L’ACCES AU CREDIT FACE AU DEFI DE PROMOTION DES EXPORTATION

LES CONTRAINTES DE L’ACCES AU FINANCEMENT POUR UN OPÉRATEUR ECONOMIQUE

                 Un opérateur économique est, par définition, un agent qui se propose d’offrir sur le marché, de façon régulière, des biens et services, dans le but d’en constituer un profit. Pour pouvoir réaliser ces offres, il doit préalablement acquérir des moyens de production, c’est-à-dire investir, II se trouve que l’opération d’investissement nécessite souvent des sommes trop importantes pour pouvoir être supportées par la seule personne du promoteur et qu’un complément de financement extérieur est dans la plupart des cas, indispensable, C’est ce qui justifie le recours au crédit. Or, pour n’avoir pas su appréhender à leur juste valeur les contraintes de I accès au crédit, bon nombre d’opérateurs se voient fermer les portes des banques et autres établissements financiers et se trouvent dans l’obligation d’abandonner leur projet d’investissement. D’autres ont pu obtenir un financement mais n’ont pas pu en tirer le meilleur profit faute d’un minimum de rigueur et de gestion. On peut dire aussi que la recours au crédit implique des contraintes a cause dela notion de crédit ne peut pas se concevoir sans la notion de confiance. Et la confiance, pour pouvoir résister au temps, nécessite le respect d’un certain nombre dé contraintes. Il ne faut pas oublier que les banques et établissements financiers travaillent avec tos dépôts constitués par l’argent des autres (l’épargne des déposants, en l’occurrence) Les épargnants déposent leur argent en banques ou aux autres institutions Certes, on peut invoquer des raisons de commodités (il est plus pratique de tirer des chèques que de se déplacer avec des billets de banque en poche). On peut avancer également des motifs do rentabilité (encore que le taux d’intérêt servi aux déposants est loin de couvrir le taux d’inflation) Mais finalement la raison majeure reste la confiance que les épargnants ont vis-à-vis de leurs banquiers. , ;. En fait, pour comprendre le comportement des banquiers,’ il faut se souvenir de ce que les banques comme toutes entreprises, doivent chercher leur équilibre et leur rentabilité pour pouvoir se pérenniser et sauvegarder les intérêts de toutes les parties prenantes à leurs activités.

LES CONTRAINTES DE L’ACCÈS AU FINANCEMENT

               La principale contrainte vient du fait que les bailleurs de fonds travaillent, pour leur propre compte, avec l’argent des autres dans des opérations de financement et, de ce fait, ne s’engagent que lorsqu’ils obtiennent le maximum d’assurance de pouvoir être remboursés en intérêts et capital par les éventuels bénéficiaires de crédits. Or i! Se trouve que plusieurs facteurs peuvent limiter, voire annuler cette assurance des banquiers de pouvoir se faire rembourser dans les délais convenus. Ces facteurs constituent donc des obstacles à l’accès au financement. Les principales contraintes de l’accès au financement sont liées:
* à l’environnement socio-économique en général et à !a conjoncture en particulier-
* ou promoteur lui-même concernant notamment *
** sa personnalité, sa culture et son expérience
** le mode de gestion par lequel il se propose de mener à bien son entreprise,
** ses efforts d’autofinancement et les garanties qu’il propose pour couvrir le financement sollicité.

POTENTIELS ECONOMIQUES

La Grande Ile possède des potentiels économiques considérables
a)- le secteur minier : Le sous sol malgache est très riche malgré le fait que le secteur minier n’entre encore que pour une part insignifiante dans le PIB, essentiellement du fait qu’il soit organisé de façon informelle. Le pays regorge d’importantes ressources minières allant du chrome à l’or en passant par les pierres précieuses. La grande partie des capitaux étrangers est actuellement investi dans ce secteur ; il s’agit en effet de l’exploitation que la société QMM / RIO TINTO effectue dans le sud-est de l’Ile. On cite entre autres différents produits à savoir : la chromite (plus de 30 OOO tonnes/ an), le graphite (une dizaine de milliers de tonnes produits chaque année), le nickel, le charbon, la bauxite, etc.
b)- le secteur industriel : L’agro-alimentaire et le textile occupent l’activité industrielle à Madagascar. Auparavant le sucre et les huiles alimentaires sont les principaux produits destinés dans l’agro-alimentaire. Depuis quelques années la brasserie et les conserveries ainsi que les produits laitiers et la savonnerie sont considérés comme les plus contribuant dans ce domaine. D’autre part, l’entrée massive des investisseurs dans les entreprises franches a favorisé la performance du secteur. L’industrie textile est devenue la filière la plus dynamique de l’industrie malgache. Sa production a représenté en 2003 près d’un tiers du PIB industriel et 30% du total des exportations. Il importe de parler de l’apport de ces investissements sur l’économie nationale notamment de la création d’emploi, c’est à dire la distribution de revenu à une partie considérable de la population urbaine. Nous pouvons citer les produits suivants qui sont également considérés comme tels ; il s’agit en effet du coton car Madagascar en est producteur ; du papier et du bois ; ainsi que du tabac

MADAGASCAR ET SES PRODUITS SUSCEPTIBLE D’ETRE EXPORTE

Les exportations Les exportations de Madagascar concernent surtout les produits agricoles et les produits tropicaux. Plus précisément il s’agit de la vanille, du café, du girofle (clou), du sisal, des letchis, du cacao et du poivre… Malgré l’étendue de la surface cultivable et bien que l’agriculture soit la principale activité de la population et que les exportations en dépendent largement, la production locale ne suffit pas à assurer l’écart qui existe entre l’offre et la demande extérieures du pays. L’agriculture représente 20 % des exportations. Les exportations des produits halieutiques sont aussi bien considérables étant donné que Madagascar soit entouré d’eaux. On tient cependant compte des produits tels que les crevettes, les langoustes et divers espèces de produits marins À part les produits d’exportation, la simple agriculture destinée à la consommation locale est remarquable. Nous savons évidemment que la principale activité agricole des Malgaches est axée dans la riziculture, Mais la pratique d’autres cultures vivrières n’y est pas négligée. On note les produits tels que les fruits et légumes, les tubercules (patates, maniocs, etc.) L’élevage, complément naturel de l’agriculture, tient aussi sa place dans la société malgache, voire dans l’économie. Il est arrivé que les espèces ovines et caprines fussent demandées sur le marché international.
INTERPRETATION : On voit dans ce tableau1 que l’exportation de Madagascar a augmenté de manière négligeable de2000 a 2001 En 2002, l’exportation de Madagascar est démunie très fortement De 2003 à 2008 on constate une forte augmentation de l’exportation de Madagascar

LE TEMPS DE VALIDATION ET DES CREDIT ACCORDE

Exportations définitives : le visa de documents
 faire aux exigences douanières ou commerciales (dans le cas d’ouverture de crédits documentaires, contrats,….). Il atteste que les marchandises sont originaires de l’Union Européenne ou, sur justificatifs, originaires d’un paystiers. Le formulaire utilisé par les exportateurs français est un modèle commun à l’ensemble des états de l’Union Européenne. : Il est exclusivement destiné à prouver l’origine des marchandises pour satis visé par le Centre de Formalités Internationales.
 La facture : Lors de la demande de visa d’une facture, l’exportateur doit certifier la conformité de celle-ci par rapport aux livres comptables. Il engage sa responsabilité juridique et pénale quant aux mentions indiquées sur le document. Selon la règlementation du pays importateur, cette légalisation sert également à obtenir d’autres visas requis par les consulats, le ministère des affaires étrangères ou la chambre de commerce franco-arabe.
 Le Centre de Formalités Internationales appose un cachet avec une date, un numéro et le sceau de la CCI. Il authentifie les mentions par sa signature.
 Exportations définitives : La certification matérielle ou légalisation de signature
D’autres documents peuvent avoir besoin d’être légalisés pour être produits à l’étranger. Ce sont principalement des actes sous seing privé à caractère commercial ou ayant trait à une opération commerciale, industrielle (liste de colisage, attestation de transport, déclaration du fournisseur, certificats de conformité, homologation de machines, traductions, pouvoirs, catalogues,…).

ETAT ET SES PARTENAIRES FINANCIERS

                Les États consentent des crédits à l’exportation bénéficiant d’un soutien public par l’intermédiaire d’organismes de crédit à l’exportation en vue d’aider les exportateurs nationaux L’Etat Malagasy doit aussi réaliser des facilitions des opérateurs économique pour concevoir des plans économique en accord bilatérale et des outils permettant d’accéder au économie du Seychelles. Les opérateurs économiques devraient faire aussi des analyses sur les marchés afin d’avoir le maximum d’informations actualisées sur leur évolution et sur celle du marchés international pour accéder facilement au clivage de marché des autres pays .L’Etat aussi doit soutenir les opérateurs économiques pour concurrencer des autres pays sur les marchés étrangers. Les organismes de crédit à l’exportation accordent des crédits à des acheteurs étrangers soit directement, soit par l’intermédiaire d’institutions financières privées dont ils assurent ou garantissent les opérations. Ces organismes peuvent être des institutions publiques ou des sociétés privées agissant pour le compte de l’État.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES THEORIQUES SUR LES CREDITS
SECTION I : GENERALITES SUR LES CREDITs
SECTION II : LES CONTRAINTES D’ACCES AU CREDIT A MADAGASCAR
SECTION III : LE ROLE DU CREDIT DANS LA PROMOTION DES EXPORTATIONS A MADAGASCAR
CHAPITREII : PERFORMANCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR A L’EXPORTATION
SECTION I : BENCHMARKING DES AUTRES PAYS
SECTION II : LES BESOINS DES AUTRES PAYS
PARTIE II : LES SYSTEMES DE CREDIT ACCORDE AUX PME/PMI A MADAGASCAR PAR LES BANQUES
CHAPITRE I : LES INSTITUTIONS BANCAIRES
SECTION I : LES DIFFERENTES OPTIONS ET LES PROCEDURES
SECTION II: LE TEMPS DE VALIDATION ET DES CREDIT ACCORDE
CHAPITRE II : LES CONDITIONS POUR AVOIR DE CREDIT D’EXPLOITATION 
La BICM
BOA MADAGASCAR
PARTIE III : REALITE DE L’ACCES AU CREDIT A MADAGASCAR
CHAPITRE I : LA REALITE ET ANALYSE
CHAPITRE 2 – RECOMMANDATION ET SOLUTION 
SECTION I : SECTEUR PRIVE
SECTION II : ETAT ET SES PARTENAIRES FINANCIERS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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