L’agriculture contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire

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Relation entre agriculture et environnement

D’une manière plus simple, l’environnement est l’ensemble des éléments naturels (nature, air,…) ou artificiels (architecture, décoration,…) qui conditionnent la vie de l’homme et constituent son cadre de vie. (Dictionnaire de français). L’essor de l’agriculture a conduit au développement mais aussi à un nouveau défi environnemental majeur. Avec une croissance démographique considérable, l’homme est dans l’obligation d’exploiter davantage les ressources qu’il possède, qui a ensuite entrainé des perturbations écologiques. Cependant la relation entre agriculture et environnement existe et il ya une dépendance entre les deux. L’agriculture comme étant une activité économique peut nuire à l’environnement mais peut également être victime des perturbations de cet environnement.
L’interaction entre l’agriculture et l’environnement est devenue de plus en plus critique quand la pratique de cette activité économique a des conséquences néfastes sur l’écologie. Parmi ces effets y figurent les défrichements des terres agricole, l’érosion des sols, la pollution des eaux souterraines due aux engrais et pesticides, la pollution atmosphériques par la déjection animale. Les politiques agricoles instaurés peuvent être un catalyseur de trouble social et politique en marginalisant certains agriculteurs. De ce fait, la pratique de l’agriculture intensive par l’utilisation intensive des terres et des intrants agricoles va à son tour créer un déséquilibre écologique.
D’autre part, l’environnement peut aussi avoir des conséquences sur l’agriculture. En effet, la pratique des activités par les industries crée une pollution de l’eau et de l’atmosphère et a un effet sur la couche d’ozone. Comme conséquence majeur le changement climatique qui va avoir des répercutions sur l’activité agricole.
• L’agriculture et les ressources naturelles
Les économistes illustrent différemment la diversité de la conception sur les ressources créatrices de richesse (Louhichi K., 1997).
-chez les physiocrates, il n’y a de richesse que la terre seule est productrice de valeur donc d’un supplément net de revenu.
-pour Adam Smith, la richesse des nations est constituée « par les biens de consommation annuellement reproduits par le travail de la société »
-pour Malthus, les obstacles à la croissance résident dans les limitations des moyens de subsistance c’est-à-dire une offre limitée de denrées utile à l’homme. Ces limites se portent sur le coût d’utilisation des ressources que peut supporter une société.
– Ricardo a développé l’idée que la rareté des ressources naturelles limite la croissance économique. Ces limites sont en relation avec l’augmentation de valeurs significatives des
coûts d’extraction.
Ce concept de rareté est relatif aux ressources naturelles de façon que les ressources soient limitées face aux besoins et demandes de l’homme ou la quantité physique disponible. Les ressources naturelles ont été depuis longtemps sujet d’une grande discussion concernant leur intervention dans l’activité économique (R.Passet, 1990 et C.W. Howe, 1979). Il existe des ressources naturelles non renouvelables, celles dont l’usage est nécessairement limité et les ressources naturelles renouvelables dont le stock n’est pas fixe et peut augmenter ou diminuer dans le temps. Parmi les ressources qui sont influencées par l’agriculture se trouve le sol et est la plus menacée puisqu’il est la base de l’activité agricole.
Ainsi, l’agriculture est au cœur du développement de par sa capacité à réduire la pauvreté pour parvenir à la sécurité alimentaire. Elle stipule qu’elle est le moteur de croissance qui conduit au développement des pays à vocation agricole. Il n’est pas à nier que les progrès spectaculaires de l’agriculture et son efficacité dans la réponse aux questions de suffisance alimentaire ont des impacts environnementaux : pollution diffusées par les engrais et pesticides, modifications de l’utilisation des techniques et leurs effets sur les sols agricoles, etc. La première partie se focalise sur les idées contradictoires entre l’agriculture, l’environnement et ressources naturelles.

Contradiction entre agriculture et environnement

L’agriculture et l’environnement, deux concepts qui ont une relation d’interdépendance depuis  longtemps. Dans le cas où la fragilité de l’environnement et des ressources naturelles n’est pas pris en compte, les conséquences des pratiques agricoles sont néfastes et concernent les compartiments environnementaux traditionnellement distingués : air et climat, eau, sol, etc.

Enjeux sur l’air et le climat

L’activité agricole est considérée comme une source de gaz à effet de serre avec 14 pour cent des émissions mondiales et la plupart de ces émissions sont issues des pays en développement ou pays émergents.
Selon la FAO, de 1990 à 2010, les émissions dues à l’agriculture des pays en développement ont connu une augmentation considérable surtout pour l’Afrique. Parmi ces gaz y figurent le méthane émis par les ruminants et protoxyde d’azote lié à l’utilisation d’engrais azotés. Pour le GIEC, 13,5% des émissions proviennent de la fertilisation des sols, notamment sous la forme de CH4 et de N2O, de la combustion de la biomasse, de la fermentation entérique et du fumier, ainsi que la production d’engrais. Comme conséquence direct de ce gaz à effet de serre est l’appauvrissement de la couche d’ozone, qui ultérieurement est responsable du changement climatique.
Les pratiques agricoles sont responsables de la dégradation de l’environnement mais est aussi en même temps victime de celle- ci, c’est le cas ici du changement climatique.
Le changement climatique par le réchauffement climatique se présente comme un défi majeur du secteur agricole. Il est d’ailleurs un phénomène marquant l’ère du XXIè siècle. D’après une étude, le réchauffement climatique de 3,5 à 5% sur les trente dernières années a entrainé une baisse des rendements en blé et maïs. Pour les pays en développement, les effets seront encore plus majeurs car en plus des pertes agricoles, certaines zones déjà touchées par la malnutrition en souffriront encore davantage alors que la demande dans les trente prochaines années ne va cesser d’augmenter. Ce phénomène a aussi d’effet sur la disponibilité en eau pour l’agriculture et pour la biodiversité.

Enjeux concernant l’eau

L’agriculture reste la principale source consommatrice d’eau, avec un taux de 85 pour cent contre 45 pour cent des pays développés. Le rapport des Nations Unies en 2009 souligne l’importance du défi de la consommation en eau par la demande alimentaire toujours à une échelle croissante. Pourtant avec le changement climatique, compte tenu que l’irrigation pluviale est la source primordiale en eau des espaces agricoles, le climat de plus en plus variable augmente les coûts à l’irrigation. Ces phénomènes sont constitués par la sécheresse, les inondations, les tempêtes à des fréquences plus graves.
Pour les pays en développement, la sécheresse avec une fréquence et ampleur considérable freine le développement agricole, c’est le cas dans nombreuses régions de l’Afrique Subsaharienne. La vulnérabilité de cette région face aux sécheresses et la capacité d’investir dans les technologies d’irrigation ou aussi de récupération d’eau contraint la possibilité d’accroître la production agricole. L’intensification en intrants par l’emploi des produits chimiques comme les engrais, les fertilisants ou encore les antiparasitaires comme les pesticides, les herbicides, etc dans l’environnement favorise la nuisibilité de l’environnement lui –même et ses compartiments, tel est le cas de la pollution de l’eau. En effet, ces produits dérivés de la chimie sont utilisées sous forme de liquides pulvérisés sur les plantes ou le sol. Une fois dans ces derniers, ces produits peuvent se ruisseler et atteignent les eaux de surface ou souterraines. Pour plus de clarté, le ruissellement est défini comme le mouvement à la surface du sol de l’eau et des matières dissoutes et suspendues qu’elle contient éventuellement (Léonard, 1990).Comme conséquence, la pollution des eaux va à son tour avoir un impact sur la qualité et les caractéristiques des eaux dans l’irrigation des espaces agricoles.

Enjeux sur le sol

La menace des ressources en sol prend ampleur suite à l’utilisation intensive des sols, la contamination par les produits chimiques qui va modifier la qualité des sols, une qualité influencée par la qualité de l’eau.
Actuellement, les terres cultivées occupent 1,6 milliards d’hectares et sont issues des sols bien productifs. Avec la dégradation des sols sous l’effet de l’érosion hydrique et d’une exploitation non durable, les sols les plus médiocres ou marginaux ont été convertis en terres agricoles. En l’espace de 40 à 50 ans, certains terres arable ont disparu à cause de l’érosion et se poursuit avec une perte de 10 millions d’hectares par an.
L’érosion du sol fait parti des préoccupations majeures de la science économique. En effet, pour les économistes de l’environnement, l’érosion est considérée comme une externalité négative liée à la production agricole du fait que l’activité agricole a des retombées négatives sur l’environnement voire le sol. Bien que l’érosion est issue de facteurs naturels : le vent, la pluie et le ruissellement, l’activité économique axée sur l’agriculture y contribue aussi. Dans la théorie de la rareté, le sol est une ressource soumise à cette raréfaction et les actions faites sur cette dernière sont considérées comme irréversibles. De ce fait, l’érosion est alors la forme aggravée de la dégradation des sols.

L’agriculture comme facteur de l’érosion

L’érosion peut être issue des facteurs naturels, sociaux ou économiques. De ce dernier aspect, elle peut être évoquée comme suit :
– l’irrégularité des pluies accompagnées d’une moindre considération de la durabilité des sols,
– l’incompatibilité des techniques d’exploitation sur le maintien de la fertilité et la durabilité des sols,
– les défrichements et les prélèvements biomasse comme facteurs liés à l’homme qui accroit la dégradation massive de cette ressource,
– l’augmentation de la taille des parcelles qui a limité les aménagements d’une fonction hydraulique ou a freiné l’écoulement de l’eau et a favorisé le dépôt des sédiments.
Ainsi, l’activité agricole tient une part de responsabilité dans ce phénomène due aux changements des modes d’occupations des sols. Comme toute chose, la relation cause à effet de l’agriculture et l’érosion est évaluée selon différents rubriques.

Les conséquences de l’érosion

Les effets de l’érosion se manifestent différemment selon l’échelle de temps, la localisation, les fréquences ainsi que les coûts.
Comme effet à court termes, les dégâts dans les parcelles des cultures sont observés et limitent les opérations culturales. Parmi ces dégâts, il y a les arrachements des plants, la destruction de semis et le recouvrement des semis par les dépôts. Cela se traduit par une charge supplémentaire en temps de travail et en coût de production pour les agriculteurs qui vont devoir travailler sur des parcelles limités. Pour les dommages extérieurs, l’érosion affecte également la qualité de l’eau qui oblige les ruraux à la traiter si l’utilisation est pour la consommation, elle crée aussi des nuisances écologiques pour les systèmes aquatiques.
En ce qui est des effets à long termes, l’eau et les sols sont les plus touchés. (Auzet A.V. et al, 1992).L’érosion est à l’origine d’une perte de sol ainsi qu’à une modification de ses qualités. L’épaisseur du sol diminue dans les zones d’arrachement alors que celui dans les zones de dépôts connait une augmentation. La diminution de la fertilité des sols ont des impacts directs sur le rendement des terres. Pour l’eau, elle se traduit par un changement de la qualité, de plus, les ruissellements sur les terres cultivées participent à la pollution par les nitrates et les métaux lourds que contiennent les produits phytosanitaire.
Cependant, les dégâts causés par l’érosion sont liés à la fois aux infrastructures, aux autres activités économiques et au-delà de tous, à la détérioration du milieu naturel.

Combinaison de l’agriculture et la préservation de l’environnement

Notion de développement durable

Le rapport de Brundtland défini le développement durable comme suit : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » Il doit être à la fois économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable.
En 2015, les Etats membres des Nations Unies ont adopté les Objectifs de Développement Durable (ODD) : un ensemble de 17 objectifs ambitieux. Succédant aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), les 17 ODD visent à mettre fin à la pauvreté et à la faim tout en restaurant et en gérant les ressources naturelles de façon durable.
Dans cette analyse, l’expression développement agricole et rural durable a été défini par la FAO et conformément à la définition, le développement agricole et rural durable suppose la mise en valeur et la conservation des ressources naturelles et des ressources humaines dans un cadre propre à assurer la viabilité économique des mesures de développement et le soutien populaire à ces mesures avec le concours de ceux qui se livrent à l’agriculture, qui sont principalement des ruraux.
De ce fait, le véritable enjeu du développement agricole est une augmentation durable et progressive de la production, qui préserve simultanément la durabilité des ressources productives et prévienne leur dégradation. Autrement dit, le monde entier, développé et en développement, doit relever le défi du développement agricole durable afin d’assurer la sécurité alimentaire pour les générations futures.
Cependant, l’agriculture se trouve au cœur du Programme de 2030 pour un développement durable car elle met fin à la pauvreté et la faim, répond au changement climatique et préserve nos ressources naturelles. Il est alors primordial de maintenir une bonne qualité des ressources notamment en eau et en terre.

Introduction à une économie verte

Une économie verte peut être définie comme une économie qui produit un mieux être humain et assure l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques sur l’environnement et les pénuries écologiques (UNEP, 2011). La conception de l’économie verte réside dans le fait que les investissements privés et publics permettant de réduire les émissions de carbone et la pollution, de renforcer l’efficacité énergétique et des ressources et aussi de prévenir la perte de la biodiversité et des services éco systémiques.
Pour augmenter le capital naturel dans l’agriculture, il est nécessaire d’adopter de nouvelles méthodes de production qui limitent la pollution de l’eau, l’érosion des sols, et augmente une optimisation des intrants organiques. L’introduction à une économie verte assure donc une agriculture durable dans le futur.

Le secteur agricole, une partie de la solution

Il a été précisé que l’agriculture est un secteur vulnérable face aux variations climatiques mais est aussi responsable de l’émission de gaz à effet de serre de par sa pratique. La potentialité des pratiques agricoles à atténuer ces variations repose dans leur capacité à réduire ou même éviter les émissions nettes des gaz à effet de serre et à augmenter le stock de carbone dans la biomasse et dans le sol pour que ses impacts sont tolérables pour la société.
Les variations climatiques peuvent être atténuées par la régulation du déboisement et de la dégradation des forêts. Pour les pays en développement, l’objectif est de créer des puits de carbone tout simplement par l’investissement de pratique à faible teneur en carbone et aussi la valorisation du carbone forestier. Cela se manifeste par une volonté de conservation, de gestion durable des forêts ainsi que l’augmentation du stock de carbone forestier.

Une agriculture intelligente face au climat

La FAO au XXIe siècle évoque que l’activité agricole et la préservation de l’environnement par une atténuation des retombées négative sur celle-ci peuvent aller de pair. Cela est possible par la transformation
des pratiques agricoles en des « pratiques intelligentes face au climat » pour permettre une combinaison parfaite entre secteur agricole et développement durable. L’approche utilisée concerne des stratégies d’adaptation face à la réalité et des mesures prises sur l’atténuation de ces effets.

Une agroforesterie intelligente

L’agroforesterie met en relation l’utilisation d’arbres et de buissons dans le processus d’exploitation des terres. En effet, cette pratique présente des intérêts multiples pour l’adaptation aux changements climatiques et pour leur atténuation. Il est possible d’accroître la résilience aux changements météorologique et aussi de l’érosion des sols par une amélioration de la rétention de l’eau et à l’enrichissement de la qualité des sols pour ce qui est de leur fertilité.
L’agroforesterie permet :
– D’augmenter la productivité grâce à des approches intégrées en gestion terre-eau,
– De séquestrer le carbone dans la végétation et les sols
– D’un point de vue économique, de diversifier les sources de revenus et de fournir des aides financières en cas de mauvaises récoltes
Le renforcement des systèmes de production peuvent être renforcé par une amélioration de la gestion des sols et des nutriments, de la collecte et l’utilisation de l’eau, les calendriers d’irrigation et aussi en privilégiant des méthodes de résilience au climat selon les conditions géographiques et environnementales locales.

Un concept d’une agriculture durable

Une agriculture durable est capable d’assurer la sécurité alimentaire, de fournir plus d’emplois et de revenus, et de contribuer à l’éradication du paupérisme tout en sauvegardant les ressources naturelles et en protégeant l’environnement. Les termes de l’échange entre producteurs agricoles et ceux qui transforment, commercialisent et consomment leur production doivent être modifiés de façon à mieux tenir compte de ce que coûtent aux agriculteurs et aux ruraux en général la conservation des ressources naturelles et la protection de l’environnement. D’une autre manière le prix des produits agricoles devraient refléter le plus à gagner des agriculteurs sans aggraver la dégradation de l’environnement et l’appauvrissement des ressources naturelles.
La FAO reconnait le rôle crucial des ressources humaines dans les aspects de l’agriculture et du développement rural durable. De ce fait, la conservation des ressources naturelles n’est uniquement pas un problème technique étant donné que les politiques menées visent à assurer le bien-être. La gestion durable des ressources naturelles se traduit par un accès aux intrants, des régimes fonciers et des incitations économiques et politiques agricole. La Conférence sur l’agriculture et l’environnement, organisée en Avril 1991 par la FAO et le Gouvernement des Pays- Bas a examiné les stratégies et outils à utiliser pour l’agriculture et le développement rural durable notamment pour les pays en développement. Cette Conférence a identifié les conditions préalables à la promotion d’une agriculture et développement rural durable et sont représentées comme suit :
– L’agriculture tant dans le monde développé que dans le monde en développement, doit être restructuré de manière à répondre aux exigences de durabilité,
– Les pays développés doivent s’acquitter de leur rôle et de leur responsabilité dans l’agriculture et le développement rural durable des pays en développement en améliorant les relations économiques internationales de manière à augmenter et stabiliser les revenus des agriculteurs et créer ainsi les incitations nécessaires pour que des investissements appropriés aillent aux zones rurales.
– La communauté internationale doit accepter l’idée qu’il lui faut fournir, dans ces domaines déterminés une aide technique et financière pour promouvoir l’ARDR ; revoir et améliorer les règles régissant le commerce international pour assurer un meilleur accès au marché, garanti des prix équitables et appuyer ainsi les stratégies d’ARDR ; accroître le financement du développement de manière à fournir les ressources nécessaires à des conditions telles que l’investissement dans l’ADRD soit viable
– Des politiques démographiques doivent être mises en œuvre pour améliorer, à long termes, les perspectives de développement durable
– Les gouvernements et la société dans son ensemble doivent reconnaitre le fait que l’agriculture et les ruraux jouent collectivement un rôle vital, qui est d’assurer la sécurité alimentaire et de préserver la base des ressources naturelles renouvelables. Pour la plupart des pays en développement, ce principe doit se traduire par l’allocation de ressources financières adéquates, les politiques de prix, la décentralisation des institutions et la délégation de pouvoir aux ruraux, une attention particulière étant réservée aux catégories les plus pauvres.
– Il faut instaurer entre les producteurs agricoles l’industrie et les consommateurs, des termes de l’échange équitable
– Les agriculteurs, en, particulier les petits exploitants et ceux qui n’ont pas beaucoup homme de ressources, hommes ou femmes doivent avoir plus facilement accès à l’éducation et à la formation, aux technologies et ressources appropriées.
– Des campagnes de sensibilisation du public à la nécessité de l’ADRD et à ses méthodes doivent être lancées
Le passage donc d’une agriculture à une agriculture durable nécessite la participation compétente des producteurs primaires, des techniciens, des chercheurs, des planificateurs, des décideurs et des gestionnaires des pays en développement pour pouvoir mobiliser le développement.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : Débat entre développement via l’agriculture et préservation de l’environnement
Chapitre I : L’agriculture : un facteur de développement
1. La place de l’agriculture dans le développement
1.1. Croissance et PIB agricole
1.2. L’agriculture contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire
1.2.1.Cercle vicieux de la pauvreté et de la faim
1.2.2. Rôle de l’agriculture dans la réduction de la pauvreté
1.2.3.Place de l’agriculture face à l’insécurité alimentaire
2.Relation entre agriculture et environnement
Chapitre II : Contradiction entre agriculture et environnement
1.Enjeux sur l’air et le climat
2.Enjeux concernant l’eau
3.Enjeux sur le sol
3.1.L’agriculture comme facteur de l’érosion
3.2.Les conséquences de l’érosion
Chapitre III : Combinaison de l’agriculture et la préservation de l’environnement
1.Notion de développement durable
2. Introduction à une économie verte
3.Le secteur agricole, une partie de la solution
3.1.Une agriculture intelligente face au climat
3.1.1.Une agroforesterie intelligente
3.1.2.Un concept d’une agriculture durable
4.Une technologie respectueuse de l’environnement
PARTIE II : Analyse de cas à Madagascar
Chapitre I : Place de l’agriculture à Madagascar
1.Caractéristiques de l’agriculture à Madagascar
1.1.Une agriculture familiale pour l’autoconsommation et le marché
1.2.La place de l’agriculture dans l’économie malgache
Chapitre II : Les effets d’une agriculture intensive
1-L’agriculture et le changement climatique à Madagascar
1.1.Impact de l’agriculture sur le changement climatique
1.2.Impact du changement climatique sur l’agriculture
2.Les problèmes liés à la dégradation de la terre et les zones critique de la dégradation des terres
2.1.Les problèmes relatifs à la dégradation de la terre
2.2.Les zones critiques de la dégradation de la terre à Madagascar
2.2.1.Les régions arides à sèche-subhumides du sud et de l’ouest
2.2.2.Zones humide su Centre-ouest et du Nord
2.2.3.Les zones perhumides de la côte Est
Chapitre III : Discussion sur l’orientation sur le choix du modèle de l’agriculture à Madagascar
1.De l’agriculture traditionnelle à l’agriculture biologique
1.1.Portées sur l’agriculture moderne
1.2.Les effets de l’agriculture moderne
1.3.Limites de cette pratique pour Madagascar
2. Le modèle de l’agriculture biologique : le modèle idéal pour Madagascar
CONCLUSION
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES

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