La violence conjugale fait partie de la violence basée sur le genre qui a une prédominance dans notre pays. La violence de genre existe dans tous les groupes sociaux et dans tous les milieux socio-économiques et culturels. Cette violence a été un sujet tabou durant longtemps mais elle commence doucement de sortir du cercle privé. Toutefois, elle n’a pas toujours été interdite au niveau pénal. En effet, du XII au XVIII siècle, les violences conjugales étaient acceptées par le droit de correction.Cependant, les lois ont évolué à partir du XXème siècle en reconnaissant la violence conjugale comme interdite. La déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard de femmes, adoptée en 1993 par l’Assemblée générale des Nations Unies, atteste d’une reconnaissance internationale du fait que la violence à l’égard des femmes constitue une violation des droits de l’homme. Tout long du XXème siècle, les femmes se sont battues pour acquérir leurs droits. Aujourd’hui encore l’égalité des hommes et des femmes reste une chose très respectueuse dans notre pays. Car à Madagascar, 3 femmes sur 10, ont déclaré avoir subi de la violence conjugale. Ce contexte a poussé Madagascar a signée et ratifié la plupart des instruments internationaux relatifs à la protection des droits humains et ceux promouvant spécifiquement l’égalité femme et homme. Le pays dispose d’une Politique Nationale de Promotion de la Femme, adoptée en 2000 qui vise notamment : « à lutter contre les violences faites aux femmes et aux adolescentes et à assurer une meilleure intégration » et la communauté internationale a élaboré des politiques visant à améliorer la condition de vie de la femme, notamment par la protection et le renforcement de ses droits. Ceci encourage la plupart des femmes à chercher ou à créer une activité professionnelle (épicière, vendeuses, magasinière, fonctionnaire ….) pour aider leurs conjoints et pour éviter les violences conjugales causées par de faiblesse de leur revenu. Mais nous avons trouvé encore que les hommes restent dominants ou violents dans différents domaines.
Présentation générale du milieu étudié
Cadre institutionnel
Le Syndicat des Professionnels Diplômés en Travails Sociaux(SPDTS) réunit les Travailleurs Sociaux sortant de l’école de Service Social. Le Syndicat accepte l’intégration des Travailleurs Sociaux ayant reçu une formation supérieure de longue durée dans d’autres institut de formation en Travail Social.
Présentation du SPDTS
Premièrement l’SPDTS se présente par son historique, ensuite nous allons décrire son plan pour nous guider à trouver son siège et nous rappelons aussi la signification de son logo. Ce centre a aussi son objectif pour bien dérouler ses activités dans tous les domaines sociaux.
Historique du SPDTS
Depuis 1960, des Travailleurs Sociaux Diplômés existent à Madagascar. Dans le souci majeur de la reconnaissance du métier, en 2005, la Direction de l’Ecole de Service Social a sollicité formellement la participation de quelques représentants des anciens de ladite Ecole, pour la mise en place d’une association des Travailleurs Sociaux Diplômés de toutes filières, suite à la concertation des fondateurs. Cette association accepte l’intégration des autres Travailleurs Sociaux formés de longue durée par d’autres institutions de formation, dans l’objectif du renforcement de la solidarité entre professionnels. Suite aux démarches et légales, l’association est devenue une association syndicale gérée par la loi N°2003-044 du 28juillet 2004.Elle a eu son récépissé le 07 Novembre 2005.Le statut du SPDTS stipule que tous les Travailleurs Sociaux Diplômés à Madagascar issus des différents centre de formation en la matière sont membres d’office. Il fonctionne par son objectif principal d’assumer le rôle des Travailleurs Sociaux d’une manière professionnelle, dans toutes les actions de développement à mettre en œuvre, avec les différents partenaires dans le cadre du partenariat privé et public.
Plan de masse de bureau SPDTS
Tout d’abord, l’SPDTS a son plan spécifique pour faciliter les gens à trouver son siège. Elle se localise dans le fokotany Soamanandrariny de la commune Mahazo d’Antananarivo.
Les activités
➤ Opérationnalisation du Système de recherche des familles pour les enfants disparus, abandonnés et/ou égarés Activités principales à mettre en œuvre :
-Fourniture des paquets de service en soutien psychosocial des enfants disparus et égarés et/ou leur famille (réunification familiale, médiation familiale, thérapie familiale suivi post réunification et/ou placement)
-Facilitation et/ou appui des autorités judiciaires (PMPM, Gendarmerie, Service social du tribunal) pour la prise en charge du tribunal Facilitation et orientation des enfants disparus et/ou égarés pour la prise en charge médicale
-Implication des FIANTSO à Analamanga et des acteurs sociaux dans le système de réunification familiale et prévention de la disparition d’enfants.
-Alimentation de la base de données des enfants disparus et /ou égares en vue de la capitalisation
-Vulgarisation des outils pour la lutte contre la disparition d’enfants et le système de recherche de famille.
➤ Prise en charge psychosociale des enfants présumés ‘auteurs’ et facilitation de la prise en charge des enfants victimes de la maltraitance ou en danger Activités principales à mettre en œuvre :
-Collaboration avec la Police/la Gendarmerie pour faciliter la prise en charge médicale et juridique
-Accompagnement des enfants victimes en fournissant le paquet de services en soutien psychosocial
-Revalorisation de la responsabilité parentale par le biais des paquets de service en Soutien psychosocial (médiation familiale, thérapie familiale, counseling parental, …)
-Fourniture des paquets de services d’accompagnement et/ou d’orientation à partir de la facilitation de la réponse à la ligne verte au niveau des PMPM
-Alimentation la base de données des enfants victimes et/ou présumés ‘auteurs’ en vue de la capitalisation
-Vulgarisation des outils en lien avec la lutte contre la maltraitance et le système de prise en charge des enfants victimes ou présumés « auteurs »
➤ Appui à la structuration d’un service intégré pour la prise en charge des victimes
des abus sexuels Activités principales à mettre en œuvre :
-Facilitation de la prise en charge médicale et juridique des victimes d’abus sexuels Accompagnement et/ou orientation des enfants victimes et leur famille pour la prise en charge psychosociale (thérapie individuelle, thérapie de groupe, soins à domicile)
-Coaching et accompagnement des services de prise en charge et d’orientation
-Implication des FIANTSO et des acteurs sociaux à Analamanga dans la lutte contre l’abus sexuel et sensibilisation du système de prise en charge
-Alimentation de la base de données des victimes d’abus sexuels en vue de la capitalisation
-Vulgarisation des outils en lien avec la lutte contre l’abus sexuel et le système de prise en charge des victimes.
➤ Renforcement de capacités des acteurs sociaux et mobilisation autour de la lutte contre la Violence sexuelle basée sur le genre Activités à mettre en œuvre :
-Renforcement des compétences du pool d’animateur et/ou mobilisateur social FIANTSO issus des 192 Fokontany d’Antananarivo-ville
-Accompagnement des FIANTSO par le biais du suivi post renforcement de capacités à travers des activités de mobilisation sociale pour la lutte contre les violences sexuelles, et basés sur le genre et l’information du système de prise en charge des victimes
-Conception, multiplication et vulgarisation des outils de mobilisation sociale
➤ Centre d’écoute et de Conseil Juridique pour les victimes de violence sexuelle basée sur le genre Activités à mettre en œuvre :
-Organisation d’un atelier de réflexion sur l’amélioration de la qualité de services du système de prise en charge médico-légale et psychosociale
-Renforcement du système de prise en charge médico-légale et psychosociale des victimes d’abus sexuel, basé sur le genre au sein des services publics
-Facilitation de la prise en charge médico-légale et psychosociale et/ou orienter des victimes d’abus sexuel, et basé sur le genre
-Opérationnalisation du centre d’écoute et de conseil juridique (CECJ) au sein du SPDTS
-Fourniture des paquets de service en matière de conseil ou d’orientation juridique
-Mettre un système de suivi évaluation des interventions
-Alimenter la base de données et Capitaliser les interventions
➤ Pour les femmes en détresse
Activités principales à mettre en œuvre :
-Facilitation de l’accompagnement psychosocial, médical et juridique de ces femmes en détresse
-Accompagnement des femmes victimes de violence conjugale et de leur enfant
-Fourniture des différents paquets de service en matière de soutien psychosocial : médiation familiale, thérapie du couple, thérapie émotionnelle, …
-Promotion de la réunification familiale
-Capitalisation des interventions
➤ Décentralisation, accompagnement et opérationnalisation des agents de proximité FIANTSO dans la région d’Analamanga Activités principales à mettre en œuvre :
-Renforcement et Accompagnement des FIANTSO issus de la commune urbaine d’Antananarivo de la région d’Analamanga dans le processus de protection et de prise en charge des enfants et de la promotion de la famille
-Identification, renforcement et accompagnement des FIANTSO issus des Communes d’Ambohidratrimo, de Sabotsy Namehana et d’Ampanitokana
-Mise à disposition des membres des réseaux de protection et des différents acteurs sociaux l’outil de l’état des lieux des FIANTSO issus de ces 4 communes
➤ Renforcement de compétences des FIANTSO et les autorités locales en matière de protection de l’enfant et de la promotion de la famille Activités principales à mettre en œuvre :
-Formation des FIANTSO et des autres acteurs sociaux de prise en charge
-Formation des autorités locales et FIANTSO sur le système de capitalisation des informations et de reporting
-Renforcement de capacités des services disponibles sur l’écoute dans la relation d’aide et la prise en charge psychosociale des victimes d’abus sexuels
-Facilitation de leur implication dans le processus de protection et de prise en charge des enfants et de la promotion de la famille
-Suivi post formation et coaching de ces acteurs (accompagnement sur terrain étude des cas, échanges et partage par le regroupement clinique, …) .
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Table des matières
Introduction générale
Première partie : Les généralités et les divers concepts
– Chapitre I : Présentation générale du milieu étudié
– Chapitre II : Ancrage sociologique et l’approche conceptuelle
– Chapitre III : Présentation de la méthodologie
Deuxième partie : Les manifestations et les causes de la violence conjugale à l’égard des femmes actives au centre du SPDTS/OPTS Mahazo
– Chapitre IV : Manifestations de la violence conjugale à l’égard des femmes actives
– Chapitre V : Causes de la violence conjugale à l’égard des femmes actives
Troisième partie : Vérification sur l’hypothèse et solutions à proposées
– Chapitre VI : Discussion et analyse sur les facteurs de la violence conjugale à l’égard des femmes actives
– Chapitre VII : Solutions à proposées
Conclusion générale
Bibliographie
Tables des matières
Listes des acronymes – listes des tableaux et listes de photos
Annexes
Résumé