L’apparence physique

L’apparence physique

Les stéréotypes, les préjugés, les discriminations

« Il est effrayant de penser que cette chose qu’on a en soi, le jugement, n’est pas la justice. Le jugement c’est le relatif. La justice, c’est l’absolu. Réfléchissez à la différence entre le juge et un juste. » -Victor Hugo
Nous entendons souvent parler de discrimination, de stigmatisation, de jugements, de stéréotypes. Mais qu’est-ce que c’est ? Et qu’est-ce que cela implique ? Il me semble important, tout d’abord, de donner une explication, une définition à ces divers aspects. Cela nous permettra de mieux les comprendre.
Dans la partie réservée à l’apparence physique, j’ai cité Goffman qui a parlé de stéréotypes comme d’un avis déjà tout fait d’une personne évoquant des souvenirs personnels, en ne se concentrant que sur son apparence physique. Dans leur livre : « Stéréotypes, préjugés, discriminations », Jean-Baptiste Légal et Sylvain
Delouvée développent d’avantage ces divers aspects. En rassemblant les informations de nombreux écrivains, ils expliquent ceci :
Il existe trois grandes familles de jugements.
Les stéréotypes sont des représentations créées et donc aprouvées par la société. Ils peuvent être tant bien positifs, que négatifs et ne sont pas personnels. Comme exemple nous pouvons penser à l’éternelle « blonde qui est forcément bête » ou encore aux « valaisans qui aiment tous boire à l’apéro». Ce sont des idées reçues qui pourraient nous donner un appriori tout fait d’une personne grâce à son physique mais aussi à son groupe socio-économique et à sa place dans la société.

L’apparence physique volontaire / involontaire et leur discrimination

« Il y a bien un écart de salaire entre les hommes et les femmes, c’est d’ailleurs ce type d’inégalités que les gens ont en tête quand on évoque le poids des apparences:
ils pensent principalement aux discriminations à partir d’une seule caractéristique, la plupart du temps les inégalités entre hommes et femmes ou les origines ethniques et la couleur de peau.
Ce qu’ils ne savent généralement pas c’est que les discriminations en raison de l’apparence concernent aussi la taille, le poids, la beauté relative d’une personne, son look. »
Le but de ce point est de démontrer ce qui, dans ce travail, est considéré comme une apparence volontaire (look) et une apparence involontaire.
Les apparences involontaires sont les signes distinctifs d’une personne qui ne sont pas choisis. Par exemple, les différences ethniques, culturelles, le fait qu’une personne donne l’impression d’être plus âgée ou plus jeune, les handicaps physiques, la taille…etc.
Les apparences involontaires sont bien souvent discriminées sans même que les gens ne s’en rendent compte. En effet, il est facile de constater, par les récents évènements au niveau international notamment, que l’apparence et les différences culturelles sont sources de discriminations. Citons par exemple ce qui se passe aux USA. Le président Donald Trump a fermé l’entrée du pays à certains Etats afin de le « protéger ». Toutes personnes venant ou ayant été en Iran, notamment, sont interdites aux Etats-Unis d’Amérique. Ceci est une discrimination raciale.

Le look / La mode

« La mode, on peut être pour ou contre, mais pas dehors. Toute anti-mode est une mode. C’est en se révoltant contre la mode qu’on lui obéit le mieux, puisque la logique de son système est le renouvellement perpétuel. Elle ne vit que de la contestation et s’enrichit des « modes de dérision ».
Comme le décrit cette citation de Descamps, la mode est inévitable. Elle envahit notre quotidien et est devenue un acte économique. Au fil des siècles, la mode s’est installée partout et change plusieurs fois par année. La mode a été créé au départ pour parler de vétements , mais petit à petit, elle s’est propagée à toutes formes d’objets, de manières de vivre, de mots.
Il faut savoir que la mode est fondamentalement instaurée et développée par l’homme. Elle est refléchie des mois à l’avance et l’industrie de la mode choisit quels seront les objets, vêtements à la mode pour les années à venir. Elle les fait ensuite parvenir par la publicité, les magasins, les podiums.
Certaines personnes désirent suivre et être à la mode. Mais d’autres cherchent justement la différence. Or, la mode suit autant ce qui est imposé que les « modes de rue ». Ainsi, quelqu’un cherchant la différence peut tout aussi bien créer, à lui seul, une mode qui deviendra mondiale. Prenons par exemple les « blousons noirs » ou les « hippies ».

La marginalité physique

Qu’est-ce que la marginalité ? Nous pouvons traduire ce terme simplement. Cela désigne quelqu’un qui est en marge de la société. Cette personne n’est pas exclue, l’ethymologie du mot rappelant que l’exclusion veut dire que la personne serait mise dehors d’un groupe dans lequel elle a déjà été inclue. Une personne marginale est véritablement en marge, elle n’est ni admise ni rejetée, mais mise de côté par sa différence.
• Le tatouage
Le tatouage est une pratique controversée au jour d’aujourd’hui. Malgré tout, il fait partie de notre quotidien. Mais alors, quand est-ce qu’un tatouage peut être considéré comme acceptable ou non ? Est-ce que le tatouage est encore considéré aujourd’hui comme un acte de marginalité ?
Voici un extrait de la recherche effectuée durant mon TPA.
• Le piercing
Se faire percer est un acte encore très balancé dans notre société. Tout comme son cousin, le tatouage, le piercing remonte à la préhistoire et était d’avantage visible chez les tribus qu’en Europe. Ce sont les marins qui ont amené ces pratiques jusque dans nos terres. Néanmoins, le piercing, contrairement au tatouage, a toujours été admis dans la société et n’a jamais été associé à la criminalité. En effet, les femmes se sont toujours fait percer les lobes d’oreilles et ce dans toutes les époques. Le piercing, même à l’oreille, chez les hommes commence à être accepté, mais reste un acte marginal.

 

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Table des matières

1 Introduction
1.1 Cadre de recherche
1.1.1 Illustration
1.1.2 Thématique traitée
1.1.3 Intérêts présentés par la recherche
1.2 Problématique et thématique
1.2.1 Question de départ
1.2.2 Présicions , limites posées à la recherche
1.2.3 Objectif de la recherche
1.3 Cadre théorique et/ou contexte professionnel
1.4 Cadre d’analyse
1.4.1 Terrain de recherche et échantillon retenu
1.4.2 Méthode de recherche
1.4.3 Méthodes de recueil des données et résultats de l’enquête effectuée
2 Le développement 
2.1 Introduction et annonce des grandes parties du développement
2.2 Présentation des données
2.2.1 L’apparence physique
2.2.2 Les stéréotypes, les préjugés, les discriminations
2.2.3 Un tabou ?
2.2.4 L’apparence physique volontaire / involontaire et leur discrimination
2.2.5 Le look / La mode
2.2.6 La marginalité physique
2.2.7 La rencontre
2.2.8 La relation
3 Conclusion 
3.1 Résumé et synthèse des données traitées
3.2 Analyse et discussions des résultats obtenus
3.3 Limites du travail
3.4 Perspectives et pistes d’actions professionnelles
3.5 Remarques finales

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