L’accès aux services des coopératives en milieux défavorise

Le phénomène d’urbanisation de Madagascar est en cours et s’accélère depuis 2005, avec plus 200 000 habitants supplémentaires qui s’installent dans les villes chaque année. Toutefois, la majorité de la population vit encore dans des zones rurales de faible densité, occupée principalement à des activités agricoles et d’élevage , et reste toujours pauvre. Aussi, toute personne qui se soucie du sort d’un pauvre, doit elle vivement s’intéresser non seulement au traditionnel du développement rural, mais aussi au développement urbain.

Le mouvement coopératif au niveau des communautés humaines réelles constitue le mode d’organisation permettant de préserver les valeurs communautaires anciennes et de promouvoir un développement moderne.

Madagascar a célébré la journée internationale des coopératives le 02 et 3 juillet 2011 dans le district d’Antsohihy, Région Sofia avec le Ministère d’État chargé de l’Économie et de l’industrie. Cette célébration avait pour objectif d’inciter les jeunes à participer à l’avenir des entreprises coopératives pour le développement économique, la réduction du chômage et l’augmentation des effectifs des opérateurs adhérents auxstructures coopératives.

Analyse d’impact des coopératives en milieu rural et en milieu urbain 

Le regroupement des producteurs du milieu défavorisé demande un effort et une promotion des réseaux des institutions à caractère coopératif car ses impacts sont encore marginaux.

Impact des coopératives au niveau de l’organisation des producteurs 

En fait, plusieurs contraintes freinent le développement des organisations des producteurs car ils souffrent d’un grand déficit d’information et de formation dans des domaines les plus variées (technique, réglementation, gestion et recherche.), d’une déficience du cadre juridique relatif à l’organisation du monde producteur et une insuffisance de financement.

L’utilisation des connaissances et des savoirs sont source de nombreux avantages que possèdent les coopératives par rapport aux organisations des producteurs financées par des investisseurs et aux intermédiaires officiels. D’une manière générale, les coopératives procurent des avantages par :
– Le soutien apporté à leurs membres dans leurs activités de production, de commercialisation et de prestation de services dans les domaines agricole ou non agricole.
– La transformation et la commercialisation des produits et services de leurs membres.
– L’offre collective des services utiles localement tels que les services d’enseignement, de formation,…
– L’information, l’enseignement, la formation et les services consultatifs par exemple en vue d’améliorer les compétences entrepreneuriales et les capacités d’innovation de leurs membres.
– Le soutien apporté à leurs membres en matière juridique, politique et économique.

Impact des coopératives au niveau de la production

Les coopératives des producteurs sont source de développement dans le monde urbain et surtout dans le monde rural à cause des expériences qu’elles possèdent en matière de commercialisation ce qui renforce leur position à Madagascar. Pourtant, les services offerts par les coopératives sont loin d’être suffisants pour la production agricole et les produits de l’élevage.

-Production agricole
La faible rentabilité et les risques associés aux services des coopératives ont freiné l’adhésion des petits producteurs aux coopératives. Cela entraîne dans le passé, une concentration des productions dans les grandes sociétés d’État et les grandes entreprises privées. La difficulté d’accès aux services des coopératives oblige donc les petits producteurs à se cantonner de la culture d’autosubsistance, ce qui réduit les possibilités de diversification des cultures sur des petits périmètres et accentue l’utilisation de petits outillages.

La faiblesse du système coopératif du monde rural et du monde urbain constitue un des blocages à l’amélioration de la productivité. Elle sert également de contrainte à une bonne préparation des campagnes de commercialisation, à l’augmentation de la production et de revenu.

-Produits de l’élevage
L’élevage reste une activité complémentaire de l’agriculture au sein des exploitations traditionnelles. Bien qu’en nette progression, l’élevage industriel reste faible, car il n’a permis au pays d’exporter que 2000 tonnes de viande en moyenne entre 1994 et 1996 par rapport à une demande de 8000 tonnes que lui offre le marché européen. Bien que l’économie ait connu des crises depuis l’indépendance, les nouvelles orientations de développement économique suscitent des espoirs compte tenu du potentiel de développement présenté plus haut.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
I-1 : MATERIELS
I-1-1 : Matériels utilisés lors de la collecte des données primaires
a) Fiches d’entretiens
b) Fiches d’interviews
I-1-2 : Matériels utilisés lors de la collecte des données secondaires
a) Des documents
b) loi N/99-004relative aux coopératives de Madagascar
c)Les résultats des enquêtes
I-1-3 : Support lors de l’étude
a)la conférence de JIC à Antsohihy le 02 et 3 juilet2011
b) Les matériels de communication : appareil photo, téléphone et camera
I-2 : METHODES
I-2-1 : Démarche commune de vérification des hypothèses
a) Recherches bibliographiques
b) Webographie
I-2-2 : Démarche spécifique pour l’hypothèse1 :
a) Méthode d’observation cachée et d’observation participante
b) Méthode appliquée pour l’analyse des documents
I-2-3 : Démarche spécifique pour l’hypothèse 2 :
a)Entretien
b) Interview
I-2-4 : Démarche spécifique pour l’hypothèse 3 :
a)Enquêtes semi directive
b) Descente sur terrain
I-2-5 : Analyse des données
PARTIE II : RESULTATS
II 1 : LES DIFFERENTES OFFRES DE BIENS ET SERVICES PAR LES COOPERATIVES A MADAGASCAR
II-1-1 : Le Réseau des institutions à caractère coopératif
a) Les institutions coopératives de type production des biens notamment de production agricole
b) Les institutions coopératives de type production des services à but
lucratif ou à but non lucratif
II-1-2 : Extension géographique et la consolidation des réseaux préexistant
II-2 : LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT DES COOPERATIVES ET SES FAIBLESSES
II-2-1 : Insuffisance des structures d’appui au développement des coopératives
a)Zone de couverture des bureaux responsables des coopératives
b) Au niveau des fonctionnements et de la gestion des coopératives
c) Sur le plan de l’environnement des coopératives
II-2-2 : Extension rapide des associations face aux coopératives
a)Membres des associations
b) Couvertures des réseaux
II-2-3 : Faiblesses de la coopérative
a)Le financement
b) Problème d’intrants et de matériels d’exploitation
c)Au niveau des producteurs
d) Insuffisances d’ouverture et d’accès aux marchés extérieurs
II-3 : JUSTIFICATIONS DE L’IMPORTANCE DES COOPERATIVES SURTOUT POUR LE SECTEUR AGRICOLE EN MILIEU RURAL ET URBAIN
II-3-1 : Les principaux objectifs des paysans en milieu rural et urbain
a) Accroitre et de promouvoir les revenus ruraux
b) Améliorer l’accès des producteurs au marchés
c)Valorisation des produits
d) De faire face à la période de soudure venus
II-3-2 : Importance du secteur agricole et des activités économiques urbaines à Madagascar
a) Le poids de l’agriculture à Madagascar
b) Le poids du milieu urbain à Madagascar
II-3-3 : Les avantages pouvant être procurés par les coopératives
a)Avantages économiques
b)Avantages légaux / législation des coopératives formelles de proximité
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III-1 : DISCUSSION
III-1-1 : Analyse d’impact des coopératives en milieu rural et en milieu urbain
a)Impact des coopératives au niveau de l’organisation des producteurs
b) Impact des coopératives au niveau de la production
III-1-2 : Critères d’adhésion et le financement de la coopérative
a)Les acteurs impliqués dans l’administration et la promotion des coopératives
b) Critères exigés à un producteur voulant devenir membre d’une coopérative
c)Spécificité du financement des coopératives
III-1-3 : Condition de succès à l’accès du monde défavorable aux services des coopératives
a) Faisabilité des objectifs du milieu rural et du milieu urbain
b) Faisabilité du plan de travail annuel de producteur ou P.T.A
III-2 : RECOMMANDATIONS SUR LE THEME
III-2-1 : Du point de vue de Démocratie
III-2-2 :Du point de vue de solidarité
III-2-3Du point de vue de responsabilité
III-2-4Du point de vue de service
III-2-5Du point de vue de transparence
III-2-6 Du point de vue de pérennité
CONCLUSION
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUE
ANNEXES

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