L’apprentissage de l’histoire en classe de troisieme

L’éducation est un droit essentiel de la personne et une forme de transformation sociale. Elle contribue au développement humain et garantit également la vie des hommes. En effet, notre attention a été longtemps attirée par le problème de l’enseignement de l’histoire au niveau de l’Education Fondamentale II et par l’urgence de l’amélioration de la transmission du savoir en vue d’enseigner cette discipline. Et sans oublier qu’à nos jours, l’Etat cherche aussi à s’y engager intensément pour assurer le développement du pays.

LES PROBLEMES D’APPRENTISSAGE DE L’HISTOIRE EN CLASSE DE TROISIEME 

UN ENVIRONNEMENT GLOBAL CONTRAIGNANT

Problèmes d’infrastructures

Notons que les infrastructures scolaires sont: les bâtiments, la cours, les salles de classes ainsi que les tables bancs.

Vieux bâtiments non entretenus

Pour chaque établissement qu’il soit public ou privé, les infrastructures sont des éléments qu’il faut bien entretenir car ils sont très importants pour l’apprentissage des élèves, comme les bâtiments, les salles de classes, les tables bancs, les tableaux, la bibliothèque, terrain de sport. D’après notre descente sur terrain nous avons constaté que les infrastructures scolaires des deux CEG sont vieilles. Le cas est très délicat surtout pour le CEG d’Avaradoha. L’infrastructure scolaire au CEG Avaradoha est très vieux peu entretenue et la cours semble également très restreinte .Il ne possède qu’un seul bâtiment et ce dernier est délabré. Et pour le cas du CEG Sabotsy Namehana, il existe trois bâtiments dont celui qui appartient aux classes de troisième est neuf, il vient même d’être construit en 2005 et il parait plus ou moins en bon état.

Robert DOTTRENS affirme dans son ouvrage intitulé « Tenir sa classe » l’importance des infrastructures. Il considère qu’une bonne école doit avoir de nombreuses commodités dotées de tout le confort et disposant de toutes les ressources que l’on peut désirer . A vrai dire, chaque établissement doit avoir un grand bâtiment bien entretenu, propre et en bon état. Et concernant l’emplacement des deux CEG ils sont tous bien placés malgré tout ce qu’on vient de signaler ; les bruits à l’extérieur n’ont pas pu pénétrer dans les salles de classes sauf en cas de force majeur; c’est pourquoi nous ne tenons pas vraiment compte de cet emplacement de ces deux CEG dans ce présent travail. De plus, ils sont tous bien clôturé, plus ou moins calme surtout pour le CEG Avaradoha car il se trouve loin des routes principales.

Bref, l’infrastructure scolaire est très importante parce que s’il est en mauvais état cela peut apporter une sorte de gêne et de paresse chez les élèves. Ils ne sont pas aussi motivés car l’environnement n’est pas satisfaisant. Et par conséquent la concentration de ces adolescents est réduite. Et l’apprentissage de l’histoire même est inefficace. Cela est bien prouvé par André SIX dan son ouvrage intitulé « Guide du chef d’établissement » que le manque de concentration… est une des causes de l’échec scolaire et aussi une des conditions de l’inefficacité de l’apprentissage scolaire des élèves .

Salles de classes délabrées

Les salles de classes jouent un rôle très important pour l’apprentissage scolaire. C’est aussi un des facteurs qui peut diminuer la concentration des élèves si elles sont salles ou délabrées.

Durant notre descente aux CEG, nous avons constaté que chaque classe que nous avons visité possède des tables bancs détruits et inutilisables.

D’après notre discussion entre les enseignants de ces deux CEG plus précisément les enseignants d’histoire et géographie de la classe de troisième et aussi d’après nos enquêtes auprès d’eux qui sont faites à partir des questionnaires, nous avons pu recevoir un résultat suivant concernant les tables bancs de ces deux établissements : 3 enseignants sur quatre soit 75% trouvent que les tables bancs sont insuffisantes pour les CEG. C’est vraiment le cas d’après notre descente sur terrain et il existe toujours des tables bancs usés et inutilisables qui se trouvent au fond de la salle. Donc, les élèves sont obligés de se mettre à trois par table. En plus, les tables bancs sont étroites pour les deux cas. Par conséquent, ils se trouvent très serrés les unes contre les autres. Dans le journal qui s’intitule « éducation in midi Madagascar »n°6605 du 27 Avril 2005 a mentionné qu’il risque toujours d’un grave problème sur l’apprentissage des élèves s’il y a un manque de salles de classes et de tables bancs dans une école quelconque .Or, nous avons rencontré que dans les deux établissements qu’on a étudié il existe vraiment un insuffisance considérable des salles de classes et des tables bancs.

En plus, les salles de classes sont si salles surtout pour le CEG Avaradoha. Et les fenêtres n’ont pas des vitres et pendant la saison des pluies l’eau y entre et pendant la saison fraîche il fait très froid dans la salle. On peut donc dire que normalement durant l’année scolaire la plupart des salles de classes sont impraticables.

Un sureffectif des élèves dans une salle

On sait que malgré la bonne démarche de la matière à enseigner ou la bonne méthode que l’enseignant pratique si l’effectif reste surchargé, l’apprentissage de l’histoire demeurera toujours inefficace. Et on a constaté durant notre observation de classes que l’effectif des élèves dans une salle de classes pour la classe de troisième dans les deux établissements étudiés est surchargé.

Et durant même cette observation de classe, nous avons compté le nombre des élèves par salle et nous avons même reçu le fiche de présence de chaque classe ; et pour le CEG Sabotsy Namehana, plus précisément la classe de troisième, il compte 50 élèves par salle et il y a quatre classes parallèles pour le troisième dans cet établissement .Et pour le CEG Avaradoha c’est vraiment saturé à savoir 80 élèves par salle. Et il possède trois salles parallèles pour la classe de troisième.Notons alors que si les effectifs sont surchargés rien ne peut se faire et par ailleurs, cela va les obliger à se mettre trois par table. Cependant, la salle de classe est très étroite par rapport au nombre d’élèves et les tables bancs sont insuffisantes. Le nombre d’élèves par classe est un indicateur de la difficulté que peut rencontrer éventuellement l’enseignant…, et par là des difficultés d’acquisition de savoirs transmis pour les élèves.

En outre, ce sureffectif provoquera des problèmes chez l’enseignant. Ce dernier ne pourrait pas suivre l’effort de chaque élève dans ces classes à effectifs nombreux et ne peut pas également bien encadrer ses élèves. Et comme il y a manque d’encadrement, la plupart d’entre eux bavardent, se taquinent et ne font que jouer surtout pour ceux qui se trouvent aux derniers bancs ; et déjà on a remarqué ces faits durant notre observation de classe.

Mais concernant l’éclairage, ces établissements possèdent l’électricité de la JIRAMA malgré tout et sur ce, on ne trouve aucun problème à propos ; c’est pourquoi nous n’avons pas mentionné cela dans ce présent travail.

Sachant que tout ce qu’on vient de citer à savoir : effectif surchargé, manque de tables bancs, salles délabrées, bâtiments non entretenus handicapent l’apprentissage de l’histoire pour les élèves de la classe de troisième dans ces deux CEG étudiés ainsi, il faut en tenir compte tout cela pour que l’enseignement soit efficace. De ce fait, l’environnement influe profondément sur les capacités d’apprentissage d’un élève, il sera plus aisé si l’environnement est bien ordonné sans oublier la propreté et la disponibilité des matériels didactiques. En un mot, l’infrastructure scolaire joue un rôle très important pour l’apprentissage de l’histoire et l’ignorance de cela provoquera une barrière énorme à l’enseignement.

Comme on a presque tout dit au niveau des problèmes d’infrastructures des deux établissements qu’on a visité, voyons maintenant les problèmes matériels qui ne sont autres que les supports didactiques puisqu’ils constituent un des facteurs favorables ou défavorables dans l’apprentissage des élèves surtout sur la matière d’histoire.

Une histoire sans document

Un apprentissage efficace ne peut s’effectuer sans documents, alors nous allons voir un à un les documents et les centres de documentations ainsi que les matériels existant dans ces CEG. Primo voyons les bibliothèques des deux collèges étudiés, secondo qu’est ce qu’on peut dire au niveau de leurs supports didactiques et enfin, est ce qu’ils ont des appareils modernes pour actualiser et bien préciser le cours d’histoire et sont- ils suffisants ?

Une bibliothèque presque vide et des manuels peu adaptés

Tout d’abord, « une bibliothèque s’agit d’une collection des livres destinés à la lecture et à l’apprentissage des élèves ou aux étudiants » . Cela veut dire que les livres et les documents sont des matériels très sollicités et importants dans l’apprentissage de l’histoire en classe de troisième.

Vu qu’ils constituent de réserves de connaissances et de savoir autant pour les élèves que pour les enseignants, ils facilitent la communication et enrichies les connaissances et les savoirs chez les élèves aussi bien que chez les enseignants. Les documents sont considérés comme un moyen indispensable tant pour les enseignants que pour les élèves. Pourtant, en ce qui concerne les documents dans la bibliothèque des CEG étudiés, nous avons constaté que la plupart des bibliothèques souffrent du manque de documents.

En plus, les rayons ne sont pas pleins et les livres sont non seulement insuffisants mais aussi dépassés par le programme actuel. On a vu précédemment que la bibliothèque ne dispose pas des documents que les élèves sollicitent. Or, dans son ouvrage intitulé : « Qu’est ce qu’apprendre ? »Olivier REBOUL affirme que : « le livre est bien l’agent essentiel de l’enseignement, il agit directement sur les élèves comme des manuels, les livres d’exercices, soit qu’il agisse indirectement sur eux par le canal d’enseignement, qui puise son savoir dans ses lectures, du moins pour l’essentiel ».

En outre, Alain DALONGEVILLE dans son livre intitulé « Enseigner l’histoire à l’école cycle 3 » confirme que « le document historique, quelque soit sa forme, est le point d’appui de toutes leçons d’histoire . Il est le matériel concret que les élèves vont interroger, une des médiations de leur recherche ». Donc, nous ne pouvons pas négliger le rôle du livre et des documents quand on parle de l’apprentissage de l’histoire. Nous savons bien l’importance de ces documents dans l’apprentissage de l’histoire chez les élèves et l’enseignement de cette matière chez les enseignants.

En effet, près de la moitié des élèves enquêtés souffrent du manque de livres dans leur établissement. Mais dans l’étude le l’histoire, les documents sont des outils très voulus pour approfondir les connaissances. Alors, nous pouvons dire que les documents en matière d’histoire sont indispensables et inévitables pour l’étude historique.

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Table des matières

Introduction générale
Partie I : LES PROBLEMES D’APPRENTISSAGE DE L’HISTOIRE EN CLASSE DE TROISIEME : CAS DU C.E.G SABOTSY NAMEHANA ET DU C.E.G AVARADOHA
Chapitre I- Un environnement global contraignant
I-1- Problème d’infrastructure
I-1-1- Vieux bâtiments non entretenus
I-1-2- Salles de classes délabrées
I-1-3- Effectif surchargé
II-2 Une histoire sans document
II-2-1- Une bibliothèque presque vide et des manuels peu adaptés ou trop vieux
II-2-2- Insuffisance des supports ou matériels didactiques
II-2-3- Inexistence des appareils modernes pour l’apprentissage de l’histoire
Chapitre II- DE LA FORMATON, DES METHODES ET DE LA MOTIVATION DES ENSEIGNANTS
II-1- De la formation des enseignants
II-2- Problème de méthodes d’enseignement
II-3- La motivation des enseignants
Chapitre III-Les conditions d’apprentissage des élèves
III-1-Absence des moyens indispensables pour étudier l’histoire
III-2- Méthode d’apprentissage
III-3-Problème de français
III-4-La pauvreté
Résumé concernant les problèmes d’apprentissage de l’histoire : étude comparative des deux CEG
Conclusion de la première partie
Partie II: STRATEGIES ADOPTEES POUR REMEDIER AUX PROBLEMES DE L’APPRENTISSAGE DE L’HISTOIRE EN CLASSE DE TROISIEME AUX CEG SABOTSY NAMEHANA ET AVARADOHA
Chapitre-I Solutions d’ordre technique
I-1- Jumelage et coopération avec d’autres CEG
I-2- Rôle de l’Etat dans l’amélioration des infrastructures scolaires
I-3- Rôle de l’autorité locale pour l’amélioration de l’environnement scolaire
I-4- Multiplication des manuels scolaires et les supports didactiques
I-5- Moyen audio visuel et informatique
Chapitre-II Solutions d’ordre pédagogique
II-1- Au niveau des enseignants
II-2- Elaboration des travaux d’évaluation
II-3- Mise en œuvre des techniques d’animation de cours
Chapitre-III Sur l’apprentissage des élèves
III-1- Motivation des élèves dans l’apprentissage de l’histoire
III-2- Revalorisation de la matière à enseigner
III-3-Amélioration des conditions des vies des élèves
Conclusion deuxième partie
Conclusion générale
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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