Acteurs non-gouvernementaux du champ éducatif : les rapports des organisations aux recherches académiques
L’éducation est un bien public qui est essentiellement offert par l’État en Égypte. Cependant, il y a d’autres acteurs qui y participent, notamment le secteur privé (SP) et les associations (ou ONG). Au-delà des acteurs qui participent à l’offre éducative, il y a ceux qui sont directement concernés par ses enjeux: syndicats des professeurs, partis politiques, élèves et parents, etc. Entre ces acteurs, il y a une multiplicité de relations de types différents qui s’étend de la dépendance, la coopération à la concurrence. À titre d’exemple, les élèves dépendent des professeurs pour avoir le capital culturel tandis que ces derniers dépendent de ce travail pour avoir le capital économique. Cette relation mutuelle implique des positions différentes entre ces acteurs. Les positions différentes prises par ces acteurs sont liées à leurs capitaux respectifs par rapport à l’offre ou la demande du service. Plus l’acteur a du capital économique ou symbolique (légitimité) ou culturel avec lesquels il peut contrôler l’offre de l’éducation, plus il a une position dominante. Ce qui implique des relations de force et de lutte entre eux. Tous ces facteurs nous permettent de constater l’existence d’un champ éducatif, relatif au concept du champ social de Bourdieu, dans lequel il existe des sous-champs, comme l’école publique, considérée par Bourdieu même comme un champ social.
Le champ social, selon Bourdieu, est « un réseau, ou une configuration de relations objectives entre des positions. Ces positions sont définies objectivement dans leur existence, et dans les déterminations qu’elles imposent à leurs occupants, agents ou institutions, par leur situation actuelle ou potentielle dans la structure de la distribution des différentes espèces de pouvoir (ou de capital) dont la possession commande l’accès aux profits spécifiques qui sont en jeu dans le champ, et, du même coup, par leurs relations objectives aux autres positions (domination, subordination, homologie, etc.) »
Selon l’explication du « champ social » de Bourdieu par Lafaye (2005) dans la Sociologie des organisations , c’est un espace dynamique à l’intérieur, perméable à l’extérieur, dans lequel les acteurs ayant des positions différentes entretiennent des rapports de force et de lutte entre eux. De plus, c’est un espace, du fait que ses acteurs disposent d’enjeux communs et de capitaux particuliers, il est autonome par rapport aux acteurs externes ou aux autres champs sociaux de l’espace social. Comme il n’est pas fermé, cette autonomie est relative : il y a des facteurs externes qui peuvent changer les règles du jeu internes et par conséquent les rapports de force entre les différentes positions. Le concept du champ est un cadre analytique pertinent pour étudier cet espace où agissent différents agents, institutions et associations pour des enjeux liés à l’éducation en faisant appel à des capitaux spécifiques (culturel, économique et symbolique). À cet égard, il faut différencier le champ scolaire du champ éducatif : le premier restreint l’éducation aux connaissances et savoirs offerts dans les limites des établissements scolaires mais le second englobe, dans le cadre de cette étude, tout espace où circulent des connaissances et des savoirs destinés aux agents sociaux à l’âge de scolarisation.
« Dans un champ, les agents et les institutions luttent, suivant les régularités et les règles constitutives de cet espace de jeu (et, dans certaines conjonctures, à propos de ces règles mêmes), avec des degrés divers de force et, par-là, des possibilités diverses de succès, pour s’approprier les profits spécifiques qui sont en jeu dans le jeu. Ceux qui dominent dans un champ donné sont en position de le faire fonctionner à leur avantage, mais ils doivent toujours compter avec la résistance, la contestation, les revendications, les prétentions, » politiques » ou non, des dominés. » . Dans le cas du champ éducatif, l’acteur qui dispose le plus de capital est l’État. Ce sont les appareils de l’État – l’exécutif et le législatif – qui mettent en place les règles du jeu au sein du champ éducatif : les lois et les régulations du système éducatif. C’est l’institution qui dispose de la légitimité par les lois d’offrir une éducation de masse. De plus, c’est l’institution, par définition, qui dispose le plus de capital économique dans un espace social donné grâce à la fiscalité. Le rôle central de l’État dans l’éducation est souligné par Bourdieu dans son analyse du « méta-capital ». Pour lui, l’État cumule différentes espèces de capitaux (économique, militaire, culturel, juridique et plus généralement symbolique), ce qui entraîne l’émergence d’un méta-capital qui a plus de pouvoir sur les autres types de capitaux de l’espace social . Ceci augmente son pouvoir par rapport aux autres acteurs dans les différents champs sociaux et surtout dans le champ éducatif. Comme l’État est l’institution qui dispose le plus de capitaux, c’est lui qui exerce la domination sur les autres acteurs dont les associations au sein du champ éducatif, selon l’analyse de Bourdieu.
Les textes juridiques internationaux (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ou les déclarations de l’UNESCO) et nationaux (les constitutions et les lois des pays) affirment le rôle central de l’État au sein du champ éducatif. En se concentrant sur l’Égypte, les rapports des organisations internationales (UNESCO, UNICEF et des ONG internationales ) affirment toujours le rôle central de l’État au sein du champ éducatif dans ce pays. Des auteurs comme Cohran , I. Ali , et Hartmannont discuté les racines historiques du rôle de l’État en Égypte au sein du champ éducatif. Akarri évoque ce sujet dans le cadre du monde arabe et des pays sous tutelle coloniale. De même que Zeitoun , qui a discuté les enjeux du champ éducatif dans les pays du monde arabe dans le cadre des politiques de libéralisation et de la mondialisation : ce qui a conduit le débat aux enjeux de la privatisation de l’éducation dans ces pays. À cet égard, Farag, en présentant les enjeux de l’éducation dans la presse égyptienne dans les années 1990, évoque le débat sur la privatisation de l’éducation. Zajda définit la privatisation de l’éducation et ses différents enjeux socio-économiques dans les pays en voie de développement. Hartmannse concentrant sur une forme particulière de la privatisation de l’éducation en Égypte que sont les « leçons privées » , évoque les débats soulevés dans le contexte égyptien sur la privatisation de l’éducation. Quant à Herrera , elle discute les enjeux contemporains du système éducatif égyptien en prenant en compte les différentes dynamiques relationnelles entre les différents acteurs au sein du champ éducatif. « Penser en termes du champ, c’est penser relationnellement » . Il est donc impossible de comprendre l’action de n’importe quel acteur du champ éducatif sans comprendre ses rapports avec l’État. Nous désignons toute participation de tout acteur non-étatique, dont les acteurs associatifs, à l’offre du service éducatif par contribution sociétale au champ éducatif, pour bien montrer que tout acteur non-étatique est situé dans une position homologue à un autre acteur non-étatique, celle-ci distincte de celle de l’État. L’action des associations en faveur de l’éducation, objet de notre étude, a principalement été l’objet des rapports des ONG internationales ou nationales. Autrement dit, le sujet a surtout été traité d’une manière professionnelle et technique : présentation des différentes activités des ONG au sein du champ éducatif, les atouts, les contraintes et les recommandations. Il n’y a pas de rapports sur l’action des ONG dans le champ éducatif au niveau international, mais plutôt au niveau d’une région ou d’un pays spécifique . De même, il y a des rapports qui ont ciblé une action particulière des ONG, par exemple leur rôle dans l’éradication de l’alphabétisme ou envers les enfants défavorisés (out of schools children). C’est dans ce cadre que s’inscrit l’étude de Poisson sur les stratégies des différents acteurs en faveur des jeunes défavorisés dans la région particulière des pays arabes. Le Réseau arabe des Associations a publié en 2005 un rapport sur le rôle des associations arabes dans l’éducation non-formelle tout en présentant le profil de chaque pays dont l’Égypte. Au niveau de l’Égypte, des ONG nationales et internationales ont publié des rapports sur l’action des associations dans le champ éducatif mais en se concentrant surtout sur les écoles communautaires (community schools) ou les écoles à classe unique pour les filles (girls-friendly schools) et comment elles représentent un exemple de partenariat entre État et ONG. Nous pouvons citer deux rapports en exemples. Le premier, rédigé sous la direction de l’Unesco et de l’Unicef par Zaalouk , relate le projet des écoles communautaires en Égypte en montrant les réussites tout en se basant sur un travail empirique dans un des gouvernorats de la Haute Égypte.
Le deuxième, sous la direction de l’Unicef et du Conseil Arabe de l’Enfance et le Développement est un rapport de 2013 intitulé « Soutien de la participation sociétale à l’éducation en Égypte » et se concentre aussi sur l’exemple des écoles communautaires. On peut résumer en disant que traditionnellement, la question de l’action des associations au sein du champ éducatif a été évoquée dans le cadre des rapports publiés par des associations ou ONG.
Un sous-champ associatif : problématique et définition
N’importe quelle association ou ONG, définie comme le rassemblement des agents sociaux pour offrir un service donné aux autres agents sociaux de l’espace social sans but lucratif, appartient à ce qu’on appelle le champ associatif. Le terme « associatif » renvoie au verbe « s’associer », signifiant « se mettre ensemble et se rassembler » dans une forme d’organisation formelle – comme la majorité des acteurs au sein de ce champ -ou non-formelle. Nous nous intéresserons d’abord au débat sur le terme le plus approprié pour désigner ce phénomène dans le contexte arabe et surtout égyptien. Ensuite, nous nous justifierons notre choix d’utiliser la notion du « champ social » comme un cadre analytique pour étudier l’action des associations dans le contexte égyptien.
Un des premiers débats évoqués par les chercheurs est celui du choix du terme approprié : association ou ONG. Nous reprendrons l’analyse de Ben Nafissa selon laquelle le terme « association » est la traduction la plus correcte de Gam’iyya ahliyya qui est le terme le plus utilisé dans les contextes arabes surtout égyptien plus que Munazama ghir hukumiyya qui est la traduction d’ « ONG ». En revanche, les deux termes désignent le même phénomène. Cette étude adoptera le terme « d’association » pour être plus proche de la traduction du terme dans le contexte étudié, mais aussi parce que le terme « association » renvoie, comme le signale Ben Nafissa, « à ces regroupements collectifs et organisations de citoyens (« ahl » signifie plutôt les habitants d’un quartier, d’un village ou d’une ville et pourrait être traduit par les autochtones) qui se rassemblent sur la base de leurs propres moyens et initiatives pour accomplir une mission qui les concerne collectivement » . Ce qui représente une définition plus large du phénomène associatif que celle limitée à l’action conventionnelle institutionnalisée. C’est pourquoi nous n’utilisons pas « organisationnel » parce qu’il exige que les individus soient unis dans le cadre d’une organisation formalisée et institutionnalisée. Mais cela n’empêche pas que nous alternerons entre les termes « association », « fondation » (statut juridique des associations selon la loi des associations égyptienne) et « ONG » comme ils désignent tous l’action associative dans sa forme conventionnelle, en précisant que nous adoptons la définition des associations de Ben Nafissa qui est la plus proche du contexte égyptien.
« Intersection entre deux champs sociaux » sous un régime autoritaire: construction de l’objet de recherche
L’action de l’association créée par Wael Ghoneim est comprise au sein du souschamp associatif, qui représente une intersection avec un autre champ social qu’est le champ éducatif. Dans le cadre de cette étude, il s’agit d’étudier donc l’action des associations à l’intersection de ces deux champs sociaux et leurs relations avec l’État en Égypte. Plus précisément, il s’agit de comprendre comment les instances étatiques influencent l’action de ces acteurs et comment ces derniers réagissent.
L’acteur commun entre ces deux champs, ayant selon Bourdieu une influence sur les autres champs de l’espace social, est l’État. Parler de l’ « État » n’est pas aussi évident que cela y paraît. C’est un concept, comme le signale Braud , « omniprésent dans le vocabulaire de la vie politique » mais cela n’empêche pas les débats autour de lui surtout parce qu’il « recouvre des réalités extrêmement différentes qu’il tend abusivement à rapprocher voire à homogénéiser » . C’est pourquoi il s’agit ici de bien définir ce que nous entendons par « État ». Nous partirons de la définition classique de Weber qui le définit comme l’institution qui dispose du monopole de la contrainte physique légitime, pour arriver à l’analyse adoptée par Bourdieu. Ce dernier utilisait le terme « État » pour désigner « les institutions et les agents sociaux qui sont à la fois et inséparablement des producteurs et des produits de l’État » . Ce sont les ministères, les administrations mais aussi les fonctionnaires publics et tout agent social qui travaille dans les institutions dites étatiques. C’est une définition concrète. Inspirant de celle-ci, « l’État » renverra dans notre étude au Ministère de l’Éducation (MDE), à celui des Affaires Sociales (MAS), à leurs fonctionnaires, mais aussi aux lois et aux régulations qui sont mises en place par ces institutions. Cette logique va de pair avec ce que Braud précise en analysant les fonctions de l’État (extraction et mobilisation de ressources) : « Sans potentiel humain, sans matériel, sans soutiens qui légitiment leur action, les organes politiques et administratifs de l’État seraient réduits à n’être qu’un cadre vide, dépourvu de toute existence réelle » . Revenons à Bourdieu : selon lui l’État représente un « méta-champ » qui concentre le pouvoir (par les différents capitaux qu’il détient) sur les autres champs dans l’espace social. L’analyse de Bourdieu sur l’État, qui s’est manifestée tardivement dans sa sociologie, nous a permis de concrétiser le concept. Cependant une dimension symbolique demeure irréductiblement : la notion d’État renvoie aussi en effet à une structure symbolique expliquant la domination des institutions et des agents sociaux formant l’ « État » dans un contexte donné. Cette dimension symbolique conduit les auteurs à créer des termes comme État faible ou État rentier, etc. Selon l’analyse de structures de domination dans les pays arabes , nous pouvons conclure que l’État en Égypte, incarné par les ministères et les fonctionnaires publics, est un État autoritaire fondé essentiellement sur ses capacités coercitives pour pénétrer l’espace social, dont la classe dominante est une combinaison de technocrates (les membres du parti dominant, le Parti National Démocrate – PND sous le régime de Moubarak) et de militaires ouverts au marché international. Ce qui explique en partie la politique de libéralisation économique qui accompagna un retrait des institutions de l’État de l’offre de certains services. Tout cela conduit à la conclusion que c’est un État faible n’ayant pas les capacités nécessaires pour pénétrer l’espace social et être hégémonique malgré ses capacités coercitives.
Stratégie empirique et plan de la recherche
La problématique principale de ce mémoire étant celle de l’influence de l’État sur l’action des acteurs associatifs situés à l’« intersection entre deux champs sociaux », nous allons exposer dans ce qui suit la stratégie empirique et le plan de recherche qui en découlent. C’est dans ce cadre que nous avons réalisé une enquête de terrain du 17 avril au 21 mai 2013 au Caire, fondée sur vingt-un entretiens semi-directifs avec les dirigeants, les leaders et parfois les membres d’un échantillon de quinze associations -choisi de manière d’être représentatif du sous-champ étudié – et ceux de deux initiatives qui réalisent des activités en faveur de l’éducation dans les quartiers défavorisés du Caire et dans les gouvernorats de la Haute Égypte, les plus touchés par la détérioration du système éducatif. L’objectif des entretiens était de mieux connaître les associations, leurs fondations, leurs activités et surtout leurs relations avec les instances gouvernementales, surtout le MDE et le MAS . Comme le signale Bourdieu, le champ social est composé d’agents sociaux, nous supposons donc que l’étude du profil sociologique des dirigeants de ces associations nous aidera à mieux analyser leur action, à mieux les situer au sein de différentes trajectoires d’action du champ éducatif et à décrypter de manière plus aisée leurs relations avec les instances gouvernementales.
Les dynamiques de l’action des associations en faveur de l’éducation
Ce chapitre évoquera le cadre de l’action des associations en faveur de l’éducation (AFE) en Égypte depuis la dernière décennie de Moubarak jusqu’en 2011. Nous situerons dans la première section leur intervention dans les dynamiques des interactions entre l’État et les autres acteurs au champ éducatif en Égypte. Cela nous conduira à nous référer à des repères historiques sur l’éducation en Égypte pour comprendre l’évolution de l’intervention de différents acteurs et situer celle des associations. La deuxième section est consacrée à l’analyse de l’intervention de ces associations par rapport aux problématiques liées au champ associatif égyptien dès la fin des années 1990, la période de renaissance de ce champ. Ce qui développera les discussions sur l’autoritarisme du régime de Moubarak.
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Table des matières
Liste d’abréviation
Introduction
– Acteurs non-gouvernementaux du champ éducatif : les rapports des organisations aux recherches académiques
– Un sous-champ associatif : problématique et définition
– « Intersection entre deux champs sociaux » sous un régime autoritaire: construction de l’objet de recherche
– Stratégie empirique et plan de la recherche
Premier chapitre. Les dynamiques de l’action des associations en faveur de l’éducation
Section 1. Évolution de la contribution sociétale au champ éducatif
1. Le champ éducatif égyptien : un monopole d’État ?
2. L’intervention des associations en faveur de l’éducation : une « privatisation de l’éducation » ?
Section 2. L’action des associations en faveur de l’éducation en Égypte dans les dynamiques du champ associatif égyptien
1. Le rapport « ambivalent » aux associations sous le régime de Moubarak
2. La spécificité du sous-champ associatif œuvrant en faveur de l’éducation ?
3. Les différentes vagues associatives engagées au champ éducatif
Deuxième chapitre. La trajectoire traditionnelle de l’action associative du champ éducatif
Section 1. Offrir « une éducation non-formelle » : un rôle reconnu aux associations
1. Les classes d’alphabétisation, un « attrape tout » de l’action associative
2. Les écoles communautaires : un prototype de partenariat entre l’État et les associations
3. Des activités au sein des écoles : un degré plus élève de partenariat ?
Section 2. Intervenir dans l’éducation formelle : un élargissement du rôle des associations
1. Construire des écoles privées : une spécialité des associations religieuses
2. L’école publique entre le contrôle de l’État et les projets des associations
Section 3. L’action des associations ayant un rôle complémentaire à l’État: une action limitée ?
1. Les manifestations de l’autoritarisme au sein du champ associatif en faveur de l’éducation
2. La réaction des associations : stratégies d’adaptation ou de résistance ?
Troisième chapitre. Les nouveaux modes d’action associative en éducation
Section 1. L’éducation, un « nouveau » domaine pour les associations de plaidoyer en Égypte
1. Les enjeux du « plaidoyer » en faveur de l’éducation
2. Des rapports conflictuels avec les autorités publiques
Section 2. La « Nouvelle génération » d’action associative du champ éducatif
1. Ruptures à la trajectoire traditionnelle d’action associative en faveur de l’éducation 104
2. Des rapports mutuels d’ignorance et d’indifférence 110
3. Al-Mobadarat en faveur de l’éducation : une action « alter-associative » 115
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Annexe 1 : Carte de l’Égypte
Annexe 2 : Système éducatif égyptien contemporain
Annexe 3 : Précisions sur la loi des associations no. 84 de 2002
Annexe 4 : Les raisons de la sortie des enfants des écoles publiques en Égypte
Annexe 5 : Grille d’entretien
Annexe 6 : Présentation des associations et des initiatives
Annexe 7 : Profil sociologique des interviewés
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