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Les concepts et les objectifs
La Microfinance
Etymologiquement, la microfinance vient du mot grec « mikros » qui signifie « petit » et de l’ancien français « finer » qui veut dire « mener à bonne fin ». Le qualificatif « micro » se réfère au fait que les populations ciblées sont les petits entrepreneurs et que les services financiers portent, dans la plupart des cas sur des montant limités. Au sens strict, on peut définir la microfinance comme la prestation des services de petite taille à l’instar des micro-épargnes, des microcrédits, des micro-assurances…
D’après Miche Lelart, la microfinance « s’agit d’un petit crédit, d’un montant peu élevé, sensiblement inférieur au crédit qu’une entreprise ou une ménage d’une banque […]. Ce crédit est donc sollicité par des personnes dont le revenu est relativement bas […]. Il peut être demandé pour différents mobiles, mais il est principalement pour développer une activité génératrice de revenu, qu’il s’agisse d’une ancienne ou d’une nouvelle activité. »1
Selon l‘économiste Belge Marc LABIE : « On appelle microfinance, l’octroi des services financiers (généralement du crédit et/ou de l’épargne), à des personnes développant une activité productive, le plus souvent de l’artisanat et du commerce, et n’ayant pas accès aux institutions de financières commerciales en raison de leur profil socio-économique »1. C’est-à-dire la microfinance est la fourniture d’un ensemble de produits financiers aux personnes exclues du système financier classique ou formel, dans le but de satisfaire les besoins de leurs ménages ou de démarrer et de soutenir leurs activités économiques et professionnelles. Ils concernent, généralement, les populations pauvres ayant des revenus trop faibles ou des garanties insuffisantes pour faire appel aux banques classiques. Autrement dit, « la microfinance désigne l’offre de produits et services aux populations pauvres, exclues des systèmes financiers formels »2. Il ressort de cette définition que la microfinance se distingue du secteur financier ordinaire, c’est-à-dire des banques, en particulier par son groupe de bénéficiaires. La microfinance vise les couches de population qui sont normalement exclues du secteur bancaire, en particulier les femmes.
Le concept de Microfinance est un terme nouveau dans la littérature économique destinée aux pays en voie de développement. D’après l’OCDE, « la Microfinance vise l’accès au financement de petits projets, portés par des personnes marginalisées qui aspirent à créer leur propre emploi, souvent par défaut d’autres perspectives professionnelles et parce que l’accès aux sources traditionnelles leur est refusé ».3
La Microfinance s’est construite comme outil d’inclusion des exclus du système bancaire classique, offrant des services aux non bancables, à ceux qui ne peuvent offrir des garanties physiques ou qui résident dans des zone reculées, enclavées, isolées des services financiers.
De manière à comprendre le concept de la microfinance, nous allons regrouper les différentes définitions de la microfinance selon trois grands types à savoir : les définitions quantitatives, les définitions institutionnelles et les définitions normatives.
La définition quantitative
En opposition avec la macrofinance, la microfinance se caractérise par la faiblesse de la taille des transactions faites. De là, On peut faire une distinction entre la microfinance au sens strict et la microfinance au sens large. Strictement, comme déjà évoqué ci-dessus concerne les transactions de faible montant. Par contre, la microfinance au sens élargi inclut les activités d’intermédiation financière portant sur des montants un peu élevé.
La définition institutionnelle
La microfinance, sous sa définition institutionnelle fait référence à un système particulier qui est capable de produire et traiter l’information financière en environnement d’incertitude puisque les populations cibles sont potentiellement non solvables et donc plus risquées (faute de garantie). De cette approche, la microfinance se caractérise et s’appuie sur le principe dit de la « caution solidaire». Ce dernier consiste à distribuer le crédit par l’intermédiaire d’un petit groupe de membres qui se connaissent et qui acceptent de se porter caution mutuelle. En effet, La solidarité, l’entraide et l’effet de proximité mais aussi et surtout la confiance qui en résulte entre les individus concourent à abaisser les coûts et de minimiser les risques de prêts aux pauvres. Donc, les IMF sont, par ailleurs, considérer comme de « véritables transformateurs d’incertitudes en risques maîtrisables » et constitue un avantage comparé aux banques classique. De plus, elles ont pour caractéristique d’être capables de répondre aux défaillances d’autres acteurs dans le secteur financier, celles du secteur bancaire classique en particulier.
La définition normative :
Sous cette définition s’appuyant soit sur les imperfections ou les échecs du marché, soit sur les problèmes d’asymétrie d’informations, les IMF apparaissent comme des substituts au secteur bancaire classique, en donnant la chance aux populations exclues des banques d’accéder à des services financiers, et donc de financer leurs besoins.
Au sens large, la microfinance concerne les activités d’intermédiation. Sous cet angle, au même titre que la banque, elle peut être considérée comme un intermédiaire financier ayant pour objet recueillir les fonds des agents à excédent de revenu et les transformer auprès des agents à déficits de financements. Cependant, elle diffère des banques par ses logiques d’intermédiation, l’échelle de ses opérations, la temporalité de ses contrats, les mécanismes usités dans la sélection et la surveillance des projets. En effet, les établissements bancaires sont sous la tutelle de la Banque Centrale et sont règlementés par la loi bancaire, tandis que les structures de la microfinance dépendent du Ministère de l’Economie et du Finance et sont règlementées par une loi spécifique. Par ailleurs, les banques sont investies du pouvoir de création monétaire tandis que les IMF ne disposent pas cette licence. Elles n’opèrent qu’à partir des ressources collectées, ce sont des institutions financières non monétaires.
Toutefois, pour beaucoup de personnes et pour le grand public, la microfinance se confond avec le microcrédit. Il importe alors de faire une distinction entre le microcrédit et la microfinance. La microfinance fait référence à l’offre des services financiers aux populations pauvres à faible revenu. Tandis que le microcrédit consiste en l’attribution de prêts de faible montant à des populations entrepreneurs qui ne peuvent pas accéder aux prêts bancaires classiques.
L’Institution de la MicroFinance (IMF)
Une Institution de Micro Finance est une organisation qui doit, à terme, couvrir ses dépenses et dégager une marge sans appui extérieur pour être viable et continuer à offrir ses services. C’est une organisation à part entière, dans le sens où elle a ses propres organes de décision et de pouvoir, ses propres procédures et une culture d’organisation bien à elle. Son organisation est comparable à celle d’une PME. Mais elle en diffère de par ses objectifs, qui sont à la fois sociaux et financiers.
Généralement, on pourrait classer les IMF suivant deux approches et trois modèles :
• L’approche « bien être » ou Welfarist Approach ;
• L’approche « institutionnaliste ou Institutionalist Approach ;
• Le modèle mutualiste ;
• Le modèle solidaire ;
• Les modèles mixtes.
➢ L’approche « bine être » ou Welfarist Approach » :
Appelée crédit dirigé ou encore développementaliste, cette approche repose sur l’offre de crédit bon marché, c’est-à-dire des crédits basés sur les subventions de l’Etat, d’organismes et des pays donateurs dont les taux d’intérêts sont maintenus à un niveau très bas, vu le caractère social des projets.
➢ L’approche institutionnaliste ou Institutionalist Approach :
Cette approche est née au début des années 2000. Elle est basée sur deux éléments essentiels : la massification du crédit et la pérennisation des institutions de crédit. Les partisans de cette approche préconise que la viabilité des institutions de crédits est sine qua non pour assurer le développement à long des activités de crédits efficaces. Il s’agit donc de mettre en place un système d’intermédiation qui offre des services de crédit, d’épargne sur des bases pérennes et commerciales.
➢ Le modèle mutualiste :
Ce modèle est basé sur le système de caisses de crédit mutuel. Les clients membres qui sont en coopération doivent constituer un fond sur la base duquel ils pourront octroyer des crédits sans faire appel à des financements extérieurs.
Dans ce modèle, la mobilisation de l’épargne est plus importante que l’octroi de crédit. En fait, les crédits ne seront pas disponibles qu’après plusieurs mois d’épargne préalable.
➢ Le modèle solidaire :
Dans ce modèle, les prêts sont octroyés à titre individuel mais les emprunteurs doivent se constituer en groupe de caution solidaire. Si un des emprunteurs ne rembourse pas, les autres membres du groupe devront rembourser lui même.
Ce modèle à l’avantage de résoudre le problème d’asymétrie d’information et de permettre des taux de remboursement toujours proches de 100%.
➢ Les modèles mixtes :
Cette approche tente de concentrer les avantages du modèle mutualiste et du modèle solidaire pour améliorer les implications de la microfinance dans la lutte contre la pauvreté. On retient quatre points essentiels dans ce modèle : premièrement la constitution d’une source de fonds de prêts via la collecte d’épargne. Ensuite, la caution solidaire pour résoudre les problèmes d’asymétrie d’informations. Et puis, l’octroi de crédit non conditionné par l’épargne. Et finalement, l’appui des services techniques professionnels qui assurent la promotion, le suivi et le contrôle de caisse.
Les objectifs de la microfinance
Une IMF est caractérisée par la dualité de ses objectifs qui sont à la fois sociaux et financiers. D’une part, elle contribue au développement économique et à la réduction de la pauvreté. En permettant aux populations de disposer des revenus, la microfinance s’illustre comme un véritable outil de lutte contre l’exclusion des couches vulnérables. Il apparait qu’elle contribue à la réduction de la pauvreté d’une manière multidimensionnelle. En effet, Plusieurs études ont montré que l’argent est utilisé pour l’agrandissement et la diversification des activités économiques, la scolarité des enfants ou pour les soins médicaux. C’est dans ce sens que les clients sont souvent moins vulnérables que ceux qui n’ont pas accès à ce service. En fait, les petits prêts, permettent aux populations non seulement de faire face aux irrégularités des revenus qui ne les permettent pas souvent de maintenir le niveau de leur bien être mais également de se protéger dans l’avenir. L’accroissement du revenu leur permet d’améliorer le bien être en disposant un meilleur accès aux services sociaux de base à l’instar de la santé et de l’éducation.
D’autre part, une IMF en tant qu’une entreprise doit dégager une certaine rentabilité pour pouvoir continuer à offrir ses services. C’est dans ce cadre qu’on parle de l’objectif financier de la Microfinance. Autrement dit, pour être viable, une IMF devrait être rentable c’est-à-dire dégager suffisamment une marge.
Cette figure illustre que les objectifs d’une IMF est double : les objectifs sociaux d’une part, cherchant à favoriser le développement et à réduire la pauvreté. Et les objectifs financiers d’autre part, visant certaine rentabilité afin de poursuivre les activités. La stratégie d’une IMF dépend de l’équilibre choisi entre ses deux objectifs, certaines privilégient l’aspect social et d’autres l’aspect financier. Dans tous les cas, une IMF offre des services financiers à des personnes à revenus modestes qui n’ont pas accès ou difficilement accès au secteur financier classique ou formel.
En outre, la microfinance, spécifiquement, remplit entre autres les objectifs suivants :
• Accroitre les sources de revenus :
Le microcrédit permet à ses bénéficiaires de planifier, de démarrer et de développer leurs projets générateurs de revenus.
• Assurer l’autonomie :
Le microcrédit peut aider des personnes à subvenir à leurs besoins et a supporter certaines dépenses (exemple : cout de scolarité, frais de médecin, cérémonies religieuses….)
• Faire face aux imprévus :
La microfinance augmente la capacité des bénéficiaires à surmonter les risques et les chocs. Cela a un impact sur leur vulnérabilité par rapports à l’imprévu.
• Epargner de façon sure :
La microfinance permet à des personnes de mettre de coté les marges qu’elles retirent de leurs activités auprès de leur IMF partenaire.
• Donner un rôle central la femme dans la communauté :
Les femmes font partie de la première cible de la microfinance. La microfinance représente un outil qui peut améliorer le statut de la femme et faire prendre conscience de leur rôle au sein de foyer et dans la communauté.
• Améliorer l’estime des bénéficiaires :
La microfinance est un instrument efficace pour accéder à l’autosuffisance et permettre au plus démunis de devenir acteur et responsable de leur vie.
• Dynamiser l’économie locale :
La microfinance permet de dynamiser l’économie par une mise en avant des talents locaux et la valorisation des savoirs faires.
Les produits d’une IMF
Dans son sens large la microfinance est l’offre de services financiers et non financiers adaptés à ceux qui n’ont pas accès aux services financiers formels. De cette définition, il en ressort qu’une IMF propose principalement des services financiers mais actuellement certaines IMF investissent dans la fourniture des services non financiers.
D’après ce graphique, les services de la microfinance peuvent être regroupés en deux à savoir :
➢ Les services financiers ;
➢ Et les services non financiers.
De façon plus générale, la microfinance se réfère à une vision où le maximum de foyers pauvres ou assimilés peuvent avoir un accès permanent à une gamme de services financiers de grande qualité et adaptés à leurs besoins tels que : les services de crédits, les services d’épargne, les micro-assurances et éventuellement d’autres services complémentaires.
• Les services de crédit
Généralement, « les microcrédits sont des crédits de 50 à 2000 US-Dollars accordés aux emprunteurs (individus ou groupes) à des fins d’investissements et qui sont remboursables avec des intérêts arrêtés »1. Le crédit constitue le principal service de la microfinance. La majorité des IMF ont commencé à offrir des crédits avant de commencer à proposer d’autres produits. Les IMF n’exigent normalement pas un nantissement des crédits, car c’est une des raisons principales pour laquelle la population pauvre est exclue des banques ordinaires. Ils s’assurent du remboursement des crédits en analysant au préalable minutieusement la capacité de remboursement des clients, exigent des avalistes ou des cautions solidaires. A cet effet, le crédit peut être individuel ou collectif. Pour le crédit individuel, le prêt est octroyé à titre individuel après analyse de la pertinence du projet d’investissement et de la capacité de remboursement. Tandis que pour le crédit solidaire, les prêts sont octroyés à titre individuel mais les emprunteurs doivent se constituer en groupe de caution solidaire. Si un des emprunteurs ne rembourse les autres membres du groupe doivent rembourser pour lui.
• Les services d’épargne ou de dépôts :
Epargner consiste à renoncer à une consommation immédiate pour la reporter dans le futur. Dans ce cas, « L’épargne est la partie des revenus qui n’est pas consommée immédiatement et qui est réservée pour les besoins futurs. Elle peut être destinée soit à des investissements, soit comme sécurité pour des besoins imprévus »2.
Normalement, les IMF n’offrent pas ou peu d’intérêts sur l’épargne et n’exigent pas de montant minimum à épargner. Pour les clients, il s’agit plutôt de sécuriser leur argent pour faire face aux risques tels que le vol ou les incendies et aux gaspillages inutiles.
Pour les services d’épargne on peut citer :
– les épargnes simples ou épargnes volontaires :
L’épargne volontaire est constituée de deux types de produits à savoir :
les dépôts à vue et les dépôts à terme.
Les dépôts à vue sont les produits d’épargne les plus utilisés. Ils s’agissent des dépôts de toutes sortes qui peuvent être retirées à tout moment. Tandis que les dépôts à terme sont des dépôts bloqués pendant une certaine période et qui sont rémunérés par un taux prédéterminé.
– Les épargnes obligatoires :
Cette catégorie d’épargne est en relation direct avec le crédit. On en distingue deux types :
L’épargne préalable : elle suit le postulat selon lequel un demandeur de crédit doit fournir un effort financier minimum consistant à épargner régulièrement une certaine somme pendant une certaine période. Cette épargne et parfois bloquée et non rémunérée.
L’épargne de garantie : elle sert à garantir le crédit consenti généralement à un individu ou à un groupe. Elle est parfois utilisée en combinaison avec d’autres formes de garanties (caution solidaire de groupes).
– les épargnes solidaires :
C’est une épargne constituée dans le but de financer des opérations solidaires qui ne trouvent pas de financements normaux. Autrement dit, Placement financier destiné à soutenir des projets de création ou de développement d’activités à utilité sociale souvent peu rentables : réinsertion par le travail, logement de personnes en difficulté…
• Les micro-assurances :
La micro-assurance est une forme d’assurance qui a pour but de fournir une couverture aux personnes exclues des circuits classiques d’assurance. Ce système de protection permet d’assurer les populations contres certains risques moyennant le versement régulier des primes.
Comme les micro-assurances diminuent la vulnérabilité des pauvres, elles prennent de plus en plus d’importance. Naguère, certaines IMF proposent ces types de services. Ils peuvent être conclus pour les domaines habituels comme la santé ou les accidents, mais il existe par exemple aussi des assurances pour l’élevage ou la perte de récolte. Les produits de micro-assurance les plus répandues sont :
– La micro-assurance vie et les Plans d’épargne retraite ;
– La micro-assurance santé qui prend en charge des frais d’hospitalisation, des soins de santé de base, de maternité… ;
– La micro-assurance Prévoyance qui concerne l‘incapacité et l’invalidité ;
– La micro-assurance sur la propriété qui permet de couvrir des biens immobiliers, le bétail, des biens immobiliers ;
– La micro-assurance récolte qui assure la protection des récoltes en cas de dommages ou d’une catastrophe naturelle.
Les autres services complémentaires concernent les transferts d’argent et les monnaies mobiles. Le graphique suivant nous donne une vision claire des différents services financiers de la microfinance : Figure n°03 : Les services financiers de la microfinance
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LES CONCEPTS THEORIQUES SUR LA MICROFINANCE ET LE MOBILE BANKING
CHAPITRE I : LES CONCEPTS THEORIQUES SUR LA MICROFINANCE ET LA FINANCE INCLUSIVE
SECTION I : LE CONCEPT DE LA MICROFINANCE
I-1) Les origines de la microfinance
I-2) Les concepts et les objectifs
A) La Microfinance
B) L’Institution de la MicroFinance (IMF)
C) Les objectifs de la microfinance
I-3) Les produits d’une IMF
I-4) La microfinance à travers la théorie d’agence et de l’information (la relation de crédit à la relation d’agence)
SECTION II : LE CONCEPT DE LA FINANCE INCLUSIVE
II-1) Les éléments définitionnels
II-2) Les aspects de l‘inclusion financière
II-3) Le rôle de la Finance Inclusive dans l‘économie
CHAPITRE II : LES CONCEPTS THEORIQUES SUR LE MOBILE BANKING
SECTION I : LES APPROCHES CONCEPTUELLES
I-1) La présentation et la conceptualisation
A) Les concepts et les objectifs
B) Les aspects du mobile banking
C) La catégorisation du mobile banking
I-2) Les technologies mobiles utilisées en mobile banking
I-3) Les principaux produits du Mobile Banking
SECTION II : LES CONTOURS THEORIQUES SUR LE MOBILE BANKING
II-1) Le Mobile Banking et l’inclusion financière
II-2) Le Mobile banking et le développement économique
DEUXIEME PARTIE : L’ANALYSE DE L’ADAPTABILITE DU MOBILE BANKING DANS LE SECTEUR DE LA MICROFINANCE
CHAPITRE III : LA MICROFINANCE ET LA FINANCE INCLUSIVE LA MADAGASCAR
SECTION I : LES CONTEXTES SOCIO-ECONOMIQUES ET FINANCIERS
I-1) La situation socio-économique
A) La démographie et l’emploi
B) La pauvreté et la vulnérabilité
C) Les conditions de vie des ménages et le bien-être
I-2) Le panorama du système financier et le paysage bancaire
I-3) La finance informelle
SECTION II : LES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES : LE DIAGNOSTIQUE DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE ET DE LA FINANCE INCLUSIVE
II-1) Historique de la microfinance malgache
II-2) Le cadre légale et institutionnel de la microfinance
II-3) L’évolution récente du secteur de la microfinance
II-4) La cartographie de la finance inclusive
CHAPITRE IV : ANALYSE DE L’ADAPTABILITE DU MOBILE BANKING EN MICROFINANCE
SECTION I : LES ETATS DES LIEUX DU MOBILE BANKING A MADAGASCAR 78
I-1) Le cadre juridique et règlementaire applicable au mobile banking
I-2) Le cadre contextuel
I-3) Les offres en matière du mobile banking
A) Telma Money : MVola
B) Airtel Madagascar : Airtel Money
C) Orange Money Madagascar : Orange Money
SECTION II : L’ANALYSE DES ROLES DES IMF DANS LE DOMAINE DU MOBILE BANKING FACE AUX CONTEXTES DU PAYS
II-1) La complémentarité des IMF et du mobile banking
A) Les intérêts du secteur de la microfinance pour le mobile banking
B) La typologie des IMF définie par Kabir et al
C) La place des IMF selon leurs niveaux en matière de mobile banking
II-2) L’analyse SWOT de l’alliance microfinance et mobile banking à Madagascar
A) La présentation de l’analyse SWOT
B) L’identification et l’étude des quatre facteurs
C) La synthèse et la mise en relation des facteurs
II-3) L’expérience Kenyane dans la promotion de l’inclusion financière via le mobile banking
CLONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
ANNEXE I
ANNEXE II
ANNEXE III
ANNEXE IV
ANNEXE V
LISTE DE FIGURES
LISTE DES GRAPHIQUES
LISTE DES TABLEAUX
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