La transmission des ESST par transfusion sanguine

La transmission des ESST par transfusion sanguine

Physiopathologie des ESST

Les principales étapes du schéma physiopathologique

L’acquisition d’une grande partie des connaissances sur la physiopathologie des ESST est issue de l’étude des modèles expérimentaux de tremblante chez le mouton et chez la souris. Ainsi, les scientifiques ont pu déterminer que la réplication de l’agent au niveau périphérique précède celle du système nerveux central, quelle que soit la voie d’inoculation utilisée. Depuis, de nombreuses études sur ces animaux ont précisé les données initiales.
Suite à une contamination orale par l’agent de la tremblante, la PrPsc s’accumule rapidement dans les plaques de Peyer et dans les tissus lymphoïdes associés à l’intestin (GALT) par voie lymphatique ; le prion est ensuite détecté dans les autres tissus lymphoïdes, en particulier dans la rate qu’il atteindrait par la circulation sanguine, puis dans le système nerveux périphérique et dans le SNC (Andréoletti, 2000 ; Maignien, 1999 ; McBride, 2001).
Cependant, ce schéma physiopathologique présente des variations en fonction de la combinaison de différents facteurs : la souche pathogène mise en jeu, le génotype de l’hôte au locus du gène Prnp, la voie de contamination et la dose infectieuse. C’est ainsi que la participation des tissus lymphoïdes dans les mécanismes pathologiques de certaines ESST est moins certaine, comme c’est le cas pour l’ESB chez les bovins où l’infection apparaît confinée au SNC, à la rétine et à l’iléon distal (Wells, 1998).

Les différentes voies de contamination

La méthode la plus rapide et la plus efficace pour induire une encéphalopathie spongiforme au laboratoire est l’inoculation intracérébrale d’homogénats de cerveau. Les modèles expérimentaux ont montré que l’agent pathogène est également transmissible par voies orale, intraveineuse, intrapéritonéale, sous-cutanée, oculaire (instillation conjonctivale, greffe cornéenne et injection intraoculaire), et consécutivement à une scarification cutanée.Sur le terrain, l’infection périphérique est la principale voie de contamination. Si des incertitudes demeurent quand au mode de contamination dans la tremblante naturelle du mouton, l’origine alimentaire de l’ESB et du nvMCJ ne fait guère de doute ; la voie orale constitue donc une voie de contamination très efficace pour les maladies à prion d’origine bovine (Maignien, 1999). Par ailleurs, Gajdusek a montré que le kuru était contracté à l’occasion d’actes de cannibalisme (Gajdusek, 1977).Il faut noter que la susceptibilité des individus à l’exposition au prion est variable et difficilement prévisible. Ainsi, la réceptivité et la sensibilité des ovins à la tremblante sont-elles principalement déterminées par le génotype au locus Prnp (Andréoletti, 2000 ; Elsen, 1999). Pour les bovins, on constate que les cas d’ESB ne concernent qu’une ou deux vaches dans un même troupeau, alors que les animaux le constituant ont un patrimoine génétique proche et ont reçu des quantités équivalentes de farines animales contaminées. De même, bien que de nombreuses personnes en Grande-Bretagne et en Europe aient dû ingérer l’agent infectieux, seul un petit nombre d’entre elles a jusqu’à maintenant exprimé cliniquement la maladie (Brandner, 2003). Il existe donc très certainement des facteurs de prédisposition aux ESST (biologiques, génétiques, environnementaux) qui retardent leur apparition, voire protègent de ces infections, mais ils restent encore largement méconnus.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I/ Présentation générale de quelques ESST
I/ 1. Les ESST animales
I/ 1.1. La tremblante des petits ruminants
I/ 1.2. L’encéphalopathie spongiforme bovine
I/ 1.3. L’encéphalopathie spongiforme bovine chez les petits ruminants ?
I/ 2. Les ESST humaines
I/ 2.1. La maladie de Creutzfeldt-Jakob
I/ 2.2. L’épidémie d’ESB et le nouveau variant de la MCJ
II/ Définition et propriétés du prion
II/ 1. Une nouvelle catégorie d’agent infectieux
II/ 2. La protéine du prion (PrP)
II/ 2.1. Propriétés et structure de la PrP cellulaire (PrPc
II/ 2.2. Propriétés et structure de la PrP associée à l’infection (PrPsc
II/ 2.3. La conversion conformationnelle de PrPc en PrPsc à la base de la réplication de la PrP
II/ 3. La notion de souches
III/ Physiopathologie des ESST
III/ 1. Les principales étapes du schéma physiopathologique
III/ 2. Les différentes voies de contamination
III/ 3. Les acteurs tissulaires et cellulaires de la physiopathologie des ESST
III/ 3.1. Les sites d’entrée du prion dans l’organisme
III/ 3.2. Le rôle des cellules folliculaires dendritiques (FDC) matures
III/ 3.3. Le rôle des lymphocytes B (LB) et leurs interactions avec les FDC
III/ 3.4. Le rôle des macrophages
III/ 4. La phase de neuroinvasion
III/ 5. Les mécanismes mis en jeu dans les phénomènes de neurodégénérescence
III/ 6. Les conséquences pratiques des connaissances physiopathologiques des ESST
IV/ La transmission des ESST par transfusion sanguine
IV/ 1. Une hypothèse devenue réalité ?
IV/ 2. Le sang, un tissu infectieux
IV/ 3. Efficacité de la voie intraveineuse comme voie d’infection
IV/ 4. Barrière d’espèce et infection asymptomatique
IV/ 5. La susceptibilité de l’hôte exposé à l’infection
V/ Le rôle du rein dans la clairance des protéines plasmatiques et paramètres pharmacocinétiques de la PrP
V/ 1. Les principes généraux de l’excrétion rénale des protéines plasmatiques
V/ 1.1. Les paramètres de l’élimination
V/ 1.1.1. Le concept de clairance
V/ 1.1.2. Le coefficient d’extraction
V/ 1.2. L’excrétion rénale
V/ 1.2.1. Rappels anatomo-physiologiques
V/ 1.2.2. La filtration glomérulaire
V/ 1.2.3. La sécrétion tubulaire
V/ 1.2.4. La réabsorption tubulaire
V/ 1.2.5. La clairance rénale
V/ 2. Les conséquences de l’insuffisance rénale sur la clairance plasmatique des protéines
V/ 3. Le devenir de la PrP après son administration par voie intraveineuse
PARTIE 2 : REALISATIONS EXPERIMENTALES
I/ Introduction
II/ Objectifs
III/ Validation des méthodes analytiques
III/ 1. Objectifs
III/ 2. Procédures expérimentales
III/ 2.1. Méthodes analytiques : dosage de la PrP par immunométrie
III/ 2.1.1. Principe du dosage
III/ 2.1.2. Produits
III/ 2.1.3. Préparation des plaques : fixation du premier anticorps
III/ 2.1.4. Dosage
III/ 2.2. Déplacement des anticorps SAF 34 libres
III/2.2.1. Objectif
III/ 2.2.2. Préincubation des échantillons plasmatiques avec les anticorps SAF 34 libres
III/ 2.3. Déplacement des anticorps 12F10 libres
III/ 2.3.1. Objectif
III/ 2.3.2. Dosage
III/ 2.4. Effet de l’héparine sur le dosage de la PrPc endogène dans le plasma
III/ 2.4.1. Objectif
III/ 2.4.2. Dosage
III/ 3. Résultats
III/ 3.1. Déplacement des anticorps SAF 34 libres
III/ 3.2. Déplacement des anticorps 12F10 libres
III/ 3.3. Effet de l’héparine sur le dosage de la PrPc endogène dans le plasma
IV/ Expérience 1 : Effet de l’ablation chirurgicale des reins sur la clairance plasmatique de la PrP chez la brebis
IV/ 1. Objectif
IV/ 2. Matériels et méthode
IV/ 2.1. Animaux…
IV/ 2.2. Protocole expérimental
IV/ 2.3. Procédure expérimentale
IV/ 2.3.1. Anesthési
IV/ 2.3.2 Néphrectomie
IV/ 2.3.3. Prélèvements sanguins
IV/ 2.3.4. Prélèvements urinaires
IV/ 2.3.5. Préparation de la solution de PrP
IV/ 2.3.6. Dosage de la PrPrec
IV/ 2.4. Analyse pharmacocinétique des données plasmatiques
IV/ 3. Résultats
IV/ 3.1. Evaluation de l’effet de la néphrectomie sur les paramètres pharmacocinétiques de la PrP et calcul du coefficient d’extraction de la PrP par les reins, chez des brebis non anesthésiées pendant la période contrôle
IV/ 3.2. Evaluation de l’effet d’une anesthésie sur le devenir de la PrP administrée par voie IV
IV/ 3.3. Evaluation de l’effet de la néphrectomie sur les paramètres pharmacocinétiques de la PrP et calcul du coefficient d’extraction de la PrP par les reins, chez une brebis anesthésiée pendant la période contrôle
V/ Expérience 2 : Effet d’une insuffisance rénale expérimentalement induite sur la concentration plasmatique de la protéine endogène PrPc chez le chien
V/ 1.Objectif
V/ 2. Matériel et méthodes
V/ 2.1. Animaux
V/ 2.1.1. Caractéristiques
V/ 2.1.2. Hébergement
V/ 2.2. Procédure expérimentale
V/ 2.2.1. Lésions rénales
V/ 2.2.2. Prélèvements sanguins
V/ 2.2.3. Evaluation de la fonction rénale
V/ 2.2.4. Détermination de la PrPc
V/ 2.3. Récapitulatif : paramètres de population et calendriers des prélèvements réalisés
V/ 2.3.1 Mesures des clairances plasmatiques de la créatinine et de l’exoiohexol
V/ 2.3.2 Dosages de la créatinine plasmatique
V/ 2.3.3. Détermination de la PrPc après la chirurgie
V/ 2.4. Analyse statistique
V/ 3. Résultats
V/ 3.1. Conséquences de la chirurgie sur la fonction rénale
V/ 3.1.1. Mesures de clairance plasmatique de la créatinine et de l’exoiohexol
V/ 3.1.2. Dosages de la créatinine plasmatique
V/ 3.2. Effets de l’insuffisance rénale sur les concentrations en PrPc plasmatique
VI/ Expérience 3 : Effet d’une insuffisance rénale spontanée sur la concentration plasmatique de la protéine endogène PrPc chez le chien
VI/ 1. Objectif
VI/ 2. Matériel et méthodes
VI/ 2.1. Animaux
VI/ 2.2. Récapitulatif : paramètres de population
VI/ 2.3. Protocole expérimental
VI/ 2.4. Procédure expérimentale
VI/ 2.4.1. Prélèvements sanguin
VI/ 2.4.2. Dosages
VI/ 2.5. Analyse statistique
VI/ 3. Résultats
VI/ 3.1. Evolution des concentrations plasmatiques en créatinine chez des chiens insuffisants rénaux
VI/ 3.2. Evaluation des conséquences d’une insuffisance rénale sur les concentrations plasmatiques en protéine endogène PrPc
VII/ Discussion
CONCLUSION

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