L’analyse des eaux souterraines du bassin
L’analyse des eaux souterraines du bassin de Sebou
Introduction
Les paramètres retenus pour l’appréciation de la qualité de l’eau des eaux souterraines diffèrent de ceux des eaux de surface pour plusieurs raisons :
La qualité de l’eau souterraine dépend en partie de la nature des eaux infiltrés et des types de sols et des roches à travers lesquels elle s’écoule reflétant donc le milieu géologique dans lequel elle circule ;
Le passage à travers l’aquifère est un filtrage naturel des eaux. L’eau souterraine contient donc moins de matières en suspension et de matières non dissoutes que les eaux de surface ;
Les paramètres d’appréciation de la qualité sont moins variables dans le temps.
Les paramètres physicochimiques
La conductivité
La conductivité détermine en µS/cm l’ensemble des minéraux présents dans une solution indiquant la qualité de l’eau que nous employons. Une eau douce accusera généralement une conductivité basse et bien au contraire une eau dite dure affichera une conductivité élevée. Cette mesure détermine la quantité des ions liés contenue dans cette solution qui sont réparties en 2 groupes :
Les cations : calcium, magnésium, potassium, sodium
Les anions : bicarbonates, chlorures, sulfates, nitrates, phosphates Et bien d’autres. La conductivité est également fonction de la température de l’eau : elle est plus importante lorsque la température augmente. Les résultats de mesure doivent donc être présentés en termes de conductivité équivalente à 20 ou 25°C.
Les chlorures La présence des chlorures dans les sources d’eau potable peut être attribuée à la dissolution des dépôts de sel, aux effluents des usines de produits chimiques, aux eaux d’égouts, à l’écoulement des eaux d’irrigation, aux eaux de lixiviation des déchets, L’ion chlorure est très mobile et finit par être transporté dans des bassins fermés ou vers les océans. Le chlore est aussi un désinfectant utilisé pour l’élimination des germes pathogènes et pour la sécurité sanitaire du transport de l’eau dans les canalisations. Le chlore utilisé dans l’eau potable ne présente aucun risque sur le plan sanitaire lorsque l’eau potable est de bonne qualité. Pour le confort et l’agrément du consommateur, une teneur en « chlore libre résiduel » limitée est souhaitable.
Les nitrates
Les engrais et les usines chimiques sont la principale source de pollution des eaux de source en nitrate. Le nitrate en lui-même n’est pas toxique. Sa toxicité vient de la chaîne de réaction qu’il subit dans l’organisme. Le nitrate est réduit par des enzymes en nitrite. Celui-ci peut oxyder l’hémoglobine en méthémoglobine, qui ne peut plus absorber d’oxygène. Très solubles dans l’eau, les nitrates constituent aujourd’hui la cause majeure de pollution des grands réservoirs d’eau souterraine du globe qui par ailleurs présentent en général une qualité chimique et bactériologique satisfaisante pour l’alimentation. La limite réglementaire de présence de nitrates dans l’eau est de 50 mg/L.
Ammonium
L’ammonium dans l’eau traduit habituellement un processus de dégradation incomplet de la matière organique. L’ammonium provient de la réaction de minéraux contenant du fer avec des nitrates. C’est donc un excellent indicateur de la pollution de l’eau par des rejets organiques d’origine agricole, domestique ou industriel. L’ion ammonium ne présente pas un caractère nocif pour la santé, mais sa présence, en particulier dans les eaux de surface, peut être considéré comme un indicateur de pollution. Cependant, il constitue un élément gênant, car il interfère avec la chloration pour former des chlora-mines modifiant l’odeur et le goût de l’eau (goût de chlore), et il est aussi un aliment pour certaines bactéries qui peuvent ainsi proliférer dans les réseaux de distribution. Il convient donc de l’éliminer de l’eau destinée à la consommation humaine.
Les paramètres bactériologiques
Les coliformes fécaux
Les coliformes fécaux, ou coliformes thermo tolérants sont utilisés pour détecter une contamination fécale ou pour savoir l’efficacité du traitement de l’eau .Alors afin de détecter une éventuelle contamination fécale, il est plus judicieux de rechercher un nombre restreint de microorganismes représentatifs de ce type de contamination. Par conséquent, la stratégie de contrôle de la qualité microbiologique de l’eau est basée sur la recherche de « bactéries indicatrices d’une pollution fécale », faciles à détecter, non directement pathogènes, mais dont la présence laisse supposer l’existence de microorganismes pathogènes pour l’homme.
la matière organique Il s’agit de la matière fabriquée par les êtres vivants (végétaux, animaux, champignons et autres décomposeurs dont micro-organismes). Dans l’eau des fleuves et des océans, la matière organique se présente sous plusieurs formes :
la matière organique particulaire, dont une partie va constituer les sédiments ;
la matière organique dissoute, volatile et non volatile, plus mobile.
L’application « SIG qualité eau »
L’extraction des valeurs de chaque paramètre a été au niveau de l’application « SIG qualité eau » qui est une base de données couplée à un système d’information géographique SIG intégrant un ensemble de couches thématiques (ressources en Eau, réseau de mesures découpage hydraulique et administratif, etc.) et des données de compagnes d’analyses. Cette application a été développée par le bureau d’études GEOMATIC au profit de la Direction de la Recherche et de Planification de l’Eau (DRPE) et dont le nombre des utilisateurs potentiels est de 30 utilisateurs au total.
Cette application a été conçue pour répondre aux objectifs suivants :
Organiser structurer et homogénéiser les données sur la qualité d’eau et faciliter l’accès à ces données ;
Répondre aux besoins de la DRPE et des agences des bassins hydrauliques en matière de traitement et d’analyse statistique et spatiale des données de mesures ;
Améliorer les représentations graphiques et cartographiques et faciliter la diffusion de l’information ;
S’adapter aux besoins futurs des agences de bassins hydrauliques.
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Table des matières
Introduction générale
Première partie : cadre général de la zone d’étude
Chapitre I : le bassin de Sebou
I. Ressources en eau et leur qualité au niveau du bassin de Sebou
I.1. Ressources en eau superficielles
I.2. Ressources en eau souterraines
Chapitre II : le bassin de Fès-Meknès
Introduction
I. Contexte géographique et géologique
I.1. Le plateau de Meknès
I.2. La plaine de Saïs
II. Contexte hydrologique
II.1. Réseau hydrographique
III. Contexte hydrogéologique
III.1. la nappe phréatique
III.2. la nappe profonde
Deuxième partie : Qualité de la nappe Fès-Meknès
Chapitre I : l’analyse des eaux souterraines du bassin Fès Meknès
Introduction
I. Les paramètres physicochimiques
I.1. La conductivité
I.2. Les chlorures
I.3. Les nitrates
I.4. Ammonium
II. Les paramètres bactériologiques
II.1. Les coliformes fécaux
II.2. La matière organique
III.L’application « SIG qualité eau »
Chapitre II : Résultats et discussions
Introduction
II. L’interprétation des résultats
III. La qualité des puits par rapport aux années
Conclusion
Référence bibliographique
Sites web
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