L’approche éducative « victimation » : le ragot-harcèlement 

Une norme communicationnelle : la raison sociale de la rumeur

Arrivé à ce point, on peut à bon droit s’interroger sur ce qui distingue la rumeur du commérage.
Ce que la bienséance interdit naturellement dans une conversation de bonne tenue, les deux semblent y plonger sans vergogne en empruntant des itinéraires plus tortueux. Les deux fonctionnent parce qu’elles suscitent un intérêt mutuel entre le locuteur qui en fait le récit et le récepteur aux oreilles grandes ouvertes. De même, commérage et rumeur se fondent sur des informations non attestées, souvent négatives, et sont vouées en apparence, et seulement en apparence, à l’exécration publique. Mais la première concentre son feu sur des individus en nombre réduit dont les actes et les attitudes sont jugées négativement. Sans être réductibles aux thématiques socialement réprouvées, le commérage verse volontiers dans le registre de la curiosité graveleuse et des fascinations malsaines, que le ragot soit proximal (concernant l’entourage proche des personnes qui l’échangent) ou distal (concernant des personnes connues indirectement par leur médiatisation, telle célébrité par exemple). Il est « un bavardage évaluatif concernant des individus […] qui apparaît dans un contexte de formation, de modification et de maintien d’un réseau social […] » . Production du quotidien qui puise sa matière dans l’horizon de l’existence ordinaire, le ragot honteux est sauvé in extremispar le jugement moral qui conclut le récit . En cela, il se rapproche de la légende contemporaine dont la critique sociale sous-jacente, extirpée par les soins dupsychosociologue, justifie l’existence.
La rumeur, quant à elle, semble aller au-delà du commérage par la multitude des individus qu’elle implique et qui la font circuler d’une part, d’autre part par un horizon thématique non restreint aux simples comportements des individus et à leur jugement. Elle ne se limite pas à ce bruit de couloir selon lequel Mme X., dont tout le monde sait la vertu, a encore trompé son malheureux mari. Mais la rumeur, on l’a dit, ne se réduit pas non plus à la légende moderne : elle n’est pas seulement le pénultième dérivé du crocodile nageant dans les eaux saumâtres des égouts de New-York.
On en appellera aux travaux du psychosociologue Michel-Louis Rouquette pour sortir de l’impasse dans laquelle nous mène une description formelle de la rumeur. Il est le promoteur de ce qu’il a nommé la pensée sociale, comprendre par là « la pensée quotidienne (celle qui s’exprime dans les conversations, l’évocation des souvenirs, la transmission des rumeurs, les passions desfoules) […] » . Cette pensée ne s’exerce que collectivement et suit une logique non scientifique, propre à la vie que les humains éprouvent et mènent ensemble jour après jour. C’est dans le cadre de la pensée sociale que doit se comprendre la rumeur, en tant qu’elle en est une expression traduite par quatre traits : 1. l’implication des sujets ; 2. l’instabilité du message ; 3. l’attribution du message ; 4.la négativité du message.
Si de telles propriétés avaient déjà été relevées dans les décennies précédentes (la gravité des rumeurs, la déformation, la motivation intrinsèque nécessaire à l’individu pour en faire le partage), Rouquette a permis la formalisation d’un modèle général en combinant entres-elles ces différentes propriétés, joignant ainsi utilement le contenu de la rumeur aux moyens de son transport, avec comme pivot déterminant l’individu lui-même communicant au sein d’un groupe social.

Armature technique du fait rumoral

Lorsque les journalistes font l’emploi de la « rumeur »

Selon l’historien Jérome Bourdon, les médias sont des « techniques d’élaboration et de circulation de l’information parmi de vastes publics » . Cette définition équivaut à celle de mass media, terme qui voit le jour aux États-Unis en 1923 pour désigner l’ensemble des techniques et des supports de diffusion massive de l’information, soit à l’époque la presse et la radio.
Si l’on se raccroche au modèle médiologique développé par Régis Debray , le média repose sur le triptyque d’un corpus symbolique (un dire) rattaché à une forme d’organisation collective (qui tient à le redire) liée elle-même à un système technique de communication (la façon de le dire). Il y a donc des professionnels des médias réunis en communautés au sein d’institutions dotées de moyens de diffusion de l’information.
L’exercice du métier de journaliste repose sur deux piliers : le droit d’informer (le droit de produire des informations) et le droit d’être informé (le droit de disposer de ces informations). C’est à leur respect que la liberté de la presse doit être mesurée selon Henri Maler, maître de conférences en sciences politiques, ce qui passe immanquablement par la « pluralité des opinions et la diversité des points de vue » . Selon la typologie dressée par Jean Meyriat, l’information dont il est question est de type journalistique et se caractérise par une prétention à l’actualité, une durée de vie instantanée et une utilité immédiate. Produite à destination des usagers, c’est à dire tout un chacun dans les sociétés démocratiques, cette information suppose de rapporter des faits d’actualité tels qu’il se sont véritablement produits. C’est une exigence déontologique qui est d’ailleurs le premier devoir défini par la Charte de Munich, signée le 24 novembre 1971 et adoptée par la Fédération européenne des journalistes. D’où le problème du journaliste qui n’est que minoritairement au contact des faits quand ils ont lieu et doit le plus souvent composer avec « des discours intermédiaires qui prétendent eux-mêmes à la représentation de ces événements » . C’est pourquoi il est de son devoir de vérifier les informations qui lui parviennent grâce à un certain nombre de pratiques parmi lesquelles le recoupement patient des témoignages.

Rumorologie, complotologie : l’amalgame des phénomènes

Les raisons du complot, les raisons du complotisme

« [O]mbre du soleil éclatant des pouvoirs » , le complot est un événement intervenant sporadiquement dans l’histoire de l’humanité. Il est un « projet quelconque concerté secrètement entre deux ou plusieurs personnes » et vise dans son acception la plus courante à nuire « à l’autorité d’un personnage public ou d’une institution, éventuellement d’attenter à sa vie ou à sa sûreté ». Qu’importe l’époque, le lieu ou le régime politique, le complot est une réalité qui rend compte de « la guerre de tous contre tous » que mène l’homme contre son semblable. La litanie des chutes brutales ourdies par les chuchotements arcanes se prolonge d’aussi loin que les humains vivent en
communauté et la perspective du complot effraie durablement jusqu’à nos jours. Aussi est-il envisagé sérieusement par les services de renseignements américains qui craignent les menées communistes durant la première moitié du XX e siècle . En France, c’est l’incapacité du régime parlementaire à étouffer les intrigues des militaires algérois qui conduit le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958. Mais le complot ne vise pas exclusivement ceux qui détiennent le pouvoir, il est également dirigé contre la population elle-même. On prendra l’exemple des cigarettiers américains qui se sont entendus dès 1953 pour cacher au public les conséquences nocives de leurs produits pour l’organisme humain, s’entourant d’acteurs grassement payés issus de la sphère culturelle et scientifique pour faire perdurer le mythe d’une cigarette émancipatrice et bonne pour la santé. Et c’est lorsque le complot semble peser sur les citoyens ordinaires que lespectre du complotisme s’avère le plus prégnant.
Le complotisme doit être compris comme « histoire-en-soi » . Pour le conspirationniste , l’unité des actes humains est partiellement ou totalement orientée par la seule volonté d’une obscure manipulation. Il existerait en conséquence une sorte de mécanisme implacable traçant à l’avance le chemin sur lequel nous avançons d’un bout à l’autre de notre existence. Et les initiateurs de tels rouages auraient pour principal dessein la quête d’un pouvoir absolu, pouvoir d’autant plus démiurgique qu’il est façonné de toutes pièces pour s’imposer sans bruit. Il y a là malice prononcée car au plaisir du gigantisme de l’entreprise s’ajoute ce raffinement suprême qu’est la domination par la manipulation. Le complotisme entend donc de manière manichéenn e faire la part des coupables et des victimes : d’un côté les manipulateurs, qui ont revêtu et revêtent encore divers visages ; de l’autre les manipulés qui ne savent pas que leurs agissements découlent ou sont dictés en surplomb par d’autres qu’eux. Ils sont en quelque sorte dans la caverne platonicienne, face au spectacle d’ombres projeté par le feu que les comploteurs entretiennent derrière eux.
Le partisan de telles théories, c’est celui qui justement se retourne et fait face à la réalité.
Nonobstant tous les efforts des illusionnistes, il parvient à recouvrer sa liberté en dénouant un à un les filins invisibles qui l’entravaient. Mais c’est une bien ingrate œuvre de salut publique qui l’attend ensuite car les instances d’autorité, celles là-même qui fixent le vrai du faux, nient sa clairvoyance et le rejettent hors du champ de la raison. Par la superposition d’événements épars réunis sous un même sceau interprétatif, le complotisme est le révélateur qui donne au monde un sens nouveau. Il s’avère susceptible de soulever des voiles aux coloris changeants car il existe une pluralité de théories très diverses dans les discours et les acteurs qu’elles invoquent. Mais quels que soient leurs grands motifs, toutes ont cependant pour dénominateur commun de souffrir d’un postulat peu soutenable, en plus d’une méthodologie d’enquête fort discutable. Il est très difficile de concevoir qu’une grande machination couvée par un certain nombre d’individus actifs puisse sur plusieurs générations resterclandestine. Le complot déroulant une trame infaillible à la rectitude parfaite, la limpidité de son exécution est l’envers paradoxal de la brume mystificatrice jetée aux yeux de la foule ignorante.

Les approches disciplinaires : la rumeur versus l’information

Pour cette seconde approche, nous avons procédé à une recension du terme de rumeur dans les programmes scolaires du collège et du lycée d’une part, dans les référentiels info-documentaires institutionnels et professionnels d’autre part. Cette recension donne ensuite lieu à une réflexion sur le sens donné ici au mot de rumeur à travers son inscription dans les enseignements où il apparaît.
Le terme n’apparaît pas dans la Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 et est absent des programmes du Socle commun de connaissances, de compétences et de culture des cycles 3 et 4 (2015 et 2018) comme des Documents d’accompagnement pour l’évaluation des acquis du socle commun de ces mêmes cycles (octobre 2016). Le programme d’EMC pour les cycles 2, 3 et 4 publié au Bulletin officiel spécial du 25 juin 2015 et sa modification actée par le Bulletin officiel n°30 du 26 juillet 2018 n’en font pas non plus mention. Paru le 15 avril 2015, le projet de programme de l’EMI pour le cycle 4 faisait apparaître la rumeur en tant que « connaissance associée » en lien avec les compétences à construire du domaine 3 du Socle « La formation de la personne et du citoyen ». Elle se situait entre les connaissances de « désinformation », « fausse information », « canular » d’une part et « circulation de l’information (buzz) » d’autre part.  Le domaine « exploiter l’information de manière raisonnée » incluant la compétence « S’entraîner à distinguer une information scientifique vulgarisée d’une information pseudo-scientifique grâce à des indices textuels ou paratextuels et à la validation de la source », il est écrit « La propagation de rumeur ou le relais des théories complotistes s’apparente à de la désinformation, c’est-à-dire  » un acte volontaire qui s’appuie sur l’ignorance de l’opinion publique, pour obtenir une réaction ou convaincre et pour porter préjudice à un individu ou à un groupe  » (Wikinotions, APDEN) » . Datées de janvier 2018, les « Orientations pour l’éducation aux médias et à l’information (EMI) » des cycles 2 et 3 mettent également en évidence cette occurrence pour le domaine « Rechercher, exploiter et organiser l’information (Compétences infodocumentaires) » du cycle 3. Il est indiqué en compétence « [L’élève] apprend à hiérarchiser les informations, à les classer, à distinguer une information d’une opinion, d’une rumeur ou d’un propos relevant de la propagande » . Toutefois, il ne s’agit que d’un exemple de compétence possible puisqu’il n’existe pas de programme d’EMI pour ces cycles. Les contenus afférents doivent être recherchés dans le contenu du Socle, là où le terme du rumeur n’apparaît pas.

La rumeur : un objet d’étude en information-documentation

L’ancrage dans les sciences de l’information et de la communication d’un bon nombre de travaux précités démontre en effet que la rumeur est un phénomène dont l’appropriation par le professeur documentaliste est tout à fait légitime dans le cadre d’une culture de l’information à enseigner aux élèves. Mais pour ne pas que les apprentissages soient décontextualisés et vides de sens à leurs yeux, il convient d’ériger la rumeur en objet d’étude pertinent, en soulevant des enjeux citoyens en lien avec les pratiques informationnelles et communicationnelles adolescentes.
Malgré une image ternie du fait de leur connivence supposée avec le pouvoir politique et les milieux d’affaires ainsi qu’une certaine propension à représenter faussement les faits d’actualité, les médias traditionnels sont encore plébiscités par les adolescents lorsqu’il s’agit de s’informer . Mais au visionnage de la télévision, à l’écoute de la radio, à la lecture de journaux, s’ajoute un temps de plus en plus conséquent passé sur internet : d’après l’étude « Junior connect » proposé par l’IPSOS en 2017, les adolescents de 13 à 19 ans passent plus de 15 heures par semaine sur internet, pour 6 heures 10 chez les 7 à 12 ans. L’approche passive caractéristiques des médias de diffusion, où l’usager reçoit simplement le message, se double des possibilités interactives du réseau. Cette pratique généralisée de « commentarisation » des contenus fait aussi se rompre le cadre du document tel qu’entendu traditionnellement et désoriente l’internaute qui navigue à vue dans un flot d’informations contradictoires. Il apparaît plus difficile à un adolescent de se représenter la réalité du monde quand des voix anonymes et discordantes se refusent à l’échange et s’annulent mutuellement. L’identification malaisée des producteurs de l’information sur le web (quelles sources, quelle légitimité, quelle transformation potentielle ?) entraîne la lecture et lepartage sans recul, particulièrement sur les réseaux sociaux en ligne, de proto-documents à prétention d’actualité dont l’origine est floue. Le scrollingintempestif et la dimension massivement synchrone des échanges encouragent un régime rumoral de communication, où la rapidité d’une réaction prime sur la distanciation vis-à-vis du message reçu. « En matière d’information, il est rarement question de certitude mais plutôt d’une convergence d’indices menant à la percevoir comme vraie ou a minima crédible » . Ces indices se trouvant sur les réseaux facilement éclatés et disséminés, la maîtrise de notions info-documentaires se révèle là essentielle pour la compréhension et la maîtrise de son environnement informationnel. En l’espèce, il apparaît clairement que les adolescents ne sont pas des praticiens experts. En l’absence d’apprentissages scolaires homogènes dans leur durée et leur contenu, les adolescents s’en remettent au « capital informatique » de leurs parents et aux facultés informelles de leurs pairs pour développer leurs compétences. L’analyse fine des connaissances pratiques et théoriques assimilées vient contredire l’autodidaxie présumée de leur génération, dite des natifs numériques . L’enjeuest d’autant plus important en matière de rumeurs qu’il va au-delà du concept d’évaluation d’une information lointaine pour toucher au plus intime de l’identité adolescente. Car les contenus « rumoraux » se constituent sur des traces personnelles dont le degré de visibilité et de persistance est trop souvent ignoré. Et ces traces produitessont celles de tout un chacun, réduit à une somme d’images, de textes, de vidéos, autant de contenus qui échappent à leur auteur et deviennent des appuis aux rumeurs quand ce n’est pas leur point d’origine. Là encore, les connaissances parcellaires des adolescents sur la portée de leurs actions en ligne ne freinent pas une communication désinhibée et volontiers fébrile, cette dernière favorisant la naissance et le partage de rumeurs, que ces dernières soient proximales (le ragot d’EPLE relevant du cyber-harcèlement) mais aussi distales (la rumeur apparentée à la diffusion d’une fausse nouvelle ou à une théorie du complot à propos d’un événement médiatiquement important).

Le cadre théorique de la recherche

Analyse conceptuelle de la rumeur

Dans une perspective info-documentaire, il nous semble pertinent de placer les caractéristiques scientifiques de la rumeur dans un schéma de situation de communication répondant au questionnement fonctionnaliste laswellien : Who says What to Whom in Which channel with What effect ? Ce schéma permet de situer chaque notion info-documentaire dans le cadre communicationnel particulier de la rumeur (émission, message, canal, réception) et d’avoir ainsi une vue surplombante sur les modalités de création, d’appellation et de transmission du phénomène.

Sélection d’un corpus de séances pédagogiques

Pourquoi faire le choix d’un corpus de séances ?

Compte tenu de notre problématique, nous nous sommes naturellement tourné vers un corpus de séances à exploiter plutôt que vers un questionnaire destiné à des professeurs documentalistes.
L’envoi d’un questionnaire aurait été trop incertain, nous nousserions risqué à recevoir trop peu de réponses et celles-ci n’auraient pas nécessairement donné satisfaction puisque la rumeur est une notion encore récente et minoritaire au regard des grands champs conceptuels développés habituellement par la profession. En allant chercher l’existant là où les professeurs documentalistes publient leurs travaux (même s’ils sont une minorité à le faire), nous pouvions en revanche être sûr d’avoir entre nos mains un relevé web de la didactisation de la rumeur. C’est d’après ce relevé que nous pouvons envisager de répondre à nos questions de recherche une à une et de tirer un état des lieux général de la notion.

Où chercher ? Le choix des sites web

Nous avons cherché à comprendre l’état actuel du traitement didactique de la rumeur lorsque la notion est enseignée par les professeurs documentalistes. Pour ce faire, nous avons décidé d’exploiter un corpus de séances pédagogiques récupérées dans trois environnements web :
1. Les sites académiques et leur espace documentation
2. Les bases institutionnelles de ressources pédagogiques et professionnelles
3. Les sites mutualistes ou personnels et les blogs tenus par des professeurs documentalistes
Si l’espoir était bon de trouver des séances pédagogiques dans les sites institutionnels (espaces académiques de documentation et banque de données pédagogiques), les attentes s’avéraient plus incertaines du côté des sites et blogs professionnels. Les titres de beaucoup d’entre-eux indiquaient effectivement une coloration bibliothéconomique. Il nous a cependant semblé important d’aller au delà de cette supposition en vérifiant le contenu de chacun, c’est pourquoi tous apparaissent dans cette recension.

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Table des matières

Introduction 
PREMIÈRE PARTIE – APPROCHE THÉORIQUE SUR LA RUMEUR
1.1. Les contours scientifiquesde la rumeur
1.1.1. Bruit, clameur, ineptie : un détour par la littérature
1.1.2. Psychopathologie et contrôle des foules : combattre le virus-rumeur
1.1.3. L’explication par l’interprétation : les significationsde la rumeur
1.1.4. Une norme communicationnelle : la raison sociale de la rumeur
1.2. L’armature technique du fait rumoral
1.2.1. Lorsque les journalistes font l’emploi de la rumeur
1.2.2. Hypersphère etnouvelles énonciations de la rumeur
1.3. Rumorologie, complotologie : l’amalgame des phénomènes
1.3.1. Les raisons du complot, les raisons du complotisme
1.3.2. La condensation numérique des rumeurs de complot
1.4. Le traitement scolaire de la « rumeur » dans le secondaire
1.4.1. L’approche éducative « victimation » : le ragot-harcèlement
1.4.2. Les approches disciplinaires : la rumeur versusl’information
1.4.3. La rumeur : un objet d’étude en information-documentation
1.5. Le cadre théorique de la recherche
1.5.1. Analyse conceptuelle de la rumeur
1.5.2. Problématique et questions de recherche
SECONDE PARTIE – MÉTHODOLOGIEDE LA COLLECTE DES DONNÉES
2.1. Sélection d’un corpus de séances pédagogiques
2.1.1. Pourquoi faire le choix d’un corpus de séances ?
2.1.2. Où chercher ? Le choix des sites web
2.1.3. Quoi chercher ? Les termes de la requête et le type de contenus
2.2. Méthode d’analyse du corpus
2.2.1. Modèle de grille de recueil de séance/séquence pédagogique
2.2.2. Méthode de résolution pour chaque question de recherche
2.3. Présentation des résultats bruts
2.3.1. Dans quel contexte pédagogique et avec quels élèves la rumeur est-elle abordée ?
2.3.2. Existe-t-il des documents d’appui qui font explicitement référence à la rumeur ?
2.3.3. Quel est le réseau notionnel développé dans le corpus retenu ?
2.3.4. Quelle est la place de la rumeur et quelles sont ses caractéristiques notionnelles ?
2.3.5. Quels sont les objectifs d’apprentissage rapportés à la didactisation de la rumeur ?
2.3.6. Y a-t-il la prise en compte d’une approche « victimation » ?
2.3.7. Y a-t-il la prise en compte d’une approche « complotisme » ?
2.3.8. Quelles perspective ces différentes approches donnent-elles à la rumeur ?
2.3.9. Quel rapport ont les caractéristiques notionnelles de la rumeur avec ses propriétés scientifiques ?
TROISIÈME PARTIE – SYNTHÈSEDES RÉSULTATS ET DISCUSSION
3.1. Synthèse et analyse des résultats
3.2.Limites de l’enquête et perspectives de la recherche
3.3.Essai d’une exploitation pédagogique de la rumeur
Conclusion 
Documentographie 
Table des illustrations
ANNEXES
Annexe A – La contextualisation pédagogique
Annexe B – L’emprise de la rumeur et son traitement
Annexe C – Relevé du réseau notionnel issu du corpus
Annexe D – Relevé des caractéristiques notionnelles de la rumeur
Annexe E – Relevé des objectifs d’apprentissage liés à la rumeur
Annexe F – Correspondance caractéristiques notionnelles/propriétés scientifiques

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