Généralité
« L’argent », est un moteur qui fait marcher l’économie, mais également et surtout régit la société moderne. Depuis l’instauration de la monnaie, elle est devenue à force une unité de compte, une réserve de valeur et un intermédiaire des échanges, telles sont les trois fonctions qu’incombe Aristote à l’argent. Tout cela pour dire que l’argent est devenu un rouage essentiel dans la vie quotidienne des gens. Bien sûr, quand il s’agit d’argent, le monde nous amène la plupart du temps à parler de l’économie, en faisant surtout référence aux différentes crises économiques notoires du passé, ou encore en prenant exemple sur le fait de dire qu’un pays donné est potentiellement développé en estimant ses différents biens matériels. Beaucoup en oublient alors que l’argent ne tourne pas qu’autour de l’économie, mais peut également avoir des répercussions sur la religion, les traditions, d’un groupe ethnique donné et par conséquent sur la société elle-même, qu’on oublie souvent de solliciter quand il s’agit d’argent. Ceci pour dire qu’il faut aussi porter un regard critique sur la relation entre la société et l’argent ou plus précisément parler de la sociologie de l’argent.
L’argent et la société dans la vie des jeunes
L’homme est un être social qui vit depuis longtemps en société pour des raisons de sécurité, mais aussi parce qu’il ressent un réel besoin de le faire. L’homme vit ainsi entouré de ses semblables dans un espace donné et pour régir l’ordre et préserver la paix, l’homme doit suivre des règles établies ou préétablies au sein de la société. Faisant maintenant partie de ces règles à suivre, la consommation, qui traduit désormais les relations, autres que les liens du sang, qu’entretiennent les personnes présentes dans la société moderne. Cette consommation est symbolisée par l’argent, ce qui conduit à dire que l’argent revêt une importance capitale dans la société. Les jeunes de la société de maintenant n’échappent pas non plus à ces règles. Par conséquent, il est essentiel de parler de la relation entre société, argent et jeunes au sein de la société contemporaine. C’est pour cela qu’il est utile de parler de la sociologie et l’argent, les pionniers de la sociologie de l’argent, la sociologie de l’argent chez les jeunes et l’importance de l’argent chez les jeunes de la société moderne.
La sociologie et l’argent
L’argent tient un rôle essentiel dans la bonne marche des sociétés des temps modernes, il constitue l’un des piliers non seulement de l’économie de la société, mais aussi constitue un lien entre les individus qui composent cette société. C’est dans ce sens qu’il est indispensable de la sociologie, de l’argent, de la provenance de l’argent, des différents points de vue sur l’argent et pour mieux appréhender les points de vue sociologiques sur l’argent.
La sociologie :
La sociologie peut être définie comme la branche des sciences humaines qui cherche à comprendre et à expliquer l’impact de la dimension sociale sur les représentations dans leurs façons de penser et les comportements humains dans leurs façons d’agir. Les sociologues peuvent s’intéresser à plusieurs objets de recherche dont le travail, la politique, les réseaux sociaux et autres, en fait tout ce qui se rapporte à l’homme et ses rapports avec ses semblables au sein de la société. La société recèle en effet plusieurs thèmes de recherche et c’est précisément parmi ces innombrables thèmes que l’on pourra extraire l’argent. Par ailleurs, l’homme est un être social qui vit en société parce qu’il ne peut pas en être autrement. De ce fait, des lois, des codes de conduites ont été instaurés dans chaque société, cela a donné par la suite naissance aux traditions et culture dans chaque société donnée. La société définit alors des lignes de conduite auxquelles il faut s’adapter si la personne veut faire partie intégrante de cette société. Cette même société définit parfois même les besoins d’une personne dans le sens où la personne elle-même veut tant appartenir à la société qu’elle tend à faire des choses qui ne lui sont pas forcément utiles, mais que la société voit comme indispensable pour une bonne acceptation. La société est parfois cruelle parce qu’elle dicte tout ce que la personne doit entreprendre et cela même au détriment de ces propres besoins. Par la suite, la société d’aujourd’hui est entrée, il y a peu, dans une nouvelle ère, l’ère de la mondialisation. La mondialisation désigne le fait d’englober désormais dans une seule et unique société toutes les sociétés existantes jusqu’à présent. Ceci consiste alors à éliminer à petit feu les autres civilisations mineures en faveur d’une grande civilisation comme à l’époque de la colonisation. Cela semble marcher puisque les priorités partout sur terre convergent vers la même direction où l’on voit actuellement la suprématie de la culture occidentale. Cela décrit un phénomène sociologique parce qu’il met en interaction des hommes tendant vers un objectif en commun et mettant en priorité les biens publics au détriment des biens personnels. La société actuelle est concentrée essentiellement sur l’aspect extérieur et matériel, ce qui illustre bien la dictature de la loi sociale puisque désormais si l’on veut intégrer une société donnée. Il faut d’abord avoir du travail et alors de l’argent qui puisse être dépensé dans un sens à pouvoir suivre la mode qu’elle soit vestimentaire, matérielle ou encore technologique. La sociologie est de ce fait très vaste, mais le tout est de se rappeler qu’elle se rattache toujours à la société formée par une concentration d’hommes visant le même objectif dans un lieu et un espace donné.
L’argent :
À l’origine, l’argent ne représentait qu’un bout de métal destiné à fabriquer des ustensiles ou autre, jusqu’à ce que l’on instaure la monnaie pour que l’on puisse substituer cette dernière aux trocs. Il serait alors important de parler de l’histoire de l’argent qui existe depuis longtemps. En ce qui concerne la monnaie malgache, il est utile de noter quelques faits sur l’histoire de celle-ci. On attribue aux immigrés Arabes et Persans installés sur les côtes Nord-Est de l’Ile dès le XIIe siècle, l’introduction des premières pièces de monnaie à Madagascar. Jusqu’en 1926, Madagascar n’a pas connu de monnaie qui lui soit propre. Le Code de 305 articles, promulgué le 29 mars 1881 sous le règne de Ranavalona II, déterminait officiellement la liste des monnaies admises dans la circulation : « Les piastres quelles qu’elles soient : Ngita (piastres espagnoles), Tanamasoandro (piastres mexicaines), Tsangan’olona (piastres françaises de 5 francs, de 2e et 3e Républiques), Tokazo (piastres boliviennes), Malamakely (pièces du Consulat et du 1er Empire), Behatoka (pièces à l’effigie de Louis XVIII), ou Tombotsisina (pièces de l’Union latine), doivent être acceptées au même taux et échangées de même du moment qu’elles sont de bon aloi ». La période qui suivit la proclamation de la Loi d’annexion (26 août 1896) fut marquée par l’introduction à Madagascar de la monnaie française (surtout de la monnaie divisionnaire) qui entraîna le retrait de la monnaie coupée. En outre, à la suite de l’accession de Madagascar à l’indépendance le 26 juin 1960, il fut créé l’Institut d’Émission Malgache qui assurait, dans le cadre de la Zone « Franc », l’émission d’une monnaie malgache. À compter du 1er juillet 1963, la monnaie ayant cours légal sur le territoire de la République malgache prit la dénomination de « Franc malgache » (Fmg). Les premiers billets de 100F et de 50F portant l’inscription « Famoahambolan’ny Repoblika Malagasy » (Institut d’Émission Malgache) furent émis en 1964. Puis, en 1965, ce fut le tour des pièces de 1F et 2F; en 1966, les billets de 1 000F et la pièce de 5F et en 1970, les pièces de 10F et 20F. Lorsque Madagascar quitta la Zone « Franc » en 1972, le Franc malgache fut déclaré inconvertible en novembre de cette année et un système de réglementation des changes fut mis en place. L’unité monétaire est demeurée le Franc malgache (Fmg), ayant pour code ISO le sigle MGF. Depuis le 31 juillet 2003, l’unité monétaire malgache est devenue l’ARIARY (Ariary = 5 Francs malgaches), ayant pour code ISO le sigle MGA, à l’occasion du lancement de l’ « Ariary » fiduciaire. À partir de cette date, furent émis de nouveaux billets de banque libellés en Ariary, mais comportant la contre-valeur en Franc Malgache écrite en petits caractères sur chacune des deux faces. Notons que les billets de banque des gammes précédentes étaient libellés en Franc Malgache avec mention de la contre-valeur « Ariary » écrite en chiffres et/ou en lettres en petits caractères. Le basculement définitif vers l’ « Ariary » fut opéré le 1er janvier 2005 à l’occasion du passage à l’ « Ariary » scriptural, suivant les dispositions du Décret n° 2003- 781 du 8 juillet 2003. Il convient de noter que cette unité monétaire était en fait déjà couramment utilisée depuis fort longtemps par une grande partie de la population, surtout dans les zones rurales.
L’argent sert entre autres à satisfaire les besoins humains de la société moderne. L’argent s’est alors institué peu à peu dans le temps comme étant une plaque tournante de l’économie, de l’image d’un pays, mais également et surtout de la société. L’argent est désormais vu comme une manière d’échanger des choses matérielles et même morales quelquefois. L’argent ou la monnaie est alors utilisé pour acheter tout ce qui peut s’acheter, on parle alors de consommation. La consommation constituant un lien qui lie acheteur et vendeur de par l’argent.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1 : L’ARGENT ET LA SOCIETE DANS LA VIE DES JEUNES
Chapitre 1 : La sociologie et l’argent
Chapitre 2 : Les pionniers de la sociologie de l’argent
Chapitre 3 : La sociologie de l’argent chez les jeunes
Chapitre 4 : L’importance de l’argent chez les jeunes au sein de la société moderne
PARTIE 2 : LES REALITES SOCIALES DE LA JEUNESSE MALGACHE MODERNE
Chapitre 1 : L’impact de l’argent et ses répercussions dans la société et chez les jeunes
Chapitre 2 : Une jeunesse encline à l’hypocrisie sociale
Chapitre 3 : Etude sur les jeunes et l’argent
Chapitre 4 : Les résultats de la recherche
PARTIE 3 : ANALYSE DE LA RECHERCHE
Chapitre 1 : Les jeunes interrogés
Chapitre 2 : L’argent des jeunes
Chapitre 3 : Le rapport entre travail et l’argent selon les jeunes
Chapitre 4 : La question de valeurs chez les jeunes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ILLUSTRATIONS
ANNEXES
RESUME