La violence conjugale face au devenir des femmes

Généralités

Dans l’ensemble de la société, toute relation entre homme et femme est imprégnée par une asymétrie de ressources matérielle, symbolique et de pouvoir qui se reproduit à travers les interactions. Il est même vérifié que dans les relations conjugales, les femmes sont victimes de violences de la part de leur partenaire. Le Secrétaire Général de l’ONU reconnait pourtant que : « l’égalité pour les femmes et les filles est également un impératif économique et social. Tant qu’elles n’auront pas été libérées de la pauvreté et de l’injustice, la réalisation de tous nos objectifs comme la paix, la sécurité, le développement durable sera aléatoire ».

Les violences faites aux femmes touchent toutes les populations indifféremment des couches sociales ; elles sont présentes dans toutes les cultures, toutes les religions, toutes les races. Elles touchent les personnes quel que soit leur âge et ne distingue pas les pays développés et sous-développés. L’étude multipays de l’OMS réalisée en 2005 sur la santé des femmes et la violence domestique à l’égard des femmes, portait sur 10 pays représentant des contextes culturels divers et cela confirme que les violences conjugales existent partout.

Malheureusement comme la violence à l’égard des femmes est parfois perçue comme profondément liée à nos cultures et nos traditions, elle est considérée comme aspect acceptable de comportement, il ne s’agit pas seulement d’un problème théorique mais bien d’un phénomène qui touche chaque citoyen. La violence à l’égard des femmes relève non seulement des relations interpersonnelles, mais aussi d’un ensemble de problèmes sociaux, économiques et culturels.

Historique du CDA (Conseil de Développement d’Andohotapenaka) et ses caractéristiques 

LE CDA (conseil de Développement d’Andohotapenaka)

« Le conseil de Développement d’Andohotapenaka (CDA) », est une Organisation Non Gouvernementale d’inspiration chrétienne crée en 1982, et a pour mission de participer à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Madagascar.

Le CDA s’appuie depuis près de 20 ans sur une programmation pluriannuelle de ses actions. Le plan quinquennal 2010-2015 a été marqué par un contexte toujours profondément ancré dans une crise qui ne finit pas, un contexte sociopolitique précaire, le pays traversant une longue crise humanitaire, sociale, économique et institutionnelle, mais aussi morale. Ces cinq dernières années ont aussi été l’occasion de bouleversements pour le CDA : la disparition de son directeur, une réorganisation de son organigramme, une réduction importante de son personnel, la baisse annoncée de la participation financière de ses principaux partenaires, des difficultés de son secteur productif, des projets mis en difficulté par le désistement de partenaires ou une gestion défaillante…

Malgré ces difficultés, le bilan de ce dernier plan quinquennal est très positif : l’ensemble des actions prévues sont réalisées avec de bons résultats tangibles, chacun des axes a su relever les défis en multipliant les partenariats. De nombreux projets dits « ponctuels » sont mis en œuvre, toujours avec plus de professionnalisme, de partenaires, de résultats visibles et durables pour la population ciblée : le changement des mentalités, des comportements, des attitudes de chacun est un chantier de longue haleine. Le CDA poursuit l’approche se basant sur la responsabilisation de chacun, de tous les habitants comme des autorités publiques. Le CDA reste au cœur des habitants l’organisation phare aussi bien pour les actions de développement que pour celles d’urgence. Les résultats sont tangibles dans les quartiers ciblés. Les projets du CDA sont nombreux afin de répondre aux multiples demandes de la population, dans une dynamique d’action qui n’a guère changé depuis ses débuts, dans le respect de sa mission et ses valeurs.

Cependant, la situation du CDA reste fragile, à la fois par son contexte externe et interne, par le manque de certains financements, par la baisse des subventions. La préparation du plan 2017-2021 repose sur une évaluation externe puis une série d’ateliers dans chacun des axes d’intervention et en sessions plénières, basées sur l’approche participative.

Présentation du Conseil de Développement 

Le CDA élabore son nouveau plan stratégique afin de poursuivre sa mission : mener à bien ses actions, initier de nouvelles activités, soutenir les initiatives de la population, dans les meilleures conditions possibles et suivant le critère de durabilité et d’appropriation : c’est le développement pour et par ses habitants. L’évaluation externe menée entre août et octobre 2015 puis la mission de préparation du plan quinquennal 2017-2021 ont donc porté sur :
– la structure organisationnelle du CDA et sa mission, ses valeurs, son approche ;
– les programmes : les actions pour chacun des axes d’intervention, les synergies entre les axes ;
– les futures orientations possibles ;
– la stratégie financière pour plus d’autonomie d’action.

Les partenaires historiques

La poursuite du soutien des partenaires historiques est essentielle pour renforcer l’ensemble des programmes du CDA et pour la mise en œuvre de nouvelles activités.

Structure de gouvernance

Le modèle d’administration repose sur un mode de gouvernance participative. Le CDA souhaite lancer de grands chantiers concernant :
a) l’Assemblée Générale du CDA élargie à différentes personnalités locales, afin de consolider le dialogue entre Eglises et associations de quartier, les nouvelles élites et habitants.
b) le Conseil d’administration, redonner un nouveau souffle au CA pour qu’il soit plus représentatif de la vie cultuelle du quartier et de ses habitants, élargi progressivement à 12 membres au moins (contre 7 actuellement), et qu’il soit davantage impliqué dans le développement stratégique du CDA.
c) la Direction Exécutive poursuivre la démarche participative via le Comité de gestion, élargi de façon plus systématique avec un représentant de chaque axe, du PAPM et de la clinique juridique afin de valoriser les synergies entre axes et projets, et dans le respect de la parité.
d) l’ouverture de 2 nouveaux postes : chargé de la communication et des partenariats et chargé du suivi-évaluation.

Zones d’intervention 

Le CDA intervient initialement dans 6 quartiers défavorisés situés dans les zones basses inondables d’Antananarivo, puis progressivement, certains programmes ont élargi leur zone d’action à 2 autres quartiers limitrophes. La population touchée est de plus de 137 000 habitants sur ces 8 quartiers. L’axe 1 est davantage enclin à étendre sa zone d’activité dans une optique d’effet boule de neige et duplication des bonnes pratiques auprès des Fokontany. Caractéristiques générales des zones d’intervention : très forte densité de population, le nonrespect des règles d’urbanisme (constructions en zones inondables et sans respect du plan), infrastructures insuffisantes et mal entretenues, problèmes de salubrité, d’évacuation des eaux usées, du ramassage des ordures, manque d’infrastructures sanitaires : eau potable, latrines publiques et privées, habitats précaires, promiscuité, insécurité… A cette situation précaire s’ajoutent les problèmes sociaux, sanitaires, de scolarisation et d’analphabétisme, de migrations…

Publics cibles

– Les familles en situation de précarité et vulnérabilité : préoccupées par leur survie quotidienne, elles n’ont pas la possibilité de s’organiser en communauté ni de construire leur avenir. Leurs enfants sont souvent déscolarisés. Chaque programme du CDA a son propre public cible :
– les personnes n’ayant pas accès aux soins, en particulier les femmes, leurs enfants en bas âge, les enfants malnutris, les apprentis au CDA, les habitants en situation de précarité (axe santé et social) ;
– les enfants de 2ans et demi à 5 ans (garderie), de 6 à 18 ans (scolarisation et Collège CDA), les bacheliers (parrainage) (axe Education) ;
– les personnes sans qualification professionnelle et les jeunes déscolarisés (Axe RFP) ;
– les adultes souhaitant commencer/consolider une AGR ou exclues du système bancaire (PAPM) ;
– toutes personnes confrontées à un problème demandant une réponde juridique (Clinique juridique) ;
– la population dans son ensemble, les associations et OCB, les autorités publiques locales (PSAE) ;
– les personnes victimes de sinistres et de catastrophes naturelles…

L’approche du CDA repose sur l’engagement des habitants, acteurs de leur propre avenir, y compris financièrement : cela se traduit par leur participation active à toutes les étapes d’une action, dans tout le processus d’accompagnement qui peut leur être apporté. L’écoute de leurs besoins est une priorité pour le CDA : les espaces de concertation entre autorités et habitants en est une parfaite illustration. L’implication et la prise de responsabilité de l’ensemble des acteurs sont la clé pour atteindre l’autonomie. C’est ainsi que le CDA cible aussi les autorités publiques locales. Médecins du Monde s’engage à pratiquer une politique de transparence de ses comptes.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE
– Chapitre I : Présentation du terrain d’étude
– Chapitre II : Repère conceptuel et théorique
– Chapitre III : Méthodologie de recherche
DEUXIEME PARTIE : APPLICATION DES CHOIX THEORIQUES SUR LE TERRAIN
– Chapitre IV : Aspect essentiel du problème
– Chapitre V : Vérification des hypothèses
TROISIEME PARTIE : APPROCHES PROSPECTIVES DE LA RESOLUTION DE LA PROBLEMATIQUE
– Chapitre VI : Analyse, bilan et discussion
– Chapitre VII : Recommandation du travailleur social
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
RESUME

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