La Zone de Préemption des Espaces Naturels Sensibles 

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Une démographie atypique pour une commune littorale

De par ce positionnement mitoyen avec de nombreux autres territoires et faisant la transition entre Saint-Jean-de-Luz et Hendaye, la commune est soumise à de fortes pressions urbaines. Cette dernière reste toutefois très rurale et conserve de vastes espaces naturels, malgré une urbanisation assez diffuse et éclatée.
Son territoire s’étend sur 50.6 km², soit plus de 5 000 hectares, alors que la superficie moyenne des villes françaises est de 1 510 hectares. Grâce à sa superficie, Urrugne est considérée comme le plus vaste territoire communal du littoral basque. Sa densité est de 182.3 hab/km² en 2012, selon les données de l’INSEE, pour une population totale de 9 218 habitants. La commune compte au 1er janvier 2016, 9 574 habitants (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, 2015).
A titre comparatif, Hendaye et Saint-Jean-de-Luz possèdent respectivement 16 759 habitants et 12 994. Leurs densités y sont respectivement de 2 108 hab/km² et 682 hab/km². Ainsi, Urrugne est relativement moins urbanisée que ces communes limitrophes, ce qui lui confère ce caractère rural rural (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, bis et ter, 2015). Bien que nous ne possédions pas de chiffres plus précis concernant le nombre de logements à l’hectare, cette faible urbanisation se confirme par la carte ci-dessous qui justifie un caractère davantage naturel de par la forte présence de végétation.
La commune d’Urrugne représente ainsi le « poumon vert » du Pays Basque, image unique pour une commune littorale qui a su conserver son patrimoine naturel (cartographie 2).

La Zone de Préemption des Espaces Naturels Sensibles

La zone de la Corniche basque du territoire communal constitue un patrimoine à protéger. En effet, très convoitée par le public et riche en faune et en flore spécifiques, elle s’est fragilisée ces dernières années en raison de l’activité humaine, ce qui en fait un espace naturel sensible. C’est pourquoi, la bordure littorale bénéficie aujourd’hui d’un classement en Zone de Préemption des espaces naturels sensibles afin de préserver les différents milieux qui la composent. Ce classement s’est effectué par délibération du Conseil Général au 29 janvier 1993 (Commune d’Urrugne, 2012). Rappelons par ailleurs que dans une politique de protection de ces espaces naturels sensibles, en lien avec la loi du 18 juillet 1985 sur les espaces naturels sensibles des départements, le département des Pyrénées-Atlantiques peut exercer un droit de préemption sur ces espaces. Par ailleurs, la commune d’Urrugne compte des terrains déjà acquis par le département et le conservatoire du littoral au niveau de cette zone (Commune d’Urrugne, 2012).

Les zones Natura 2000

Le territoire communal possède également des zones Natura 2000. On compte aujourd’hui trois sites classés Natura 2000 (Agglo Sud Pays Basque, s.d) :
– Le domaine d’Abbadia et la Corniche Basque (cartographie 5). Il concerne l’ensemble de la façade maritime de la côte basque. De par son environnement océanique, ce site de 52 hectares accueille une grande diversité de milieux et d’espèces rares. Cela est notamment lié à la géologie et à la géomorphologie du littoral. Il a été classé site Natura 2000 le 22 octobre 2014 (ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, bis, 2014).

Présentation de la mairie d’Urrugne

La ville d’Urrugne est dirigée depuis les élections municipales de 2008 par madame Odile DE CORAL. Cette dernière appartient au parti politique des divers droites (LDVD) et a été réélue en 2014 pour un deuxième mandat.
Le conseil municipal d’Urrugne est composé de 29 membres, dont 21 membres appartiennent à la liste conduite par Madame le maire lors des élections municipales. Les autres élus appartiennent aux deux listes adverses présentes lors du second tour des dernières élections. Le conseil municipal comprend (hors élus de l’opposition), en plus de Madame le maire, 8 adjoints, 5 délégués, ainsi que 12 conseillers municipaux.
Concernant les 8 adjoints, on retrouve :
– M. Francis CAVILAN : 1er adjoint délégué aux finances et au personnel.
– Mme. Germaine HACAL : 2ème adjointe déléguée à la langue basque, au développement durable et à la démocratie participative.
– M. Jean TELLECHEA : 3ème adjoint délégué au développement économique, au commerce et à l’emploi.
– Mme. Isabelle RAGOZIN : 4ème adjointe déléguée à la communication et à la culture.
– M. Pierre TÊTEVUIDE : 5ème adjoint délégué aux affaires sociales.
– Mme. Marie-Josée GOYA : 6ème adjointe déléguée à la jeunesse et aux fêtes.
– M. Martin TELLECHEA : 7ème adjoint délégué aux travaux et aux biens communaux.
– Mme. Solange DARRIEUSSECQ : 8ème adjointe déléguée au budget.
Pour les délégués, on retrouve :
– M. André BAYO.
– M. Pascal MARTIN.
– Mme. Marie-Hélène GOYA.
– M. Michel LARRETCHE.
– M. Benãt EXPOSITO.
La parité homme/femme est respectée dans ce conseil municipal puisque l’on retrouve 14 femmes y siégeant pour 15 hommes.
La mairie d’Urrugne se situe en plein centre du quartier du Bourg. Toutefois, afin de mieux gérer son territoire étendu et divisé en plusieurs quartiers, la mairie a décidé de mettre en place des comités de quartiers. Ces comités de quartiers sont des lieux de concertation et de démocratie participative, où tous les sujets concernant les quartiers sont évoqués. Cela permet de suggérer des décisions et de discuter autour de sujets concernant un quartier en particulier.

Le travail de bureau

Tout d’abord, nous avons réalisé un travail de bureau en parallèle de notre travail de terrain. En effet, nous séparions nos journées en deux temps : le matin, nous rédigions et classions nos fiches sur Excel, puis l’après-midi nous allions sur le terrain pour récolter de nouvelles données. Ce premier travail de bureau permettait d’organiser les fiches au fur et à mesure afin de ne pas être « débordés » par la quantité de fiches à la fin du temps de travail de terrain. En plus de remplir ces fiches, nous intégrions les données de la montre GPS sur ArcGis. Contrairement au GPS que nous avons reçu après plus d’un mois, la montre ne permettait pas d’importer directement les données sur ArcGis. Il nous a fallu pour les intégrer, retraiter les fichiers bruts et réaliser plusieurs manipulations pour les exploiter convenablement. Cette manipulation nous a été possible grâce aux différents cours que nous avons eus sur le référencement GPS. Cela nous a donc pris un temps certain puisque nous avons réalisé plus de la moitié des tracés avec la montre GPS. Ces temps de travail au bureau étaient donc en partie consacrés à l’intégration de ces données sur SIG.
Le second temps de ce travail de bureau a débuté à la fin du travail de terrain, lorsque nous avons réfléchi aux différentes boucles possibles à aménager pour améliorer l’accessibilité des chemins de randonnées pour tous.
Enfin le troisième temps de travail a été celui de l’harmonisation des fiches, de la finalisation de la cartographie et la préparation de la présentation devant les élus lors du conseil municipal.

Les points d’avancement

Afin de faire état de l’avancée de notre travail avec nos tuteurs, mais aussi avec Mme Hacala, initiatrice du projet, nous nous réunissions chaque fin de semaine, et ce afin de mettre en avant notre travail mais aussi de voir les obstacles et les points à régler. Ces réunions permettaient aussi à nos tuteurs de nous faire part de leurs questions, de leurs attentes, et surtout de valider ou non notre travail.

Les voies non carrossables

Sentier pédestre : Sentier aménagé et accessible aux PMR, aux enfants en poussettes, aux trottinettes… Ces sentiers sont sécurisés et proposent des aménagements tels que des barrières de sécurité avec la route.
Chemin de randonnée : Voie inscrite en tant que chemin de grande randonnée. Elle est délimitée par des signalisations. Son accessibilité et son usage sont restreints à de bons marcheurs, car le sol est souvent jonché d’obstacles. Cependant la lisibilité du chemin est bonne.
Chemin pédestre : voie non aménagée. Sa visibilité est plus ou moins bonne. Le revêtement est caractérisé par de la terre et de l’herbe, parfois par du gravier et divers matériaux (tuiles…). Ces voies ne sont pas utilisables par des PMR et des poussettes.
Cette première analyse a permis de différencier l’ensemble des voies et de les classer selon ces critères. Cela nous a ensuite amené à réaliser une fiche d’identité de chaque voie.

Table des matières

PREFACE
REMERCIEMENTS
TABLE DES MATIERES
TABLE DES ILLUSTRATIONS
TABLE DES TABLEAUX
TABLE DES CARTOGRAPHIES
INTRODUCTION
1. DESCRIPTION DE LA COMMUNE
1.1. La géographie de la commune
1.2. Une démographie atypique pour une commune littorale
1.3. L’organisation du territoire
1.4. Les espaces naturels
1.4.1. Les ZNIEFF
1.4.2. La Zone de Préemption des Espaces Naturels Sensibles
1.4.3. Les zones Natura 2000
1.5. Présentation de la mairie d’Urrugne
2. ORGANISATION DE LA MISSION
2.1. La découverte du territoire
2.2. Le travail de terrain
2.3. Le travail de bureau
2.4. Les points d’avancement
2.5. Les entretiens extérieurs
3. LA MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL
3.1. Les Routes
3.2. Les chemins
3.3. Les voies non carrossables
3.4. La fiche d’identité
4. RESULTATS OBTENUS
4.1. Fiches d’identités
4.2. Cartographie
4.2.1. Exemple du chemin d’Atalaya
4.2.2. Importance de la mise à jour des cartes
5. VALORISATION DE CHEMINS COMMUNAUX
5.1. Projet boucle de la corniche
5.2. La boucle des « Romains »
5.3. La boucle du lac de Xoldakogaina
5.4. Panneaux d’information et de signalisation
5.5. Budgétisation des projets
5.4.1. Budgétisation de la boucle de la Corniche
5.4.2. Budgétisation de la boucle des « Romains »
5.4.3. Budgétisation de la boucle du Lac
CONCLUSION

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