LA TRANSITION EST-ELLE LE FACTEUR DU CHANGEMENT ET DE LA TRANSFORMATION SOCIALE ?

Le Rationalisme

                Selon DURKHEIM, son principal objectif est d’étendre à la conduite humaine le rationalisme scientifique, en faisant voir que, considérée dans le passé, elle est réductible à des rapports de cause à effet qu’une opération non moins rationnelle peut transformer ensuite en règles d’action pour l’avenir. En outre, cette conception est souvent expliquée dans la rationalité de WEBER. C’est uneDoctrine selon laquelle tout ce qui existe ayant sa raison d’être. Cette optique nous a incité car sion prend comme point de départ l’individu en tant que producteur des normes sociales, il est dotédes buts et des motivations ;ses actions sont rationnelles et conforment à ses motivations.

Les techniques d’échantillonnages

                  C’est une technique psychologique par laquelle on constitue un ensemble d’échantillon Grâce à l’échantillonnage, on peut prélever un échantillon qui sera représentatif de la populationtotale. Donc, il faut bien choisir l’échantillon pour pouvoir refléter la population et avoir lafiabilité d’une image ; ainsi éviter la distorsion. Lors de l’enquête, nous avons pris un échantillon qui est capable de représenter la population mère de notre recherche et par la suite nous pouvons interpréter les résultats que nous venons de recueillir. De ce fait, il convient de noter que pour ce travail, nous avons utilisé la méthode par quotas et aussi méthode par itinéraire. Le choix de la personne enquêtée Le choix de la personne à enquêter est assez délicat parce qu’il faut que cette personne accepte l’enquête, comprenne et soit capable de répondre au questionnaire, fait partie de l’échantillon. Autres critères sont le statut et le rôle de l’enquêté. Nous avons donc enquêté quelques membres de la H.A.T, les manifestants dans l’enceinte de l’Agro à Ankorondrano, quelques membres des partis politiques, et les citadins du bas quartier ainsi que ceux qui réside dans le quartier moyen et riche. o La taille de l’échantillon Cette taille doit être déterminée en fonction de la taille de la population totale ; dans notre cas ici présent, nous avons pris un échantillon comportant 105 individus dont : 10 membres de la H.A.T, 30 manifestants du pro-RAVALOMANANA Marc, pro-RATSIRAKA Didier, pro ZAFY Albert, 15 individus issus des partis politiques différents, 60 citadins. Pour ces derniers, nous allons dresser un tableau en montrant les répartitions par âge, par sexe et par catégorie socioprofessionnel. Et les autres individus comme les membres de la HAT et les manifestants seront établis dans une autre manière.

La fin de la deuxième République malgache

                La deuxième République malgache d’orientation socialiste (1975-1991) a accordé un rôle primordial à l’Etat dans ces programmes de développement économique. C’était l’époque de nationalisation et de la création de société d’Etat qui devaient intervenir dans les secteurs productifs. Toutes, ces expériences de développement inspiré du modèle socialiste ont connu des échecs à cause des facteurs endogènes et des conséquences du démentiellement des régimes du socialiste vers la fin des années 80 (chute du mur de Berlin en Nov. 1989). Ces différents faits combinés avec les contraintes sociales de la politique d’ajustement structurel ont suscité des besoins de pressant de changement au sein des différentes couches de la population à Madagascar. Sur le débat concernant les besoins de changement en Afrique francophone, on évoque souvent les échos du discours de La Baule prononcé par François Mitterrand. En effet, lors du 16ème sommet franco-africain qui s’est tenu à la Baule, 19 juin 1990, celui-ci disait : « Il ne peut y avoir de Démocratie sans développement et inversement du développement sans démocratie. » Ce message considéré comme une conditionnalité démocratique lié à l’aide française a catalysé les mouvements de contestation des quelques pays africains où les facteurs de changements ont déjà largement dominé les facteurs d’équilibre. Entre autre, le Bénin, le Tokyo et Madagascar ont connu une diverse manifestation d’opposition au pouvoir établi avec des intensités différentielles. A Madagascar, on a parlé GVTD (Governemanta Vonjimaika Tetezamita hoan’i Demokrasia) et les mouvements de désobéissance civiles et les grèves 91 mené par les partis politiques, les syndicats et les différentes associations au sein de la force vive ont demandé la révision de la constitution en rigueur puis le changement du régime. Le contexte fut alors favorable à l’émergence de la société civile comme contre poids du pouvoir politique. Les divers mouvements sociologie politique qui ont paralysé la machine administrative pendantune grève de six mois (Mai à Octobre 91) ont pu seulement être maîtrise la signature de convention du 31 Oct. 1991 à l’hôtel PANORAMA. Cette convention qui devait assurer la  continuité de l’Etat dans une situation exceptionnelle a suspendu de fait la constitution de la deuxième République. Elle était une sorte de compromis entre les représentants du pouvoir légal et les représentants des forces vives avec les bénédictions de la FFKM. Les différents organe reconnus par la convention à savoir : le Président de République (Didier RATSIRAKA), la Haute Autorité de l’Etat(HAE), le premier ministre (RAZANAMASY) et le comité pour le redressement économique et social (CRES) coprésidé par MANANDAFY et ANDRAIMANJATO. Ces organes devaient le rôle respectif dans un cadre légal et cela jusqu’à la mise des institutions de la troisième République.

Evènement politique du 2009-2010

              L’arrivé de Andry RAJOELINA à la mairie d’Antananarivo a renforcé le mouvement d’opposition du régime d’alors. En mai 2009, la crise politique du 2009 n’est pas totalement résolvée. Toutefois, on a pu soumettre les points saillants ci-après : Tout d’abord, la fermeture de télévision VIVA en décembre 2008 a déclenché le mouvement de contestation TGV en 2009 à cause de l’émission télévisé sur l’intégralité de l’interview de Didier RATSIRAKA pendant quarante minutes. Et puis, un ultimatum a été lancé depuis ce jour jusqu’au 13 janvier 2009. En outre, les pro-TGV ont manifesté leur mécontentement dans laplace de la Démocratie à Ambohijatovo et à la place du 13 Mai. Du lundi 26 janvier au mardi 17 mars, le pays a vécu dans l’incertitude politique rythmé par les manifestations de pro-TGV et pro-Ravalomanana. Par ailleurs, plusieurs tentatives de médiations sont menées par le FFKM et par la communauté internationale n’ont pas abouti. Les fusillades du samedi 07 février 2009 à Ambohitsirohitra ont constitué les points culminants de la situation (ou de ce mouvement). Après le basculement des forces armées en faveur de  mouvement populaire (CAPSAT du dimanche 08 mars 2009) les évènements se sont précipités. Peu après, le palais d’Ambohitsirotra fut occupé par le mouvement pro-TGV et Ravalomanana restait encore à Iavoloha. Mardi 17 mars 2009 : journée décisive : démission de plusieurs ministres du  gouvernement. Dans l’après midi, sortie de l’ordonnance 2009.001 par laquelle le Président Ravalomanana atransféré le plein pouvoir à un directoire militaire.  Près la lecture de cette ordonnance à Antanimena par le présentant de l’ONU, les 3 membres de Directoire militaire a amené au Capsat ont sorti dans la soirée l’ordonnance 2009.02 transférant le plein pouvoir à Andry  Rajoelina. A partir de là, Madagascar entre dans un régime transitoire par la lettre 79.HCC/G du 19 mars 2009, consolidé par la décision 03.HCC/D2 du 23 avril 2009. Pour le mouvement le débat sur la constitutionnalité de la transition domine l’actualité d’un côté la HAT s’en tient uniquement à la HCC tandis que les légalistes prônent le retour à l’ordre constitutionnel. Or de fait, Madagascar vit dans un régime transitoire où l’on parle de situation extraconstitutionnelle(exemple cas de situation du Général Ramanantsoa et aussi la convention du 31 octob1991). Aperçu général sur le changement social Le changement social consiste une  transformation observable et vérifiable sur d’assez courte période de temps. Un  même observateur peut durant sa vie en suivre les développements  et en connaître l’issu ou ce qui peut être provisoire comme issu. De plus, le  changement social est davantage localisé géographiquement et sociologiquement ; on peut généralement l’observer à l’intérieur d’une aire géographique ou dans un cadre socioculturel plus que l’évolution. En premier lieu, le changement social est nécessaire un phénomène collectif, c’est –à-dire que impliqué une collectivité ou un secteur imprécisable d’une collectivité ; il doit toucher les conditions des vies ou les modèles de vie ou l’univers mental de plus d’un individu ou même de quelque individu. En second lieu, un changement social doit être un changement de structure, c’est-à-dire qu’on doit pouvoir observer une modification de l’organisation dans sa totalité dans certaine de ses composantes. En troisième lieu, un changement de structure suppose qu’on  puisse l’identifier dans le temps. On doit pouvoir en d’autre terme décrire l’ensemble des transformations ou leur succession en deux ou  plusieurs points dans le temps. Quatrièmement Charles Cardoux, « Vers l’édification d’un Etat de type nouveau », La deuxième République malgache, Talent-Aixen Provence, Centre d’Etude de géographie tropicale, Presse universitaire d’Aix, 1989, pour qu’il y ait vraiment un changement de structure, tout changement social doit faire preuve d’une certaine permanence, c’est-à-dire que les transformations observées ne doivent pas être seulement superficielle et éphémère. Elles doivent aux moins permettre de croire qu’elles dureront plus qu’une mode passagère . Enfin, on peut probablement résumer les quatre caractères précédents en disant que le  changement social affecte le cours de l’histoire d’une société. En d’autre terme, l’histoire d’une société aurait été différente si un changement social ne s’était pas produit. En pratique, il est évidemment bien difficile de réussir à faire  cette preuve. En résumé donc, nous définissons le changement social comme étant toute transformation observable dans le temps, qui affecte, d’une manière qui ne soit pas provisoire ou éphémère, le structure ou le fonctionnement de l’organisation sociale d’une culture donnée et modifie le cours de son histoire. Définition et critères sur le parti politique Le mot « parti11 » est plus ancien dans le vocabulaire politique que le terme de « classe » dans le vocabulaire social. Dans le cas des nouveaux Etats d’Afriques et d’Asie, la genèse des partis politiques semble davantage liée à un processus de développement économiques et social. « Le parti politique, écrit par Joseph LaPalombra, est à la fois un effet et une condition de la poussée vers la modernisation ». Il suppose résolus certains préalables : économique – « passage de l’économie de subsistance à celle de marché » ; sociaux – « début d’alphabétisation, moyens d’informations et de  transports, début d’homogénéisation sociale, par l’urbanisation notamment » ; culturels et politiques enfin – « un pouvoir central, une volonté et capacité d’agir ensemble ». Outre, il existe des partis d’origine extérieure, extérieur au parlement, sont issus, au contraire, des groupes sociaux situés en deçà du système politique proprement dit : groupes de pressions (association  paysannes, syndicales, coopératives,…), sociétés de pensées de (sectes religieuses,…), association d’anciens combattants, etc. Ils gardent de leur origine un certain détachement vis-à-vis des luttes électorales et parlementaires, une structure plus stricte et moins favorable aux élus du peuple que celle des partis d’origine parlementaire.  Par contre, les partis de création électorale et parlementaire sont apparus les 1ers par établissement d’une  liaison permanente entre groupes parlementaire d’une part, comité électoraux généralement plus tardifs d’autre part. L’initiative vient normalement du groupe  parlementaire. Le parti, une fois né, créera – du  centre – de nouveaux comités électoraux et se donnera un état-major distinct de la direction de son groupe parlementaire, s’éloignant ainsi de ses origines, « bien qu’il en garde profondément l’empreinte ». Les partis politiques doivent donc apporter le plus grand soin à se donner une direction d’apparence démocratique. Mais l’efficacité pratique les pousse fortement en sens inverse. Les principes démocratiques exigent l’élection des dirigeants à tous les échelons,  leu  renouvellement fréquent, leur caractère collectif, leur autorité faible. Ainsi organisé, un parti n’est pas bien armé pour la lutte politique. Si tous adoptent cette même structure, le mal n’est pas  grand, les conditions du combat étant les mêmes pour chacun. Mais si l’un d’eux s’organise  suivant une méthode autocratique et autoritaire, les autres sont placés en position d’infériorité. On a souvent noté qu’un Etat démocratique, en guerre avec un Etat dictatorial, doit progressivement adopter les méthodes de son rival, s’il veut vaincre. Le même phénomène se produit à l’échelon des partis, dans le combat politique : pour subsister, les partis à structure  démocratique doivent s’aligner sur les autres.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I.1. Motif du choix du thème et du terrain
I.2. Problématiques
I.3. Objectifs
I.4. Hypothèses I.5. Méthodologie et technique
I.6. Limites de l’étude
PREMIERE PARTIE : CADRE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : HISTORIQUE DE LA TRANSTION POLITIQUE A MADAGASCAR
II.1. Evènement politique du 1971
II.2. Evènement politique du 1992
II.3. Evènement politique du 2002
II.4. Evènement politique du 2009-2010
CHAPITRE II : ETUDE COMPARATIVE DES MOUVEMENTS SOCIAUX DU 1971, 1991, 2002,2009 
CHAPITRE III : QUELQUES NOTIONS CONCERNANT LA TRANSITION, LE
CHANGEMENT ET LA TRANSFORMATION SOCIALE
III.1. La transition
III.2. Aperçu général sur le changement social
III.3. La transformation sociale
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE I : LA DEMOCRATIE DE LA H.A.T
I.1. La genèse de la HAT
I.2. L’alternance démocratique et la perception de la population face à la HAT
I.3. Le parti politique de la HAT
CHAPITRE II : REFLEXIONS ET ANALYSES SOCIOLOGIQUES SUR LES DEMARCHES DITE DEMOCRATIQUE DE LA HAT 
II.1. Les assises et les conférences : consensus et/ou compromis
CHAPITRE III : PORTEES ET LIMITES DE LA HAT 
III.1. Les atouts de la HAT
III.2. Le changement et la transformation sociale malgache
III.3. Menaces et faiblesses de la HAT
II.4. La HAT et l’introduction à la quatrième République
TROISIEME PARTIE : ANALYSE PROSPECTIVE
CHAPITRE I : ANALYSE ET CRITIQUE CONSTRUCTIVE
CHAPITRE II : VERIFICATION DE L’HYPOTHESE
II.1. Etude comparative du changement social et de la transformation sociale malgache
CHAPITRE III : SUGGESTIONS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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