête le lundi 22 juillet 1833.
C’est le grand jour ! Louis MORIN(2) épouse Louise Félicité ROBIN(3).
Chez les ROBIN, nous marions la dernière fille. On place alors un énorme bouquet attaché au milieu d’une longue corde sur la partie la plus haute de la maison.
Lors du repas, les garçons les plus agiles et les plus espiègles, se glissent adroitement sous la table pour détacher la jarretière de Louise(3). Ils la coupent en petits morceaux et la distribuent aux autres garçons de la noce, au milieu d’éclats de rire.
Cultivateur, Louis MORIN(2) est âgé de 20 ans et vit à Montroy, où il est né le 26 août 1812.
Ses parents Louis MORIN(4), cultivateur, et Jeanne PERDRIGEAT(5) sont décédés : Son père, le 1er octobre 18157, et sa mère, le 7 septembre 18288, à Montroy.
Or, Louis(2) est mineur.
Par conséquent, un conseil de famille a eu lieu auprès de la justice de paix de La Jarrie le 18 juillet 1833.

Leur vie commune

Située à 11 kilomètres de La Rochelle, Montroy est une commune de 400 hectares. Elle domine sur une grande étendue de pays. Culminant à 51 mètres au-dessus du niveau de la mer, on découvre facilement les iles de Ré, d’Aix et d’Oléron.
Montroy compte 306 habitants, avec une majorité de cultivateurs. Cette commune se compose :
* Du bourg, rassemblant 240 personnes dont Louis MORIN(2), Louise ROBIN(3) et leurs enfants,
* De villages et de hameaux aux alentours, réunissant 66 personnes répartis entre :
▪ Le village de la Rabière,
▪ Le village de Saint-Julien,
▪ Le hameau des Ormeaux,
▪ Le hameau de la Ragondière,
▪ Le hameau du Bosquet,
▪ Le hameau de la Maison Neuve.
Louis MORIN(2), cultivateur, travaille sur un sol particulièrement difficile. C’est une terre légère recouverte de nombreuses petites pierres. La vigne pousse bien et donne des vins blancs assez spiritueux, que l’on convertit en eau-de-vie. On cultive également des céréales, à condition d’utiliser des engrais.
Pour obtenir l’eau nécessaire à ses cultures, Louis MORIN(2) doit en extraire des puits car aucun ruisseau ne traverse Montroy. Or, cela peut devenir une tâche bien délicate car il faut chercher des sources jusqu’à 90 à 100 pieds de profondeur, soit 27 à 30 mètres. De plus, les puits sont souvent à sec l’été.
Le 19, 20 et 21 février 18439, Louis MORIN(2) se rend à Dompierre, à 7 kilomètres de Montroy, en l’étude de Maître LANDRIAU. Il achète une vigne de 10 ares, située au Vieux Fief, à Joachim Gabriel COQUILLON, un propriétaire cultivateur de Montroy, pour la somme de 120 francs.
1848 est l’année du déménagement pour Louis MORIN(2) et Louise Félicité ROBIN(3) !
D’une part, Louis MORIN(2) a hérité de son père, à la suite de son décès, d’une maison dans le bourg de Montroy. Elle est composée de deux chambres basses et d’un jardin. Le 25 octobre 184810, il décide de la vendre à Louis Jean BOIJEAU, un propriétaire cultivateur de Montroy, pour la somme de 600 francs. Le prix inclut le droit d’accéder au quéreux et le droit de puisage au puits situé dans la grand’rue. Les conditions de règlement sont les suivantes : Louis Jean BOIJEAU doit régler 300 francs, le 11 novembre 1849 et les 300 francs restants, le 11 novembre 1850. A cette somme, il doit également rajouter des intérêts à hauteur de 5% par an.
Cette journée là11, Louis MORIN(2) et Louise Félicité ROBIN(3) décident d’acheter pour 350 francs, une maison à Louise Esther GAUD, épouse de Pierre Jean BOURDEAU, marchand de vin. Cette propriété est composée de deux chambres dont l’une sert d’écurie et l’autre d’habitation et d’un terrain. Le droit de puisage se fait au niveau du puits du quéreux. Ils bénéficient également d’un droit de passage dans le quéreux, avec chevaux, charrettes.
Le 11 octobre 186925, Louis Alexis MORIN(1) décide d’acheter une vigne de 35 ares et 50 centiares où 2.610 ceps sont plantés, située au jeune Fief de Montroy.
Cette dernière appartient à Jean Auguste Césaire SORLIN, notaire à Saint-Sauveur de Nuaillé et à Julie Olive SORLIN, demeurant à Paris. Ils l’ont obtenu à la succession de leur père, Jean Victor SORLIN, propriétaire et ancien greffier de la justice de paix du canton de La Jarrie.
Afin de rédiger les conditions de vente, Maître ALLEHAUT, notaire à Saint-Christophe, se rend chez Louis Alexis MORIN(1) car Ursule BRIAUD, son épouse, doit accoucher prochainement et ne peut donc pas se déplacer.
La somme est fixée à 775 francs. Louis Alexis MORIN(1) règle la somme de 250 francs comptant. Les 525 francs restants sont à régler dans un délai de 5 ans, moyennant 5% d’intérêts par an, payable annuellement le 10 octobre de chaque année.
1876 est une année tragique pour Louis Alexis MORIN(1).
En l’espace d’un mois, il perd sa femme et deux de ses enfants :
+ Le 10 mars 1876, son dernier fils, Auguste MORIN, âgé de 10 jours.
+ Le 28 mars 1876, sa femme, Ursule BRIAUD, âgée de 41 ans.
+ Le 11 avril 187626, sa fille Adélida Ursule Marie MORIN, âgée de 6 ans.
De plus, le 19 juillet 1876, une audience s’ouvre au tribunal d’instance de La Rochelle, malgré l’absence remarqué de Louis Alexis MORIN(1). Les héritiers SORLIN saisissent la justice car Louis Alexis MORIN(1) n’a pas respecté les conditions de vente pour l’acquisition de la vigne en 1869. En effet, sur les 525 francs restants dus, il n’a réglé seulement 150 francs. Depuis 1874, les héritiers SORLIN n’ont obtenu aucun paiement complémentaire de la part de Louis Alexis MORIN(1).
Par conséquent, les héritiers SORLIN souhaitent annuler la vente et condamner Louis Alexis MORIN(1) à leur régler 300 francs de dommages et intérêts, car il ne s’est pas occupé de cette vigne et pour les vendeurs, cette dernière a perdu de la valeur.
Le tribunal décide d’annuler la vente et de condamner Louis Alexis MORIN(1) à régler 50 francs de dommages et intérêts aux héritiers SORLIN, en guise de réparation du préjudice subi, mais aussi 124,71 francs pour les dépenses de justice.
Agé de 37 ans, seul, avec 4 jeunes enfants, il décide de se remarier 2 mois plus tard.
Le 18 septembre 1876, il épouse à La Rochelle, Catherine Octavie ROBIN, journalière, âgée de 20 ans. Originaire de Bourgneuf, elle vit dans le quartier de Jéricho, à La Rochelle.
En 1911, ils ne vivent plus dans le bourg. Nous les retrouvons au village de Saint Julien. Louis Alexis MORIN est toujours ouvrier agricole et travaille chez divers employeurs.
Le 23 septembre 191350, en l’étude de Maître MENON, notaire à Saint-Jean de Liversay, Louis Alexis MORIN(1) assiste son épouse, Irma Rose Ursule FONTAINE, dans le cadre d’une acquisition. Abraham Alexis Clovis FONTAINE, son frère, et Rose Adélaïde JOUBERT, sa mère sont présents, pour l’occasion.
Rose Adélaïde JOUBERT décide de vendre l’usufruit de deux champs situés au Fief Saint Jean, à Saint Jean de Liversay, à ses enfants.
D’une part, Abraham Alexis Clovis FONTAINE, acquiert l’usufruit d’un champ d’environ 11 ares, pour la somme de 20 francs. Etant déjà nu-propriétaire, avec l’usufruit, il acquiert ainsi la pleine propriété de ce champ. Rose Adélaïde JOUBERT avait acheté ce champ aux héritiers GRIPPEAU, de Choupeau, à Saint-Jean de Liversay, le 22 juin 1890 devant Maître MENON.
D’autre part, Irma Rose Ursule FONTAINE acquiert l’usufruit d’un champ d’environ 22 ares, pour la somme de 30 francs. Comme son frère, étant déjà nu-propriétaire, avec l’usufruit, elle acquiert la pleine propriété de ce champ. Rose Adélaïde JOUBERT avait acheté ce champ à Joseph MANGOU, de Choupeau, à Saint-Jean de Liversay, le 15 décembre 1889, devant Maître MENON.
Le 25 février 191851, Maître PERCHERON, notaire à Bourgneuf, se rend à Montroy, chez Louis Alexis MORIN(1) et Irma Rose Ursule FONTAINE. Il rédige une procuration en faveur d’Abraham Alexis Clovis FONTAINE, le frère d’Irma Rose Ursule FONTAINE. Louis Alexis MORIN(1) et Irma Rose Ursule FONTAINE ne peuvent surement pas se déplacer jusqu’à Saint-Jean de Liversay, en l’étude du notaire familial, Maître MENON, pour vendre un champ.
Ainsi, le 10 mars 191851, Abraham Alexis Clovis FONTAINE se rend donc à Saint-Jean de Liversay, en l’étude de Maître MENON, pour représenter sa soeur, Irma Rose Ursule FONTAINE. Maître MENON est absent car il est mobilisé pour la guerre. C’est Clément BERTRAND, clerc de notaire, qui gère l’étude en son absence. Ce dernier rédige donc un acte de vente d’un champ de 85 ares, situé au Fief La Motte, à Saint-Jean de Liversay, en faveur de Célestin JOUBERT, propriétaire, et Louise BALLAND, son épouse, pour la somme de 1.800 francs.

Leur vie commune (1919 – 1954)

Louis Auguste Alexis MORIN et Berthe Marie « Eugénie » COUTANCIN ont vu naître 4 enfants :
o Louise Marie Eugénie MORIN, née le 20 juin 192070 à Marans,
o Yvonne Marie Berthe MORIN, née le 17 avril 192271 à Marans,
o Robert Louis Alexis MORIN, né le 15 février 192472 à Marans,
o Madeleine Augustine Berthe MORIN, née le 16 mars 192773 à Marans.
Au retour de la guerre, l’oncle de Louis Auguste Alexis MORIN, Abraham Alexis Clovis FONTAINE74 lui loue une de ses propriétés, éloignée du centre ville de Marans, à l’Entôle, la hutte des trois rois, au bord de la Sèvre Niortaise. Ils signent un bail le 29 juillet 191975, pour 9 ans, à raison de 200 francs les deux premières années et 250 francs, les sept autres années. Ainsi, Louis Auguste Alexis MORIN peut cultiver la terre de marais avec son épouse, Berthe Marie Eugénie COUTANCIN.
Le 17 juin 193076, Louis Auguste Alexis MORIN et Berthe Marie Eugénie COUTANCIN se rendent en l’étude de Maître THUAULT, à Marans. Ils décident d’acheter pour la somme de 800 francs, une pièce de terre labourable de 11 ares environ, au tènement des Bouillouses, à Marans, appartenant à Louis Anselme Albert DURAND, propriétaire. Ce dernier l’a reçu de la succession de sa grand-mère, Marie AUGER.

Jeanne GOULLARD(17) (1689 – 1762)

Jeanne GOULLARD(17) naît à Montroy, le 23 mars 1689131. Son parrain est Gille GOULLARD, son oncle, et sa marraine, Marie BETREAU. Elle est la fille d’un laboureur, Jacques GOULARD(34) et de Jeanne PITARD(35). Ces derniers se marient le 16 janvier 1684131 à Montroy, en présence d’André et Gÿle GOULARD, les frères de Jacques GOULARD(34), Jeanne GOULARD, sa soeur, Marguerite RENARD(71), la mère de Jeanne PITARD(35), Pierre PITTARD, Margueritte et Elizabeth PITTARD, les frères et soeurs de l’épouse.
Ils donnent naissance à 5 autres enfants, exclusivement des filles :
o Margueritte GOULARD, le 28 février 1685131 à Montroy,
o Marie Anne GOULARD, le 12 octobre 1686131 à Montroy,
o Suzanne GOULLARD, le 21 mai 1692131 à Montroy,
o Catherine GOULARD, le 9 avril 1699131 à Montroy,
o Catherine GOULARD, le 10 avril 1704131 à Montroy.
Jacques GOULARD(34) s’éteint le 13 novembre 1723131 à Montroy, à l’âge d’environ 71 ans, selon son acte de sépulture.
Sa fille, Jeanne GOULLARD(17) décède le 24 avril 1762133 à Montroy, âgée de 73 ans. A son inhumation, Etienne, Louis et Jacques MORIN, Pierre ROBIN et Pierre ARNOULT l’accompagnent pour lui dire adieu.

Les arrière-arrière-grands-parents de Louis MORIN(2) : Pierre MORIN(32) et Marguerite JULLIEN(33)

Pierre MORIN(32), laboureur à bras, est né vers 1660134. Il est le fils de Pierre MORIN(64) et Françoise GRASSET.
Il épouse Marguerite JULLIEN(33), le 7 janvier 1687135 à Andilly, en présence de son père, de son frère, Barthélémy MORIN, Laurent et Pierre MORIN, ses cousins, Simon RAGER, Urbain BAUCHER et Jacques BONET.
Ce mémoire est, dans un certain sens, la conclusion du Diplôme Universitaire Généalogie et Histoire des familles.
Il m’a permis de rencontrer quelques ancêtres, d’apprendre à les connaître et de comprendre une partie de leur vie.
Auparavant, lorsque je recherchais mes ancêtres dans un dépôt d’archives, j’avais cette impression de rentrer en salle de lecture avec une lampe de poche à la main : Quelques fonds d’archives m’étaient familiers, mais d’autres m’étaient inconnus et me semblaient compliqués voire même impossible d’accès.
Aujourd’hui, j’ai accès à l’interrupteur et je peux allumer la lumière dans la salle de lecture. Tout est plus clair. Une interrogation ? Un doute ? Je sais me diriger vers la ou les source(s) d’archives nécessaires pour m’éclairer.
Mes connaissances acquises tout au long de ma formation m’ont permis de prendre confiance en moi et de développer ma persévérance et ma ténacité dans mes recherches. Ainsi, je « jongle » avec les archives avec grand plaisir pour faire parler et revivre mes ancêtres.
Pourtant, ce mémoire est seulement le début d’une grande aventure.
Aujourd’hui, beaucoup de questions restent en suspens, faute de temps.
J’aimerai continuer mon voyage dans le temps.

Conclusion

Ce mémoire est, dans un certain sens, la conclusion du Diplôme Universitaire Généalogie et Histoire des familles.
Il m’a permis de rencontrer quelques ancêtres, d’apprendre à les connaître et de comprendre une partie de leur vie.
Auparavant, lorsque je recherchais mes ancêtres dans un dépôt d’archives, j’avais cette impression de rentrer en salle de lecture avec une lampe de poche à la main : Quelques fonds d’archives m’étaient familiers, mais d’autres m’étaient inconnus et me semblaient compliqués voire même impossible d’accès.
Aujourd’hui, j’ai accès à l’interrupteur et je peux allumer la lumière dans la salle de lecture. Tout est plus clair. Une interrogation ? Un doute ? Je sais me diriger vers la ou les source(s) d’archives nécessaires pour m’éclairer.
Mes connaissances acquises tout au long de ma formation m’ont permis de prendre confiance en moi et de développer ma persévérance et ma ténacité dans mes recherches. Ainsi, je « jongle » avec les archives avec grand plaisir pour faire parler et revivre mes ancêtres.
Pourtant, ce mémoire est seulement le début d’une grande aventure.
Aujourd’hui, beaucoup de questions restent en suspens, faute de temps.
J’aimerai continuer mon voyage dans le temps :

Au XIXe siècle

o Continuer à parcourir les délibérations des conseils municipaux : C’est une source d’informations très riche. On rentre dans le quotidien des habitants de Montroy.
o Retrouver le dossier relatif à la construction de la salle des fêtes de Montroy avec peut-être des informations et des photos de la maison de Louis MORIN(2) et Louise Félicité ROBIN(3), acquise en 1848.

Sous l’Ancien Régime

o Retrouver des informations sur Jacques MORIN et sa fonction de fabriquer, notée dans son acte de sépulture.
o Continuer à consulter et dépouiller le contrôle des actes, en quête d’autres références d’actes notariés, sous l’Ancien Régime.
o Prendre le temps de bien consulter l’insinuation et partir à la recherche d’actes concernant Pierre MORIN(32), Marguerite JULLIEN(33), leurs frères et sœurs ainsi que leurs parents respectifs et pourquoi pas espérer remonter une génération supplémentaire !
o Etc…

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Méthodologie
Choix du couple 
Montroy, au fil des siècles
Le couple : Louis MORIN et Louise Félicité ROBIN 
o La publication des bans
o Le contrat de mariage
o Le mariage civil
o Le mariage religieux
o Leur vie commune
La descendance de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN
o Leur fils : Louis Alexis MORIN (1838 – 1919)
o Leur petit fils : Louis Auguste Alexis MORIN (1894 – 1954)
o Leur arrière-petite-fille : Louise Marie Eugénie MORIN (1920 – 1950)
L’ascendance de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN
o Les parents de Louis MORIN
o Les parents de Louise Félicité ROBIN
o Les grands-parents de Louis MORIN : Louis MORIN et Louise RASTEAU
o Les arrière-grands-parents de Louis MORIN : Jacques MORIN et Jeanne GOULLARD
o Les arrière-arrière-grands-parents de Louis MORIN : Pierre MORIN et Marguerite JULLIEN
Conclusion 
Lexique 
Annexes 
o Annexe 1 : L’acte de mariage de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN
o Annexe 2 : La maison de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN
o Annexe 3 : Mais qui est Henri Benjamin GAUD ?
o Annexe 4 : Evolution du patrimoine de Louis MORIN(2) et de Louise Félicité ROBIN(3)
o Annexe 5 : Louis Alexis MORIN(1) au 5e Régiment de cuirassiers
o Annexe 6 : Louis Auguste Alexis MORIN, sa fiche matricule
o Annexe 7 : Louis Auguste Alexis MORIN, prisonnier de guerre
Bibliographie et webographie 

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *