Les trois quartiers de la ville
La ville d’Amboasary se divise en trois quartiers ou fokontany : Tanambe, Morafeno et Tanambao. D’après les enquêtes, le quartier de Tanambe (« le gros village »), plus vaste et plus peuplé, abrite 40% des acteurs économiques de la ville. Il est situé au centre de la ville dont représente plus de la moitié de la superficie. C’est là qu’on trouve la place du marché. C’est le quartier administratif et des affaires. Tous les services administratifs (Mairie, sous-préfecture, gendarmerie, poste de police,… etc.) et les activités commerciales (marché, étalages en bord de rues, hôtels-bars, boutiques, etc.) y sont présents. C’est aussi là que vivent les fonctionnaires, commerçants et petits commerçants- revendeurs. Tanambe est le plus cosmopolite de la ville. Le quartier abrite des Antanosy, Betsileo, Merina, Antesaka, Tatsimo et Tavaratsy. Le quartier Tanambao, (« le nouveau village »), séparé de Morafeno à l’est par la route menant de Tsivory à Fort-Dauphin et de Tanambe au sud par la RN13 et limité à l’est par le fleuve Mandrare, abrite différents groupes Tandroy, Merina, Betsileo, Tanosy… Les Tavaratra , pour la plupart des cas, sont majoritaires. Les habitants de ce quartier sont des immigrants. Le quartier Morafeno, (« le village qui se remplit facilement ») au Nord-Est, délimité au sud par la place du marché et la RN13, à l’ouest par la route secondaire reliant Tsivory à Fort-Dauphin et à l’est par la Société CONFOLENT & Fils. Il est occupé en majorité par les ethnies Betsileo, Merina et Antandroy. La majeure partie de la population est employée des sociétés d’exploitation de sisal.
Les conditions du développement agricole
Les conditions naturelles Dans ces zones qui se trouvent à l’extrême sud de Madagascar, à climat semi-aride, l’abondance des précipitations dépend largement de la saison de l’été dans la partie sud de la grande île. Cette situation est aggravée par la forte température et l’air sec en provenance de la chaîne annosyenne. Ces contraintes climatiques entraînent la rareté des pluies durant toute l’année et la pauvreté de la couverture végétale. Dès fois, le passage des cyclones tropicaux est bénéfique pour l’agriculture. La permanence de la rivière Mandrare en dépend certainement. «Nous prions le Grand Dieu que le cyclone passe chez nous. Même s’il détruit nos maisons, c’est mieux que subir la sécheresse!», selon Tsihala Relay, un vieux notable de la région. Pour mieux démarrer l’agriculture, le climat et la qualité du sol tiennent une place importante.
Le climat Le climat est conditionné par la température, les vents et le rythme pluviométrique. Le développement de l’agriculture en dépend largement. Les plantes cultivées sont du milieu tropical, notamment le manioc, le maïs, …. Le Sud souffre également de l’insuffisance des pluies et la température est très élevée. Cette situation est liée à la présence de la barrière orographique anosyenne qui provoque l’effet de foehn.
• La température : A Amboasary-sud, une ville de l’extrême-sud de la Grand île où le climat est caractérisé par la température élevée pendant presque huit mois de l’année, les températures enregistrées sont similaires à celles relevées dans la commune de Maroaloka située à peine à 19 kilomètres au Sud de la ville. Le régime thermique est à deux temps : les maxima s’étendant de septembre à avril (avec des moyennes souvent supérieures à 25°C) et les minima allant de juin à août. Dans le Sud, selon DONQUE G. (1975) : « les moyennes annuelles des températures oscillent entre 23 et 24°C dans l’ens emble. Même, les écarts de la température nocturne et de la journée sont très élevés ». Les températures très élevées (30 à 34°C) persisten t entre septembre à avril, c’est-à-dire pendant huit mois. Les minima (09 et 10°C) ne dépassent même pas trois mois (juin à août). Dans l’ensemble, les cultures vivrières s’adaptent bien à ces variations thermiques.
• Les précipitations : En général, la partie sud de Madagascar est caractérisée par l’irrégularité et l’insuffisance des précipitations dans le temps et dans l’espace. Amboasary-sud, située au versant sous le vent de la chaîne anosyenne subit un climat tropical chaud et aride. En saison sèche, les pluies sont rares et souvent nulles. Par contre, il peut y avoir de fortes pluies qui tombent pendant 24h en été. Selon BATISTIN R. (1986) : « les précipitations moyennes annuelles varient entre 300 à 400 mm par an ». . Dans ce district, la différence entre le centre ville à celle des régions périphériques est remarquable. Les régions périphériques, notamment celles de l’intérieur de la terre, reçoivent beaucoup de précipitations. Ce sont les parties les plus élevées en altitude. Prenons par exemple le cas de la région du Nord de la ville composé de TSIVORY, ESIRA et EBELO où les précipitations moyennes annuelles peuvent atteindre 977mm. Cela favorise la pratique de l’agriculture dans cette région.
Les saisons et les cultures vivrières Dans l’ensemble, la saison sèche est toujours longue par rapport à la saison humide. Elle dure 7 à 8 mois par an. Pendant la journée, il fait toujours chaud. Le ciel est souvent bleu. La température nocturne est très élevée. Les pluies sont pratiquement nulles. A l’inverse, la saison humide qui ne dure pas plus de 3 mois est relativement fraîche. Les pluies tombent violemment et détruisent les pistes qui deviennent impraticables. Elles sont mal réparties.
Les conditions hydrographiques Dans le district d’Amboasary-sud, la superficie du bassin de Mandrare est de 12570Km². Le fleuve de Mandrare est le seul cours d’eau qui traverse la ville d’Amboasary-Sud. Sa longueur mesure 270 km. Ce fleuve prend sa source dans le massif de Beampingaratra, près du pic Trafonaomby (1957mètres), vers 1800 m d’altitude. Ce cours d’eau, comme tous les autres de l’extrême Sud de Madagascar, est à sec durant la période fraîche. Les eaux coulent en inféroflux d’amont jusqu’en aval. Par contre, en période des pluies, le niveau de l’eau monte et elle coule jusqu’à la mer. Mandrare joue un rôle primordial pour le développement de l’agriculture dans le district d’Amboasary-sud. Les paysans utilisent ce fleuve pour l’irrigation de leur culture. Des barrages et des canaux d’irrigation sont construits dans plusieurs endroits. Au dessus de ce fleuve existe un pont qui mesure 426m de longueur au point kilométrique 17. Il a été construit vers 1957-1958 et inauguré en 1960. Il est classé au 2e rang parmi les ponts les plus longs à Madagascar. L’affluent du Mandrare Menagnara draine le terrain rizicole de la commune de Behara.
Les sols et les cultures vivrières Le développement agricole optimal dépend avant tout de l’existence d’un bon sol. Chaque plante vivrière a ses besoins spécifiques en sol. Prenons comme exemple le cas du manioc, c’est une plante du milieu tropical mais qui ne peut se cultiver que sur le sol léger, riche en matières minérales. Elle exige une température moyenne de 15 à 30 ° C. Quant au maïs, il est spécifique de la région subtropicale et il est cultivé sur un sol peu humide. Il a besoin des précipitations moyennes de 400 à 800mm et d’une température moyenne de 25°C. La patate douce est cultivée sur un sol léger, sans excès d’eau. Ses besoins en eau sont de 200mm en moyenne. La température moyenne est de 25°C. Selon BATTISTINI R. (1964) : « les sols dans le Sud Malgache sont formés par de croûte calcaire portant la couleur rouge dans l’ensemble ». Le long des cours d’eau, on a surtout des sols alluvionnaires très favorables à la culture de la patate douce et du haricot.
Les vents L’extrême sud de Madagascar est dominé par le vent du Sud, le Tsiokatimo. C’est un vent desséchant. Selon les paysans, il existe deux types de vents :
• Le vent d’Est appelé « tiomena » littéralement, vent rouge. En effet, quandil souffle, il soulève de la poussière rouge qui colore les feuilles des plantes. Il souffle dans la région de septembre à janvier. C’est un vent desséchant non favorable à la culture.
• Le vent blanc ou « tiopoty » qui vient du Sud et qui souffle surtout en saison fraîche. Dans la plupart des cas, ce vent est toujours accompagné d’une fine poussière sableuse.
Les conditions humaines L’homme est le premier responsable de l’agriculture. C’est lui qui assure le bon déroulement de la culture depuis la préparation des sols cultivables jusqu’à la période de récolte. Le paysan est également le principal bénéficiaire de cette activité. Faute de moyens financiers et techniques, les agriculteurs s’organisent dans une société travaillant avec les ONG spécialisées dans l’agriculture. La présence de différents partenaires dans la ville d’Amboasary-sud contribue favorablement au développement du secteur agricole. Des partenaires micro finances comme l’objectif-sud et la FIVOY (Fitehirizana Vola Ifampisamborana) ou Mutuelle d’Epargne et de crédits sont chargés de secourir la population en cas des problèmes sociaux (maladies, matériaux et crédits) surtout agricoles. Il existe le système d’approche pour pouvoir maîtriser et satisfaire les besoins de la population locale en matière de crédit. A côté du crédit, il y a la location des matériaux (hache, charrue, charrette, brouette,…). A la fin des travaux agricoles, ces matériaux sont rendus à l’ONG mais ils peuvent aussi être achetés par l’utilisateur. L’Objectif sud finance les agriculteurs en cas de besoin. Il peut aussi les aider à améliorer leur production. Le S.A.P (Système d’Alerte Précoce) se charge de surveiller les zones traditionnelles vulnérables dans la partie sud de Madagascar. Ce projet se charge de la collecte des données liées à la situation alimentaire et nutritionnelle des populations de la région. Il travaille avec le P.A.M (Programme Alimentaire Mondiale) et assure le développement rural et la sécurité alimentaire des populations. Le projet de mise en valeur du haut bassin du Mandrare (PHBM) chargé de l’agriculture est cofinancé par l’Etat et le Fond d’Intervention pour le Développement Agricole (FIDA). Ce projet s’occupe surtout de la réhabilitation des périmètres irrigués. Il a débuté en 1996 pour une durée de 5 ans. Il est dans sa 10ème phase signée en juin 2006. Pour améliorer leur productivité, les zones productrices du district d’Amboasary-sud bénéficient de plusieurs formes de soutiens apportés par des ONG et des Organisations internationales.
Le manioc-balahazo- (Manihot Utilissima)
Au temps du roi Andrianampoinimerina, la culture du manioc a été encouragée pour pallier aux insuffisances de riz. Le manioc constitue depuis le second produit alimentaire des Malgaches. Madagascar arrivait aussi à exporter des produits dérivés du manioc (fécule, tapioca). Les cultures vivrières occupent 81% de la superficie cultivée à Madagascar. Le manioc (frais ou séché, feuilles ou tubercules) est essentiellement cultivé pour la consommation humaine et animale. Produit de substitution au riz pendant les périodes de soudure notamment, il est important tant pour les ménages urbains que ruraux et plus particulièrement pour la population du Sud. Le commerce du manioc reste encore essentiellement pour le marché interne. Les exportations restent faibles. Les ravages acridiens qui affectent particulièrement les productions de céréales favorisent encore plus la consommation de manioc. Le manioc est la seule plante à tubercule qui subit des transformations à Madagascar. Il peut être utilisé pour la féculerie, la provenderie, la minoterie, la farine (boulangerie, biscuiterie,…). Dans notre zone d’étude, le manioc-balahazo- constitue la base alimentaire de la majorité de la population antandroy. Il est récolté six mois après la plantation. Sur le marché, le manioc est vendu à l’état frais et séché. Il est caractérisé par des tiges pleines des points d’insertion de feuille. Il est cultivé à partir des tiges coupées par segment de 20cm appelés taho. Les variétés de manioc cultivées à Madagascar (variétés locales et hybrides) sont classées en manioc doux et manioc amer :
o La première catégorie concerne les variétés de manioc sucré. La formation et le développement des tubercules sont rapides au niveau de croissance (moins d’un an). Appartiennent à cette catégorie le Madarasy, le fotsy, le tombogiso et le beambony.
o La deuxième catégorie comprend les variétés de manioc amer (mafaitra) qui demande beaucoup plus de temps pour sa croissance. L’exemple typique est le bemandaly dont les tubercules peuvent atteindre jusqu’à 40cm de long.
Pour ce qui est de l’écologie du manioc, c’est une plante de la zone chaude. Il a besoin d’une température moyenne de 24 à 30° C et de précipitations moyennes de 500mm pour sa vie normale. Il est cultivé de novembre à décembre, période où la pluviométrie est généralement forte. On peut dire alors que le manioc se comporte ici comme une plante pluviale. Les tubercules s’adaptent bien aux sols sablo- argileux. Le rendement moyen peut atteindre 5 à 6 tonnes par hectare lorsque les pluies sont favorables. La meilleure période de récolte se situe au mois de juin- juillet. Un pied de manioc peut produire 4 à 5kg (et même plus) de tubercules. Pour la technique culturale, le bouturage est le mode de multiplication du manioc. Les boutures de 20 à 25cm de long avec 4 à 6 nœuds sont prélevées des pieds-mères indemnes de maladie pendant la phase de repos du manioc. L’itinéraire technique comporte principalement les opérations suivantes :
• préparation du sol (épandage de fumure, labour, émottage, billonnage) ; plantation (bouture droite ou inclinée ou à plat dans le sol) ;
• entretien (binage, sarclage un mois après la plantation, buttage) ;
• fertilisation ;
• récolte.
La pêche
La ville d’Amboasary-Sud est ravitaillée en poisson en provenance de lac Anony. L’espèce de poisson la plus connue est le « HARENG » ou « ANGERA ». Pendant la saison des pluies, lorsque la rivière de Mandrare est en crue, cette espèce abonde sur le marché urbain. Mais, ces richesses, qu’elles soient d’eau douce ou d’origine maritime, sont mal exploitées à cause de l’utilisation de matériels traditionnels peu adaptés à l’augmentation des besoins. La pêche ne peut ainsi que viser avant tout à la satisfaction des besoins immédiats des pêcheurs eux-mêmes. Selon LAMARQUE, dans son ouvrage intitulé « monographie de la pêche au Lac Anony, 1957 », ce lac se situe à 17 Km au sud de la ville d’’AmboasarySud et a une superficie de 2300ha avec une profondeur variant entre 5 à 6m. Il peut se communiquer avec la mer une fois par an au « vinany ». Ce lac est aussi entouré de 2700 ha de terrains de culture de société de SISAL de SAMA et GALLOIS. Il abrite jusqu’ à 40 espèces des poissons différentes dont voici quelques échantillons.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail nous a permis de réfléchir sur les moyens de résoudre les problèmes de ravitaillement en vivres de la population d’Amboasary-sud. Le milieu naturel est peu favorable à l’agriculture car les conditions climatiques sont difficiles. Les précipitations sont rares et les températures très élevées. A cela s’ajoutent le manque et les insuffisances des terres cultivables. La couverture végétale pauvre et victime de feu de brûles accélèrent l’appauvrissement des sols. Le ravitaillement alimentaire de la ville devient de plus en plus problématique. L’approvisionnement en productions vivrières de la ville dépend largement des produits en provenance des régions voisines et de l’extérieur. Aussi, la région n’arrive pas à nourrir suffisamment ses habitants. Ces derniers subissent souvent une chute très importante de leur revenu. On assiste ici à ce que d’aucuns appellent la « dynamique de la pauvreté ». La ville est souvent menacée par la grande famine – kere. Le phénomène migratoire qui résulte devient massif et difficile à endiguer. Seule l’entr’aide des communes dans le même district et la présence de ONG basée sur ces activités améliore la sécurité et le ravitaillement en alimentation de la ville d’Amboasary-sud. Les régions voisines nettement plus productrices participent également au renforcement de la situation vivrière de l’approvisionnement en denrée alimentaire de la population d’Amboasary-sud. Les produits céréaliers, les tubercules et les légumineuses sont présents et tiennent une place primordiale dans la vie quotidienne des habitants dont beaucoup se ravitaillent sur le marché de la ville d’Amboasary-Sud. Beaucoup de ces denrées sont d’origines locales mais la cité dépend également des régions voisines et éloignées et même de l’étranger. Au niveau de la pêche, on assiste encore à une exploitation traditionnelle ou artisanale. L’ouverture de « vinany » ou embouchure en pleine saison de pluie favorise un bon rendement. De ce fait, l’aménagement de ce lac pour qu’il puisse se communiquer avec la mer est nécessaire. L’élevage fait partie des activités économiques des habitants d’Amboasarysud. Il tient une place très importante dans la vie de la population. C’est un élevage fortement extensif. Pour assurer la santé animale, la municipalité d’Amboasary-sud a multiplié le nombre de couloirs de vaccination en milieu rural. L’agriculture vivrière semble encore fortement handicapée par celle spéculative de sisal. Une reconversion serait souhaitables si on veut résoudre au plus vite ce problème alimentaire de l’ensemble du sud malgache. D’autant plus que la plantation de sisal contribue peu au développement de la ville. Tous les Etablissements de sisal ne payent plus régulièrement de taxes à qui de droit. Ils sont lourdement endettés vis-à-vis de la municipalité. On pourrait effectivement entreprendre la nationalisation suivie de la redistribution des terres aux paysans. Ces derniers pourront améliorer le ravitaillement alimentaire de la ville d’Amboasary-sud tout en satisfaisant le leur propre. Cependant la résolution de ce problème ne peut pas se traduire uniquement par la stabilisation de la situation de la population de cette zone. Elle doit impérativement passer par l’amélioration du ravitaillement en eau de la population, des paysans, avant toute chose.
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Table des matières
AVANT- PROPOS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA PRESENTATION GENERALE DE ZONE D’ETUDE ET LES ZONES PRODUCTRICES
CHAPITRE-I- LA PRESENTATION GENERALE DE LA VILLE D’AMBOASARYSUD
I- Histoire et du peuplement de la ville
I-1- Amboasary : du village au chef-lieu du district
I-2- Le peuplement
I-3- Les trois quartiers de la ville
CHAPITRE-II- LES ZONES PRODUCTRICES
II-1- Les zones productrices interdistricts
II-1-1-Les villages périurbains
II-1-2- La commune de Behara, une zone rizicole
II-1-3-La commune rurale de Tsivory, une zone productrice de riz
II-1-4- La commune Ifotaka
II-2 Les zones productrices lointaines
II-2-1- Le plateau d’Ambovombe Androy
II-2-2- La région sud-Ouest de Madagascar
II-3- Les conditions du développement agricoles
II-3-1-Les conditions naturelles
II-3-1-1- Le climat
II-3-1-2– Les saisons et les cultures vivrières
II-3-1-3– Les conditions hydrographiques
II-3-1-4- Les sols et les cultures vivrières
III-3-1-5- Les vents
II-3-2- Les conditions humaines
DEUXIEME PARTIE : LES PRINCIPALES CULTURES VIVRIERES ET COMMERCIALISATION DES PRODUITS
CHAPITRE III- LES PRINCIPLES CULTURES VIVRIERES
III-1- Les principales cultures vivrières
III-1-1- Les céréales
III-1-1-1-Le riz-vary- (oryza sativa)
III-1-1-2 -Le maïs-tsako- (Zea maïs mexicana)
III-1-1-3- Le Sorgho
III-1-2- Les tubercules
III-1-2-1-Le manioc-balahazo- (Manihot Utilissima)
III-1-2-2- Les patates douces-bageda- (Ipomea batatas)
III-1-3- Les légumineuses
III-1-4- Les produits maraîchers
III-1-5- Les fruits
III-1-6- Les cucurbitacées
III-1-7-Calendrier agricole
III-2- Le Système de culture
III-2-1-La polyculture
III-2-2- La rotation de culture par la jachère
III-2-3-Le défrichement
III-3- L’accès au foncier
CHAPITRE-IV LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS
IV-1- Les circuits commerciaux
IV-2- Les unités de vente
IV-2-1- Les clients
IV-3- La consommation des produits
IV-4- L’hôtel « gasy » et les productions vivrières
IV-5- L’approvisionnement et la vie socio-économique de la population
IV-5-1-L’Amélioration des conditions de vie
IV-5-2- L’amélioration de fiscalité
IV-5-3- Le développement de l’activité économique
TROISIEME PARTIE : AMELIORATION DES ACTIVITES ECONOMIQUES DANS LE CONTEXTE DE DEVELOPPEMENT REGIONAL
CHAPITRE-V- DES ACTIVITES DIVERSES ET FACTEURS DE BLOCAGE
V-1- Les activités diverses de type primaire
V-1- 1- L’élevage
V-1-2- La pêche
V-1- 3 – La plantation de SISAL
V-2- Note sur le tourisme
V-3- Les facteurs de blocage
V-3-1-Le problème climatique de la région
V-3-2- Les difficultés de voies de communications
V-3-3-Le Problème de l’inadaptation des techniques et matériaux d’exploitation
V- 3- 4 – Le non maîtrise des prix des produits sur le marché
CHAPITRE -VI- LES PERSPECTIVES
VI-1- De l’organisation de l’approvisionnement
VI-1-1 L’amélioration de l’exploitation agricole
VI-1-2- L’aménagement des infrastructures routières
VI-1-3-L’extension des espaces cultivés
VI-1-4- La lutte contre l’Analphabétismes
VI-2- L’amélioration de l’approvisionnement en eau potable des quartiers périphériques
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE
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