L’approvisionnement dans les sociétés de répartition pharmaceutique

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Les familles de produits pharmaceutiques

Il existe une classification de base des produits pharmaceutiques, qui est la plus souvent utilisée au niveau des lieux de stockage des produits pharmaceutiques (entrepôts pharmaceutiques, dépôts de vente, magasins des grossistes répartiteurs etc.). On répartit les produits pharmaceutiques en familles :
Les médicaments ;
Le matériel consommable ;
L’équipement médical ;
Le matériel divers
Chaque famille de produits est elle-même subdivisée en formes pharmaceutiques. A l’intérieur des formes, les produits sont classés par ordre alphabétique, puis par taille ou dosage.
Les médicaments
D’après l’article L5111-1 du Code de la Santé Publique (République française), « on entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques. » Les différentes formes de médicaments sont :
Les formes sèches orales (comprimés, gélules)
Les sirops
Les médicaments injectables (ampoules)
Les vaccins et insulines
Les perfusions
Les médicaments à usage externe (préparations dermatologiques, gynécologiques y compris les contraceptifs locaux, produits destinés à la voie orale)
Les médicaments ophtalmiques à usage externe
Les désinfectants
Le matériel consommable
Le matériel consommable regroupe tout le matériel à usage unique. Les différentes formes de matériel consommable sont notamment :
Les pansements
Le matériel d’injection (aiguilles, seringues, cathéters, trousse de perfusion, de transfusion…)
Les gants
Les fils de suture
Les lames de scalpel
Les abaisse-langues en bois
Les masques
etc.
L’équipement médical
L’équipement médical regroupe tout le matériel médical réutilisable. Les différentes formes d’équipement médical sont notamment :
Les instruments chirurgicaux (ciseaux, pinces, porte-aiguille, manches de scalpel, etc.)
Les instruments de diagnostic (otoscope, stéthoscope, spéculum, tensiomètre, thermomètres, abaisse-langues en métal, etc.)
Le matériel d’auscultation (plateau, haricot, urinoir, garrot, balance etc.)
L’équipement d’anesthésie et de réanimation
Autre équipement médical (boite à instruments, à coton, à aiguilles, etc.)
Le matériel de laboratoire
Le matériel de laboratoire regroupe aussi bien les réactifs que l’équipement. Les différentes formes de matériel de laboratoire sont notamment :
Les réactifs
Les tests diagnostics
Le matériel de radiologie et de scanner (films, gel, équipement…)
La verrerie (pipette, bécher, fiole, burette…)
Le matériel consommable de laboratoire (filtre papier, micropipettes, pot stérile pour analyse…)
L’équipement de laboratoire (centrifugeuse, compteur de cellules, …)
Le matériel de microscopie (lame, lamelle, microscope)
Le matériel de stérilisation (autoclave, four)
Le matériel divers
Le matériel « divers » regroupe tout le matériel qui ne rentre dans aucune des 4 premières catégories.
On y retrouve notamment :
Le matériel administratif (cahier, stylos, crayons donnés aux structures de soins soutenues) ;
Le matériel de dispensation (sachets, compte-pilules…) ;
Les filtres à eau ;
Les moustiquaires et insecticides ;
Le matériel d’hygiène (savon, seau, balai, serpillière, bassine,) ;
Le matériel de protection (blouses, sur-chaussures, charlottes, lunettes, masques…) ;
Le matériel de formation (guides, posters) ;
Les contraceptifs (préservatifs, stérilets, …) ;
Les matières premières destinées aux préparations pharmaceutiques ;
Le matériel de la chaîne du froid (réfrigérateurs, ice-packs, glacières, etc.).

Désignations appropriées des produits

La désignation des produits, qu’ils soient médicaments ou matériels médicochirurgicaux, doit être la plus complète et la plus précise de manière à éviter de commander des produits inappropriés et non conformes aux besoins.
Un MEDICAMENT est désigné par son NOM, sa FORME et son DOSAGE :
Le nom d’un médicament est le nom du principe actif proprement dit. Il est désigné par une dénomination chimique complète, conforme aux normes internationales et une dénomination abrégée dite Dénomination Commune Internationale ou DCI
La forme pharmaceutique est l’aspect physique sous lequel se présente le médicament (comprimés, sirop, injectables, crème, etc.).
Un médicament peut exister sous plusieurs formes et plusieurs dosages d’où le risque d’erreur. Il est donc primordial, lors de la commande, de bien faire attention de mentionner le bon dosage et la bonne forme pharmaceutique.
Pour les consommables et le matériel médicochirurgical, la désignation et le libellé des spécifications techniques des produits doivent être aussi précis que concis car la variété et la diversité des produits fait que le risque de commander des produits inappropriés ou non conformes, est encore plus grand que pour les médicaments.

Le rôle du grossiste répartiteur

Toutes les pharmacies, malgré la diversité de leurs implantations, bénéficient par tous les temps d’un approvisionnement sûr et rapide qui permet à ces millions de patients virtuels d’avoir leurs médicaments prescrits, donne aux médecins la liberté de prescrire tout l’arsenal pharmaceutique et offre aux fabricants un marché totalement ouvert [12].
Le répartiteur trouve la justification de son rôle dans la nature des produits qu’il distribue :
le médicament est en effet, un produit dangereux sa distribution est donc soumise à des contraintes et des contrôles.
le pharmacien détient en stock environ 5000 présentations soit un peu plus de la moitié des présentations disponibles (qui représentent plus de 90% de l’activité) dans son officine. Mais certains médicaments, dont le stockage au niveau de l’officine constituerait un risque en raison de leur vente exceptionnellement faible et des risques de péremption, sont réapprovisionnés qu’après la demande du malade. A cet effet, le répartiteur pharmaceutique doit être toujours disponible pour une livraison fréquente et rapide.
le répartiteur, à la différence de grossistes d’autres branches est un intermédiaire absolument neutre dans la distribution des médicaments. Il n’a pas d’influence sur le choix des produits vendus. Son rôle se limite à un réapprovisionnement.
enfin, intervenant dans le domaine de la Santé Publique, le répartiteur s’est vu depuis longtemps imposer par la législation certaines contraintes garantissant l’approvisionnement du médicament sur tout le territoire, quelle que soit l’importance
ou la situation de l’officine, et dans des conditions identiques [21].
Le grossiste répartiteur occupe une position stratégique au sein du circuit de distribution du médicament. Il est en effet l’interface entre les laboratoires pharmaceutiques (qui conçoivent et fabriquent les médicaments) et les pharmaciens d’officine qui seuls les délivrent au malade. Le rôle de grossiste-répartiteur est d’acheter les médicaments et produits accessoires aux laboratoires-fabricants, et de les revendre en l’état aux pharmaciens [27].
L’approvisionnement dans les sociétés de répartition pharmaceutique Approvisionner, selon le dictionnaire « Larousse », c’est pouvoir, munir quelqu’un, quelque chose de ce qui lui est nécessaire (vivres, matériel, énergie, argent, etc.).
Dans notre travail, l’approvisionnement est le ravitaillement en médicaments et autres produits pharmaceutiques autorisés par les dispositifs légaux en vigueur.
Le grossiste répartiteur achète aux laboratoires pharmaceutiques un stock de produits afin de le répartir, de le revendre et de livrer aux pharmaciens [17, 31].
L’approvisionnement consiste, entre autres, au renouvellement du stock et la mise en place de nouvelles références.
C’est au cours du cycle d’approvisionnement que se prennent toutes les décisions concernant la gamme de produits à acheter, les quantités, les prix et la qualité des médicaments et du conditionnement. Étant donné l’impact du processus d’acquisition sur ces facteurs, il est essentiel que les activités d’approvisionnement soient réalisées par un personnel formé, utilisant des procédures rigoureuses et efficaces.

Le système d’approvisionnement

Définition

Le système d’approvisionnement est un processus global comprenant de nombreuses étapes notamment :
L’estimation des besoins ;
La sélection des fournisseurs ;
La sélection des méthodes et conditions d’achat ;
La réception de la commande ;
La gestion des stocks.
Le système d’approvisionnement en produits pharmaceutiques est à la base de toute gestion pharmaceutique comme l’indique le schéma 1.
Pour garantir l’efficience de tout système d’approvisionnement, des procédures d’assurance qualité spécifiques à chacune de ces étapes sont nécessaires

Objectifs d’un bon système d’approvisionnement

Un bon approvisionnement en produits pharmaceutiques doit permettre :
D’assurer la qualité des produits fournis ;
D’assurer la livraison des articles dans les temps impartis (ceci afin d’éviter les ruptures de stock et leurs conséquences) ;
De diminuer les coûts d’achat.
L’objectif final d’un tel système est d’assurer aux populations les plus démunies l’accessibilité géographique et financière à des soins pharmaceutiques de qualité, par une disponibilité de produits pharmaceutiques de qualité et à un prix abordable
Selon l’OMS, les quatre objectifs stratégiques applicables à tout système d’approvisionnement pharmaceutiques sont les suivants :
Acquérir les médicaments présentant le meilleur rapport de coût/efficacité en quantités voulues. Différents moyens permettent d’atteindre cet objectif tels que :
– L’achat de Médicaments Essentiels Génériques ;
– La mise en concurrence des fournisseurs ;
– L’estimation des besoins avant toute passation de commande ;
Etc.
Choisir des fournisseurs fiables de produits de haute qualité. Il s’agit notamment de mettre en place et d’appliquer des procédures d’assurance qualité régissant :
L’audit des fournisseurs ;
Les activités de surveillance et d’épreuves vis-à-vis des fournisseurs ;
Les documents de garantie à exiger avec toute commande ;
Le contrôle qualité des produits achetés ;
etc.
Veiller à ce que les livraisons soient effectuées en temps voulu. Ceci sous-entend une coordination de la distribution, allant du fournisseur jusqu’au bénéficiaire :
L’identification des moyens de transport
La connaissance des procédures d’importation ;
o La connaissance des éléments de la politique pharmaceutique nationale et l’approvisionnement en produits pharmaceutiques ;
La signature de conventions (mémorandum of Under standing) avec les partenaires
de la distribution : structures de santé ou ONG partenaires ;
etc.
Assurer le coût total le plus faible possible. Pour cela, il faut tenir compte :
Du prix d’achat effectif des médicaments ;
Des coûts cachés dus à une qualité médiocre des produits, à des carences des fournisseurs, ou à une durée de conservation limitée des produits ;
o Des frais de fonctionnement et d’amortissement dus à la gestion et à l’administration des achats et de la distribution ;
Etc.

Estimation des besoins en produits pharmaceutiques

Jean Marie Peretti, Docteur en science de gestion soutient qu’une « bonne gestion prévisionnelle constitue l’une des principales préoccupations et permet une adaptation permanente, qualitative et quantitative aux besoins de l’entreprise ».
Avant tout achat, la première étape consiste à évaluer le plus précisément possible, aussi bien qualitativement que quantitativement, les besoins en produits pharmaceutiques. Ainsi, le Pharmacien responsable est amené :
à estimer les besoins de la société.
à valider l’estimation des besoins faite.
L’évaluation des besoins sert à assurer à chaque structure de santé ou ONG médicale un approvisionnement approprié en médicaments pour leur permettre de traiter le nombre de cas prévu et, de façon générale, de promouvoir et de maintenir une utilisation rationnelle et économique des médicaments [8].
Cette étape d’estimation des besoins en produits pharmaceutiques est d’autant plus importante que les budgets sont généralement limités.
Les erreurs liées à une mauvaise quantification des besoins sont donc difficiles et coûteuses à corriger et peuvent diminuer de beaucoup l’efficacité des services de santé. Les conséquences d’une mauvaise estimation des besoins sont diverses :
Pénurie chronique et généralisée ;
Excédents (qui engendrent le risque et le coût de la destruction de produits périmés et ses conséquences) ;
Absence d’équité dans les approvisionnements des différentes officines.

Principe de sélection des médicaments

Il s’agit de procéder à l’estimation qualitative des besoins basée sur la sélection des produits à commander.
La plupart des médicaments vendus dans le monde ne présentent que des variations mineures par rapport à un médicament prototype et n’offrent pas d’avantage thérapeutique nouveau. De plus, la gestion d’un trop grand nombre de molécules entraîne invariablement des problèmes de gestion des stocks et va à l’encontre de l’utilisation rationnelle des médicaments.
Certains produits réglementés (psychotropes et stupéfiants) ou nécessitant un dispositif de chaîne du froid (vaccins, certains réactifs de laboratoire, ergométrine…) doivent être commandés avec précaution :
Pour les produits réglementés, il faut tenir compte du délai supplémentaire nécessaire pour obtenir toutes les autorisations obligatoires à leur exportation et importation (s’ils sont achetés à l’étranger), ainsi que les autorisations liées à leur détention. Il faut en particulier éviter de commander des stupéfiants dans les pays où la législation est très stricte (risque de blocage aux douanes de la totalité de la commande).
Pour les produits de la chaîne du froid, il faut s’assurer, avant de passer la commande, que la distribution de tels produits sera réalisable (possibilité d’envoi par avion ou par camion réfrigéré), et ne commander les produits nécessitant le respect de la chaîne du froid que si la logistique adéquate a été préalablement garantie.

Sélection des fournisseurs

Le choix des fournisseurs est l’une des clés de la rentabilité donc primordiale et critique pour la pérennité de l’entreprise. On rencontre principalement 2 sources d’approvisionnement :
Les fabricants ;
Les agents locaux.

Les fabricants

On entend par fabricants, toute entreprise se livrant, en vue de leur vente en gros ou de leur cession à titre gratuit, à la fabrication de médicaments.
La fabrication comprend les opérations concernant l’achat de matières premières et des articles de conditionnement, les opérations de production, de contrôle de qualité, de libération des lots, ainsi que les opérations de stockage correspondantes.
Toutes ces opérations doivent répondre aux exigences des « Bonnes Pratiques de Fabrication »
qui leur sont applicables.
Exemples de fabricants :
Les grands laboratoires pharmaceutiques (Novartis, Merck etc.)
Les usines publiques ou parapubliques de production de Médicaments Essentiels Génériques (Usine Malienne de Produits Pharmaceutiques, Cambodian Pharmaceutical Entreprise etc.)
etc.

Les agents locaux et revendeurs

Les exportateurs et les fabricants étrangers sont souvent représentés dans les pays en développement par des importateurs ou par des agents locaux. L’implication des agents locaux dans les achats permet :
D’accélérer et de faciliter les communications. Les agents locaux peuvent être autorisés à prendre certaines décisions sans en référer au fournisseur étranger. Lorsqu’il faut communiquer avec le fournisseur, l’agent local est plus à même de contacter la personne qu’il faut ;
D’accélérer les livraisons et la réception des approvisionnements d’urgence. Les agents locaux peuvent s’occuper des formalités de dédouanement. Ils ont souvent des stocks dans le pays qui peuvent être utilisés en cas d’urgence ;
De faire des recours légaux. La présence d’un agent donne, à l’acheteur plus de possibilités pour engager des actions légales, au cas où le fournisseur n’aurait pas respecté les clauses du contrat. Ralentir et compliquer la communication. Si l’agent local est mal formé, peu motivé, peu supervisé, il peut compliquer les relations et les accords entre l’acheteur et le fournisseur.
Augmenter les coûts de 15 à 30% bien que leur commission soit inférieure ainsi, l’agent local équivaut au bureau local de représentation du fabricant.
Exemple :
La société Mimea Mifugo (à Nairobi) qui a l’exclusivité de la vente au Kenya des produits de la société anglaise Norbrook.

L’appel d’offres

Une fois le besoin défini, à partir du cahier de charge, une demande d’offre est établie par le pharmacien responsable de l’approvisionnement, validée par le service le directeur d’exploitation et envoyée aux fournisseurs sélectionnés.
Cette demande peut aboutir soit à la réception d’une offre détaillée, soit à la nécessité d’organisation d’une visite, afin d’approfondir le projet avec le fournisseur. Les critères principaux qui permettront de comparer les offres sont :
Conditions de paiement,
Délais de paiement,
Délai de réponse,
Critères principaux de choix sous forme d’une grille de réponses … ).
Un des risques principaux si cette étape n’est pas effectuée est de ne pas pouvoir comparer les
fournisseurs sur des critères équivalents
Voici le plan type d’un appel d’offre:
Objet de l’appel d’offres,
Conditions générales (renseignements sur la société du fournisseur, clause de confidentialité etc…),
Cahier des charges technique ou fonctionnel,
Présentation des offres, Conditions financières,
Date limite de réception des offres, Pièces à joindre, …
Il est important à ce stade de faire la différence entre le prix et le coût global d’un produit.

Dépouillement des offres

C’est la procédure qui permet de faire le choix du fournisseur le plus à même de proposer des produits de bonne qualité avec un bon rapport qualité/prix.
Dépouillement par produit
Il s’agit de comparer les offres proposées par chaque fournisseur pour chaque article de la commande. La sélection se fera donc article par article, indépendamment du fournisseur. Chaque fournisseur recevra ensuite une commande correspondant spécifiquement aux articles pour lesquels il a été sélectionné comme fournisseur effectif. Les critères de sélection des articles sont les suivants :
1- La qualité (nom et pays d’origine du fabricant)
2- Le prix (dans une devise unique)
3- La disponibilité (délai de préparation)
4- Les informations autres (date de péremption courte, services proposés etc.)
Dépouillement par lot
Faire des lots consiste à réunir certains produits par forme, par type de conditionnement ou par voie d’administration. Les lots sont indivisibles ; la commande entière peut constituer un seul lot, moins il y aura de lots, plus simple sera le dépouillement.
L’avantage du dépouillement par lot réside dans la simplicité du dépouillement mais renferme assez d’inconvénients notamment :
Ne permet pas, quelque fois, de connaître le prix exact de chaque produit ;
Le coût global est en général légèrement plus élevé lorsqu’on procède par lot ;
L’exclusion d’un produit entraîne l’exclusion de l’ensemble du lot.
Le choix de dépouillement par lot ou par produit doit être précisé dans les documents de l’appel d’offres.

Validation des fournisseurs par la société répartitrice

La validation d’un fournisseur est un processus qui comprend :
Une analyse documentaire des réponses données par le fournisseur sur ces informations générales et les informations pharmaceutiques.
Un audit qualité réalisé chez le fournisseur par des auditeurs. Cet audit permet d’évaluer le respect par le fournisseur des principes des « Bonnes Pratiques de Fabrication », des « Bonnes pratiques de Laboratoire » ou des « Bonnes Pratiques de Distribution », ainsi que le respect des réglementations et normes en vigueur dans le pays pour chaque type d’activité
Une analyse du rapport d’audit et des recommandations émises par les auditeurs, par le Pharmacien Responsable Technique.
Si les conclusions sont positives le fournisseur est validé.
REMARQUE : La qualification d’un fournisseur peut à tout moment être annulée si des déviations significatives sont constatées.

Confirmation des commandes aux fournisseurs

Suite à la sélection des articles et au listing, pour chaque fournisseur retenu, des articles qui lui sont effectivement commandés, l’acheteur doit rédiger :
Des bons de commande d’achats médicaux spécifiques à chaque fournisseur sur lesquels sont indiqués la référence de la commande et du devis initial, la date de l’offre initiale, le destinataire, la liste des produits commandés (désignation, conditionnement) les prix unitaires et les prix totaux, les fabricants proposés dans l’offre d’un grossiste, le montant total de la commande.
Des courriers de confirmation de commande pour chaque fournisseur retenu sur lesquels sont indiqués la référence de la commande et du devis initial, la date de l’offre initiale, le destinataire, le montant total de la commande. Les originaux des factures, la liste de colisage ainsi que les certificats d’analyses seront également demandés.
Le contrat d’achat. Si les termes de références spécifiques et généraux tiennent lieu de contrat, Un contrat d’achat est élaboré avec précision importante :
o De l’incoterm choisi
Les incoterms sont la contraction « d’International Commercial Termes ». Ils déterminent les obligations réciproques du vendeur et de l’acheteur dans le cadre d’un contrat d’achat/vente international. On peut donc savoir qui, de l’acheteur ou du vendeur, devra prendre en charge et à ses risques, les prestations logistiques relatives à l’emballage, au chargement, à l’empotage et au dépotage, au groupage et au dégroupage, aux formalités douanières, au mode de transport, au dédouanement, à l’assurance, au dépôt et à l’entreposage des marchandises.
De ce fait, la responsabilité de chacun sera déterminée à l’avance, ce qui permettra de limiter le potentiel des litiges et des risques avant d’engager les opérations.
Le délai de paiement ;
Les frais de destructions en cas de périmés ;
Engagement de reprise des périmés et invendus ;
Des clauses de non-respect des conditions générales d’achat ;
o Le spécifier dans le courrier de confirmation de commande. Sinon, établir un contrat d’achat par confirmation de commande.
Ces documents seront envoyés à chaque fournisseur retenu. Suite à leur réception, les fournisseurs doivent renvoyer à la société la confirmation de la réception du bon de commande, souvent sous forme d’une facture pro-forma.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I : LA GESTION DANS L’APPROVISIONNEMENT LES SOCIETES DE REPARTITION PHARMACEUTIQUE
I. La répartition pharmaceutique
I.1. Historique
I.2. Les produits pharmaceutiques
I.2.1. Définition
I.2.2. Les familles de produits pharmaceutiques
I.2.3. Désignations appropriées des produits
I.3. Le rôle du grossiste répartiteur
II. L’approvisionnement dans les sociétés de répartition pharmaceutique
II.1. Le système d’approvisionnement
II.1.1.Définition
II.1.2.Objectifs d’un bon système d’approvisionnement
II.1.3.Estimation des besoins en produits pharmaceutiques
II.1.3.1. Principe de sélection des médicaments
II.1.3.2. Méthode d’estimation des besoins
II.1.3.3. Établir la liste des besoins et estimer leurs coût
II.1.4.Sélection des fournisseurs
II.1.4.1. Les fabricants
II.1.4.2. Les agents locaux et revendeurs
II.1.4.3. L’appel d’offres
II.1.4.4. Dépouillement des offres
II.1.4.5. Validation des fournisseurs par la société répartitrice
II.1.4.6. Confirmation des commandes aux fournisseurs
II.1.5.Les pièges à éviter
II.2. Réception des commandes
II.2.1. Dédouanement des produits importés
II.2.2. Réception provisoire
II.2.3. Réception définitive
II.2.4. Le règlement des litiges
II.3.1. La gestion des stocks
II.3.2. Les mouvements de stocks
II.4. La distribution
II.4.1. Définition
II.4.2. Distribution proprement dite
II.4.3. Les types de livraison
CHAPITRE II : LA GESTION DES RISQUES
I. LA NOTION DU RISQUE
II. LA GESTION DES RISQUES
II.1. Identification des risques
II.2. Analyse des risques
II.2.1. Cartographie des risques
II.2.2. Typologie des risques
II.2.3. La criticité du risque
II.3. L’évaluation des risques
II.3.1. Le control interne
II.3.2. L’échelle de maturité
II.3.3. Le risque résiduel
II.3.4. La priorisation des risques
II.4. Traitement des risques
II.4.1. La prévention
II.4.2. L’acceptation
II.4.3. La réduction du risque
II.4.4. Le transfert
III. Surveillance et revue
DEUXIÈME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. CADRE D’ETUDE
I.1. Présentation d’UBIPHARM-CI
I.2. Les moyens techniques
II. METHODE
III. RESULTATS
III.1. Circuit de l’approvisionnement d’UBIPHARM-CI
III.1.1. Achat des produits locaux
III.1.2. Importation des médicaments et de la parapharmacie
III.1.3. Le stockage des médicaments
III.1.4. La distribution
III.1.4.1. De l’agence centrale à l’agence commerciale
III.1.4.2. De l’agence commerciale aux officines
III.1.4.2.1. Le stockage à l’agence commerciale
III.1.4.2.2. La vente
III.1.4.2.3. La livraison
III.2. Études des risques
III.2.1. Risques au niveau de l’achat
III.2.1.1. Identification des risques
III.2.1.2. Évaluation des risques
III.2.2. Risques au niveau de l’importation
II.2.2.1. Identification des risques
II.2.2.2. Évaluation des risques
III.2.3. Risques au niveau de la gestion des stocks
II.2.3.1. Identification des risques
II.2.3.2. Évaluation des risques identifiés
III.2.4. Risques au niveau de la distribution
II.2.4.1. Identification des risques
II.2.4.2. Évaluation des risques
III.2.5. Résumés des risques inhérents et résiduels
IV. COMMENTAIRES
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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