La valorisation de culture et contribution a la synthese des valeurs du theobroma cacao l.,1753 (sterculiaceae)

L’agriculture demeure le socle de l’économie Malgache qu’ainsi dans le monde. A Madagascar, elle est la principale source de croissance économique grâce à l’exportation des produits comme le cacao. Conscient de ce fait, des perspectives aussitôt seront mises sur pied pour une bonne exploitation et gestion de ces ressources. Les grandes orientations actuelles du gouvernement font figurer l’agriculture comme une priorité. Désenclavement des régions à travers la construction des routes et des pistes rurales témoigne de cette volonté. Des fonds seront accordés par les bailleurs de fonds pour la poursuite des réhabilitations des infrastructures agricoles (barrages, réseaux hydro agricoles) et la vulgarisation des techniques de production. La production agricole malgache a connu une croissance à l’heure actuelle. Cette augmentation concerne les produits vivriers et les cultures d’exportation. A Madagascar, La vulgarisation et l’amélioration de la culture de cacaoyer ont été entreprises par le CEAMP (Centre d’Equipement Agricole et de Modernisation du Paysannat) avec le concours de l’IF CC (Institut Fruitière du Café et du Cacao) à partir de 1964. (ZENAIVO, 1998) .

Historique et origine

Le cacaoyer est un arbre à feuilles persistantes de l’ordre des Malvales qui appartenait à la famille des Sterculiacées (Cuatrecasas, 1964) et qui etait reclassé nouvellement dans la famille des Malvacées (Alverson ,1999). C’est un arbre pouvant atteindre une vingtaine de mètres, mais culminant en général à 5 ou 10 m. Le nom botanique du cacaoyer, Theobroma cacao, lui a été proposé par le botaniste Linné au XVIIIème siècle ; Il signifie « nourriture des dieux »(M. Payen, 1859). Le cacao est parvenu en Europe à la suite d’expéditions espagnoles. Les navigateurs et leurs compagnons le découvrirent au Mexique préparé à la mode aztèque, c’est-à-dire décoré de nombreuses épices, du poivre, du piment, du miel… Il avait pour nom le « chocolat », en France. En Europe, le cacao fut longtemps considéré comme un produit de luxe parce qu’il était lourdement taxé. Le mot «Chocolat» et «Cacao» sont d’origine AZTEQUE et MAYA, peuples de l’Amérique Centrale. Le CACAHUALT désignait le cacao chez les Aztèques. Le Yocoalt signifiait chocolat pour les Mayas. (ZENAIVO, 1998) .

Le genre Theobroma inclus 22 espèces dont seuls Theobroma cacao et le cupuaçu (Theobroma grandifrorum) sont des espèces dont le produit est commercialisé (Cuatrecasas, 1964). Tous sont originaires d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud.

Theobroma cacao est préférentiellement allogame, diploïde (2n=2x=20) et pourvu d’un génome estimé à 0,43 pg (Figueira et al., 1992). Le cacaoyer est une plante de climat tropical originaire de la forêt humide amazonienne. Son probable centre d’origine se trouve aux confins du bassin de l’amazone, au pied des Andes, à la frontière de l’Equateur avec la Colombie (Cheesman, 1944). A partir de son centre d’origine, le cacaoyer s’est éparpillé en deux groupes distincts :

Les Criollo et les Forastero (Cuatrecasas, 1964). Un troisième groupe, les Trinitario, a surgit, Trinidad, de l’hybridation naturelle des deux premiers groupes (Cheesman, 1944). Les trois principaux groupes de variétés de cacaoyers se distinguent par la morphologie de leurs fruits.

Récemment, cette classification fondée sur les caractéristiques morphologiques et sur l’origine géographique du cacaoyer a été revue. L’utilisation de 106 marqueurs microsatellites sur 1241 accessions de cacaoyer couvrant un large échantillonnage géographique a permis une classification en groupes (Marañon, Curaray, Criollo, Iquitos, Nanay, Contamana, Amelonado, Purùs, Nacional et Guiana) brillant plus précisément la diversité génétique du cacaoyer (Motamayor et al., 2008).

Cacao à Madagascar, de ses origines à nos jours 

A Madagascar, les premiers cacaoyers ont été introduits vers 1887, c’étaient des CRIOLLO et 10 à 15 ans plus tard ont été apparus les FORASTERO. La première plantation importante du cacaoyer date de 1922 chez Millot à Sambirano. Plus de 75% d’arbres plantés sont de variétés FORASTERO qui est une variété géante, productive mais les fèves ne sont pas de bonne qualité. Ainsi, l’IF CC comme organisme de recherches avait orienté 90% de ses activités sur les travaux de croisements entre les groupes de FORASTERO et CRIOLLO pour obtenir des groupes de TRINITARIO à Madagascar. Ainsi, on distingue trois variétés de cacaoyers à Madagascar : le CRIOLLO, FORASTERO et le TRINITARIO. (ZENAIVO, 1998) .

Les conditions de plantation et les aires de culture du cacao à Madagascar

Le cacaoyer ne doit pas être installé à des altitudes supérieures à 1000/m. Il aime une température élevée, une moyenne de 24 à 28°C lui est favorable, mais la température moyenne minimum de l’année ne doit pas être inférieure à 14°C. Le cacaoyer réclame au moins 1500/mm de pluie convenablement repartie. A Sambirano (Ambanja) c’est différent car cette région possède une saison sèche bien marquée. Il tombe en moyenne 2000/mm d’eau par an dont 1400/mm à 1600/mm pendant la saison des pluies de Novembre à Mars et 300 à 500/mm pendant la saison sèche d’Avril à Octobre. Mais ce qui sauve nos arbres durant cette période c’est la nappe phréatique qui ne descend jamais en dessous de 4 m. Donc, la plantation des cacaoyers dans le Sambirano va heurter un danger très grave si le défrichement continue. Cette activité entraîne la réduction de la quantité de pluie par an qui a comme conséquence la régression de la nappe phréatique. En ce moment, les cacaoyers se comportent très bien mais le nombre des fleurs fécondées diminue donc la fructification sera faible. Sur la côte Est de Madagascar, de Sambava à Manakara, le climat convient beaucoup mieux que celui de Sambirano car les précipitations sont bien reparties, sans période sèche. Mais sur cette région de Madagascar, les cyclones font parfois de gros dégâts et il faut choisir les zones bien abritées sinon installer un brise-vent recommandé par les chercheurs. (ZENAIVO, 1998) .

Systématique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cacaoyer) 

Règne : Plantae
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Malvales
Famille : Malvaceae
Genre : Theobroma
Espèce : Theobroma cacao L.,1753
Variété : Criollo, Forastero, Trinitario .

Description botanique 

Port

En générale, la hauteur du cacaoyer est entre 5 à 7m et parfois plus. C’est un arbre de petite taille qui dépend de l’environnement. Le système radiculaire est essentiellement formé d’un pivot principal de 0,8 à 2m de long servant à la fixation de l’arbre et des racines latérales qui prennent naissance à la base du pivot; et le système aérien se constitue de branches, de feuilles et du tronc. (Kouame et al, 2007) .

Le tronc 

Il est court et porte plusieurs branches, la couleur de l’écorce variée, mais en générale elle est brune marron avec de tâches grises. La hauteur varie de 5 à 10 mètres. (Zenaivo, 1998) .

La feuille 

Elles sont longues et larges, 20 à 30 cm. Elles sont robustes et de couleur verte foncée. Les feuilles sont alternes, chaque noeud ne portant qu’une seule feuille. Chaque feuille du cacaoyer est portée par un pétiole de 3 à 7 cm. A la base du pétiole on observe deux stipules (Zenaivo, 1998-2009).

La fleur 

La fleur de cacaoyer est hermaphrodite de très petite : de 0,5 à 1 cm. Elle est composée de : cinq sépales blancs soudés à leur base (ils forment le calice), de cinq pétales de forme très particulière (ils constituent la corolle) alternant avec les sépales, d’un androcée composé de cinq étamines (cachées par les pétales) alternant avec cinq staminodes (étamines stériles), érigés et de couleur violacée et le gynécée qui se trouve au centre (http://www.afd.be/~plant-ch/cacaoyer/sexualit/fleur.htm).

Le cacaoyer peut fleurir toute l’année. Les fleurs apparaissent sur le bois âgé, en inflorescence . Les inflorescences du cacaoyer sont appelées cymes. Les zones où apparaissent chaque année les inflorescences installent de petits massifs renflés que l’on appelle coussinets floraux . Un coussinet peut porter de très nombreuses fleurs en même temps. (Kouame et al, 2007) .

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Table des matières

INTRODUCTION
Ière partie : GENERALITES
A – Historique et origine
B – Cacao à Madagascar, de ses origines à nos jours
C – Conditions de plantation et aire de culture du cacao à Madagascar
IIème partie : MATERIELS ET METHODES
IIIème partie : RESULTAT
III-1 – Systématique
III-2 – Description botanique
Port
Tronc
Feuille
Fleur
Fruit
Graine
III-3 – Ecologie du cacao
Température
Pluviométrie
Ombrage
Mise en place de l’ombrage
III-4 – Mise en place de la plantation du cacao
Culture
Multiplication par semis
Multiplication par bouturage
Multiplication par marcottage
Multiplication par greffage
III-5 – Plantation
Choix du terrain
Défrichement
Piquetage
Mise en place des plants
Fertilisation
III-6 – Entretien
Entretien de la pépinière
Lutte contre les adventices et le désherbage
Taille de formation
Emondage et gestion de l’ombrage
III-7 -Insectes nuisibles au cacaoyer
Insectes nuisibles en pépinière
Insectes nuisibles en jeune plantation (moins de deux ans)
Insectes nuisibles au cacaoyer adulte
III-8 – Maladie du cacaoyer
Maladie du balai de sorcière
Pourriture brune
Swollen shoot
III-9 – Lutte contre les ennemis du cacaoyer
Insecticides
Fongicides
Périodes de traitements
III-10 – Mode de préparation du cacao
A – La récolte
B – Différentes techniques d’extraction
Ecabossage
Fermentation
Séchage et triage
C – Fabrication du chocolat
III-11 – Toxicité
III-12 – Forme des produits à base du cacao
III-13 – Valeurs du cacao
A – Valeurs directes
Nourriture
Médicament
Cosmétique
B – Valeurs indirectes
Services
Autres valeurs
IVème partie : DISCUSSION ET SUGGESTIONS
IV-1 – Discussion
IV-2 – Suggestions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
SITES WEB

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