Séquence et dispositifs
Articulation globale de la séquence
J’ai donc choisi de proposer un projet s’articulant autour de trois phases : un premier moment d’initiation et d’acculturation ayant pour but l’«imprégnation » des élèves au genre poétique leur permettant de se construire un référentiel poétique dans l’objectif d’une utilisation future. Un second moment consistant à vivre la poésie en la pratiquant de diverses manières possibles (écouter, entendre, dire, écrire…). Enfin, la dernière phase ayant pour objectif central la valorisation des productions des élèves aussi bien orales qu’écrites ainsi qu’un bilan faisant état des progrès effectués, des évolutions dans les représentations, les productions, la créativité, les capacités d’écoutes, etc.
Séance 2 : Observation de diverses formes poétiques et essai de définition
La première séance n’ayant pu être achevée faute de temps, nous revenons avec les élèves sur les différents poèmes et le travail commencé en séance 1. A l’issue du travail en semi autonomie fait lors de la première séance, un secrétaire du groupe présente l’un des poèmes et explique en quoi il relève de la Poésie. Les autres élèves ajoutent, réagissent puis les autres groupes présentent un autre poème. Ainsi, on fait émerger les caractéristiques du genre petit à petit (forme, thèmes, rimes, chant, rythme, jeux sur les mots…)
On établit alors en collectif les caractéristiques de la Poésie (les élèves se mettent d’accord sur une « définition » de la Poésie par la création d’une affiche).
– Etablissement du premier « moment poème » pour clôturer cette séance mais aussi les suivantes. Il s’agit de l’instauration d’un rituel de lecture offerte par l’enseignant ayant vocation de contribuer à la culture poétique des élèves en leur faisant découvrir de nouveaux poètes, de nouveaux thèmes, styles de poèmes… Cette activité renforce donc le phénomène d’acculturation et d’imprégnation au genre poétique. Ces moments poèmes furent par la suite pris en charge par les élèves eux-mêmes, ceux-ci devant alors choisir un texte dans la valise à poèmes (que je présentais alors) pour le donner à entendre à la classe après préparation.
J’apportais donc à ce moment la valise à poèmes contenant tous les poèmes vus précédemment, celle-ci s’étoffant donc au fil des séances, mais aussi des poèmes inconnus des élèves placés par mes soins dans celle-ci. Je proposais alors aux élèves de pouvoir y mettre leurs productions futures ou encore de rapporter un poème qu’ils affectionnent particulièrement, cette valise à poème renfermant alors les « trésors poétiques de la classe ». Le but de ce support est la mutualisation des poèmes puisque les élèves sont amenés à observer les poèmes présents dans la valise, à en lire entre deux exercices/séances en classe, à en emprunter pour la maison… Je reviendrais plus tard sur les effets produits par cet outil pédagogique lors de mon expérimentation.
Bilan : Travail sur la définition de la poésie s’affinant. La corbeille à poèmes a très bie n été accueillie, l’intrigue et la surprise furent les deux comportements observés chez les élèves.
Séance 3 : Mise en voix de poèmes
Objectif : apprendre à dire un poème à haute voix, en donnant une intonation (travail sur les pauses, le silence, la hauteur, l’énergie)
– Préparation de la posture, détente du corps, assouplissements.
– Exercices de mise en voix (se nommer, nommer son voisin, avec un effet)
– Lecture de haïkus de Bashô (un par élève). Imprégnation par les élèves de leurs haïkus durant quelques minutes. 1 ère consigne : Jeu d’exploration dans l’espace en utilisant le corps, l’espace. Se déplacer en marchant lentement dans la salle, à la rencontre de quelqu’un : lire son haïku à tour de rôle en prenant le temps de s’écouter mutuellement et de lire lentement. Travail sur le regard.
2 ème consigne : Jeu des haut -parleurs. Désignation de la moitié des élèves « haut-parleurs » ils restent immobiles dans la salle, les yeux fermés, les poètes se déplacent et vont d’un haut-parleur à l’autre pour dire leur texte en chuchotant, le haut -parleur doit répéter en écho le poème qui lui est dit, de la manière dont il lui est dit, ce qui permet une écoute attentive et une bonne concentration.
-Fin de la séance par la présentation des lectures en binômes sur le principe des haut parleurs. Donner à entendre le texte à un public permet donc de travailler sur les aspects de la voix et de la posture d’adresse aux spectateurs/ auditeurs (voix assez forte, souffle abdominale, port de la tête,posture stable et campée, souffle…)
Bilan : Assez peu satisfaisant dans l’ensemble du point de vue de l’écoute et de la concentration. La posture permettant la lecture adressée est acquise par seulement quelques élèves de la classe, beaucoup de trouvent en difficulté à concilier lecture correcte du texte, compréhension de celui-ci et adresse réelle à un public.
Séance 4/5 : Acrostiches
L’entrée dans la seconde partie du dispositif intitulé « vivre la Poésie » prend source lors de cette 4 ème séance. J’ai décidé d’entrer dans l’écriture de poèmes par le biais de l’acrostiche puisque cette forme de poème est à la fois normée et simple du point de vue du fonctionnement / de la structuration.
-Je débutais donc la séance en faisant découvrir quat re acrostiches aux élèves Faire découvrir la forme poétique de l’acrostiche, en faire découvrir les caractéristiques puis s’essayer à ce type d’écriture à travers l’acrostiche du mot POESIE. Ces productions pourront être améliorées et mises en page pour être présentées lors de l’exposition finale.
On préparera ensuite la prochaine production d’écrit avec le jeu des cadavres exquis.
Bilan : La séance 4 ne fut pas totalement concluante pour chacun des élèves de la classe étant donné la difficulté que je ne soupçonnais pas quant au lancement dans l’acte d’écrire. Certains élèves furent bloqués par un « manque d’inspiration » ce qui donna lieu à des réajustements lors de la séance 5. La séance 5 repris donc la même consigne de création mais j’amenais alors un document d’aide dont je parlerai en troisième partie qui constitua pour les élèves un déclencheur efficace puisque tous parvinrent à créer leur acrostiche.
Séance 6 : Création de poèmes à partir des cadavres exquis
Les élèves pourront composer un poème à partir des phrases produites par les cadavres exquis, ils choisiront des vers entiers ou seulement des mots pour composer le poème de leur choix, plus ou moins long, réaliste ou non et du thème de leur choix. Chaque élève présentera son poème à la classe en lecture à voix haute, on utilisera ce moment d’oral pour donner des critiques constructives à chaque lecteur afin d’améliorer la lecture sur le débit, le volume, l’articulation, l’interprétation.
Bilan : Séance assez productive de par la mise en place d’une aide à l’écriture (déclencheur) par avance. Les élèves se lancent peu à peu dans l’exploration d’autres thèmes, certains commencent à s’affirmer dans l’écriture…
Séance 7 : mise en forme des créations et enregistrement de lectures
Cette séance aura vocation de mettre en forme les créations des élèves sur trois types de formats (affiche à poème, tract poème et marque page). Les élèves pourront alors recopier leurs propres créations ou des poèmes choisis en travaillant sur la mise en page. En parallèle, des petits groupes d’élèves pourront donner à entendre un texte de leur choix, celui-ci sera enregistré et donnera lieu à l’édition d’un CD.
Bilan : Séance riche du point de vue de la progression des élèves. Les enregistrements de lectures permirent aux élèves de mesurer les progrès faits depuis la toute première séance de lecture adressée. Les conseils donnés par les camarades à chaque séance lors deslectures à haute voix ponctuelles sont assimilées par la quasi-totalité de la classe.
Séance 8 : mise en valeur et bilan
Ecoute du CD regroupant les enregistrements des lectures en valorisation. Bilan de la séquence en revenant sur les représentations des élèves, cette fois les élèves écriront sur les bandelettes de papier leurs représentations finales. Une accroche du type « maintenant, pour moi, la poésie c’est… » est donnée pour aider les élèves à entrer dans la réflexion et à écrire. Bilan : Un plaisir observable de la part des élèves lors de cette séance marquant l’aboutissement du projet poétique. Une réelle fierté d’entendre les enregistrements des lectures poétiques, une manière de vérifier encore une fois le chemin parcouru depuis le début de la séquence. Le travail sur les représentations finales provoque chez les élèves un réel besoin de communiquer sur ce que l’on a pu découvrir ensemble.
Présentation des données recueillies et analyse
Les représentations initiales et finales des élèves
Ce travail sur les représentations initiales m’a permis de voir ce que pensaient les élèves de la Poésie et quelles connaissances ils pouvaient avoir du genre. Cela m’a permis de m’adapter dans le sens où leurs représentations étaient soit stéréotypées soit très insuffisantes. De plus, j’ai mené travail à la fin de la séquence pour voir le chemin parcouru par les élèves, pour montrer l’évolution de leurs représentations sur le genre poétique et de noter leur progression dans les apprentissages. Cette analyse m’a permis d’analyser en quelle mesure le projet poétique a pu agir sur les représentations des élèves et par conséquent, de noter ce qui avait le plus marqué les élèves.
J’ai retranscris les textes des enfants pour plus de lisibilité. Je les placerai tout de même en annexes.
La valise à poèmes
La valise à poème a été un très bon outil lors de mon intervention en classe aussi bien du point de vue de l’implication et de la motivation des élèves que du point de vue du développement de la créativité chez les élèves ou du moins leur volonté croissante d’écrire .
J’apportais donc cette valise à poème au cours de la première phase de mon intervention. J’annonçais premièrement que cette valise contenait les textes déjà vus, qu’il contiendrait au fur et à mesure tous les nouveaux textes découverts, je proposais également aux élèves de déposer des poèmes de leurs choix (qu’ils auraient lus auparavant, qu’ils auraient particulièrement aimé…) dans la valise. Aucun élève à ce moment -là de mon intervention ne déposa de poème dans l’urne.
Un peu plus tard, c’est-à-dire après la première séance d’écriture, je proposais aux élèves de déposer leurs créations poétiques s’ils le désiraient. Lors de mon retour la semaine suivante, une dizaine d’acrostiches, première forme travaillée, remplissaient la valise. J’ai alors pu constater que les élèves commençaient à entrer réellement dans le genre poétique, ne serait-ce par le fait de penser à écrire un poème pour le déposer dans la valise à poèmes. Les créations pouvaient donc être partagées par le biais de cet intermédiaire car chacun pouvait aller piocher à tout moment dans la valise pour lire un poème d’un camarade ou d’un poète célèbre. Il semblerait que cette mutualisation des créations ait encouragé tous les enfants de la classe à composer. Au final chaque enfant a écrit au moins un poème destiné à la valise alors que cette activité était construite sur la base du volontariat et qu’elle ne comportait donc aucune obligation. J’ai pu recenser au total trente-quatre créations. La plupart des poèmes étaient des acrostiches, forme que les élèves ont tout particulièrement affectionnés, quelques poèmes libres et calligrammes ont également été recensés.
Un moment fort d’écriture et ses réajustements
Je vais maintenant expliciter le déroulement d’un moment fort de l’investigation que j’ai pu mener : il s’agit des séances 4 et 5, où, après une phase d’acculturation forte, les élèves entraient dans l’écriture de poèmes. J’ai choisi pour cela la forme de l’acrostiche puisque c’est une forme assez normée et permet de donner des repères stables aux élèves qui s’essayent alors à l’écriture pour la première fois. J’ai donc commencé la séance en montrant quatre acrostiches en les laissant chercher individuellement. Puis après avoir dégagé les caractéristiques de cette forme, je demandais aux enfants de composer à leur tour un acrostiche en partant sur la base du mot POESIE étant donné que nous avions auparavant travaillé sur la définition de la Poésie, que nous avions découvert plusieurs types de poèmes, abordé plusieurs thèmes etc. Cependant, un certain nombre d’élèves se virent en grosse difficultés face à ce premier jet à entrer dans l’acte d’écrire par manque d’idées, par peur aussi. Je n’avais pourtant pas anticipé sur cette difficulté qui s’est imposée à moi. J’ai alors proposé aux enfants en difficulté de se référer aux différentes caractéristiques de la Poésie dont nous avions parlé ou encore de s’aider du dictionnaire pour trouver des mots commençant par les six lettres composant l’acrostiche. Pourtant, certains d’entre eux restèrent bloqués. Deux élèves n’ont pas réussi à composer d’acrostiches, et quelques autres étaient loin d’avoir achevé leur poème ou ne respectaient pas la consigne.
J’ai alors compris toute l’importance de prévoir des déclencheurs lors des activités créatives telles que l’écriture d’un poème. J’ai donc réitéré l’expérience des acrostiches la semaine suivante en apportant en classe une fiche regroupant différentes définitions de la Poésie ainsi que des mots déclencheurs permettant de commencer les vers par les lettres P O-E S-I-E.
Le second jet d’acrostiches a été beaucoup plus riche au niveau de la créativité puisque tous les élèves ont réussi à composer quelque chose, quelques élèves en grande difficultés, lors de la séance précédente, ont créé des poèmes étonnamment riches et fournis et les élèves n’étant pas en difficultés la première fois ont réussi à enrichir leurs créations au niveau du vocabulaire, de la forme, de la recherche des images etc. J’ai alors réalisé toute l’importance d’apporter des déclencheurs de créativité lors des activités faisant appel à cette capacité.
La mise en voix
Nous avons régulièrement travaillé sur la lecture à haute voix de poèmes afin de pouvoir offrir à entendre quelques textes à une autre classe de l’école. Les différentes séances que j’ai pu mener se terminaient toujours par ce que nous appelions « moment poème ». J’ai pu remarquer que les élèves n’oubliaient jamais ce rituel et prenaient beaucoup de plaisir à venir dire un poème choisi ou une de leurs créations. A chaque proposition d’un élève de la classe, tout le monde tentait d’apporter remarques constructives et conseils. La plupart du temps, celles-ci concernaient le niveau sonore ou le débit souvent trop rapide, parfois l’articulation. Ces différents moments ont permis aux élèves à apprendre progressivement à s’écouter mais aussi à donner une critique constructive sur la performance d’un camarade. Plus les séances passaient et plus les enfants manifestaient la volonté de ne pas reproduire les erreurs déjà commises le plus souvent (intensité trop faible, mauvaise articulation, ne regarde pas son auditoire…) Même si certains élèves restaient tout de même plus timides, tous ont participé de manière volontaire à ce petit moment rituel.
Ces moments poèmes avaient aussi pour vocation de préparer l’enregistrement sur CD de lectures choisies. Ainsi, lors de l’avant dernière séance ou l’enregistrement avait lieu, les élèves étaient déjà sensibilisés aux différentes précautions à prendre pour donner à entendre un texte littéraire notamment poétique. Cette séance d’enregistrement se déroulait en trois temps pour chaque groupe de 3 ou 4 élèves :
– un premier temps de choix et de réflexion en commun afin de définir les modalités de lectures choisies (répartition du texte, découpage, unissions, ton, débit, pauses…)
– un second moment d’enregistrement grâce à un dispositif de gravure et un micro.
– un dernier moment d’écoute de l’enregistrement avec possibilité de se réenregistrer une seconde fois après avoir relevé les points à améliorer.
Tous les groupes s’écoutaient attentivement, relevaient les passages moins facilement compréhensibles ou audibles, les mots difficiles à entendre pour ensuite améliorer leur lecture. Le passage de chaque groupe se concluait donc par l’écoute du deuxième enregistrement.
Conclusion et bilan
J’ai tenté de montrer par ce mémoire professionnel quelle a été la place de la Poésie à l’école, à travers son histoire et ton statut dans les P.O mais aussi en faisant référence à divers travaux de recherche son utilisation à l’école. Je me suis ainsi construit un univers de référence me permettant de m’appuyer sur des recherches effectives pour bâtir une séquence personnelle visant à initier des élèves de cycle 3 au genre poétique. Cette séquence, bâti sur le concept de projet, m’a donc permis de recueillir certaines données me permettant de juger de la qualité et de la pertinence des dispositifs que j’ai pu proposer aux élèves.
Ainsi, j’ai pu constater de l’efficacité d’une démarche en trois temps : un temps d’acculturation permettant aux élèves d’entrer en poésie et de se bâtir un univers de référence varié, un temps pour « vivre la Poésie » en donnant aux élèves les moyens de s’essayer à l’écriture mais aussi à la lecture de la Poésie, pour terminer sur un temps de valorisation et bilan extrêmement important du point de vue du sens donné à l’activité et de la motivation. J’ai aussi pu voir le développement du concept de Poésie chez les élèves en observant de près leurs représentations et surtout en comparant leurs représentations initiales et finales et constater le développement de leur créativité au fil des situations d’écrit mais aussi d’oralisation de textes.
Observer le développement de la créativité a été une difficulté majeure de ma recherche puisque c’est une notion assez subjective et difficilement observable. J’estime donc que la créativité des élèves s’est développée en ce sens que chacun d’entre eux a réussi, à son rythme, à entrer dans l’acte d’écrire, à améliorer et surtout aller plus loin dans ses productions (écrites ou orales) mais aussi à prendre part de manière volontaire au « moment poème » ou à l’enrichissement de la valise à poèmes. Ces divers facteurs sont pour moi un observable permettant d’évaluer partiellement le développement de la créativité. Je pense tout de même que c’est surtout sur le long terme d’une année scolaire qu’une telle capacité peut s’observer et se vérifier plus précisément . De la même manière, pour des compétences transversales telles que l’écoute et le respect de l’autre, je pense que c’est en vivant au contact des élèves une longue période que cela peut s’observer même si j’ai pu faire quelques constats (meilleure écoute en fin de séquence, amélioration du respect des propositions de chacun au fil des partages).
Je pense qu’une période plus longue et surtout plus régulière aurait permis une meilleure initiation pour ces élèves de cycle 3 étant donné les difficultés de planning dont qui m’ont contrainte.
Ce travail de recherche m’a permis d’améliorer mes connaissances didactiques en poésie mais également sur l’enseignement plus global de la littérature, j’ai pu vivre toute l’importance de donner du sens à l’activité de production d’écrit en ayant un destinataire réel, de même pour la lecture adressée de fin de séquence. Mon investigation sur le terrain m’a aussi permis d’acquérir plus d’expérience en cycle 3, cycle que je n’avais que très peucôtoyé durant la formation.
Pour aller plus loin et si l’occasion se présentait, j’aimerai étendre ma recherche à l’initiation au genre poétique dès l’école maternelle, à ses enjeux et à ses modalités puisque l’âge des élèves nécessite une adaptation forte par rapport à ce que j’ai pu proposer en cycle 3. Les stages en responsabilité que j’ai effectués cette année se déroulaient en Petite
Section de maternelle, j’ai naturellement introduit la Poésie en classe mais restais tout de même partiellement démunie face à son adaptation au jeune public, ce qui constitue pour moi un nouvel horizon de recherche
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Table des matières
Remerciements
Introduction
I- La poésie à l’école
a) Cadre historique et institutionnel
b) Etat des lieux théorique sur la question
c) Problématique et enjeux
d) Définitions des notions importantes de mon questionnement
II- L’investigation
a) Le terrain d’investigation
b) La construction de ma séquence
c) Séquence et dispositifs
III- Présentation des données recueillies et analyse
a) Les représentations initiales et finales des élèves
b) La progression des élèves au fil des trois phases
c) La valise à poèmes
d) Un moment fort d’écriture et ses réajustements
e) Mise en voix
Conclusion et bilan
Bibliographie
Annexes