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Les axes stratégiques
Naturellement, un projet entre en vigueur après des études et des analyses. Ici, il s’agit de réaliser avant tout un état des lieux et déterminer les problèmes y afférent. Un peu plus haut, les terrains à mettre en valeur sont choisis ; alors il faut définir les principales taches. Le projet PSO doit mobiliser tous les acteurs de l’agriculture, à savoir les agronomes, les techniciens de l’agriculture au niveau régional et communal, et surtout les agriculteurs. La Direction Régional du Développement Rural (DRDR) se présente en tant que direction régionale l’axe le plus concerné ; celle-ci détermine les activités à réaliser et descend par le biais de service de l’agriculture au niveau de district de faire un suivi du projet en cours. C’est pourquoi, il faut définir les relations entre le PSO et l’administration locale. Comment se présente cette relation ?
Cette relation se présente comme l’exploitation par l’Homme de son environnement comme une unité organisée en filières de production. Le projet dans son ensemble gère la vie des paysans dans une association ou groupement. Par contre, les paysans vivent en famille nucléaire et individuelle. Les axes stratégiques du projet sont toujours menés dans le sens du développement et de la modernisation de la façon d’exploiter les ressources naturelles et les terres. Le projet a pour tache d’aider les paysans à s’organiser de façon autonome autour d’objectifs et de programme conçus par eux. La stratégie d’organisation de la part du projet est acceptée par les paysans mais ne trouve pas sa place exacte dans l’organisation paysanne et sociale.
Les axes stratégiques consistent à la tenue de réunions mensuelles dans toutes les zones pour débattre les actions proposées comme la commercialisation des produits, la mise en place de matériels agricoles, ouverture des magasins d’intrants. Ces axes stratégiques du projet dépassent le niveau et la capacité intellectuelle des paysans de la zone car les paysans ont l’habitude de gérer la nature des produits et non les chiffres. Dans toutes ces interventions des projets, les paysans malgaches essayent de trouver les solutions de leurs appartenances culturelles face au changement de mentalité et de stratégie d’action agricole. Cette mentalité malgache et les divers sentiments nous font penser à ce qu’a ecrit Molet dans son livre : « On peut aussi y rattacher des sentiments troublés, larvés, qui socialement se traduisent par l’esprit de clocher, mélange de jalousie et de vanité, qui pousse certains groupe, famille, association, villages ou ville, voire même des communautés chrétiennes, à des stériles lutte de préséances : avoir le plus haut clocher, tuer le plus grand nombre de bœufs pour telle cérémonie, dépenser plus d’argent que quiconque pour un retournement de morts (famadihana) 4».
Dans la phase d’exécution et sur le plan stratégique, il s’agit de réaliser ce que le document de projet contient. Ici, il veut rompre avec l’approche par produit et partir au contraire d’une analyse des systèmes de production conduite avec les paysans pour explorer les possibilités de diversifier les cultures tout en préservant la fertilité et l’environnement. Il comporte deux volets, tout d’abord, le volet « structuration du monde rural » et ensuite, le volet « agronomie ».
Enfin, dans un souci de pérennisation, le travail d’animation auprès d’instances, notamment le CROS, les comités des zones et les autres formes de représentation est une des préoccupations des équipes du projet.
L’organisation fonctionnelle du Projet
Nous posons dans cette analyse l’importance de l’organisation du projet dans la structuration des activités paysannes en deux volet : Le volet agronomique et le volet structuration. L’organisation de ces volets est techniquement financée par des investisseurs étrangers pour le développement des associations paysannes malgaches. Le PSO, dans son intervention présente des techniciens, ingénieurs et des paysans français sensés expérimentés. Ces techniciens travaillent en collaboration avec des
Vulgarisateurs malgaches pour interpréter sans commentaire les organisations du projet. Dans chaque zone d’intervention du projet, on a organisé la participation des jeunes agriculteurs expérimentés français, un agronome de zone, un agent de structuration et un chauffeur dans certains cas. Le projet comprend douze cadres malgaches, trois assistants techniques et quatre jeunes agriculteurs étrangers, deux services administratifs financiers et six chauffeurs. Devant toute cette organisation du projet, les paysans doivent aussi s’organiser en association ou en groupement pour avoir l’interlocuteur des responsables de développement. Cette association paysanne doit pouvoir s’interroger de tout temps sur la pratique de vulgarisation et de développement de la zone d’intervention.
Comme les paysans sont à 80% analphabète dans un cadre de la professionnalisation, les formations et la stratégie de l’échange sont difficiles à réaliser dans plusieurs zones d’action. Pour les formations, il se produit des actions concrètes telles que la commercialisation, l’achat d’une charrue, la multiplication des semences et l’ouverture d’une boutique d’intrants. Pour les échanges, celles-ci sont entre des paysans des différentes zones ou bien entre deux régions de l’île ou encore entre paysans Français et Malgaches.
Ce sont des réalisations concrètes comme l’installation des greniers villageois, des possibilités de crédits…avec l’objectif de diffuser de l’information et réfléchir ensemble. Ces paysans de la zone d’intervention ont créés des groupements comme dans le cas d’Ankililoake et d’Antanimieva dans la zone nord de Toliara. Dans certains cas, les groupements ont bien fonctionné mais n’ont pas pu traiter les mêmes problèmes sociaux car à chacun son lignage et sa famille. L’impatience des paysans dans la procédure administrative et dans la recherche des débouchés, et dans l’organisation commerciale aggrave de temps en temps la situation des associations et des groupements dans cette organisation fonctionnelle du projet. Le PSO, en oeuvrant dans la zone Nord, a connu des problèmes sociaux incontournables.
Les paysans Masikoro de cette zone, dans le groupement FITAMA, une association familiale, à Antsakoamena de la commune de Befandriana Sud, avait à la tête un chef secteur agricole et a voulu dépasser les autres groupements paysans de la zone environnant. (Cf. annexe 4 p.17). Le problème de concurrence interne entre paysan et entre groupement est incontournable dans cette organisation du projet. Ce problème amène vers l’entêtement de certains paysans de ne plus accepter le principe de commercialisation et d’organisation des projets de développement car c’est pour les instruits seulement mais non pas pour les paysans. Les gens pensent que seuls les analphabètes sont les vrais paysans et les instruits sont des fonctionnaires et des administratifs.
Pour soutenir les paysans dans leur œuvre de développement conçue par eux-mêmes, on a mis en place des comités de zone et un Comité Régional d’Orientation et de Suivi (CROS) dès le début du projet. Des réunions mensuelles se font dans toutes les zones et permettent de débattre les points suivants : la commercialisation des produits, le projet de financement, la mise en place des matériels agricoles, l’information sur les prix des produits et l’ouverture des magasins d’intrants.
Ces comités de zone deviennent les interlocuteurs du projet et accueillent les partenaires de la région tels que les opérateurs économiques (exportateurs), les services de l’agriculture (SPA, SPPV), l’ONG (CIDR, FORMAT). Il se produit des discussions et d’élaborations de stratégie et des dialogues entre les partenaires.
En ce qui concerne le système d’information sur les prix, il s’agit d’un Outil simple qui n’engendre pas des coûts particuliers, l’investissement ayant été déjà réalisés. Il permet de diffuser chaque semaine les prix des principaux produits agricoles dans toutes les zones. Quant à la multiplication des semences, le travail a commencé par des essais qui permettent de faire connaître le matériel nouveau et de le teste multi local, d’une part et d’autre part de rechercher les meilleurs systèmes de multiplication exemple régie, groupement, individus.
Quels objectifs spécifiques peut-on noter concernant le volet structuration ?
Ici, il ne s’agit pas de créer des groupements mais de viser par les actions qu’il mène à permettre aux agriculteurs de faire leur métier en tant que responsables et d’effectuer leur choix en toute connaissance de cause, d’une part, et d’autre part, à aider les paysans de s’organiser de façon autonome autour d’objectifs et de programmes conçus par eux, conformes à leurs priorités et à leurs intérêts. Concernant le désengagement de l’Etat des fonctions productives, il s’agit d’aider le monde rural à s’organiser pour assumer les responsabilités qui ne relèvent plus du service public ; et enfin, face à une plus grande implication dans les différentes filières de production, il doit aider les producteurs à tirer le meilleur profit de leurs efforts et de leur travail.
Le volet « agronomie » concerne les objectifs spécifiques consistent à initier et à amplifier les actions novatrices sur les points suivants, présentation des ressources naturelles, en suite conservation, voire amélioration de la fertilité des sols, enfin intensification des productions et diversification de cultures.
Il permet aux paysans de se positionner plus efficacement par rapport à la mise en culture et à la commercialisation de leurs produits.
Cet outil a vu le jour à la demande des producteurs, qui souhaitaient trouver une solution aux problèmes liés à la commercialisation des denrées agricoles, notamment le manque d’information sur le prix, et la mainmise des intermédiaires.
Le fonctionnement du système repose sur la communication des prix sur les marchés de brousse au siège du projet qui, se charge de la diffuser sur toute la zone d’action. La diffusion est assurée par la radio Bande Latérale Unique (BLU) du projet, par des panneaux d’affichage dans les marchés, et parfois la radio rural.
APPROCHE PARTICIPATIVE DU PROJET
Le projet PSO n’agit pas seul dans la mise en valeur des terres cultivables. Il est en relation étroite, d’une part avec la direction régionale du développement rural, et d’autre part, avec l’administration locale. Cette dernière joue également un rôle important car elle doit stimuler les agriculteurs à prendre part à l’exécution de ce que le document PSO contient. Elle est constituée de deux districts (Toliara I et II), Toliara II, Ankazoabo, Ankililoka, Befandriana, Sakaraha, ensuite de plusieurs communes, entre autres, Manombo, Saint-Augustin, les communes sur le fleuve de l’Onilahy et de Fiherena. Les agriculteurs sont supervisés dans leurs travaux agricoles par des techniciens de l’agriculture et les acteurs du projet PSO. C’est pourquoi, durant la phase d’exécution du projet, il y a des contrôles. Ce contrat de travail entre tous les acteurs et les personnes concernés est- il sans limite ?
Que peut-on dire des relations avec l’administration locale ?
Il y a des instances qui contribuent à la réalisation du PSO, quant à son orientation laquelle est confiée à un Comité Régional d’Orientation et de Suivi appelé CROS par arrêté ministériel. Ceci comprend des représentants des producteurs, des opérateurs économiques, des pouvoirs publics, des collectivités locales et des bailleurs de fonds. Ses fonctions sont de recenser les principales contraintes et de débattre des priorités d’actions à mener pour les résoudre, d’une part, et d’autre part, de permettre une amorce de cogestion des filières entre l’Etat, les opérateurs privés et les paysans, et enfin, de favoriser la mise en place de politiques contractuelle.
Il s’agit aussi d’émettre des avis sur les programmes du projet et de formuler des propositions d’actions, et enfin, de proposer les réorientations nécessaire. Il faut signaler après tout qu’une équipe du projet assure le secrétariat du comité. Il existe aussi cinq comités de zone au niveau local appuyés par des équipes du projet où figure un jeune agriculteur français volontaire. Ces comités de zone ont au niveau local les mêmes rôles que le comité régional. (Voir organigramme du projet)
Le projet Sud-Ouest n’entre pas en œuvre dans la ville de Toliara proprement dite, mais plutôt dans les zones ou districts de Toliara ; il s’agit, par exemple, du district de Tolira II constitué par les communes telles que Manombo, Miary, Andranovory, Saint-Augustin, etc… et d’autres districts, à savoir Ankililoaka, Sakaraha, Bezaha, Betioky, Ampanihy,etc…De ce fait, les travaux n’en manquent pas en ce qui concerne la promotion rurale ou le développement économique et social des communes rurales et notre préoccupation ; et en un mot, il s’agit de l’amélioration de chaque foyer des paysans agriculteurs et éleveurs.
Ici, pour une meilleure approche de cet intitulé, on va parler de la relation interministérielle dans le suivi et évaluation du projet avant le MdP. De quels ministères doit-on parler ?
Effectivement, ce sont les Ministères de tutelle, à savoir le ministère de l’agriculture et celui de l’élevage. Mais ces ministères n’entrent pas directement en action dans la réalisation des projets ; ils n’interviennent qu’à travers les directions régionales, et les zones en désignant des techniciens qui supervisent les démarches de mise en œuvre du projet. En réalité, un représentant de la DRDR (Direction Régionale de Développement Rurale) supervise les démarches concernant l’agriculture, et un autre de la direction régionale de l’élevage s’occupe du suivi et de l’évaluation du projet concernant les bovidés et les caprins. Ces représentants on pour tâche de suivre l’organisation qu’impose le projet pour sa réalisation ; car, en fait, ce projet est l’œuvre des paysans encadrés par des techniciens étrangères.
Dès lors, le projet a été conçu par des techniciens européens ; l’étude est menée par eux, théoriquement accomplie par eux ; et c’est maintenant que l’on la met en pratique comme il s’agit d’un essai. Est-ce un essai concluant ? C’es dans ce sens qu’a été crée le projet PSO ; ses concepteurs ne sont que des techniciens européen ; s’ils connaissent un peu les pays africain et malgache, c’est à travers les livres ; leurs études ne prennent comme base que les livres ; et sur terrain, il se produit un découragement, voire une déception ; car le projet est incompatible, par égards, avec la réalité où vivent les paysans et les éleveurs.
AMELIORATION DES CONDITIONS DES ASSOCIATIONS
La MdP est une association des paysans créée en Septembre 1998 dont l’objectif est l’amélioration des conditions de vie et des revenus par la représentation et la défense des intérêts des paysans.
« Il s’agit aussi d’une organisation professionnelle régie par l’ordonnance 60-133 du 03 octobre 1960. Elle travaille avec les acteurs du développement, les opérateurs économiques, les services de l’Etat et les autres structures professionnelles du Sud-Ouest de Madagascar6. »
La Maison des Paysans s’organise en tant que espace d’expression et d’action pour les paysans face à des problèmes sociaux. Elle vise à améliorer les conditions de vie et la sécurité alimentaire de chaque foyer membre. Cette organisation monte une démarche de développement agro-économique responsable et durable. Dans cette démarche, elle insiste sur la structuration professionnelle et l’autonomisation des paysans.
« La MdP est organisée en 1998 à partir de sept maisons de zones autonomes et deux en voie de création avec une représentation par filière. Son champ d’action s’étend à l’ensemble de la région du Sud-Ouest du fait de la création en 2002 d’un service élevage7. »
Ses activités reposent sur l’engagement de plus de 250 responsables paysans. Elle se veut mieux organiser que le PSO dans l’amélioration des conditions de vie des paysans Malgaches. Elle fait participer une équipe de 40 cadres et techniciens de terrain. La MdP fonctionne avec une directrice et le service administratif et financier. Sur le terrain, elle s’organise en neuf équipes de zones et de vingt et deux personnes animateurs et conseillers d’élevage.
La MdP consiste à trouver des solutions adéquates dans l’animation rurale et la vie associative. Elle gère l’association des paysans. Elle organise des séries de consrtation avec les partenaires du développement rural. Elle lutte contre l’analphabétisme et donne des formations. Les échanges entre les paysans faisaient partie de la formation dans le conseil agricole et élevage. La MdP aide les paysans à la structuration et la commercialisation de leurs produits dans la recherche de débouchés, contractualisation des transactions.
« Le projet est celui de la structuration du monde rural en vue de la maîtrise populaire de développement. La maîtrise populaire du développement, c’est le devenir de la société rural entre les mains du peuple, c’est le peuple organisé, dans une construction locale, régionale et nationale pour contrôler les différents secteurs de l’économie à tous les niveaux8.»
L’Etat malgache, avec toutes les procédures administratives, a confiance à la démarche des projets pour le devenir de la société paysanne malgache. En ce qui concerne la gestion, il s’agit d’une gestion directe par l’association paysanne. Il existe une convention de subvention, des protocoles d’accord, et des partenariats. Nous voyons dans notre documents annexes que les principaux partenaires techniques et financiers sont nombreux pour l’Etat malgache : le PSO (Projet Sud-Ouest ou Projet de Développement Rural du Sud-Ouest de Madagascar) ; le DELSO (Développement de l’Elevage au Sud-Ouest) et le PSDR (Projet de Soutien au Développement Rural).
Pour l’Union Européenne : le DELSO (Programme d’appui au développement de l’élevage) ; le WWF (projet Ala Maiky) ; le PRONUMAD (Programme de Nutrition à Madagascar) ; l’AFDI (Agriculteurs Français et Développement International).
Pour les partenaires solidarité professionnelle : AFDI (Agriculteurs Français et Développement International).
Et enfin, pour les partenaires, services décentralisés de l’Etat Malgache : le CNA (Centre National Anti-acridienne) ; le PAICAL (Projet d’Appui aux Initiatives Communales) ; le PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement) ; le VM (Vola Mahasoa) ; l’ECAR (Eglise CAtholique Romaine) ; le TAFA (Tany sy Fampandrosoana) ; le GTDR (Groupe de Travail pour le Développement Rural) ; le DRDR (Direction Régional du Développement Rural) et le Réseau SOA (Syndicat des Organisation Agricoles –Sendika ny Orinasa Ambanivohitra).
Toutes ces organisations contribuent au développement du monde paysan malgache. C’est très étonnant car les paysans vivent toujours dans la pauvreté à Madagascar, surtout dans le Sud-Ouest malgache. La question se pose pour nous, pourquoi cette déchéance ? En ce qui concerne les sources de financement, il s’agit des côtisations des paysans agriculteurs et éleveurs. L’Etat s’engage à la promotion des agriculteurs et des éleveurs malgaches depuis la royauté jusqu’à l’heure actuelle mais rien ne change dans le développement de ce secteur.
La disette et la faim surgissent chaque année à Madagascar, surtout dans le Sud de Madagascar. On se demande à chaque fois comment fonctionne le travail des projets de développement, comment les paysans reçoivent les formations et les pratiques culturales modernes. Quels sont les divers problèmes rencontrés par les vulgarisateurs et les techniciens de développement, et quels sont les problèmes des paysans dans la pratique et l’application des méthodes. Les chercheurs et les bureaux d’études ont des obligations et le devoir d’analyser cette situation alarmante dans leurs part de civisme pour le développement de ce secteur clé de la vie des Malgaches.
La Maison des Paysans est membre des organisations paysannes malgaches SOA et contribue à la mise en place du réseau de chambres d’agriculture du Tranoben’ny Tantsaha et du GTDR de la région du Sud-Ouest.
Lors du 10ème CROS (Comité Régional d’Orientation et de Suivi), il a été décidé par la coopération française. Le fait qu’il n’y aura plus de financement affecté spécifiquement pour la programmation d’un PSO III. A l’expiration du PSO II, il se produit alors un transfert de compétence entre PSO et MdP à Toliara. Pour la coopération française, il s’agit d’orienter les moyens mobilisés dans le cadre du PSO sur les points suivants le renforcement de la concertation régional pour le pilotage du développement rural et l’émergence d’une organisation professionnelle agricole représentative et opérationnelle susceptible de participer de manière significative au GTDR.
Pour mieux clarifier les points de vue, concernant la concertation régionale, il a été formulé ce qui suit : L’institutionalisation de la concertation régionale dépend des autorités régionales et provinciales, d’une part, et d’autre part, des pouvoirs publics. Il est important d’associer davantage les opérateurs économiques sur les initiatives de concertation relatives aux actions facilitant la commercialisation. La concertation régionale se renforce autour de la définition d’une stratégie régionale pour la diffusion du semis direct sur la base d’un référentiel technique cohérent. Les structures et les occasions de se réunir au niveau régional sont nombreux (exemples : atelier, séminaires symposium…).Les producteurs souhaitent être représentés dans les instances où se prennent les décisions. Alors, le GTDR est un outil mis à la disposition des différents acteurs du développement rural.
En ce qui concerne L’organisation professionnelle agricole régionale concerne comme suite donc les compétences suivantes doivent être transférées à : La Maison des Paysans qui remplace le PSO doit développer sa capacité de maîtrise d’ouvrage c’est-à-dire renforcer sa représentativité, et être capable de définir des priorités et de piloter des activités. Elle doit être davantage responsabilisée sur les problèmes financiers, offrir des services pour asseoir et conforter sa représentativité.
Les bailleurs de fonds exigeront une participation des producteurs au cofinancement des opérations. La maison des paysans doit faire la preuve qu’elle peut apporter un service de qualité aux producteurs. Elle doit aussi étudier les possibilités de mobiliser des moyens au niveau de collectivités territoriales et les communes. Les Fonds de Contre Valeur (FCV) ne doit pas être considérés comme une ressource fiable pour la pérennisation de la Maison des Paysans. La Maison des Paysans doit gagner en reconnaissance par rapport à tous les intervenants. La place et le rôle de l’assistant technique française exemple AFDI, CIRAD (Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement) devront être redéfinis en prenant compte la disparition progressive de l’entité PSO et la concertation des moyens vers le renforcement des capacités de la Maison des Paysans.
En ce qui concerne les actions initiées dans le cadre du CROS (Comité Régional d’Orientation et de Suivi), il y a lieu de préciser les points suivants : Le stock de matériels doit être vendu dans l’objectif de redéployer les moyens sur les actions plus porteuses, d’une part, et d’autre part, l’affectation du fonds de roulement de Tahirisoa doit être décidée à partir de l’analyse des données de l’exercice 2000 par rapport aux objectifs fixés au départ de la convention CROS par Tahirisoa.
En ce qui concerne les taches à accomplir, l’assistant technique est implanté à Toliara. Il est recruté sur un profil de technicien confirmé ou d’ingénieur agricole pour transfert des compétences. Il doit disposer d’une bonne capacité à se positionner dans les dynamiques de concertation dans un environnement en pleine évolution qui se caractérise par le désengagement de l’Etat, la décentralisation, l’émergence d’opérateurs privés, l’intensification des relations multi-bailleurs.
Sous l’autorité du CROS (Comité Régional d’Orientation et de Suivi) dont l’assistant technique assure le secrétariat, et en concertation avec le conseil d’Administration et le Directeur de la Maison des Paysans, ce dernier mobilise ses compétences et ses savoir-faire pour : l’élaboration et le suivi de l’exécution du budget annuel de la Maison des Paysans approuvée par l’Assemblée Générale ; l’assistant technique assurera un contrôle sur la recevabilité de la justification des dépenses engagés à partir des fonds publiques français (transfert financier (FAC) ) et malgache (FCV). La finalisation des conventions de partenariat entre la Maison des Paysans et les autres acteurs du développement régional. La diversification des partenariats techniques et financiers.
En s’inscrivant dans le cadre du processus PADR (Plan d’Action de Développement Rural), il s’agit de permettre aux membres de la Maison des Paysans de valoriser au mieux les opportunités offertes par les programmes en cours d’identification ; PSDR (Banque Mondial), 9ème FED (Union Européenne), diffusion des techniques agro-écologiques (AFDI), programmes environnementaux AGEX (Agences d’Exécutions). L’élaboration d’un document stratégique à moyen terme (3 à 5 ans) définissant les priorités d’action par filière et les types de dispositifs d’intervention à privilégier. L’assistant technique doit renforcer la réflexion sur le type de dispositif d’intervention à maintenir en in terme ou sur la base de contractualisation de présentations en garantissant la pérennisation de la Maison des Paysans.
En fonction des besoins exprimés, l’assistant technique conseille le directeur sur la gestion et la formation du personnel salarié de la Maison des Paysans. L’assistant technique coordonne les interventions de l’assistance technique AFDI (Agriculteurs Français de Développement International), CIRAD fonctionnant à partir des moyens du Projet Sud-Ouest (PSO).
En concertation avec les autres programmes de la coopération française à Madagascar pour le développement rural exemple le PPDA(Programme de Proffessionnalisation de Développemeny de l’Agriculture), le PAEA( Progamme d’Appui aux Exportations Agricoles) et la Maison du Petit Elevage), l’assistant technique recherche à valoriser l’expérience de structuration professionnelle régionale pour contribuer à renforcer les capacités des Organisations Professionnelles Agricoles Malgaches (OPAM) et à travers cela consolider le processus PADR (Plan d’Action de Développement Rural).
Les techniques de la vulgarisation
La Maison des Paysans est structurée à trois niveaux. Les groupements élisent des représentants au niveau de la commune, puis de la zone (groupement de 3 à 8 communes selon les zones) et au niveau régional. L’assemblée régionale est composée de 39 membres issus de filières et de élections réalisées au niveau des zones. Onze (11) membres de cette assemblée constituent le conseil d’administration et 4 membres de bureau.
Six (6) commissions régionales conduites par un chef de file membre du CA permettent de travailler des dossiers qui sont ensuite étudiés par le conseil d’administration (CA).
Au niveau régional, il y a une assemblée générale (AG) par an et deux sessions semestrielles où l’on invite les différents acteurs concernés par les problèmes que nous souhaitons poser au niveau régional.
Ce qui mérite aussi notre attention dans l’étude de l’alternance de projet agricole dans les zones de Toliara, c’est la question de savoir comment les paysans agriculteurs et éleveurs s’organisent-ils face à la réalisation d’un programme pour leur promotion sociale et économique. Ici, il y a lieu de faire une rétrospective dans le passé et de se pencher sur l’état des lieux du monde rural avant la mise en place du projet. En fait, l’organisation paysanne est presque inexistante à la veille de cette mise en œuvre du programme.
A la base de l’organisation administrative du pays, il y a le village des paysans formé de quelques hameaux et composé des paysans à la fois agriculteurs et éleveurs luttant pour la survie et la pauvreté ; ces dernier ne possèdent en tant que petit foyer qu’un lopin des terres pour la culture maraîchère (c’est-à-dire producteurs de légumes selon les méthodes intensives de culture), deux ou trois rizières et enfin quelques bœufs nécessaires pour les travaux de champ ; à cette base, chaque foyer de paysans cherche à se satisfaire soi-même, et jouit d’une indépendance totale ; c’est au moment des grands travaux qu’un foyer quelconque accepte l’aide des voisins ; il n’y avait pas de groupements de paysans avant ; et s’il y a groupement, c’est parce qu’il existe un problème commun à tous, ou bien il se passe un événement familial, par exemple, un enterrement, un retournement ou un mariage.
A la mise en place du programme, les paysans se sentent un peu dépaysés et se méfient des européens ; mais, quand ils reçoivent les explications nécessaires et adéquates c’est-à-dire que le projet en cours va améliorer leur sort, ils sont favorables à ce projet et suivent les instructions des encadreurs ; c’est pourquoi, à la base qu’est le village, il ne se pose pas de problèmes pour qu’un groupement de paysans soit installé, qu’il se forme une assemblée pour l’élection d’un bureau au niveau local constitué d’un président, d’un secrétaire et quelques conseillers.
Cette organisation locale est soutenue par les encadreurs représentant le Ministère de l’agriculture et de l’élevage, et reçoit un financement et une assistance technique nécessaire pour améliorer la production agricole et l’élevage. Ici, le projet entre en vigueur. Si avant, l’agriculture et l’élevage ne préoccupaient que les paysans seuls à l’heure actuelle, ce soit l’affaire de nous tous ; car il s’agit d’une lutte cotre la malnutrition, l’insuffisance alimentaire et la pauvreté qui sévit partout, surtout dans notre pays. Pour que les paysans réussissent dans cette réalisation du programme, ils doivent suivre strictement les recommandations et les instructions des agents encadreurs ; qu’ils se trouvent dans un groupement, lequel adhère dans la grande « Maison des Paysans » (MdP) ; qu’ils encouragent les jeunes paysans de s’affilier à une association où ils reçoivent le soutien des bailleurs de fonds. A propos de la jeunesse, le pays doit réorienter cette force juvénile, c’est-à-dire les jeunes de 18 à 35 ans vers l’agriculture et l’élevage ; ceux-ci constituent les bases de l’autosuffisance alimentaire. Actuellement, il existe une politique nationale de la jeunesse laquelle vise à préparer les jeunes aux exigences d’une société en perpétuelle évolution et à les amener à se prendre en charge en encouragement l’autonomie et l’assistance mutuelle tout en les mettant à l’abri de l’exploitation économique. Pour les bailleurs de Fonds Ils encouragent les jeunes paysans à être de vrais professionnels en les initiant ; non seulement il y a les dons en matériels agricoles, mais aussi le soutien financier et la mise en œuvre des techniques nouvelles qui sont dispensées à travers le projet en cours de réalisation. Il est indiscutable que l’on se penche profondément sur le cas des jeunes paysans ; car ceux-ci assureront la relève et dans un avenir proche, ce seront les techniciens de demain de l’agriculture et de l’élevage tout en étant professionnels.
L’accroissement de leur participation permettrait de revitaliser la vie rural et associative et de mieux prendre en compte des besoins de jeunes dans la planification de l’action publique. De nombreux programmes et projets ont d’ailleurs été mis en œuvre ces dernières années pour relever ce défi. Ces jeunes paysans cherchent surtout à satisfaire les conditions de réalisation de ces programmes : il faut qu’il y ait la participation effective et efficace des jeunes, renforcer le pouvoir d’agir et susciter d’adhésion des jeunes au mouvement associatif, et qu’ils soient membres actifs de la Maison des Paysans (MdP).
L’ORGANISATION PAYSANNE
Cette question nous amène à l’apport de différents ministères. Maints sont les problèmes où les paysans du Sud-Ouest doivent affronter et notamment l’accès au foncier, l’accès à l’eau et l’accès aux soins qui demande la contribution des autres Ministères concernés. En outre, les problèmes suivants ne sont pas à minimiser, à savoir la sécurité (vol de bestiaux), la corruption les risques climatiques (sécheresse) et soudure difficile, la baisse de la fertilité des sols.
L’apport des différents ministères est vivement sollicité pour que le projet soit couronné de succès. Comme Madagascar figure parmi les pays les plus pauvres du globe, les séquelles d’une mauvaise administration pèsent lourdement dans le pays, à savoir : un niveau de revenus ne permettant pas la prise de risque notamment l’investissement (nourrir sa famille et remplir ses devoirs coutumiers sont prioritaires) ; une difficulté pour trouver des financements : usure, manque de ressources et coût jugé élevé des crédits ; un enclavement (état des pistes, services éloignés), coûts élevés des déplacements, de production et de commercialisation ; des infrastructures à réhabiliter ; une absence ou un faiblesse des organisations des paysans à vocation économique pour résoudre à la lutte contre la multiplication des intermédiaires (fournisseurs et acheteurs des produits agricoles) ; et enfin, il faut noter les rares échanges interculturels, la difficulté d’accès à l’information et à la formation et aussi la difficulté de participer aux décision en tenant copte du coût et du temps passé.
En un mot, les ministères doivent résoudre les problèmes qui les concernent pour faire sortir le pays de son sous-développement.
Comme son nom l’indique, il s’agit d’exécuter ce que le document de projet contient. En un mot, la mise en œuvre du projet a franchi deux étapes, à savoir la phase I (d’Avril 1994 jusqu’en Avril 1999) et la phase II (d’Avril 1999 jusqu’en 2004) soit une durée de 10 ans. Le début de l’année 1994 a vu le démarrage des programmes de professionnalisation agricole qui visait à accompagner les démarches autonomes d’organisation et de représentation des paysans. Ce fut le point de départ d’une longue aventure entre les services de la coopération française, les paysans du Sud-Ouest de Madagascar et les Agriculteurs Français et Développement Internationale ou AFDI.
Il faut préciser que l’association AFDI est une émanation des grandes organisations professionnelles agricoles françaises qui ont pris conscience de la détresse de leurs collègues africains lors de la grande sécheresse au Sahel en 1975. Tourné à l’origine vers l’aide alimentaire, l’AFDI récuse les relations d’assistant et ses effets néfastes pour reconnaître très vite le droit des peuples à se nourrir d’eux-mêmes.
Pendant la phase I début 1994 il y a eu des échanges réciproques entre les paysans malgaches et les agriculteurs français. Des rencontres ont aussi lieu entre paysans malgaches des différentes régions ; la diffusion de ces nouvelles connaissances s’organise au sein d’organisations professionnelles locales. C’est la raison pour laquelle l’AFDI cherche à privilégier leur mise en place et leur consolidation dont la Maison des Paysans en est l’illustration.
Il faut noter que l’AFDI a apporté son assistance technique par la présence d’une douzaine de Jeunes Agricultures en Coopération (JAC) qui se sont succédés tour à tour sur le projet.
A l’origine, ils étaient affectés dans les sous préfectures de la région pour développer des actions de vulgarisation sur le terrain. Avec l’acquisition d’une certaine autonomie des animateurs locaux, l’appui a évolué progressivement vers une thématique plus transversale concernant l’aspect commercialisation/ structuration développée par les groupements de base. Mais la structuration ne s’arrête pas à la région de Toliara ; dans la continuité de son cheminement, la MdP s’est engagé dans le réseau dénommé SOA (Syndicat des Organisations Agricoles) qui fédère d’autres organisations paysannes du même type ; celle-ci contribuent à représenter la profession dans l’élaboration des politiques agricoles tant nationale qu’internationale ; elles sont partenaires des différentes représentations d’AFDI à Madagascar et respectent d’accompagner initiatives paysannes dans le processus de professionnalisation en cours.
En assurant la continuité du projet PSO et la pérennité des activités de la MdP ; l’AFDI est aussi porteur d’un projet de développement des filières céréales et légumineuses financé par l’Union Européenne. Ce projet a pour objectif, d’une part, de consolider la sécurité alimentaire des populations de la région Sud-Ouest tout en améliorant le revenu des paysans, et d’autre part, à renforcer la capacité de représentation des producteurs et des organisations paysannes.
« Trop souvent, les interventions de développement, qui s’annoncent comme des pratiques transformatrices du milieu, sont mise en œuvre sans la moindre notion concernant la société d’accueil : voire suivant une représentation imaginaire de cette société, dont le contresens réserve bien des surprises au moment de l’action 9».
Il faut préciser que l’AFDI n’impose rien aux partenaires, mais il facilite l’acquisition des moyens pour créer, animer et développer des organisations de paysans au service des paysans. Il se veut modeste mais déterminant dans le long processus d’accès à l’émancipation du monde paysan qui doit contribuer à faire vivre dignement toute la population. C’est dans cette logique que l’AFDIP continue à développer une collaboration fructueuse avec la MdP.
« En effet, bien que le développement de la culture ait été lent et inégal, quelque secteurs, entièrement aménagés en rizières, se sont crées 10».
L’IMPACT DE LA VULGARISATION
Une fois le projet terminé, quelle que soit sa durée, il faut l’évaluer c’est-à-dire, voir ce qui a été réellement réaliser, comparer les réalisations avec les objectifs initiaux et procéder à l’étude des écarts, dresser le bilan financier et mesurer les conséquences des résultats sur la vie des paysans aussi bien agriculteurs qu’éleveurs ; il faut avoir aussi l’amélioration de chaque foyer paysan. Car un projet a pour but de rendre ces derniers de vrais professionnels. Si avant, le paysan agriculteur et éleveur n’était qu’un simple individu qui travaillait pour son propre compte, satisfaire ses besoins personnels et ceux de ses proches, cette fois-ci, il a une vision lointaine qui dépasse sa propre localité, et en tant que professionnel, il assure non seulement sa propre existence, tout d’abord, mais aussi celle des autres paysans ; il œuvre pour faire réussir le projet ; en se groupant en association dans la MdP, il se montre actif et intéressé par les différents réalisations du projet en cours.
Ici, rappelons que pour pouvoir répondre correctement aux exigences du projet, les paysans agriculteurs et éleveurs doivent se grouper en association dans la MdP. Alors, les instructions données par les encadreurs responsables du projet dans chaque zone, les conseils reçus des membres de l’assemblée de la MdP, sont à exécuter et à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs proposés ; si les résultats obtenus ne répondent pas à ce que l’on attendait, cela signifie qu’il y a échec ; dans le cas contraire la démarche est fructueuse, car les résultatssont atteints, il y a un suivi et évaluation dans chaque étape du projet. Voyons ce qui constitue les faiblesses et les forces positives en guise d’avenir.
Pour les faiblesses, durant la phase d’exécution du projet, les acteurs du développement rural ne se penchent pas sur les problématiques des paysans qui réalisent le projet ; ils s’intéressent beaucoup sur la coté économique et social, et non sur le coté anthropologique. Car il se produit très souvent une incompatibilité entre le travail à exécuter, et les mœurs des paysans et les habitudes locales. Par exemple, les paysans pensent à un tabou quand il se produit un malheur dans le village, toute activité champêtre s’arrête ; les paysans agriculteurs doivent assister les voisins frappés par ce malheur et la tristesse ; ils apportent le bois pour cuire un repas de la grande famille endeuillée, ils se réunissent comme dans une assemblée pour présenter leurs condoléances à la famille défunte.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : L’APPORT DU PROJET SUD-OUEST CARTE DE TOLIARA
I.1- LES AXES D’INTERVENTION DU PROJET
I.2- LES ACTIONS DU PROJET
I.3- LES AXES STRATEGIQUES
I.4- L’ORGANISATION FONCTIONNELLE DU PROJET
I.5- APPROCHE PARTICIPATIVE DU PROJET
I.6- LA STRUCTURATION DU MILIEU PAYSAN
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIÈME PARTIE : L’ORGANISATOIN DE LA MAISON DES PAYSANS
II.1- AMELIORATION DES CONDITIONS DES ASSOCIATIONS
II.2- LES TECHNIQUES DE LA VULGARISATION
II.3- L’ORGANISATION PAYSANNE
II.4- L’IMPACT DE LA VULGARISATION
II.5- L’INADÉQUATION DU PROJET
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIÈME PARTIE: LE PROBLEME DES ASSOCIATIONS PAYSANNES
III.1- LE PROBLEME DE CAPITALISATION DES ACQUIS
III.2- LES FORMATEURS ET LES VULGARISATEURS
III.3- LES OPERATEURS ET LES PAYSANS
III.4- LA DECADENCE DES PROJETS
III.5- LA CAPACITE D’ACCUEIL DES VILLAGES CIBLES
III.6- PROBLEMES DE RENFORCEMENT DE CAPACITÉ
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DE MATIERES
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