L’ACCESSIBILITÉ EN EAU POTABLE ET DÉVELOPPEMENT DANS UNE COMMUNE URBAINE

Les enquêtes auprès des acteurs

                   Nous entreprendrons, un entretien semi-direct auprès des ménages. Nous prendrons un taux d’échantillonnage à 10% dont 5% pour les non résidants de la commune (ville), et 5% pour les ménages qui demeurent en ville. Ce taux a été choisi comme représentatif des ménages de la commune. Le but de cette enquête par ménage c’est de voir et de faire analyse sur leur conditions de vie, et sur les raisons pour laquelle comment ils ont vivre sur cette difficulté. Mais des difficultés pourront être rencontrées lors de l’enquête à cause de non disponibilités de certains ménages ou des responsables. Les enquêtes feront donc de la façon porte à porte et au niveau des différents points d’eau comme les bornes fontaines, les puits, … Il y a aussi mes personnes qui demeurent à la campagne même en ville, qui cherchent l’eau à la rivière, etc.… Il sera nécessaire de les enquêtés pour avoir des différentes réponses afin d’analyser leur situation et les sources de cet problème.

La santé

                En 1949, l’OMS a défini la santé comme un « état complet de bien-être physique, mental et social et pas seulement une absence de maladie ou l’infirmité ». Avec cettedéfinition, la notion de santé possède « l’absence de maladie » à un concept plus vaste, en revêtant du même coup un caractère multidimensionnel, idéaliste voir utopique. Elle implique que tous les besoins fondamentaux de la personne soient affectif, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels, du stade de l’embryon, voir des gamètes, à celui de la personne âgée. Cette définition de l’OMS n’est cependant pas la seule. Pour BERGSON H. (1932), « la santé est la capacité de s’investir, d’entreprendre ce que l’on a envie de réaliser ». La santé est aussi la condition nécessaire pour un individu ou un groupe d’individu au développement de ses potentiels de vie (CHOUCKROUN O., 2003). On peut donc considérer la santé comme un développement parce qu’une maladie empêche l’épanouissement personnel. Dans le cadre de cette étude, nous adopterons une définition de la santé comme un développement correspondant à l’absence de maladie parce que nous ne saurions prendre en compte les autres dimensions qu’elle peut revêtir.

Branchement privés

                  La population de la commune urbaine de Vavatenina s’approvisionne en général auprès des bornes fontaines, au puits, seul une minorité est raccordée au branchement particulier de la commune. Les branchements particuliers dans commune urbaine de Vavatenina ne représentent qu’un faible de 180 ménagés desservies. La cause de ce faible nombre d’abonnés à l’eau de la Service de l’eau de la commune est surtout due au fait qu’une majeure partie de la population de la commune de Vavatenina ne peut pas se payer les frais d’infrastructure pour une adduction d’eau qui est calculés en fonction de l’éloignement entre le réseau et le ménage en particulier pour les gens en ville. À l’exemple de Fokontany Ampasimbola l’eau ne peut pas monter due aux problèmes techniques, l’absence des matériaux coutant très cher que le service de l’eau ne peut pas en acheter à cause d’une faute de budget de l’eau. Les abonnés ne paient pas ses abonnements au niveau de STEAH. Le service de l’eau dans la commune refuse de travailler avec le JIRAMA. Seulement 180 ménages sont abonnés. La plupart de ces ménagés se trouvent dans le fokontany Ankazomianko. En raison du faible nombre d’abonné au service de l’eau, les puits non protèges tiennent un grand rôle dans l’approvisionnement de la population. Pour les riches, ils utilisent les châteaux d’eau.

Rôle des Bornes fontaines dans l’approvisionnement dans la Commune

              D’après l’estimation de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), 80% de la morbidité mondiale serait liée à manque qualitative et quantitative en eau. Surtout pour les enfants en dessous de l’âge de 5 ans. À Madagascar, le pourcentage de maladies à transmission hydriques reste tout aussi inquiétant. La diarrhée est lié à l’assainissement .L’eau consommée quel que soit sa source, et son origine peut être contaminée directement pendant le stockage ou la distribution de l’eau. Les maladies hydriques dépendent de l’origine de l’eau, de sa qualité bactériologique ou chimique, mais également de son accessibilité et des quantités disponibles ; surtout si l’eau provient d’eau stagnante, ou de rivière polluée. Le nombre de population diarrhéique en 2010 atteint jusqu’à 1023 personnes. Mais l’essentiel le chiffre baisse en 2014 due à l’effort à la mise en place des Bornes Fontaines pour plusieurs Fokontany et la sensibilisation. C’est à partir de l’année 2012 que tous les Fokontany de la commune ont bénéficié de l’eau de robinet. Ce tableau montre que les enfants à l’âge de 0 à 4 ans qui sont plus la victime de maladie hydrique cela explique que l’eau utilisé par certains personnes au niveau de la Commune n’est pas tout à fait potable comme on a dit. Les puits utilisés par plusieurs ménages sont aussi dangereux parce que presque la moitié des habitants qui habitent en ville dépendre l’eau des puits non protégé. Et pour ceux qui vivent au bord de la rivière Sahavatoina s’approvisionne dans cette rivière. Pour les habitants vivent hors de la ville qui n’a pas de Borne Fontaine s’approvisionne dans les rivières ou étang. Les puits sans couvercle peuvent être facilement contaminés par les débris solides ou liquides pouvant entré contact avec l’eau. La majorité des habitants de la Commune utilisant les puits comme source d’approvisionnement en eau n’utilisent pas des produits pour nettoyer l’eau comme le SUR ’EAU ou l’eau de Javel ; avant de la boire. Pourtant, pour un puits utilisé par plusieurs ménages, cela nécessite au minimum un geste de prudence envers les consommateurs de ses eaux par le réflexe de bouillir l’eau avant de la consommer. Cela est une alternative car l’odeur ou le goût du SUR ‘EAU peut être assez déplaisant pour la majorité des utilisateurs des eaux de puits. Bouillir l’eau avant de la boire, pour d’autres ce geste reviendrait à dépenser plus de charbon, de bois à feu, ou pour la consommation d’électricité selon l’utilisation du ménage. Pourtant, ce geste pourrait prévenir d’éventuels maladies comme la diarrhée, le choléra, le paludisme, la bilharziose et bien d’autre encore. Pourtant, l’approvisionnement en eau potable a réduit considérablement les maladies hydriques dans la Commune Urbaine de Vavatenina. Et le gain de temps grâce à l’utilisation de plusieurs bornes fontaines au lieu de faire une longue marche jusqu’au point d’eau est considérable. La plupart des habitants dans le Fokontany desservies en infrastructure d’eau potable, n’ont plus besoin d’aller loin ; ce qui réduit largement le temps perdu dans la prise d’eau.

Le Service Technique de l’eau, assainissement et Hygiène

                 L’eau potable de Vavatenina est fournie par le Service Technique de l’eau ,assainissement et Hygiène au niveau de la commune associé par les projets Génie Rural en 1972-1974, en 2006 associé par le projet Hydraulique sans frontière, en 2009 par le HSF suivie de FICRIFAMA, en 2011 par le projet Saint Gabriel et INTER AID et un projet en cour nommé GRET. Le STEAH apporte l’eau potable dans les 22 Fokontany et avec un nombre d’abonnée de 180 ménages. Le nombre de la population de Vavatenina ne cesse pas d’augmenter, ce qui demande en matière d’eau potable que ce soit dans le milieu Urbaine au milieu Rural. Les ruraux ont plus avantageux que les villes urbaines avec un taux de 94,05% contre 5,94% en 2015. Durant quatre année c’est-à-dire de 2011 à 2015 il y a eu un hausse pour les ruraux, tandis que les villes urbaine il y a eu une régression de ce taux de desserte. Il y a seulement 180 ménages en ville de Vavatenina dispose d’eau à domicile par branchement particulier

CONCLUSION GÉNÉRALE

              En guise de conclusion, cette étude nous a permis de constater et de comprendre les aspects de l’alimentation et les besoins de la population en eau potable. La contribution des ONG dans l’approvisionnement en eau potable en 2011 assure le développement de ce secteur. Dans les villes rurales l’eau est gérée par la population local formé par une association des usagers de l’Eau, qui a pour rôle d’assurer la gestion des points d’eau des bornes fontaines ainsi que des autres infrastructures et de veiller à leur développement par la propriété des infrastructure et le traitement pour l’eau potable dans la commune. Avant, la population de la commune hors de ville s’approvisionnaient dans les rivières, étang, lac à cause de l’absence de l’offre. Avec la création des bornes fontaines la population peut désormais bénéficier d’une eau saine et potable. Mais malgré, la construction de ces points d’eau, les besoins de la population ne sont pas encore satisfaits en raison de la coupure fréquente de l’eau. L’adduction d’eau potable en ville ruraux est alimentée par l’eau de source pure. Au niveau des zones plus peuplés où la consommation la plus élevées, l’eau risque de couper 2 fois par jour, ce qui limite le besoin d’eau pour les ménages. Pour la population en ville, à cause de problème technique et le vieillissement des infrastructures, 6 bornes fontaines seulement fonctionnent dans le fokontany Ankazomianko et le branchement dans le fokontany Ampasimbola ne fonctionne plus. Les ménages dans ce fokontany s’approvisionnent dans les puits privés non protégés. L’approvisionnement en eau potable a permis de contribuer au développement socio-économique des habitants par les gains du temps pour les femmes et les jeunes filles. Le nombre des absentéistes et le retard scolaires et les maladies d’origine hydrique réduit considérablement. Dans la commune de Vavatenina, seul 180 ménages sont abonnées à la STEAH ; ce chiffre reflète considérablement la différence entre le niveau de vie de la population. Les clients consomment l’eau sans se déplacer ; ni aller faire la queue auprès des Bornes Fontaines .Pour ceux qui ont privé de borne fontaine s’approvisionnent dans les puits. La consommation d’eau dans les Bornes Fontaines est très élevée dans les fokontany à forte densité humaine comme le fokontany Ankazomianko, le fokontany Tanamarina. Le problème dans ce secteur est l’inégale répartition du point d’eau au niveau des fokontany et la mauvaise qualité des infrastructures en eau. Pourtant, si on veut contribuer au développement du pays par le biais de l’approvisionnement en eau potable, il faut prendre des mesures des mesures et adopter une politique adéquate pour assurer le bon fonctionnement de ce secteur. Les facteurs responsable de la difficulté en approvisionnement en eau dans la commune sont le gaspillage d’eau pour les abonnées favorise la faible pression auprès des bornes fontaines. L’absence des budgets au niveau des services Technique de l’eau et Assainissement pour réhabiliter des Borne Fontaines et pour acheter des matériels afin de remonter l’eau pour le branchement de fokontany Ampasimbola en particulier . En général, la mauvaise gestion est l’une des obstacles freinant l’adduction d’eau potable, ainsi que l’incapacité de la STEAH a desservi la population liée à la vétusté de ses équipements techniques. Cette incapacité alimente la colère des usagers et mécontent de la qualité offerte par ce dernier. Cette situation pourrait aboutir à une crise sociale si le problème de la STEAH n’est pas résolu. Vu le problème d’approvisionnement en eau potable, ne serait-il pas plus judicieux d’adopter un Programme National pour assurer la pérennisation des ressources en eau ?

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
PREMIÈRE PARTIE : LA DÉFINITION DU CONCEPT ET LA REPRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA COMMUNE
CHAPITRE I : CONTEXTE DU TRAVAIL
I-1 LA JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET
I-1-1- OBJECTIF DE LA RECHERCHE
I-1-2- LE CHOIX DU SUJET
I-2- PHASE DE DOCUMENTATION
I-2-1- LES OUVRAGES GÉNÉRAUX
I-2-2- LES OUVRAGES SPÉCIFIQUES
I-3- LA PHASE DE PRÉPARATION DES TRAVAUX DE TERRAIN
I-3-1- L’ÉLABORATION DES QUESTIONNAIRES
I-3-1-1- LES ENQUÊTES AUPRÈS DES ACTEURS
I-3-1-2- LES ENQUÊTES AUPRÈS DE L’ASSOCIATION 1001ème FONTAINES
I-3-1-3- LES ENQUÊTES AUPRÈS DE LA SDPAS, COMMUNE, DU FOKONTANY SDSP
I-4- LA DÉFINITION DU CONCEPTS
I-4-1- EAU POTABLE
I-4-2- L’ACCESSIBILITÉ ET L’ACCÈS À L’EAU POTABLE
I-4-3- LE RISQUE
I-4-3-1- LA SANTE
I-4-3-2- LA SANTE PUBLIQUE
I-4-3-3- LA GÉOGRAPHIE DE LA SANTE
CHAPITRE II- LA PRÉSENTATION GENERAL DE LA COMMUNE
II-1- VAVATENINA DANS SA RÉGION ORIENTALE DE MADAGASCAR
II-1-1- UN PAYSAGE COLLINAIRE
II-1-2- RELATION DU CLIMAT ET L’ALIMENTATION EAU POTABLE
II-1-3- UNE POPULATION DENSE INÉGALEMENT REPARTIE DANS LA COMMUNE
II-1-3-1- UNE POPULATION JEUNE
II-1-3-2- UNE POPULATION INÉGALEMENT REPARTIE DANS L’ESPACE
II -2- UNE AGRICULTURE : SOURCE DE FINANCEMENT
II- 3- INFRASTRUCTURE EN EAU, HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT EN DÉSÉQUILIBRE ENTRE VILLE ET RURAUX
II-3-1-INFRASTRUCTURE SOCIAL PEU SUFFISANT
II-3-1-1- MANQUE D’INFRASTRUCTURE SCOLAIRE
II-3-1-2- LE TAUX DE COUVERTURE EN EAU INSUFFISANT AU NIVEAU DES ÉTABLISSEMENTS
II-3-1-3- INFRASTRUCTURE EN EAU INSUFFISANCE AU NIVEAU CSB
CONCLUSION PREMIERE PARTIE
DEUXIÈME PARTIE : INSUFFISANCE DE L’OFFRE FACE À LA DEMANDE EN EAU POTABLE POUR LA POPULATION DE LA COMMUNE
CHAPITRE III- L’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE INÉQUITABLE DANS LA COMMUNE
III-1- LES DIFFÉRENTES SOURCES D’APPROVISIONNEMENT DANS COMMUNE
III-1-1- BRANCHEMENT PRIVES
III-1-2- APPROVISIONNEMENT AUPRÈS DES PUITS PRIVES
III-1-3- APPROVISIONNEMENT AUPRÈS DES BORNES FONTAINES
CHAPITRE IV- ACCESSIBILITÉ A L’EAU POTABLE : UN FACTEUR DE BLOCAGE DE DÉVELOPPEMENT DE LA COMMUNE
IV-1- PROBLÈMES DE L’APPROVISIONNEMENT DANS LA COMMUNE
IV-1-1- INÉGAL RÉPARTITION DE POINT D’EAU DANS LA COMMUNE
IV-1-2- CONSOMMATION ÉLEVÉE EN EAU POUR LES ZONES LES PLUS PEUPLÉES
IV-1-3-RÔLE DES BORNES FONTAINES DANS L’APPROVISIONNEMENT
IV-1-4- INSUFFISANCE DU TAUX DE DESSERTE
IV-1-4-1 AU NIVEAU NATIONAL
IV-1-4-2- AU NIVEAU LOCAL
IV-1-4-3- USAGE DE L’EAU
IV-1-4-4- LES NORMES POUR LA QUALITÉ DE L’EAU
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIÈME PARTIE : SECTEUR EAU EN DIFFICULTÉ DANS LA COMMUNE ET QUELQUE PERSPECTIVE D’AMÉLIORATION
CHAPITRE V- LE RÔLE DE LA STEAH DANS L’ADDUCTION D’EAU POTABLE
V- 1- L’ALIMENTATION EN EAU
V-1-1 SERVICES TECHNIQUES DE L’EAU ET ASSAINISSEMENT HYGIÈNE
V-1-2- PRODUCTION DE L’EAU
V-1-3- TRAITEMENT DE L’EAU
V-1-4- TRANSPORT DE L’EAU
V-2- RÉSEAU DE DISTRIBUTION
V-2-1- STRUCTURE DU RÉSEAU EAU POTABLE
V-2-1-1- RÉSEAU SIMPLE
V-2-1-2- RÉSEAU RAMIFIE
CHAPITRE VI- DES RECOMMANDATIONS POUR LE DÉVELOPPEMENT DE SECTEUR EN EAU DANS LA COMMUNE
VI-1-RÔLE DES ONG DANS LE DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR EAU
VI-2-LE FONCTIONNEMENT
VI-3- INSPECTION
VI-4- DES CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES ET QUELQUES PERSPECTIVES
VI-4-1- LA NÉCESSITÉ D’UNE MEILLEURE RÉPARTITION D’EAU
VI-4-2-GESTION DES RESSOURCES EN EAU
VI- 4-3-VERS UNE AMÉLIORATION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE DES ÉQUIPEMENTS
CONCLUSION DE LA TROISIÈME PARTIE
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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