L’AFRICAN GROWTH OPPORTUNITY ACT (AGOA) ET LE MARCHE AMERICAIN DU TEXTILE/HABILLEMENT

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La politique de substitution d’importation

Il s’agit de promouvoir des industries de biens de consommation pour répondre aux besoins nationaux et une production d’amont (la production de l’amont couvre la fabrication des nouveaux biens d’équipement et biens intermédiaires) dans un deuxième temps. Au début, cette politique a réussi à accroître rapidement la production de biens de consommation. La remontée vers l’amont présentait toutefois des difficultés10.

La promotion des exportations non traditionnelles

Lors de la première conférence de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), R. Prebish a rapporté que la politique de la substitution des importations isole le marché intérieur de la concurrence internationale. Cette situation entraîne une forte croissance des importations. Il est alors mieux de développer les exportations de produits manufacturés tout en assurant un contrôle sur le capital étranger. L’économie nationale s’ouvrira de ce fait à la concurrence mondiale et bénéficie des avantages du commerce international11.

Les industries industrialisantes

Cette politique repose sur l’anticipation de la demande nationale en biens de consommation, biens d’équipement et biens intermédiaires. Il s’agit ici de créer des industries lourdes et de biens d’équipement parce qu’elles possèdent un fort degré d’entraînement pour constituer un véritable tissu industriel.

La politique de substitution d’exportation et l’intégration à l’économie mondiale

Cette politique se base sur l’accroissement des exportations des biens à faible valeur ajoutée utilisant les avantages en ressources naturelles du pays. C’est à dire, l’abondance de mains d’œuvre pour les pays en développement. Ces exportations permettront de créer plus d’emploi et d’accroître les revenus distribués. Le nombre d’industrie augmentera progressivement au fur et à mesure que l’économie deviendra compétitive. La pratique de l’exportation facilitera l’apprentissage de technologie plus élaborée, et la remontée vers les industries de l’amont ne sera plus difficile12. L’exemple des Nouveaux Pays Industrialisés témoigne l’efficacité de cette politique toutefois, il faut noter que les pays ont fondé leur industrialisation non sur l’invention et l’innovation technologique mais sur l’apprentissage et l’Etat a exercé une forte intervention dans les processus économiques pour dénaturer et manipuler délibérément les prix.
Par exemple, dans le cas de la Corée, l’Etat a intervenu pour fixer les salaires à un niveau plus bas que celui du marché, pour manipuler les taux d’intérêt de sorte que certains secteurs puissent disposer de crédits préférentiels, pour augmenter les prix de vente sur le marché interne afin de protéger les industries nationales et de les permettre d’obtenir des bénéfices extraordinaires et enfin pour diminuer les prix d’exportation en vue de stimuler les échanges extérieurs.
Des subventions ont été allouées aux industries nationales, cependant elles n’étaient pas permanentes et étaient octroyées en échange d’un accomplissement rigoureux de certains objectifs de performance comme l’efficacité, et l’augmentation de l’exportation des produits fixés par le Gouvernement. Il faut dire que ce sont des conditions nécessaires pour que le prix incorrect débouche sur un développement industriel réussi13.
En bref, la création d’un espace industriel national demeure pour les pays en développement un objectif majeur. Plusieurs stratégies d’industrialisation ont été appliquées dans ces pays. La politique de substitution d’importation a échoué au Brésil, de même que la politique d’industrie industrialisante en Algérie. Les pays d’Asie du Sud-Est comme la Corée du Sud, le Taiwan, Singapour ont fait des miracles dans l’application de la politique de substitution d’exportation.
Nous avons donc constaté dans ce premier chapitre que le Commerce et l’Industrie sont liés, aussi allons-nous dans le deuxième chapitre aborder les théories sur l’industrialisation et le Commerce International.

L’INDUSTRIALISATION ET LE COMMERCE INTERNATIONAL

L’industrialisation, la création de la valeur ajoutée trouve sa raison d’être dans le Commerce International. Les échanges internationaux sont source de gains et c’est la différence entre les nations, ou plus précisément ses ressources naturelles qui détermine sa spécialisation internationale.
L’incitation à l’ouverture au marché mondial repose sur les gains procurés grâce à l’Avantage Absolu, l’Avantage Comparatif et les dotations factorielles. Nous allons analyser ces trois principes dans les trois premières sections Dans la quatrième section, nous parlerons de la relation qui existe entre le commerce international et le développement.

L’avantage Absolu d’Adam Smith

Afin de mieux cerner les enjeux de l’ouverture aux échanges, il nous faut revenir à la base de la théorie du commerce international. En 1776, Adam Smith, en s’opposant à la doctrine mercantiliste* qui voyait le commerce international comme un « jeu à somme nulle », formula son argument de l’Avantage Absolu. Dans son analyse, il divulgua que l’échange international est « source de gain »14. Pour Adam Smith, « les échanges commerciaux sont bénéfiques aux pays qui y participent dans la mesure où ils permettent une spécialisation de ces derniers dans les domaines où ils sont les meilleurs »15.
La thèse d’Adam Smith est pourtant limitée si l’on tient à son propos car les nations affichant des coûts élevés pour toute production par rapport à ses partenaires commerciaux ne pourront pas participer à l’échange international.
David Ricardo a résolu le problème en formulant le principe de l’Avantage Comparatif.

L’Ajustement de la Balance des Paiements par la variation du taux de change

Implicitement, David Ricardo énonça qu’un pays désavantagé dans toutes les activités verra son taux de change se déprécier jusqu’au point où ce désavantage systématique disparaît pour certain bien en monnaie internationale. Ce pays trouvera bénéfice à l’échange international s’il puisse « importer un bien relativement moins cher qu’il ne leur coûterait de produire nationalement et vendre à l’étranger un bien plus cher que ce qu’il pourrait vendre en autarcie sur le territoire national »18.

Le théorème d’Hecksher – Ohlin – Samuelson

Dans les années 30, Eli Hecksher et Bertil Ohlin ont essayé d’expliquer les gains du commerce international en prenant comme hypothèse de départ le rendement constant à l’échelle, l’identité technologique entre les pays et la substituabilité des facteurs de production. Ces théoriciens ont donné une nouvelle formulation de l’avantage comparatif de David Ricardo en expliquant les différences de prix relatif par les différences de dotation en facteur de production.19

La théorie de la dotation factorielle de l’échange ou théorème d’Hecksher- Ohlin (H-O)

D’une manière générale, le théorème d’Hecksher-Ohlin explique la justification de la spécialisation internationale. Dans leur analyse Hecksher et Ohlin émergeaient que « les pays relativement abondamment dotés dans un facteur relativement moins coûteux seront avantagés dans les productions incorporant relativement ces facteurs »20. De façon succincte, un pays exporte les produits qui utilisent de manière intensive les facteurs de production qu’il a en abondance et importe ceux qui requièrent l’utilisation de facteurs de production rares dans le pays.
Ces théoriciens supposent que les échanges de marchandises vont résoudre le problème de pénurie locale de facteurs de production rares (les facteurs de production sont supposés immobiles). Si les possibilités technologiques de productions des pays partenaires sont identiques, dans un cadre de libre échange, le commerce international de marchandise entraînera une tendance à l ‘égalisation internationale des coûts de facteurs et à la limite une égalité entre le coût de facteur et leur rémunération selon le théorème d’Hecksher-Ohlin-Samuelson (après l’apport de A. Samuelson).

Le principe de l’égalisation internationale des rémunérations des facteurs

Selon le théorème d’Hecksher-Ohlin-Samuelson, « l’augmentation du prix des produits entraînera l’augmentation de la rémunération du facteur de production utilisé intensivement dans la production du produit »21. Il faut néanmoins que les pays soient semblables (c’est à dire pas trop de différence du point de vue développement économique) au départ. Cependant, dans la réalité, il existe plusieurs biens économiques que de facteurs de production. Là se trouve la limite du théorème d’Hecksher-Olin et Samuelson. L’apport de Malvin et de Jaroslav Vanek semble combler cette lacune.

Echange de service de facteur de production

Jaroslav Vanek avait repris les hypothèses de base du théorème d’Hecksher-Ohlin-Samuelson, seulement il argumenta que l’impact du commerce international sur la rémunération nationale dépend de la différence de contenu en service de facteurs entre la production nationale et le panier de consommation national22. En poussant un peu loin, Jaroslav Vanek insinue que le commerce international fait des gagnants et des perdants. Une idée totalement différente du principe de base des théoriciens classiques.

Commerce International et Développement

Relativement aux principes de l’Avantage Absolu, de l’Avantage Comparatif et de dotation factorielle de l ‘échange, les libéraux affirment les avantages du commerce international. Ces principes insinuent que les pays en développement doivent se spécialiser dans les productions agricoles et les productions des articles manufacturés à faibles valeurs ajoutées comme le textile et chaussures23. En pratiquant des échanges internationaux avec des pays développés, les pays en développement se développeront à leur tour grâce à la transmission de la croissance. La théorie de la croissance transmise stipule que l’échange international transmet la croissance économique des pays développés grâce aux mouvements des marchandises, les prix des produits et les mouvements des capitaux.
 Par les mouvements des marchandises
Les pays industrialisés, en augmentant leurs importations donneront aux pays en développement une occasion pour augmenter leurs exportations et également la possibilité d’importer des technologies plus efficaces.
 Par les prix
Dans les pays développés, la diffusion du progrès technique est plus rapide. La croissance de la productivité se traduit par une diminution des coûts de production et donc des prix (en situation de concurrence pure et parfaite). Par des importations moins chères, les pays en développement bénéficient des gains de productivité réalisés dans les pays développés
Par les mouvements des capitaux
La possibilité d’épargner dans les pays développés est très grande. Au contraire, dans les pays en développement, l’épargne nationale est très faible parce que le revenu par habitant est très bas. Le taux d’intérêt y est alors très élevé du fait de l’insuffisance de l’offre. Logiquement, les capitaux étrangers vont se diriger vers ces pays où leurs rémunérations sont plus avantageuses.
En bref, faire des échanges internationaux constitue un gain pour un pays quelque soit son niveau de développement. Grâce aux échanges internationaux, les pays en développement profiteront aux technologies avancées des pays développés et, à leurs capitaux non investis. Nous avons vu dans le premier chapitre concernant l’industrialisation que les pays en développement ont besoin des investissements étrangers pour pouvoir s’industrialiser. Le dernier chapitre de cette partie abordera les théories de l’ Investissement Direct Etranger.

Gain d’efficacité et Effet d’entraînement de l’Investissement Direct Etranger

Par l’intermédiaire du personnel des filiales de leurs multinationales, les investisseurs vont appliquer leur savoir-faire et leurs expériences commerciales dans leurs opérations de production aux pays d’accueil. Ce faisant, ils utiliseront des équipements de haute technologie. Ce phénomène aura des impacts positifs dans le pays d’accueil31. Les répercussions peuvent être :
• Augmentation de l’efficacité de la fonction de production et développement de la gamme de produit, résultant de l’utilisation d’un système de production modéré.
• A long terme, cette augmentation de l’efficacité de production obligera les investisseurs locaux, c’est à dire les opérateurs du même secteur à moderniser leur système de production, à normaliser leurs produits et à améliorer leurs services.
• La modernisation des techniques de production entraîne l’accroissement de la productivité de chaque entreprise et d’une façon indirecte, améliore le niveau général de la qualification du capital humain.

Les inconvénients32 de l’Investissement Direct Etranger

Les multinationales dominent les Investissements Directs Etrangers dans le monde. Elles occupent une place très importante dans l’économie mondiale puisqu’elles représentent à elles seules près de 2/3 du commerce international.
Quelques-unes d’entre elles sont de tailles énormes, ayant des recettes annuelles inimaginables. Par conséquent, elles se servent de leur taille, de leur nature, de leur capacité de création d’emploi et de paiement d’impôt pour influencer le Gouvernement des pays d’accueil dans leur décision politique et économique.
La quête perpétuelle de surprofit entraîne les firmes multinationales à négliger la population locale de son lieu d’implantation et les travailleurs. La plupart des emplois crées (surtout dans les zones franches) sont souvent peu qualifiés, mal payés et centrés sur des activités bien précis que les travailleurs n’en tirent aucune compétence susceptible d’être valorisée ailleurs ou dans les petites entreprises locales.
De plus, l’installation des firmes multinationales dans les pays en développement risque d’étouffer les petites entreprises locales. Les emplois qu’elles créent sont souvent au détriment de celles-ci. Les emplois crées sont en partie des déplacements de travailleur des secteurs nationaux compétitifs, de sorte que le taux net d’emploi augmente rarement.
En bref, d’un côté l’Investissement Direct Etranger est largement reconnu par les effets qu’il a sur la diffusion des technologies, l’amélioration des techniques de gestion, l’accès des pays en développement aux circuits commerciaux et l’amélioration de la production et de la situation concurrentielle au niveau national33. De l’autre côté, l’Investissement Direct Etranger présente des inconvénients et comporte des risques.
Cette partie, nous a permis de voir rapidement des théories sur l’industrialisation, sur le Commerce International et sur l’Investissement Direct Etranger. Les industries franches textiles/habillements malgaches sont justement des industries financées par des Investissements Directs Etrangers, et elles bénéficient, d’une préférence commerciale venant des Etats-Unis grâce à l’AGOA. Nous allons aborder ces deux sujets dans la deuxième partie.
Le système commercial international privilégie les pays pauvres comme Madagascar dans les échanges internationaux. Il accorde aux puissances économiques comme l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique le droit de privilégier particulièrement ces pays dans leur relation de commerce. L’AGOA ou African Growth Opportunity Act fait partie de ces préférences particulières. Les industries franches textiles/habillements malgaches exportent aujourd’hui sous AGOA. Dans cette partie nous nous intéresserons aux industries franches textiles/habillements malgaches et aux généralités de l’AGOA.

LES INDUSTRIES FRANCHES TEXTILES/HABILLEMENTS MALGACHES

Le tissu industriel de Madagascar est encore très faible vers la fin des années 80. Avec la modification du code des investissements au début des années 90 et l’application du régime Zone Franche*, on a observé une augmentation du nombre d’industrie surtout du côté de la branche textile/habillement. Avant d’entamer une analyse sur les industries textiles/habillements malgaches, les Zones Franches Industrielles, les industries hors zone franche et ses problèmes respectives, nous allons pencher un peu sur la situation économique de Madagascar et faire une approche historique de ses politiques économiques.

Situation économique de Madagascar

Madagascar compte aujourd’hui 16,5 millions d’habitant. Elle fait partie des pays les plus pauvres du monde. Avec un revenu annuel de 240 dollars américain par habitant en 2004, elle tient la 168ème position dans l’indicateur de développement*. Ce faible niveau de revenu est issu d’un long processus conjuguant crise de croissance et forte croissance démographique34.

Approche historique

Entre 1960 et 1972, c’est à dire après la période coloniale, le taux de croissance économique de Madagascar était négatif : de – 0,1%. Cela signifie qu’il y a eu une régression économique.
En 1980, le gouvernement adoptait un régime autocentré qui a coupé les relations du pays avec le reste du monde, toutes les entreprises étaient nationalisées, c’était la malgachisation. Le pays a fermé ses portes aux investisseurs étrangers35. Cette politique a conduit à un déclin économique, si entre 1973 et 1984, le pays affichait un taux de croissance économique positif de 2,5%, entre 1985 et 1990, ce taux régressait et ne s’élevait qu’à 0,1%36. En 1980, des réformes structurelles accompagnées d’un certain nombre de revirement politique ont été entamées. L’Etat Malgache a commencé à se désengager des entreprises publiques, c’est à dire que les entreprises nationales ont été privatisées et la nation a de nouveaux ouvert ses portes aux investisseurs étrangers. Les restrictions aux échanges ont été levées et les tarifs douaniers ont été simplifiés conformément aux accords régionaux. Par ailleurs, les droits à l’exportation ainsi que les interdictions d’importation sont supprimés37. Le régime Zone Franche a été institué vers la fin des années 80 par la loi n° 089-027 du 29 décembre 198938. Grâce à ces travaux, le pays semble trouver sa voie et affichait un taux de croissance de 4,7% entre 1997 – 2001.
En 2002, la crise politique et économique a totalement bouleversé les structures de la société malgache. Celle ci demande aujourd’hui à la fois les libertés constitutionnelles, le développement économique et l’intervention de l’Etat dans les arbitrages et la fourniture des services de base39. Durant cette année, à cause de l’arrêt des activités économiques, le taux de régression économique était de 12%. Heureusement que la reprise économique s’opérait rapidement car en 2003, le pays témoignait déjà un taux de croissance de 9%.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I : ANALYSE THEORIQUE SUR L’INDUSTRIALISATION ET LE DEVELOPPEMENT
Section 1 : Les courants classiques
Section 2 : Les économistes du développement
3.1 La politique de substitution d’importation
3.2 La promotion des exportations non traditionnelles
3.3 Les industries industrialisantes
3.4 La politique de substitution d’exportation et l’intégration à l’économie Mondiale
CHAPITRE II : L’INDUSTRIALISATION ET LE COMMERCE INTERNATIONAL
Section 1 : L’avantage Absolu d’Adam Smith
Section 2 : Le principe de l’Avantage Comparatif de David Ricardo
2.1 Le coût d’opportunité
2.2 L’Ajustement de la Balance des Paiements par la variation du taux de Change
Section 3 : Le théorème d’Hecksher – Ohlin – Samuelson
3.1 La théorie de la dotation factorielle de l’échange ou théorème d’HecksherOhlin (H-O)
3.2 Le principe de l’ égalisation internationale des rémunérations des facteurs
3.3 Echange de service de facteur de production
Section 4 : Commerce International et le développement
CHAPITRE III : THEORIES SUR L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRENGER
Section 1 : Investissement Direct Etranger : base de la croissance
3.1 La fonction de Cobb-Douglas
3.2 La fonction de Robert. M. Solow
Section 2 : Relation entre Investissement et Croissance selon les Keynésiens
Section 3 : Les facteurs déterminants de l’Investissement Direct Etranger
3Section 4 : Théories sur les avantages et inconvénients des Investissements Directs Etrangers
4.1 Gain d’efficacité et Effet d’entraînement de l’Investissement Direct Etranger
4.2 Les inconvénients de l’Investissement Direct Etranger
PARTIE II : LES INDUSTRIES FRANCHES TEXTILES/HABILLEMENTS MALGACHES ET L’AFRICAN GROWTH OPPORTUNITY ACT (AGOA)
CHAPITRE I : LES INDUSTRIES TEXTILES/HABILLEMENTS MALGACHES
Section 1 : Situation économique de Madagascar
1.1 Approche historique
1.2 Atouts économiques de Madagascar en matière de textile/habillement
1.3 La structure économique de Madagascar
Section 2 : Les industries textiles/habillements malgaches
2.1 Les industries textiles/habillements malgaches hors zone franche
2.2 Les zones franches et les industries textiles/habillements
Section 3 : Les problèmes des industries textile/habillement malgaches
CHAPITRE II : L’AFRICAN GROWTH OPPORTUNITY ACT (AGOA) ET LE MARCHE AMERICAIN DU TEXTILE/HABILLEMENT
Section 1 : Le fonctionnement de l’AGOA
1.1 Conditions d’accès d’un pays aux avantages de l’AGOA
1.2 Les obligations des entreprises exportatrices
1.3 Traitements spéciaux applicables à certains produits sous AGOA
Section 2 : Portées économiques de l’AGOA
Section 3 : Le marché américain du textile et de l’habillement
3.1 Structure du marché et type d’acheteur sur le marché américain
3.2 Technique d’approche du marché américain
4PARTIE III : LES INDUSTRIES FRANCHES TEXTILES MALGACHES FACE A L’AGOA ET AU DEVELLOPEMENT ECONOMIQUE DE MADAGASCAR
CHAPITRE I : IMPACTS DE L’ AGOA SUR LES INDUSTRIES TEXTILES / HABILLEMENTS ET SUR L’ECONOMIE DE MADAGASCAR
Section 1 : Augmentation du nombre des entreprises exportatrices et du volume des exportations
1.1 Augmentation du nombre des entreprises
1.2 Augmentation de la valeur des exportations
Section 2 : Augmentation du volume d’Investissement Direct Etranger.
Section 3 : Renforcement des échanges entre commerciaux
3.1 Amélioration des échanges entre Madagascar et les Etats-Unis d’Amérique
3.2 Accroissement des échanges commerciaux inter-régionales
Section 4 : Impact de l’AGOA au niveau social
CHAPITRE II : IMPACT MACRO-ECONOMIQUE DES ZONES FRANCHES TEXTILES/HABILLEMENTS A MADAGASCAR
Section 1 : Apport des entreprises franches textiles/habillements dans la formation du Produit Intérieur Brut
Section 2 : Amélioration de la Balance Commerciale
Section 3 : Création d’emploi
Section 4 : Stimulation des activités économiques
Section 5 : Amélioration des recettes publiques
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS
Section 1 : Amélioration des conditions de travail et du traitement des travailleurs
1.1 Renforcer le système d’inspection
1.2 Augmenter le salaire de base
Section 2 : Amélioration des infrastructures et des installations administratives
2.1 Constructions des routes et libéralisation du marché de l’énergie
2.2 Amélioration des installations administratives
Section 3 : Développement des cultures industrielles
CONCLUSION
5ANNEXE
SYSTEME GENERALISE DE PREFERENCE
LES AVANTAGES DE L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER 56
ECHANGE INEGAL
DOCTRINE MERCANTILISTE
ACCORD MULTIFIBRES
REGIME ZONE FRANCHE
NOTE SUR LES SOCIETES EXPORTATRICES AUX USA DANS LE CADRE
DE L’AGOA
LISTE DES TABLEAUX
REFERENCES

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