L’apprentissage actif dans la classe de 4ème A.M 

L’apprentissage actif dans la classe de 4ème A.M 

La réforme et l’approche par les compétences

Suite à la réforme entamée depuis 2002 l’approche par les compétences est adoptée. Cette réforme s’est imposée pour apporter les correctifs nécessaire à l’éducation algérienne, qui a fait l’objet de maintes critiques aussi bien de la part des principaux concernés, dont la tutelle et les enseignants, que de la part des observateurs externes au système éducatif. A titre d’exemple, on reprochait à l’éducation algérienne d’avant la réforme le fait que le processus cognitif de l’apprenant et sa créativité seraient mis à l’écart, et le fait qu’on se focaliserait alors que sur une authentification identitaire, comme l’affirme N. Toualbi-Thaâlibi (2006 : 18) : « L’Algérie qui a longtemps souffert d’un système politique syncrétique, s’était durablement comme figée dans un immobilisme idéologique dont l’un des effets fut d’avoir induit un système éducatif volontairement orienté vers un objectif restreint d’authentification identitaire. Il en est, à la longue, résulté une espèce de claustration »
La reforme en question est axée, en principes, sur le développement des compétences de l’apprenant et invite l’apprenant à s’investir entièrement dans ses apprentissages. En outre, avant cette adoption, l’apprenant serait passif et se contenterait du savoir transmis par l’enseignant selon F. Bouani (2008 :230) qui estime que la démarche consistait essentiellement à « proposer uniquement de simples exercices de remédiation pour tenter de corriger des situations lacunaire peut s’avérer très insuffisant »
Parmi les changements attendus à travers la réforme, N. ToualbiThaâlibi (2006 : 31) retient les suivants : De Vers L’enseignement est axé sur l’action de l’enseignant. L’apprentissage est centré sur l’apprenant. La transmission du savoir. La construction des connaissances. La mémorisation L’analyse, la synthèse et l’application L’accent sur les connaissances Le développement des compétences L’évaluation sommative L’évaluation formative Contenus disciplinaire catégorisés Contenus intégrés et domaine de savoir L’approche par les compétences voit le jour dans les années 90 et ce dit fonder sur le développement des compétences chez l’apprenant, c’est dans ce
sens que J-C.Beacco (2007 :77) affirme que « l’appropriation d’une langue étrangère n’y est plus conçue comme la construction d’un savoir (la langue) appréhendé globalement mais comme le résultante de la mise en place de compétences sectorielles multiples. »
En changeant d’approche, l’école a rénové ; en se penchant plus sur la volonté et le choix de l’apprenant tout en gardant l’œil sur lui et en observant l’adéquation de ces objectifs avec la réalité de ses situations à venir, Célestin Freinet nous apporte un éclaircissement dans cet extrait « Techniquement parlant, l’école traditionnelle était centrée sur la matière à enseigner et sur les programmes qui définissait cette matière, la précisaient et la hiérarchisaient. A l’organisation scolaire, aux maitre et aux élèves de se plier à leur exigences. L’école de demain sera centrée sur l’enfant membre de la communauté. C’est de ses besoins essentiels en fonction des besoins de la société à laquelle il appartient que découleront les techniques – manuelles et intellectuelles – à dominer, la matière à enseigner, le système de l’acquisition, les modalités de l’éducation. » (1969  L’arrivée de l’approche par les compétences est remède aux situations problèmes relevées dans le système éducatif algérien et ce en visant à installer des savoir-faire chez les apprenants, l’extrait suivant affirmera nos propos : « La nouvelle approche par les compétences adoptée par l’institution dans le cadre de la réforme du système éducatif algérien devrait avoir des répercussions sur la façon même dont l’apprentissage est conçu en ce sens que l’entrée dans les programmes ne se fait plus en termes de contenus, mais plutôt par des savoir-faire à installer chez l’apprenant, et qui lui permettraient de résoudre des situations-problèmes. »(M- A. Ait Djida, 2009 p . 55).
Ainsi, l’enseignement /apprentissage du français repose sur le développement des compétences de l’apprenant pour consolider ses acquis et le préparer à la vie réelle, dans ce sens l’approche par les compétences ce place en avant pour la prise en charge de ces compétences et la preuve irréfutable se décapera après étude des principes de cette approche. Il semble donc que – théoriquement du moins – suite à cette approche, l’accent est mis sur l’apprenant et ses compétences, et que la créativité et l’implication de l’apprenant sont sollicitée par des activités au cours desquelles l’enseignant se contente de guider et orienter les c’est dans cette logique que s’inscrit M. Altet 1997 :20) : « le rôle de l’enseignant devient celui d’une personne-ressource qui réagit et s’adapte aux besoins des élèves ». Nous avons donc affaire à une réforme qui devrait se traduire, sur le plan didactique, suite à l’adoption de l’approche les compétences, par des démarches favorisant l’enseignement/apprentissage actif. Quelles sont les principales caractéristiques de ces démarches ? Nous apporterons des éléments de réponses à cette question dans ce qui suit.

L’apprentissage actif

L’approche par les compétences fait théoriquement partie des approches qui préconisent l’apprentissage actif (Ammouden, 2007). Parmi les expressions utilisées pour désigner l’apprentissage actif, nous trouvons celle de « pédagogies de l’apprentissage ». Ces pédagogies s’opposent selon M. Altet (1997 : 6) à ces pédagogies « basées sur des théories behavioristes, associationnistes de l’apprentissage, [qui] sousestiment ainsi le rôle de l’élève et de ses processus cognitifs dans la construction de son savoir par lui-même », à ces « pédagogies transmissives centrées sur le contenu, (…) nommées « pédagogie de la connaissance » ou de l’enseignement ». Les pédagogies de l’apprentissage, en revanche, sont fondées sur cognitivisme. Selon Altet (ibid), « Dans ce courant, l’apprentissage implique des processus internes actifs du sujet, qui interagissent avec le milieu environnant ». Ces pédagogies dites actives, ajoute le même auteur « font du savoir le produit de l’activité de l’élève.
L’enseignant a alors un rôle de guide qui fait apprendre, aide l’apprenant dans son travail en classe, et met en œuvre des pédagogies qui intègrent les processus d’apprentissage des apprenants » (Ibid). En outre, l’enfant dans sa période d’apprentissage a plusieurs attentes et ne peut être passif mais il faut qu’il éprouve de l’intérêt, qu’il véhicule des espoirs et des attentes à travers ses apprentissage, c’est dans ce sens que cette extrait nous mène « ce sont pas seulement des idées mathématiques qui circulent dans la classe pendant le cours, par exemple, mais des images, des attentes des espoirs et des désespoirs, de la résignation et de l’indifférence…ainsi tout apprentissage véhicule toujours plus que le contenu visé » (M. Croizier, 1995 :18).
Dans ce sens M. Kervran (1996 :14) soutient : la langue étrangère n’est pas étudiée pour elle-même mais présentées de manière « naturelle », c’est-à-dire en contexte. Il s’agit de créer un besoin de communiquer à l’aide d’activités dans lesquelles les élèves sont directement impliqués. Le même auteur (ibidem) précise que « les thèmes abordés sont proches de l’enfant : il apprend à parler de lui, de son entourage, de sa vie quotidienne, de son environnement direct, de ses intérêts » et qu’il doit se sentir « concerné et associé à un apprentissage dont le contenu lui est familier ».

Il ajouter enfin :« L’apprentissage de la langue s’inscrit dans une démarche de pédagogie de la découverte et doit être considéré dans une perspective globale d’éveil, d’ouverture au monde et de consolidation des processus de réflexion et de conceptualisation » (ibidem). En outre, l’apprenant est initié à un apprentissage et ce dans divers domaines notamment sa scolarisation et se trouve face à des compétences qu’il se doit d’acquérir. L’une des notions clés de l’approche par les compétences est justement celle de « compétence ». Qu’est-ce qu’une compétence ? Ph. Perrenoud (2007 :7) apporte suite à cette question les éléments de réponses suivants : « Je définirai ici la compétence comme une capacité d’agir efficacement dans un type défini de situation, capacité qui s’appuie sur des connaissances, mais ne s’y réduit pas. Pour faire face, le mieux possible, a une situation, nous devons en général mettre en jeu et en  synergie plusieurs ressources cognitives complémentaires, par lesquelles des connaissances » .

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Table des matières

Sommaire
1. Chapitre introducutif 
Introduction 
1.1. La réforme et l’approche par les coméptences
1.2. L’apprentissage actif
1.3. Questions de recherche
1.4. Hypothèse
1.5. Méthodologie de travail
2. Chapitre 2  L’apprentissage actif dans la classe de 4ème A.M 
Introduction 
2.1. La centration sur l’apprenant
2.2. 1.2.2 L’activité de l’apprenant
2.3. Le travail par groupe
2.4. La motivation
2.5. Les besoins de l’apprenant
Conclusion 
Références bibliographiques
Table des annexes

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