L’apport de l’agriculture sur l’economie

L’agriculture, les forets et les pêches sont de puissants moteurs du développement. La croissance de la production dans ces secteurs peut générer emplois, revenus et croissance pour le reste de l’économie (Conway, 1994). Parmi ces secteurs, l’agriculture reste un instrument fondamental du développement durable et de la réduction de la pauvreté. Elle assure notre alimentation et fait vivre des millions de familles (FAO, Banque Mondiale, 2008). Actuellement, trois quart des habitants pauvres des PED sont des ruraux et dépendent d’une agriculture pauvre et soumises aux aléas climatiques, dans des environnements fragiles (Chambers, 1994). De plus, ces habitants vont connaitre une croissance démographique. Cette croissance de la population va engendrer un problème principal qui est l’insuffisance de la production agricole. Or, la diminution des taux de natalité dépend d’une meilleure sécurité alimentaire, des revenus et de l’éducation, on peut générer une activité de production, de transformation et de commercialisation par le développement agricole (Conway, 1994).

Etant donné la situation de ces habitants et leurs domaines de compétences, il faudra absolument promouvoir l’agriculture pour atteindre l’objectif du développement qui consiste à réduire la proportion de la population vivant dans la pauvreté et souffrant de faim chronique (Banque Mondiale, 2008). Une agriculture peu de production accompagnée une forte démographique vont empêcher l’éradication de la pauvreté. Ainsi, le thème choisi est le suivant : « l’apport de l’agriculture sur l’économie de Madagascar ». Très peu de pays ont fait l’expérience d’une croissance économique rapide qui n’ait pas été précédée ou accompagnée d’une croissance de leur agriculture. Mais ceux qui ont connu la croissance agricole la plus rapide ont également connu une croissance économique rapide. Ceux qui ont vu leur agriculture décliner ont les taux de croissance les plus bas de leur économie (Conway, 1994). Tout de même, Madagascar, un pays en développements tient compte à l’agriculture. Le secteur agricole a toujours renfermé la majorité des emplois à Madagascar. D’où la problématique suivant : « Dans quelle mesure l’agriculture diminuera la pauvreté de la population malgache ? ».

Concepts économiques

Notion sur l’agriculture

Définition et historique de l’agriculture

Selon INSEE , dans un sens large, ce secteur de l’économie comprend les cultures, l’élevage, la chasse, la sylviculture et la pêche. La nomenclature d’activités françaises établit une distinction entre l’activité agricole , la sylviculture et l’activité de pêche . L’agriculture, emprunté du mot latin « agricultura », qui est composé à partir de « ager » : champs et colère, et « cultiver » est une activité ayant pour objet l’exploitation de la terre par la production de végétaux et l’élevage des animaux. Selon Larousse, c’est l’ensemble des travaux dont le sol fait l’objet en vue d’une production végétale. Plus généralement, c’est l’ensemble des activités développés par l’homme, dans un milieu biologique et socio-économique donne, pour obtenir les produits végétaux et animaux qui lui sont utiles, en particulier ceux destinés à son alimentation. Et selon les directives de la FAO, une agriculture peut être désignée sous les mots « exploitation agricole » qui est « une unité économique de production agricole soumise à une direction unique comprenant tous les animaux qui s’y trouvent et toute la terre utilisée entièrement ou en partie pour la production agricole, indépendamment du titre de possession, du monde juridique ou de la taille ». (MARNDR, 2009) .

Les conditions de base de la production agricole

En parlant des conditions de base de la production agricole, trois éléments fondamentaux qu’on ne peut pas négliger l’un à l’autre, se mettent tout d’abord à l’analyse. Ce sont le sol, le climat et la plante. Une meilleure production dépend donc de bien savoir utiliser et adapter ces trois éléments. Ainsi, SOLTNER, en 1987, définit l’agriculture comme suit : « l’agriculture est l’art d’utiliser un sol, sous un climat, pour produire des plantes utiles à l’homme ».

La superficie mondiale des terres fertiles diminue de jours en jours : le déboisement des pentes, le surpâturage, l’érosion, l’inondation, l’envasement des réservoirs d’irrigation, la salinisation des terres irriguées, l’avancé des déserts, enfin l’urbanisation et les routes, réduisent ou même annulent les efforts de l’homme pour accroitre les territoires cultivés et de la production alimentaire. En outre, les pluies abondantes mais brutales et mal reparties, détruisent d’autant plus les sols qu’ils sont dénudes. Il faut bien savoir choisir le sol qui sera adapté avec les plantes ainsi que le climat .

De plus, la dégradation des sols limitent fortement la productivité agricole. La récupération des terres est impossible ou exige des couts élevés du travail, de l’ingéniosité et des techniques nouvelles. La conservation du sol est donc une action indispensable pour l’agriculture. Elle repose sur trois principes agronomiques : la rotation des cultures et des couverts végétaux, la réduction progressive du travail du sol et du trafic sur les parcelles et la restitution intégrale des résidus de récolte à la surface du sol. De même, l’activité agricole par l’agriculteur doit se référer à des occupations du sol ; parmi tant d’autre, on a :

❖ Les cultures permanentes ou pérennes : ce sont les cultures qui ont un cycle de végétation de plusieurs années.
❖ Les cultures annuelles : ce sont les cultures qui ont un cycle de vegetation inferieur à un an.
❖ Les cultures successives (saison 1, saison 2 et saison 3) : des cultures annuelles peuvent être plantées plus d’une fois sur la même terre au cours d’une campagne agricole . On parle alors de cultures successives. Cette catégorie peut comprendre une seule culture ou des cultures différentes.
❖ Les cultures associées (cultures mixtes, cultures intercalaires) : on parle de culture associée quand plus d’une culture (et souvent de nombreuses cultures) sont pratiquées de manière non systématique sur une parcelle ou un champ. (MARNDR, 2009) .

En outre, le rendement d’une culture dépend non seulement du sol mais aussi du climat. Et que dire des variations, beaucoup plus grandes encore, qui affectent telle petite région, telle ferme ou telle parcelle, en fonction de leur microclimat! La récolte de fruits d’une parcelle peut être annulée par le gel ou la grêle, alors que la parcelle voisine, mieux exposée, atteindra peut être un rendement record. Le climat agit directement sur les plantes à chacune de leur stade végétatifs : température, humidité de l’air, pluviomètre, vent, ensoleillement, favorisant ou non la germination, la croissance, la mise à fleur et à fruit, les rendements bruits et les teneurs en sucre, en protéine, en amidon, en huile, en vitamine….Le climat aussi agit indirectement sur les rendements quantitatifs et qualitatifs des plantes :

➤ Du climat en effet dépend la résistance des plantes à la maladie, aux insectes, aux mauvaises herbes…
➤ L’évolution de ces ennemis des cultures et de leurs prédateurs naturels dépend aussi de la température, de l’humidité, de la pluie, des vents qui les disséminent (SOLTNER, D., 1987) .

Notion sur le développement

Définitions

D’après CHENERY (1979), on peut considérer que le développement est un ensemble de transformations intimement liés dans la structure d’une économie et qui sont nécessaires à la poursuite de sa croissance. Ces changements sont la composition de sa demande de la production et de l’emploi. Pris ensemble, ces changements structurels définissent les passages d’un système économique traditionnel à une structure économique moderne. Selon PERROUX (1961), le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rende apte à faire croitre cumulativement et durablement son produit réel et global. En outre, le développement est un phénomène corollaire avec la croissance. Si la croissance économique donne les moyens d’élever le niveau de vie des individus grâce à la création de la richesse, elle ne garantit pas pour autant un niveau de bien être respectueux de l’environnement et des être humains d’aujourd’hui et de demain. C’est pourquoi des économistes ont élaboré progressivement à partir de la seconde guerre mondiale le concept de développement. Donc, si la croissance est principalement un phénomène d’ordre quantitatif (mesure d’ailleurs par la quantité des biens et de services produits), le développement est quant à lui un phénomène d’ordre qualitatif supposé permettre des progrès. Dans l’introduction du rapport du PNUD de 1996, on peut lire : « le développement humain est un fin dont la croissance économique est le moyen».La croissance s’accompagne de changement nécessaire au développement. Inversement, le développement engage des changements (amélioration du niveau d’instruction, de la santé de la population,…) propices à l’accroissement de la productivité (du travail comme du capital) et donc favorable à la croissance. (Barbusse et Glaymann, 2002).

Pour approfondir mieux, il est nécessaire de savoir, d’une part, la définition du développement humain, qui est un processus qui vise à élargir les choix des populations. Il consiste, comme le définir le rapport du PNUD de 1990, à permettre à toute la population de vivre longtemps, en bonne santé ; à acquérir un savoir et des connaissances ; à accéder aux ressources permettant des conditions de vie décentes. Et d’autre part, la définition du développement durable, forgé en 1980, il désigne un mode de développement qui respecte les équilibres écologiques, humains et sociaux de long terme et préserve ainsi les conditions de vie des générations futures.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie 1
CHAPITRE I : DEFINITIONS ET NOTIONS THEORIQUES
Section 1 : Concepts économiques
Section 2 : Relation entre l’agriculture et le développement
Chapitre 2 : ETAT DE L’ART
Section 1: Les problèmes rencontrés par les agriculteurs
Section 2 : Les solutions énoncées par des auteurs pour améliorer la production agricoles
PARTIE 2 : ANALYSE D’IMPACT
CHAPITRE 1 : ETUDE DE LA SITUATION DE L’AGRICULTURE A MADAGASCAR
Section 1 : Généralités sur Madagascar
Section 2 : L’agriculture et la pauvreté
CHAPITRE 2 : LA SITUATION DE L’AGRICULTURE MALAGASY
Section 1 : L’agriculture face aux besoins alimentaires de la population
Section 2 : Synthèses concernant la production agricole à Madagascar
CONCLUSION

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