L’agribusiness : facteur de développement

L’agriculture s’avère de première importance du point de vue économique et sociale à Madagascar, générant 26% du PIB et employant environ 78% de la population économique active. Madagascar participe au Commerce International en exportant des produits de base à faible valeur ajoutée comme les produits de rente : le litchi, le girofle, la vanille, le café, quelques produits miniers et en important des produits manufacturés à forte valeur ajoutée provenant des pays développés.

L’AGRIBUSINESS : FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT

L’Economie se définit comme le domaine d’activités relatives à la production, à la distribution et à la consommation des richesses d’une collectivité économique. Ces activités ont comme finalité la croissance économique et le développement. Economiquement parlant, pour parvenir à ces dernières, il faut trouver les opérations qui valorisent les dotations factorielles dont dispose un pays .En effet, si elles s’agissent des ressources agricoles, la voie de valorisation se passe par l’Agribusiness.

Approches Théoriques sur le développement et l’Agribusiness

La croissance économique et le développement en Théorie 

Théorie sur la croissance économique et le développement
Par définition, la croissance économique désigne l’accroissement durable de la production globale d’une économie . C’est un phénomène quantitatif et de longue durée que l’on peut mesurer par le biais d’un indicateur dont le PIB .

La diversité de Théorie sur la croissance économique
Les Théories de la croissance économique essaient de dégager les origines du phénomène. L’on observe la coexistence de nombreux phénomènes de croissance économique issus de différents auteurs sans pourtant écarter ceux présentant des caractères traditionnels.

Les Théories traditionnelles de la croissance : un phénomène exogène

Les Théories traditionnelles de la croissance postulaient que la croissance de longue période est exogène, c’est-à-dire que ses déterminants sont extérieurs ou indépendants de la sphère économique. Le débat sur ce modèle de croissance portait essentiellement sur le caractère équilibré ou non de la croissance.

Un exemple de modèle de croissance exogène et déséquilibré : le modèle de Harrod
Roy Forbes Harrod formula en 1948 dans « Toward a dynamic economics » le modèle déséquilibré de croissance exogène. Comme Keynes, il envisage une possibilité de sous emploi dans la croissance car il considère qu’il faut différencier trois taux de croissance différents qui résultent de déterminants différents, entre autres : Le taux de croissance effectif qui correspond à celui qui se réalise réellement Le taux de croissance garanti est celui qui assure l’équilibre entre l’épargne et l’investissement. Le taux de croissance naturel est le taux de croissance qui assure le plein emploi. La croissance idéale et équilibrée est celle qui ferait coïncider la croissance garantie et naturelle.

La croissance idéale et équilibrée serait celle qui fait coïncider croissance garantie et la croissance naturelle. Mais, cette dernière a peu de chance d’être réalisée puisque les déterminants de la croissance garantie sont étrangers à. ceux de la croissance du plein-emploi.

Un exemple de modèle de croissance exogène et équilibré : modèle de Solow

Dans son ouvrage : « Une contribution à la Théorie à la Croissance économique », paru en 1956, R.M Solow bâti un modèle Néoclassique qui s’appuie sur une fonction de production de type microéconomique permettant de présenter une conception équilibrée de la croissance. La croissance est en effet équilibrée car la flexibilité des facteurs de production (le salaire pour le travail et l’intérêt pour le capital) permet d’en assurer le plein emploi. Ainsi, un excès d’offre de travail dû par exemple à des facteurs démographiques ferait baisser le salaire, ce qui inciterait les entreprises à embaucher davantage et donc à opter pour une combinaison productive moins capitalistique. C’est donc la substitution du travail au capital qui permet à la croissance économique d’assurer le plein emploi. Dans le modèle de Solow, le processus de croissance est limité car les rendements factoriels ou la productivité marginale est décroissant. Pour contrecarrer cette décroissance, il a intégré au cœur de la croissance un facteur exogène provenant du progrès scientifique : le progrès technique. La croissance dépend de deux facteurs principaux selon Solow à l’instar de la quantité de travail qui elle-même dépend du taux de croissance de la population et du progrès technique.

Les Nouvelles Théories de la croissance : un phénomène endogène

Les Théories de la croissance connaissent un renouveau depuis la fin des années 1980 et des années 1990. En effet, des nouveaux économistes Keynésiens et néolibéraux dont les deux principaux initiateurs sont Paul Romer et Robert Lucas se retrouvent autour des nouvelles Théories qui cherchent à expliquer la croissance économique à partir du processus même d’accumulation, sans avoir à recourir à des facteurs extérieurs (exogènes). Les analyses de la Nouvelle Théorie de la croissance se portent sur l’endogénéisation du progrès technique qui est auparavant inexpliqué et résiduel. C’est également cette endogénéisation qui explique le caractère cumulatif de la croissance : la croissance provoque l’accumulation du progrès technique qui elle-même stimule la croissance. En effet, cette analyse se trouvait déjà chez Schumpeter car pour lui, les innovations résultent de l’amélioration des innovations précédentes. L’innovation ne dépend pas principalement de la découverte du chercheur et de la mise en pratique de l’ingénieur. Elle est un processus dynamique en créant des goulets d’étranglement qui suscitent d’autres innovations dans les activités proches et que l’innovateur est rapidement imité.

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Table des matières

Introduction
Partie I : L’agribusiness : facteur de développement
Chapitre 1 : Approches Théoriques sur le développement et l’agribusiness
Section 1 : La croissance économique et le développement en Théorie
Section 2 : Thématiques générales sur l’agribusiness
Chapitre 2 : Rôles de l’agribusiness dans la croissance économique et dans le développement
Section 1 : Contributions de l’agribusiness à la croissance économique et au développement
Section 2 : Les 6 piliers du développement de l’agribusiness enAfrique
Partie II : Analyses et recommandations pour le développement de l’agribusiness à Madagascar
Chapitre 1 : Analyses de l’agribusiness en termes de chaîne de valeur et du modèle inclusif à Madagascar
Section 1 : Les potentialités en termes de dotations factorielles
Section 2 : Etat des lieux de l’agribusiness en termes de Chaîne de valeur
Section 3 : Etude du modèle inclusif : cas du Socolait et de l’Havamad
Chapitre 2 : Les recommandations pour le développement de l’agribusiness à Madagascar
Section 1 : Politique et partenaires qui œuvrent pour la promotion de l’agribusiness
Section 2 : Les recommandations pour promouvoir l’agribusiness à Madagascar
Conclusion

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