L’absence d’un cadre incitatif et approprié pour le secteur privé

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Les postkeynésiens

A la suite de la crise de 1929, de nombreux économistes inspirés par les travaux de J.M Keynes, va s’interroger sur les possibilités d’une croissance équilibrée. Les modèles de Domar et Harrod vont chercher à rendre compte des conditions et caractéristiques essentielles de l’équilibre d’une économie capitaliste en croissance.
Le point de départ de Domar est de considérer que l’investissement exerce une double influence sur l’économie. Dans un premier temps, il s’agit de l’effet revenu. A court terme, L’investissement constitue une demande supplémentaire et entraîne une hausse des revenus via le principe du multiplicateur(I4, Y,R, C et S). L’effet revenu associé à une augmentation de l’investissement _I, est égal à _I [1/ (1-c)] c’est-à-dire _I [1/s] où s= (1-c).
Sachant que c et s représentent respectivement les propensions marginales à consommer età épargner. Dans un second temps, il s’agit de l’effet capacité. A long terme, l’investissement doit engendrer une stimulation de la capacité de production, via le principe de l’accélérateur. L’investissement accroît les capacités de production dans une proportion égale à 1/v où v est le coefficient de capital et correspond à l’inverse de la productivité moyenne du capital soit v = K/Y (où K est le stock de capital et Y la production). L’effet de capacité est donc égal I (1/v).Pour qu’il y ait croissance équilibrée, il faut que les revenus supplémentaires engendrés par l’effet multiplicateur permettent d’absorber la production supplémentaire obtenue. En d’autres termes, l’effet de revenu doit être égal à l’effet de capacité. Cette condition est vérifiée si l’investissement augmente à un taux constat égal au rapport entre la propension marginale à épargner et le coefficient de capital soit _I/I = s/v. Harrod montrera par la suite que la croissance est par nature instable.

Le modèle néoclassique de Solow (1956)

Robert Solow (Prix Nobel en 1987) attribue l’origine de la croissance par tête au montant de capital technique investi (machines, équipements, logiciels, infrastructures…) Lorsque l’investissement par tête dépasse le montant de la dépréciation du capital par tête existant, chaque travailleur dispose d’un équipement plus performant et peut produire davantage. Toutefois, lorsqu’on augmente le capital par tête, la production augmente, mais pas de façon proportionnelle (c’est le principe des rendements décroissants). Ainsi à force d’augmenter le capital par tête, va venir un moment où la production par tête augmentera moins vite que cela ne coûte. La croissance par tête va cesser, c’est que Solow appelle l’état régulier. L’état régulier dépend du coût relatif du capital. Si ce dernier diminue (un renchérissement du coût du travail incitera les entreprises à substituer du capital au travail), alors l’investissement par tête va augmenter de nouveau jusqu’à ce qu’un nouvel état régulier soit atteint. Pour résoudre cette situation, Solow a dû imaginer l’intervention d’un autre facteur – le progrès technique – pour expliquer la croissance à long terme. Ce facteur permet de produire plus. Il est miraculeux car il engendre des externalités positives.

La théorie de la croissance endogène

Le modèle de Solow n’expliquait pas la croissance, il signalait simplement que grâce a progrès technique, la croissance peut perdurer. Pour les tenants de la théorie de la croissance endogène, le progrès technique ne tombe pas du ciel. La croissance est ainsi assimilée à un phénomène autoentretenu par accumulation de quatre facteurs principaux : la technologie, le capital physique, le capital humain et le capital public.
Pour Romer (1986), le changement technique provient d’une idée mise en forme et testée. Cependant, entre l’émergence d’une idée nouvelle et sa mise en œuvre concrète, il peut y avoir un très long chemin (test, essais-erreurs…) qui nécessite le concours de plusieurs personnes. Bref des coûts de mise au point qui peuvent être très élevés. En revanche, une fois ces étapes franchies, si l’idée est acceptée, le produit qui en résulte peut être multiplié avec un coût bien moindre (ainsi le premier disque compact, le premier ordinateur ont nécessité des efforts colossaux de la part de ceux qui les ont mis au point, cependant leur reproduction à l’identique a été beaucoup plus facile). Le propre des idées qui provoquent des changements techniques, est qu’une fois les plâtres essuyés, elles donnent naissance à des rendements croissants (les exemplaires suivants coûtent beaucoup moins chers), voire fortement croissants (duplication d’un logiciel). Si bien que pour celui qui s’est efforcé de transformer l’idée en produit, le risque existe que des concurrents en profitent et que lui ne récupère jamais son investissement initial, alors que ces concurrents s’enrichissent. Des droits de propriété intellectuelle limiteront ce risque : brevets ou copyright protègent l’inventeur qui dispose d’un monopole d’exploitation (limité dans le temps) sur l’œuvre ou le produit tiré de son travail. Le changement technique sera d’autant plus intense que les innovateurs espèreront en tirer un profit important.
Grace à ces diverses théories menées par ces économistes, on peut remarquer que chaque théoricien a leur propre idée sur la détermination du facteur de la croissance économique mais surtout sur la façon d’accroitre cette croissance économique. Pourtant ils sont d’ accord sur certain point que les facteurs déterminants sont le facteur travail (L), capital (K), progrès technique.

CONTEXTE DUMILIEURURAL

LE MONDE RURAL ET L’AGRICULTURE

Après avoir vu ces différents théories sur la croissance, il importe maintenant de savoir comment évolue le monde de l’agriculture et dans quel milieu. Dans la plupart des cas c’est toujours dans des milieux rural qu’on trouve le plus ce type d’activité.

Le monde rural

Le monde rural est un monde hétérogène. L’hétérogénéité économique et sociale est une caractéristique fondamentales des espaces rurales .Les gros exploitants agricoles coexistent avec les petit paysans .Ces derniers forment également des groupes très divers Certains pratiquent une agriculture commerciale , vendent leurs surplus sur les marchés alimentaires et profitent de l’ expansion des marchés à forte valeur ajoutée , de la nouvelle agriculture .Beaucoup d autre , en revanche , pratiquent une agriculture de subsistance , essentiellement parcequ’ ils n’ ont que peu d’ actifs et opèrent dans des conditions difficiles Etant donné qu’ ils consomment la plus grandes partie des denrées alimentaires qu’ils produisent , ils sont sur le marché , acheteurs de produits alimentaires et vendeurs de main d’ œuvre .
Le traditionnel et les activités de très petite de chaque groupe familial sont donc très dominants. On assiste à une agriculture d’autoconsommation et non orientée vers le marché. Le constat évoqué à l’échelle nationale est que l’agriculture est généralement traditionnelle, peu intensive, très peu mécanisée et utilisant peu d’intrants. En moyenne, on enregistre 250Kg de vente/ménage/an et le reste de la production est destinée à l’autoconsommation et 73% des agriculteurs sont des autoconsommateurs.

LES PROBLEMES MAJEURS DANS LE MILIEU RURAL

On rencontre plusieurs difficultés dans les milieux rurales comme l’enclavement, c’est à dire le problème de l’état des infrastructures routières ainsi que le problème de crédit rural par exemple le prêt bancaire et de la sécurisation foncière, la plupart de la population rurale sont des analphabètes.

L’Etat des infrastructures routières

Les problèmes d’infrastructures rurales sont le problème majeur évoqué (enclavement des régions excédentaire, difficulté d’approvisionnement en intrants, désaffection des marchés ruraux, empêchant les paysans d’opérer directement en tant que commerçant) que ce soit le mauvais état ou l’inexistence de marchés et de routes praticable pour l’évacuation des produits. Ils entrainent une augmentation importante des coûts de transport , amenuisant la compétitivité des produits et une augmentation des marges commerciales des intermédiaires , notamment pour les cultures d’ exportation , d’ autant plus que les structures de commercialisation sont peu concurrentielles .Ceci se traduit par l’ existence d’un quasi – monopole d’ un petit groupe d’ exportateurs et de collecteurs qui affaiblit le pouvoir de négociation des producteur.
D’ autre part, cette défection au niveau de l’infrastructure routière a pour conséquence majeure : l’accentuation de la faible intégration des marchés régionaux et l’ample variation spatiale des prix. En effet, ces derniers évoluent de façon indépendante d’une région à l’autre. Les coefficients de corrélation ne sont pas significatifs, car les agents ne peuvent pas effectuer un arbitrage inter – régional basé sur le différentiel de prix à cause de l’autarcie des marchés, rendant ainsi les marchés inefficaces et segmentés.
Un des principaux problèmes qui hypothèquent la réfection et la réhabilitation des routes et pistes rurales est l’insuffisance des financements et de mobilisation des ressources interne notamment pour la maintenance des pistes rurales, devant l’ampleur du besoin. Seulement un peu plus de 10% des pistes rurales sont jugés praticables et en 1993, les estimations portent à 900 km par an le rythme d’avancement des travaux qui doivent porter sur 20000km du réseau. En sus des problèmes de financement, le cadre institutionnel pour l’entretien du système routier n’est pas clair. Le code routier, qui classifie les différents types de routes et définit les responsabilités des intervenants aux niveaux central et régional pour chaque type de routes et pistes, doit être remanié pour tenir compte des nouvelles dispositions de la décentralisation .Les financement (taxation,) et critère d’affectation des ressources à tous les niveaux doivent être établis .Les rôles respectifs de l’Etat et du secteur privé doivent être clarifiés.

L’absence d’un cadre incitatif et approprié pour le secteur privé

Il s’agit principalement de facteurs qui freinent un investissement plus important du secteur privé  dans le secteur agricole et l’intensification dans le milieu agricole.
Crédit Rural
Au début des années 1990, seulement 1.5% des petits producteurs ont bénéficié du financement bancaire, tandis que 5% seulement de l’ensemble des prêts étaient destiné au secteur rural. La faible rentabilité et les risques associés au recouvrement des crédits ont freiné le développement du crédit aux petits producteurs; de plus il y a eu une concentration des crédits sur les grandes sociétés d’Etat et les grandes entreprises privées. Les difficultés d’accès aux crédits bancaires ont obligé les petits producteurs à se cantonner à la culture d’autosubsistance, à la diversification des cultures sur des petits périmètres, et à l’utilisation de petits outillages sans procéder à l’intensification des cultures. La faiblesse du système de financement du monde rural constitue un des blocages à l’amélioration de la productivité agricole (aménagement des parcelles, préparation du sol, achat d’engrais, de pesticides, d’insecticides, renouvellement des matériels), à la préparation des campagnes de commercialisation et par ce biais, à l’élévation du revenu des producteurs. Bien que ce soit également lié aux habitudes, la faible utilisation d’intrants et d’engrais trouve son origine dans l’insuffisance de financement du milieu agricole.
L’opération pilote des mutuelles d’épargne et de crédit(MEC) , soutenue par la banque mondiale et d’ autre partenaires financiers , a donné des résultats probants sur l’ amélioration du niveau de vie des membres .Le projet , qui comporte maintenant 18MEC , à réussi introduire auprès de la classe la plus démunie la notion de l’ épargne préalable comme un des éléments essentiels pur assurer la pérennité de la mutuelle ; mais il est encore trop tôt pur se prononcer sur l’ avenir . D’ autre part, le nombre de sociétaires est actuellement autour de 15000 dont 30% des femmes, donc 1% seulement des 1500000 familles qui peuvent être concernées dans le pays .En outre , l’ épargne moyenne mobilisée est de 46000 Fmg , et le crédit moyen de 33000Fmg .Le cadre juridique et institutionnel pour un système de mutuelles d’ épargne et de crédit est en train d’ être monté .Cependant , le processus de mobilisation de la population rurale et la constitution des MEC est lent et coûteux (frais d’ encadrement ) et le suivi des MEC doit s’ étaler sur plusieurs années.
La Sécurisation Foncière
La sécurisation foncière est répandue à Madagascar, pourtant elle est un élément important dans la transition vers l’économie de marché et constitue un blocage important pour le secteur agricole. Les statistiques montrent que près de 90% des superficies sous cultures sont exploitées directement par leurs propriétaires, et les transactions commerciales sur les rizières sont estimées à 17 %. Environ 80% des terres cultivables restent disponibles à la vente à l’échelle rurale (Colloque International sur la Gestion Locale Sécurisée des Ressources Renouvelables). Du point de vue de la productivité, allocation de la terre à son utilisation optimale nécessite que des droit réels sur les terrains cédés puissent être appliqués
.Ceci permettra d’encourager les investissements dans une perspective de rentabilité à long terme, puisqu’ il est également un frein à l’accès au crédit bancaire, sachant que dans le milieu rural, les banques ne disposent d’aucune garantie de recouvrement.
Une autre problématique engendrée par l’ insécurité foncière a trait à l’ insuffisance du revenu fiscal issu de l’ imposition foncière .Seulement 10% du territoire national , équivalant à 50000 km sont immatriculés ,et seulement 0.5% du territoire est imposé , équivalant à 293000 ha , ou 1.35 ha par famille de 5personnes , rapporté au nombre de 85% ( population rurale ) sur les 12000000 d’ habitants .Cette situation est un signe manifeste de la faiblesse de la couverture fiscale dans la mesure où les matières imposables n’ étant pas recensées annuellement , la conséquence étant la perte de revenu pour l’ Etat en frais et taxes qui devraient être rattachés à toutes mutations de propriété . Les terrains soumis à l’impôt ont généré 3.121 milliards de Fmg sur 1825945 taxations, soit en moyenne 1710 Fmg d’impôt foncier par contribuable, soulignant également la faiblesse du taux de recouvrement.
Bien qu’important, le problème de la sécurisation foncière reste toujours un obstacle puisque le programme ODOC, lié aux procédures collectives qui consiste en l’apuremen tfoncier du territoire reste malgré tout ignoré dans le PIP(0.5%). En effet, la direction des Domaines à une capacité de cadastrage de 10000ha par an alors que le nombre de dossiers qui sont en instance est de 200000ha .Pour ces dossiers seulement, il faudra attendre 20 ans pour que la Direction des Domaines puisse les traiter.
L’accès au progrès technologique
Le désengagement partiel de l’Etat de la fourniture d’intrants, bien que celle-ci ait été en principe privatisée, exerce un effet d’éviction sur le secteur privé .Les sociétés d’Etat distribuent encore des engrais, pesticides et insecticides, bénéficiant d’une remise au niveau de la taxation à l’importation des produits, tandis que la distribution des dons se fait par des organismes sur allocation du pouvoir public. L’approvisionnement d’intrants demeure cependant insuffisant, aussi bien en quantité qu’en quantité qu’en qualité, et la distribution actuelle ne couvre pas toutes les régions productrices. Les prix pratiqués diffèrent seulement de peu avec les prix du marché, mais assez pour créer un climat d’incertitude chez le secteur privé désireux d’investir dans ce domaine, et peu de producteurs ont accès aux intrants .Le taux d’utilisation d’engrais à Madagascar est donc très faible, par rapport à d’autre pays.
L’absence de politique d’intrants fait que le problème fondamental de l’épuisement des sols par l’agriculture pendant des décennies, est ignoré .Le système actuel de production, basé sur un rapport d’engrais minéraux très faible, entraîne la chute des rendements et ne permet pas d’ obtenir les hauts rendements et productivités des pays avancés .Le système de Riziculture Intégré , qui rapporte des rendements élevés sans apport immédiat d’ engrais chimiques n’ est pas soutenable à terme . L’apport moyen d’engrais dans les rizières malgaches ne dépasse pas 5kg / ha, contre 50kg/ha au Kenya, 145 Kg /ha en Indonésie, et 445 Kg /ha en chine .Les rendements de Paddy à Madagascar de 2.0t/ha donc se comparent avec 4.3t/ha en Indonésie et 5.7t/ha en chine .Il est donc impératif que l’ Etat laisse le secteur privé opérer et développer une filière efficiente et compétitive productivité et de la croissance agricoles ne peut être réalisée sans des apports importants de ces engrais au niveau national.
Section 3 : Irrigation
Madagascar possède une infrastructure d’irrigation mal exploitée, 40% des surfaces cultivées sont sous irrigation, et 60% des terres irriguée sont sous la responsabilité de l’Etat, tandis que le reste est aménagé et entretenu par les agriculteurs .La politique actuelle du secteur irrigué, basée sur l’approche participative pour la prise en charge progressive et durable de la gestion et l’entretien des réseaux par les associations d’ usagers de l’ eau , est cohérente avec la politique du désengagement de l’Etat .
Les difficultés résultent principalement du désengagement trop brusque de l’administration sans une période transitoire et la faiblesse de l’implantation de la politique d’approche participative.Par conséquent , les grands périmètres ont été laissés à eux–mêmes , et les producteurs ont eu beaucoup de difficultés à s’organiser en association d’ usagers de l’ eau (AUE) pour prendre en charge la gestion de l’ eau et les frais d’ entretien limités par la dégradation du revenu dans le monde rural pour l’ entretien des ouvrages. Les taux de recouvrement des frais d’entretien monétaires auprès des utilisateurs est encore faible, ne dépassant pas 50% sur de nombreux périmètre, mais le taux est plus élevé pour la participation en travaux manuels .Les investissement sur la réhabilitation sont maintenant ouverts à tout le sous secteur, selon l’approche programme, et les AUE qui feront la preuve de leur participation aux frais de réhabilitation et à la gestion de leurs réseaux recevront en premier l’aide de l’Etat.

Education

Plus de 90% des enfants dans le milieu rural ne vont plus à l’école à cause de problème financier, c’est à dire que les parents n’ont pas des moyens pour subvenir aux besoins d’éducation de leurs enfants, et aussi à cause de la longue distance qui sépare leur foyer et leurs école. Par conséquent c’est plus préférable pour les parents de laisser leurs enfants à la maison en les aidant à cultiver la terre et s’occuper des champs et des bovins. Néanmoins l’éducation des enfants même dans le milieu rural est essentielle pour faciliter la capacité d’adaptation aux nouveaux modes de cultures, qui permettra par la suite de suivre l’évolution des demandes et d’accéder aux marchés et devenir très compétitive.

Prix du produit

Il existe un grand problème au niveau de prix de produit dans le milieu rural. Les populations rurales s’approvisionnent dans les villes pour la plus part des produits de première nécessité. Pourtant, comparer aux revenus qu’ils gagnent par la vente des leur production, les prix de ces produits de première nécessité sont très coûteux pour eux .Ce qui entraîne donc un grave problème pour la population rural vu leur faible revenu, ils n’ont pas accès à nombreux biens dont ils ont besoins pour vivre à la campagne et développé leur culture.

Vente

Afin de pouvoir vendre les produits dont ils ont récoltées, les agriculteurs sont obligés de se rendre dans les villes où les marchés sont concentrés. Cependant, ces agriculteurs ne seront pas rémunérer comme il se doit, puisque les acheteurs les exploitent en achetant leurs produits à un prix très bas, ce qui décourage les agriculteurs et ils ne trouvent plus la vraie nécessite de leurs travail.

LES STRATEGIES DU DEVELOPPEMENT RURAL ADOPTE MADAGASCAR

Les politique de développement agricole mises en œuvre dans le tiers monde présentent une grandes diversité selon les objectifs assignés à l’agriculture .Mais ces objectifs dépendent eux-mêmes de la situation économique et des rapports sociaux qui prévalent dans chacun des pays. C’est dans ce nouveau contexte que les PED confronté aux exigeantes de la croissance et aux défis de la globalisation, sont aujourd’hui appelés à resituer leurs politiques de développement rurale .Pour relever ces défis, il leur faut tout d’ abord une agriculture efficace et compétitive en raison au poids de ce secteur dans ces économies ainsi que dans les structures de l’emploi. Le développement de l’agriculture n’est cependant pas concevable dans le milieu rural peu dynamique et mal préparé à valoriser son potentiel et ses ressources humaines .La relance de l’agriculture apparaît ainsi indissociable de politiques d’envergure visant, en même temps, l’amélioration générale de la situation des zones rurales, et donc des politiques de développement rural au sens large.
Une stratégie de développement qui répondait à ces attentes, se fonde sur le constat du retard social de l’extension de la pauvreté dans le monde rural, celui des disparités villes, campagnes, celui de la mise en valeur insuffisante du potentiel de production de l’agriculture, celui de la dégradation des ressources naturelles. Cette situation, si elle se poursuivit, aurait des conséquences dramatiques la production agricole ne jouant plus le rôle moteur qui est le sien dans les économies nationales, en particulier, au plan de la sécurité alimentaire l’ exode rural s’ accélérant et venant grossie le chômage des villes , l’ évolution régressive de l’ environnement menaçant le renouvellement des ressources hydriques et condamnant les milieux ruraux à une désertification grandissante .Une telle évolution comparerait aussi des risques politique certains .Il ne peut pas en effet , y avoir de démaratisation réussie si une part essentielle de la population du pays continue à cause un tel retard sur le plan économique , social et culturel . Ces défis sont d’ autant plus alarmants que les populations rurales, dans une vingtaine d’années, seront très vraisemblablement supérieur à celles d’aujourd’hui, en dépit d’une diminution relative par rapport la population urbaine.
Le développement rural doit ainsi être conçu comme une approche se proposant d’affronter la globalité de ces problèmes. Sa finalité aurait essentiellement à être définie en termes de «développement humain» .On ne pourra en effet constater que les problèmes que l’on vient d’évoquer, auront trouvé une solution durable que si les effets des politiques engagées pour les résoudre, se traduisent par une situation sociale, économique, culturelle et politique des populations rurales meilleures que celle d’aujourd’hui. Un « développement humain» effectif signifierait que des processus ont été effectivement mis en œuvre pour que les ruraux bénéficient d’emploi et des revenus suffisantes, pour qu’ils puissent assurer l’alimentation et la subsistance décente de leur famille, qu’ils aient accès à la santé, et à l’éducation qu’ ils puissent vivre dans un environnement non dégradé , qu’ ils puissent élargir leur possibilité de choix , sans exclusion , qu’ ils puissent s’exprimer en tant que citoyens .De tels résultats ne peuvent pas non plus atteint sans le soutien d’ une politique soucieux de l’ intérêt collectif et de la demande sociale des populations

Stratégie de développement rural à MADAGASCAR (cas MAP16 2007-2012)

Il existe plusieurs stratégies qu’on a adoptées à Madagascar mais nous allons seulement parler du MAP qui est l’un des stratégies très reconnu par les malgaches. Mais avant de donner la définition ce terme, il est important de signaler que cette stratégie à vu le jour durant le règne de l’Ancien président Marc Ravalomanana, qui est basée essentiellement sur le développement durable pour Madagascar et qui possède plusieurs engagements.
Le MAP ou Madagascar Action Plan est un plan audacieux pour le développement rapide, il contient huit engagements, mais ce qui nous intéresse le plus c’est le 4èmeengagementqui est le développement rural.
Le développement rural dynamique et la réduction effective de la pauvreté sont à la base des efforts du gouvernement. Nos régions rurales prospèreront à travers une révolution verte qui augmentera substantiellement la production agricole.Des centres d’agrobusiness seront institués pour assister dans les formations et la satisfaction des besoins tels que l’irrigation, les semences, les engrais et les installations de stockages. Pour promouvoir davantage le développement rural rapide, des meilleurs routes et réseaux de communications seront établis et le Gouvernement se chargera de créer les conditions pour encourager des activités d’entreprenariat et de permettre aux initiatives du secteur privé de s’épanouir:
Sur cet engagement, il comporte 6 défis et se représente comme le suivant:
-Sécuriser la propriété Foncière
-Améliorer l’accès au financement rural
-Lancer une révolution verte durable
-Promouvoir les activités orientées vers le marché -Diversifier les activités agricoles
-Accroitre la valeur ajoutée agricole et promouvoir l’agrobusiness
Défi 01:Sécuriser la propriété Foncière
Ce premier défi a pour objectif d’assurer la sécurité du système foncier que ce soit dans le domaine social, économique et écologique. Il constituera un outil d’incitation à l’initiative privée, à petite et à grande échelle tous les propriétaires fonciers, en milieu rural et urbain se sentiront en sécurité.
Les stratégies
1– Moderniser et informatiser la propriété foncière et l’archivage des documents topographiques.
2– Décentraliser la gestion de la propriété foncière aux niveaux des communes et des régions
3– Reformer la législation foncière
4– Renforcer la capacité des agents du service foncier
5– Créer des bases de données foncières en vue des investissements dans le tourisme, l’agrobusiness et les industries manufacturières.
6– Harmoniser l’intervention des partenaires de développement dans la politique Nationale Foncière
Les modalités de financement en milieu rural à des taux accessibles favorisent le financement des investissements de développement, à moyen et long terme .Les ménages pauvres et à bas revenu auront l’opportunité d’accéder à des crédits à des conditions avantageux leur permettant d’entreprendre des activités Génératrices de revenu (AGR).
Les stratégies
1– Etendre les réseaux de micro-finances et bancaire
2– Promouvoir et adapter le système
3– Développer les autres formes de financement
Les mécanisations agricole sera élargie et des nouvelles techniques agricole seront appliquées .L’ augmentation substantielle de la production et celle de la productivité assureront la sécurité alimentaire et dégageront des surplus exportables .La révolution verte permettra d’améliorer les domaines non productivistes du monde paysan et une amélioration des niveaux de revenu.
Les stratégies
1– Intensification amélioration de la productivité
2– Extension augmentation des surfaces cultivées
3– Fourniture et assistance en semences et engrais
Les informations sur les opportunités offertes par le marché seront disponibles et accessibles pour mieux guider les initiatives de développement .La rentabilité de toutes les parties prenantes dans les systèmes d’ agriculture ,élevage et pêche sera optimisée à travers les échanges intra et inter régionaux .Les opérateurs bénéficieront d’ infrastructures d’ exploitation comme les abattoirs , les chaînes de froid et les maison de stockage ainsi que de marché leur permettant de maîtriser leur activités .

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I:APPROCHE THEORIQUE
Chapitre I: Approche théorique de l’Agriculture
Section 1: Les physiocrates
Section 2 : Les mercantilistes
Chapitre II: La théorie de la croissance économique
Section 1 : Les précurseurs
Section 2 : Les postkeynésiens
Section 3 : Le modèle néoclassique de Solow (1956)
Section 4: La théorie de la croissance endogène
PARTIE II: CONTEXTE DU MILIEU RURAL
Chapitre I:Le monde rural et l’agriculture
Section 1:Le monde rural
Section 2: L’agriculture
Chapitre II: Les problèmes majeurs dans le milieu rural
Section 1 : L’Etat des infrastructures routières
Section 2 : L’absence d’un cadre incitatif et approprié pour le secteur privé
Section 3 : Irrigation
Section 4: Education
Section 5: Prix du produit
Section 6: Vente
Chapitre III: Les stratégies de développement rural adopté à Madagascar
Section 1 : Stratégie de développement rural à MADAGASCAR (cas MAP 2007-2012)
Section 2 : L’agriculture et environnement
2. Les instruments économiques
Section 3 : Rôle de l’Etat dans le secteur du développement rural
1. Etat initiateur
2. Etat incitateur
PARTIE III:LIEN ENTRE AGRICULTURE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Chapitre I: Généralité sur la croissance économique
Section 1 : Définition
Section 2 : Mesure de la croissance économique
A. Le concept de PIB
B. Les indicateurs alternatifs
Chapitre II: L’impact de l’agriculture sur la croissance économique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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