Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Le système pastoral
Il représente 30 % du cheptel bovin national. C’est un type d’élevage caractérisé par l’exploitation des grands espaces à travers la mobilité du cheptel. Les ressources végétales sont limitées (steppes et savanes arbustives) et constituent l’apport essentiel de l’alimentation des troupeaux (KIZITO, 2008).
Le système agropastoral
Il est caractérisé par une intégration de l’agriculture, de l’élevage et de la disponibilité des sous produits agricoles et agro-industriels. Il est pratiqué dans la vallée du fleuve Sénégal, dans le bassin arachidier et dans le sud du pays.
Ce système montre des faiblesses à savoir la forte pression agricole et humaine réduisant l’espace pastoral et la forte pratique du brûlis qui détruit les derniers fourrages disponibles pour le bétail en saison sèche.
Le système périurbain
Ce système est localisé dans la zone des Niayes et intéresse l’embouche industrielle, la production laitière et l’aviculture. Il concerne 1% des bovins et 3% des petits ruminants. Les élevages y sont intensifs et semi-intensifs.
Le développement des activités périurbaines est lié à une forte urbanisation de la région de Dakar. Ce processus étant favorisé par la concentration des industries et commerce, sources potentielles d’emplois, mais aussi par des conditions de vie considérées clémentes (accès à l’eau potable, électricité et aux services sociaux) par rapport à celles qui prévalent dans certaines régions agricoles affectées par la sécheresse et la désertification (BA, 2001).
Les différents types de production des bovins au Sénégal
D’après NESSEIM (1995) pour la productivité des bovins au Sénégal, seuls la viande et le lait sont analysés. Les autres productions comme le fumier, la traction, les cuirs et peaux, bien que non négligeables, sont considérées comme faisant partie des avantages non quantifiables.
La production laitière
Les vaches africaines sont généralement des mauvaises laitières bien qu’elles soient pour la plupart exploitées pour cette production. Cette faible production est estimée en moyenne à 0,5 à 2 litres par jour. Cependant, le lait produit possède un taux élevé de matière grasse. Notons que la traite est généralement suspendue en élevage traditionnel durant la saison sèche. Des essais de stabulation effectués au CRZ de Kolda ont montré que les vaches en stabulation produisent 70 litres de plus que les vaches en système libre (KABERA, 2007).
La production bouchère
L’aptitude principale du Zébu Gobra est la production de viande. Le poids moyen de l’adulte se situe entre 400 et 500 kg avec un rendement de la carcasse de 48 à 56 % (PAGOT cité par DIEDHIOU, 2001).
Dans les zones infectées de glossines, la vocation principale de la N’dama est la production de viande. Le poids et le rendement de la carcasse obtenus varient avec l’âge, le mode d’élevage, mais surtout, avec l’état de finition des animaux selon COULOMB cité par FAYE (1992). Au Sénégal, DIOUF (1991) signale que la croissance des N’dama est lente et irrégulière. Le rendement moyen de la carcasse chez la femelle et le mâle est respectivement de 38,9% et 48,7%. Toutefois, un animal bien alimenté peut avoir un rendement de 52 à 54%.
Les contraintes au développement de l’élevage bovin au Sénégal
Le secteur de l’élevage peut occuper une place de choix sur l’échiquier économique du pays. Malheureusement, il bute sur de nombreuses contraintes dont les effets se caractérisent par la réduction des performances des animaux.
Les contraintes alimentaires
L’une des causes des infertilités des vaches, en zone tropicale, est le facteur alimentaire. L’aspect quantitatif et qualitatif de l’alimentation est mis en cause.
Ce facteur alimentaire peut être analysé à deux niveaux :
• La suralimentation
Très rare en milieu tropical, la suralimentation peut être à l’origine d’une infiltration graisseuse au niveau de l’ovaire .Cette suralimentation, associée à un syndrome hypo hormonal, retarde considérablement l’involution utérine sans laquelle, la vache ne peut à nouveau concevoir.
• La sous alimentation
Une sous alimentation revêt un caractère endémique en zone tropicale surtout lorsqu’elle est associée à des difficultés d’abreuvement. Cette sous alimentation est surtout liée à la rareté et à la pauvreté des pâturages en saison sèche. Sur le plan hormonal, on observe, en saison sèche, une pseudo-hypophysectomie fonctionnelle ayant comme conséquence un trouble de la gamétogenèse, voire une mise en veilleuse de l’activité ovarienne.
Selon CHICOTEAU (1991), la principale contrainte à la productivité du Zébu est la sous alimentation. Elle empêche les animaux d’extérioriser leur potentiel génétique touchant en premier lieu la fonction de reproduction.
MBAYE, en 1993, affirme que la sous alimentation du Zébu Gobra en élevage extensif retarde la reprise de l’activité ovarienne. Il signale qu’en station, ce délai de reprise de l’activité ovarienne est beaucoup moins long ; à titre d’exemple, 54% des Zébu Gobra ont repris leur activité ovarienne entre 36 et 48 jours après le part.
Les contraintes sanitaires
Plus représentées dans les élevages traditionnels, les contraintes sanitaires sont liées à la présence des glossines dans le sud du Sénégal et la persistance de certaines maladies telles que la fièvre aphteuse, la péripneumonie contagieuse, les pasteurelloses, la fièvre de la vallée du Rift, la dermatose nodulaire et les parasitoses. A cela s’ajoute le coût de plus en plus élevé des médicaments et des prestations des vétérinaires.
Les contraintes zootechniques
Ces contraintes sont étroitement liées au faible potentiel génétique de nos races africaines. Par exemple, chez le zébu Gobra, le poids adulte varie entre 340 kg et 450 kg. Le rendement carcasse est de 50 à 53%. De plus, on note la faiblesse du potentiel laitier des races locales dont la production oscille entre 1 et 3 litres de lait par jour avec une période de lactation de 180 jours.
Les contraintes politiques
En Afrique, on note une insuffisance du système d’encadrement des éleveurs. Rares sont les pays africains où l’intensification des productions animales est mise réellement en pratique, bien que dans les stratégies de développement nationale elle est ciblée comme une priorité. Par exemple, le crédit agricole est difficilement accessible avec le taux d’intérêt très élevé (AMAHORO, 2005).
les contraintes socio-économiques
Pour l’éleveur traditionnel, le critère numérique constitue le facteur prépondérant par rapport à la productivité. Dès lors, la maximisation du profit par la production laitière plus rationnelle ne constitue pas sa préoccupation majeure. A cela s’ajoute le manque de formation des éleveurs et leur faible niveau de technicité (KABERA, 2007).
Le développement embryonnaire de l’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire procède d’une évagination ventrale de l’endoblaste, immédiatement en arrière de la dernière poche pharyngienne. Son ébauche apparaît sous la forme d’une gouttière profonde, médiane et longitudinale : gouttière respiratoire. Cette gouttière s’approfondit de plus en plus, surtout dans sa partie postérieure. Ainsi se forme une ébauche pulmonaire sacculaire.
La partie antérieure de la gouttière s’isole secondairement de plus en plus du tube endoblastique qui deviendra l’œsophage, la trachée ouverte dans le pharynx par un orifice linéaire, la glotte. L’ébauche pulmonaire sacculaire, d’abord impaire, se bifurque très tôt en 2 petits sacs situés au-devant de l’œsophage et entourés d’une couche de mésenchyme : ce sont les ébauches pulmonaires droite et gauche ou bronches-souches. Celles-ci vont se ramifier d‘une façon complexe. En effet, elles s’arborisent par dichotomie en émettant des rameaux ventraux, dorsaux, latéraux, qui eux-mêmes se divisent un grand nombre de fois. Elles constituent ainsi une ramescence de tubes à épithélium cubique entourés de mésenchyme. A ce stade, le réseau vasculaire n’a pas encore de contact intime avec elles.
A partir du 6ème mois (à la fin duquel le fœtus devient viable), les ultimes ramifications de l’arbre respiratoire subissent des transformations progressives qui se poursuivront même après la naissance. Les cavités terminales voient leur revêtement épithélial régresser et disparaître, tandis qu’elles émettent à leur périphérie des sacculations ou futurs alvéoles. Par la suite, les capillaires du mésenchyme se trouvent en rapport immédiat avec la lumière de ces nouvelles cavités.
Le développement alvéolaire s’effectue surtout à la naissance. L’air viendra remplacer le liquide (amniotique ou transsudat) qui les remplissait et le poumon entrera dans sa phase fonctionnelle. Du fait de sa dilatation et de son remplissage par l’air, il devient moins dense et surnage dans l’eau, notion utilisée en médecine légale.
Les ébauches pulmonaires droite et gauche et leurs ramifications sont entourées, au cours de leur développement, par des éléments mésenchymateux qui se différencieront ultérieurement en divers constituants (tissu conjonctif, muscles lisses, anneaux cartilagineux).Très abondant au début, le mésenchyme se réduit à mesure que les ramifications bronchiques se multiplient.
Finalement, il ne forme plus qu’un mince stroma entre les sacs alvéolaires. C’est dans ce mésenchyme que se développera le réseau dense des vaisseaux sanguins.
A droite comme à gauche, chaque ébauche pulmonaire se développe au début dans la paroi médiane de la gouttière pleuro-péritonéale. En s’accroissant, elle vient faire saillie dans la lumière de cette gouttière qui est une partie antéro-supérieure du cœlome et qui devient la cavité pleurale. Celle-ci s’isolera secondairement.
L’anatomie de l’appareil broncho-pulmonaire
Les bronches.
Ce sont des conduits qui naissent de la trachée et se ramifient dans les poumons. Leur ensemble, qualifié d’arbre bronchique, porte le parenchyme pulmonaire et leur distribution détermine l’architecture du poumon. Au nombre de 2, les bronches principales résultent de la bifurcation de la trachée. Chacune d’elles pénètre dans le poumon par le hile et se divise en bronches lobaires qui sont placées dans l’axe des lobes pulmonaires. Chaque bronche lobaire émet, à son tour, des bronches segmentaires qui donnent naissance à des rameaux subsegmentaires d’où naissent les bronchioles dont les divisions ultimes portent les lobules pulmonaires. Chaque bronche principale est accompagnée par les vaisseaux et les nerfs du poumon.
Les poumons
Ce sont des organes essentiels de la respiration dans les quels s’effectue l’hématose. Au nombre de 2, droit et gauche, ces organes sont spongieux et élastiques. Ils occupent presque la totalité de la cavité thoracique et sont enveloppés dans une séreuse propre, appelée la plèvre, à travers la quelle ils se moulent aux parois et autres organes de la cavité thoracique (BARRONE, 2001).
Les caractères physiques des poumons
La couleur varie selon les conditions d’examen et l’âge. Chez le fœtus, le poumon présente une coloration rouge foncée rappelant celle du foie. Chez l’adulte, il est de couleur rosée plus ou moins foncée selon le degré d’insufflation et suivant la quantité de sang qu’il renferme. La teinte devient pâle quand l’organe est gonflé. Elle devient au contraire rouge quand le sang s’y accumule.
La consistance est molle et spongieuse.
Le poids est très variable d’un sujet à l’autre et surtout selon les conditions de l’examen. Les poumons sont, en effet, très exposés à la surcharge sanguine qui augmente leur poids de façon notable. Le poids relatif, calculé chez des animaux sacrifiés par saignée, est en moyenne de l’ordre de 1,5% du poids vif chez le cheval, de 1,15% chez le porc 1% chez le bœuf et les carnivores.
Le poumon droit est, chez toutes les espèces, le plus lourd que le gauche. Chez les bovins, le poids moyen des 2 poumons est de 4,5 Kg. On remarquera, en outre, que le poumon est beaucoup plus faible chez le fœtus à terme, qui n’a pas respiré, que le nouveau né de même poids qui a déjà respiré.
La densité est remarquablement faible en raison de la présence de l’air dans les alvéoles pulmonaires. Elle est, en général, de l’ordre de 0.5 ; c’est pourquoi le tissu pulmonaire normal flotte toujours sur l’eau. C’est seulement chez le fœtus que le poumon est plus dense que l’eau (1.06) et il ne devient plus léger que si on l’insuffle. Ce caractère est souvent exploité en médecine légale pour savoir si un nouveau né a ou non respiré (docimasie pulmonaire hydrostatique).
La lobulation pulmonaire
Les poumons de la plupart des mammifères sont découpés en lobes par des fissures ou scissures plus ou moins profondes (Figure 2).Des fissures interlobaires divisent les poumons en lobes. En règle générale, chez les animaux domestiques, le poumon gauche est divisé en deux lobes (crânial et caudal) et le poumon droit en 4 lobes (crânial, moyen, caudal et accessoire). Cette disposition générale est retrouvée chez les carnivores, les porcins et les ruminants. Chez ces derniers, les lobes crâniaux droit et gauche sont divisés en parties crâniale et caudale (BARRONE, 2001).
La conformation des poumons
Sur le vivant et sur le cadavre intact, la dépression pleurale maintient les poumons étroitement appliqués et moulés contre les parois et les autres organes du thorax.
La face costale est convexe et moulée sur la paroi thoracique correspondante et présente des empreintes costales.
La face médiale est bien moins étendue, séparée de celle du côté opposé par le médiastin, elle est presque verticale. Sa partie dorsale est en rapport avec la colonne vertébrale ; alors que sa partie médiastinale présente une fosse pour l’emplacement du cœur. Le bord dorsal est épais, alors que le bord ventral est mince et court. La base du poumon constitue la face diaphragmatique et occupée en partie sur le poumon droit par le lobe accessoire. Le Sommet ou apex du poumon est recourbé ventralement à la trachée et crânialement à l’incisure cardiaque.
Les moyens de fixité et la topographie des poumons
Chaque poumon est uni au médiastin par son pédicule broncho-vasculaire et par un ligament propre. Chez les mammifères domestiques, le bord dorsal est masqué par les muscles juxta-vertébraux, le bord ventral par les muscles pectoraux. La seule partie explorable est celle située caudalement au cœur et qui correspond au lobe caudal.
La plèvre
C’est une séreuse des poumons dont elle facilite le glissement sur les parois du thorax pendant la respiration. Elle est constituée d’un feuillet pariétal et un feuillet viscéral. L’adossement des feuillets pariétaux, sur le plan médian, concourt à la formation du médiastin. Les deux feuillets de la plèvre délimitent la cavité pleurale, virtuelle à l’état physiologique et ne devient réelle qu’en cas d’épanchement pathologique.
La plèvre pariétale est appliquée sur la paroi costale par l’intermédiaire du fascia endothoracique auquel elle adhère faiblement. Un tel fascia double systématiquement chaque séreuse (fascia transversalis pour le péritoine, péricarde fibreux pour le péricarde). Cette plèvre costale se réfléchit sur le diaphragme et sur le médiastin en formant des récessus pleuraux dont la disposition doit être connue pour pouvoir ausculter correctement les poumons.
La plèvre viscérale recouvre l’ensemble du poumon, et se met en continuité avec la plèvre mediastinale en regard du hile et par le ligament pulmonaire (mésopulmonum ).
La cavité pleurale
Les plèvres pariétale et viscérale délimitent une cavité close, la cavité pleurale, virtuelle à l’état normal et qui n’est réelle qu’en cas d’épanchement pathologique (pleurésie, hydrothorax) ou d’accumulation d’aire (pneumothorax) suite à une ouverture de la cavité thoracique.
A l’état normal, cette cavité renferme seulement quelques millimètres de sérosité : le liquide pleural. Il facilite le glissement des feuillets l’un sur l’autre.
Il règne entre ces deux feuillets un vide pleural. Lors de perforation de la cavité pleurale, l’air est rapidement aspiré et le poumon, élastique, se rétracte occasionnant un affaissement du parenchyme pulmonaire (collapsus).
Le médiastin
C’est une cloison médiane qui divise la cavité thoracique en 2 parties latérales. Elle s’étend de l’ouverture crâniale du thorax au diaphragme. Le médiastin est modelé sur les organes qu’il contient et il est subdivisé en 3 compartiments:
Le médiastin crânial (antérieur): s’étend de l’ouverture du thorax au bord crânial du cœur. Son étage dorsal montre la trachée et l’œsophage et un ensemble d’éléments vasculo-nerveux ;
Le médiastin moyen: Sa partie ventrale est occupée par le cœur qui s’étend de la 3éme à la 6éme côte. Sa partie dorsale comporte, en plus de la trachée et l’œsophage, de gros vaisseaux cardiaques ;
Le médiastin caudal: il est étendu entre le cœur et la racine du poumon, d’une part, et le diaphragme, d’autre part. Sa partie ventrale est étroite et ne contient que le nerf phrénique gauche. Sa partie dorsale est parcourue par l’œsophage, l’aorte, la veine azygos et le canal thoracique.
La vascularisation et l’innervation des poumons
Le poumon est l’un des organes les plus richement vascularisés (Figure 3). Classiquement, les vaisseaux sanguins irriguant les poumons sont classés en 2 catégories :
• Ceux de l’hématose, de loin les plus gros et les plus importants, qualifiés de « fonctionnels » appartiennent à la petite circulation. Ce sont les artères et veines pulmonaires.
• Les autres dépendent de la grande circulation, considérés comme « nourriciers », et entretiennent toutefois de remarquables anastomoses avec les branches des précédents. Ce sont des artères et veines bronchiques.
Une irrigation bronchique, issue de la grande circulation, complète l’irrigation pulmonaire. Elle se termine au niveau des bronchioles respiratoire sans pénétrer au niveau alvéolaire. Des anastomoses existent entre circulation pulmonaire et bronchique.
Les artères pulmonaires proviennent de la bifurcation terminale du tronc pulmonaire qui apporte le sang veineux chassé par le ventricule droit. Elles sont remarquables par leur fort calibre et par la richesse de leurs parois en fibres élastiques. Chacune d’elles se trouve, dès son origine, à la face ventrale de la bronche qu’elle croise ensuite très obliquement dans le hile du poumon. Elles se divisent en artères lobaires qui donnent naissance, à leur tour, aux artères segmentaires.
Dans toutes les espèces, les divisions artérielles restent exactement satellites des bronches dans tous les niveaux jusqu’au réseau capillaire de l’hématose. Elles sont donc axiales, aussi bien dans les lobules que dans les segments ou dans les lobes pulmonaires.
Les veines pulmonaires ramènent à l’oreillette gauche le sang hématosé. Elles sont dépourvues de valvules. Leur paroi est riche en fibres musculaires lisses en approchant l’oreillette ; ce qui leur permet, sans doute, d’aider la progression sanguine du vivant de l’animal et de fonctionner comme une véritable « pré-oreillette ».
Dans la majorité des mammifères, le réseau de l’hématose est drainé par des veines périlobulaires qui se portent dans les cloisons interlobulaires et s’unissent à celles des lobules .Cette indépendance est maintenue, de façon plus ou moins régulière au niveau des segments (veines intersegmentaires), alors que les veines lobaires sont axiales et voisines des bronches et des artères.
Les bovidés constituent une exception remarquable, car ici les veines sont centrolobulaires puis centrosegmentaires. Cela pourrait être lié à l’épaisseur des cloisons envahies par de nombreux vaisseaux lymphatiques chez ces animaux.
Les veines lobaires convergent vers le hile du poumon mais forment rarement un tronc unique à la sortie de l’organe. Leur trajet extra-pulmonaire est bref, si non nul.
Les veines lobaires crâniale et moyenne s’ouvrent directement dans l’oreillette gauche isolément ou par un bref tronc commun qui aboutit seul à la face caudale de chaque coté ; tandis que les veines caudales droite et gauche s’unissent en un très gros tronc commun qui aboutit seul à la face caudale de l’oreillette gauche.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : L’ELEVAGE BOVIN AU SENEGA
I.1 L’effectif du cheptel bovin au Sénégal
I.2 Les races bovines exploitées au Sénégal
I.2.1 Les races locales
I.2.1.1 Le zébu Gobra
I.2.1.2 Le taurin N’dama
I.2.1.3 La race Diakoré
I.2.1.4 Le zébu maure
I.2.2 Les races exotiques
I.2.2.1 La race Montbéliarde
I.2.2.2 La race Holstein
I.2.2.3 La race Jersiaise
I.2.2.4 Les autres races exotiques
I.3 La typologie des systèmes d’élevage
I.3.1 Le système pastoral
I.3.2 Le système agropastoral
I.4 Les différents types de production des bovins au Sénégal
I.4.1. La production laitière
I.4.2. La production bouchère
I.5 Les contraintes au développement de l’élevage bovin au Sénégal
I.5.1 Les contraintes alimentaires
I.5.2 Les contraintes sanitaires
I.5.3 Les contraintes zootechniques
I.5.4 Les contraintes politiques
I.5.5 les contraintes socio-économiques
Chapitre II : GENERALITES SUR LES POUMONS DES BOVINS
II.1 L’Appareil respiratoire
II.2 Le développement embryonnaire de l’appareil respiratoire
II.3 L’anatomie de l’appareil broncho-pulmonaire
II.3.1 Les bronches.
II.3.2 Les poumons
II.3.2.1 Les caractères physiques des poumons
II.3.2.2 La lobulation pulmonaire
II.3.2.3 La conformation des poumons
II.3.2.4 Les moyens de fixité et la topographie des poumons
II.3.3 La plèvre
II.3.3.1 La cavité pleurale
II.3.3.2 Le médiastin
II.3.4 La vascularisation et l’innervation des poumons
II.4 L’histologie des poumons
II.4.1 L’appareil broncho-pulmonaire
II.4.1.1 L’histologie topographique
II.4.1.1.1 Les voies aériennes broncho-pulmonaires
II.4.1.1.2 L’interstitium pulmonaire
II.4.1.2 L’histologie fonctionnelle de l’appareil broncho-pulmonaire
II.4.1.2.1. La zone respiratoire
II.4.1.2.2.2 La structure de l’alvéole pulmonaire
II.4.1.3. L’interstitium interalvéolaire
II.4.2 L’histologie de la plèvre
II.4.2.1 La structure
II.4.2.2 Le rôle de la plèvre
II.5 Les fonctions de l’appareil broncho-pulmonaire
II.5.1 La fonction respiratoire
II.5.2. La fonction antixénique
II.5.3 La fonction métabolique
II.5.4 La fonction endocrine
Chapitre III: PATHOLOGIES PULMONAIRES DES BOVINS
III.1 Généralités
III.1 .1 Les anomalies congénitales
III.1 .2 Les affections pulmonaires des bovins d’origine virale.
III.1.3 Les maladies bactériennes
III.1.3.1 La tuberculose bovine
III.1.3.1.1.L’importance
III.1.3.1.2 La répartition géographique
III.1.3.1.3 L’étiologie
III.1.3.1.4 Les symptômes
III.1.3.1.4.1 L’atteinte de l’état général
III.1.3.1.4.2. Les autres symptômes
III.1.3.1.5. Les lésions
III.1.3.1.5.1. Les lésions macroscopiques
III.1.3.1.5.2. Les lésions microscopiques
III.1.3.1.5.3. Les différentes localisations
II.1.3.2 La septicémie hémorragique
III.1.3.2.2. Les espèces affectes et sensibles
III.1.3.2.3. L’étiologie
III.1.3.2.4. Les symptômes
II.1.3.3. La péripneumonie contagieuse bovine (PPCB)
II.1.3.3.1 L’étiologie
II.1.3.3.2. Les espèces affectés
II.1.3.3.3 La répartition géographique
II.1.3.3.4 Les signes cliniques
II.1.3.3.5 Les lésions.
II.1.3.3.5.1 Les lésions macroscopiques
II.1.3.3.5.2. Les lésions microscopiques
II.1.3.4. Les Broncho-pneumonies infectieuses enzootiques (BPIE)
II.1.3.4 1 L’importance
II.1.3.4.2 L’étiologie
II.1.3.4.2.1 Les Virus
II.1.3.4.2.2 Les bactéries
II.1.3.4.3. Les symptômes
II.1.3.4.3.1. Les symptômes généraux
II.1.3.4.3. 2. Les symptômes respiratoires
II.1.3.4.4. Les lésions
II.1.3.4.4.1 Les lésions de pneumonie virale
II.1.3.4.4.2. Les lésions de pneumonie bactérienne
III.1.4 Les maladies parasitaires
III.1.4.1 La dictyocaulose des bovins
III.1.4.1.1 L’étiologie
III.1.4.1.2 Les symptômes
III.1.4.1.3.Les lésions
III.1.4.2 L’échinococcose larvaire
III.1.4.2.1. La répartition géographique
III.1.4.2.2 L’importance
III.1.4.2.2.1 L’importance économique
III.1.4.2.2.2 L’importance hygiénique
III.1.4.2.3 Les espèces affectées
III.1.4.2.4 L’étiologie
III.1.4.2.5. Les symptômes
III.1.4.2.6 Les lésions
III.1.4.2.6.1 Les lésions macroscopiques
III.1.4.2.6.2 Lésions microscopiques
III.1.4.3 Les aspergilloses respiratoires
III.1.4.3.1 Les symptômes
III.1.4.3.2. Les lésions
III.1.5.1 Les tumeurs
III.1.5.2. Les pneumonies atypiques
III.1.5.2.1. L’emphysème de regains (Fog fever ou Acute bovine pulmonaryoedema and emphysema)
III.1.5.2. 1.1.Les symptômes
III.1.5.2. 2. La maladie du poumon fermier
III.1.5.2. 2.1 L’épidémiologie
III.1.5.2. 2.2. L’étiologie
III.1.5.2. 2.3 Les symptômes
III.1.5.2. 2.4 Lésions
III.1.5.2.3. La thrombo-embolie pulmonaire
III.1.5.2. 3. 1. L’étiologie
III.1.5.2. 3. 2. Les aspects cliniques
DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I: MATERIEL ET METHODES
I.1. Zone d’étude
I.1.1 Présentation de la région de Dakar
I.1.2 Les abattoirs de Dakar
II.1.2.1. La présentation
I.1.2.2 La structure et les activités des abattoirs et foirails
I.2 Le matériel
I.2.1 Le matériel animal
I.2.2 Le matériel technique
I.2.2.1 Le matériel pour les activités de terrain
I.2.2.2 Le matériel et les produits pour les activités de laboratoire
I.3.Les méthodes
I.3.1 Les activités de terrain
I.3.1.1. La réalisation des enquêtes
I.3.1.2 L’examen macroscopique des poumons
I.3.1.3. La réalisation de prélèvements
I.3.2. Les activités de laboratoire
I.3.2.1 La confection des coupes histologiques
I.3.2.2 La recoupe et fixation des prélèvements
I.3.2.3 La déshydratation et l’inclusion en paraffine (circulation)
I.3.2.4 L’enrobage
I.3.2.5 La coupe
I.3.2.6 La coloration
I.3.2.7 Le montage des lamelles
I.3.2.8 L’observation des coupes histologiques
I.3.3 Analyse des données
CHAPITRE II : RESULTATS
II.1 Les résultats de terrain
II.1.1. Les lésions macroscopiques des poumons
II.1.1.1 La prévalence et distribution des lésions macroscopiques
II.1.1.2. Les types lésionnels macroscopiques observés
II.1.1.3. La description des lésions macroscopiques observées
II.1.1.3.1. L’atélectasie
II.1.1.3.2. Les bronchopneumonies suppurées
II.1.1.3.3. L’emphysème pulmonaire
II.1.1.3. 4. Pleurésie
II.1.1.3. 5. La pleuropneumonie.
II.2 Les lésions microscopiques (histologiques)
III. DISCUSSION
III.1. Sur le choix de la zone d’étude
III.2 Sur la méthodologie
III.3 Sur les résultats
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Télécharger le rapport complet