Les plantes sont au cœur de l’arsenal thérapeutique depuis la naissance de la Médecine et de la Pharmacie. Avec les années et l’expérience acquise, leurs utilisations se sont précisées, si bien que les plantes médicinales sont toujours utilisées dans la médication contemporaine par le biais de la Phytothérapie et des produits qui lui sont apparentés : les plantes médicinales, les tisanes, les médicaments traditionnels à base de plantes et plus récemment, les compléments alimentaires. Dans le cadre de la commercialisation de ces produits, le Pharmacien, en véritable professionnel du médicament et des produits de santé représente un interlocuteur de choix dans le cadre du conseil officinal grâce à sa formation et sa maîtrise technique des plantes médicinales, mais aussi dans un souci de sécurisation de l’usage de ces produits qui, bien que souvent naturels et même parfois Bio, ne restent pas sans danger.
On remarque d’ailleurs que l’utilisation de ces produits connait un regain d’intérêt ces dernières années compte tenu du retour d’une demande de soins par la nature, mais aussi au regard de la méfiance grandissante des patients pour les industries du médicament chimique ou biotechnologique. Cela donne lieu à une explosion de la demande pour les produits de Phytothérapie tels que les compléments alimentaires mais aussi de la demande de conseils de la part des différents professionnels de santé qui diversifient leurs activités. C’est ainsi que des professionnels, comme les Naturopathes, assoient leur notoriété grâce à l’évolution de cette demande en produits de Phytothérapie.
LA THERAPEUTIQUE PAR LES PLANTES AU CŒUR DE L’HISTOIRE DE LA PHARMACIE
La pratique de la Pharmacie n’a eu de cesse d’évoluer au fil des années, des siècles voire des millénaires. Elle a évolué parallèlement à la connaissance médicale. D’abord obscure, l’exercice c’est par la suite professionnalisé pour enfin être pratiqué de nos jours par des experts du médicament et plus globalement des produits de santé : les Docteurs en Pharmacie. C’est ainsi que dans la première partie de ce travail de thèse, nous nous intéresserons aux « temps forts » historiques qui ont façonné cette discipline ainsi que la place qu’a occupée la thérapeutique par les plantes.
L’USAGE DES PLANTES AU COMMENCEMENT DE LA MEDECINE
La période du Néolithique intervient en deuxième partie de la Préhistoire et s’étend de – 8500 à -1000 avant Jésus-Christ (JC). Elle révèle d’importantes transformations techniques comme par exemple le polissage, permettant d’obtenir des objets plus tranchants et durables, ou bien la poterie en céramique qui marque un changement de mode de vie de l’Homme d’avantage tourné vers l’agriculture. Ces innovations, marquent entre autre un changement sociale majeur : la sédentarisation et donc la vie en communauté. Cette dernière, associée au travail de la terre ainsi qu’à l’élevage vont marquer le début de la pathocénose avec la création des maladies comme les caries dentaires ou bien les maladies infectieuses passant de l’animal à l’Homme comme par exemple la tuberculose résultant de l’élevage bovin (1). On note également que ces pathologies sont des maladies que nous pouvons encore rencontrer aujourd’hui. C’est ainsi que le Professeur Pierre-Léon Thillaud a déclaré que les « les maux dont souffraient nos ancêtres sont les mêmes que les nôtres ». On pourrait ainsi naïvement penser que les anciens remèdes (c’est-à-dire les plantes), pourraient être encore utilisés de nos jours. Nous l’avons compris, la sédentarisation a amené avec elle tout un lot de maladies auxquelles les Hommes ont dû faire face. C’est ainsi que des vestiges de la pratique médicale de l’époque ont été retrouvés. Bien loin de la médecine moderne, nous pouvons tout de même noter la naissance du soin, qui s’apparentait davantage à l’émergence d’un « art de guérir » qu’à une réelle pratique rationnelle. En effet, en s’intéressant au mode de guérison pratiqué à cette époque, on découvre une certaine diversité de techniques (2) toujours inspirées d’un certain fanatisme ou mysticisme telles que la trépanation ou le tatouage thérapeutique avec le corps momifié d’Ötzi (3). C’est dans la deuxième période du Néolithique que l’on peut observer une rationalisation des pratiques médicales avec les premières traces de « recettes » thérapeutiques à base de plantes grâce à la découverte de tablettes d’argile à écriture cunéiforme sumérienne (3200 avant JC) qui s’avèrent être les ébauches des premières pharmacopées où l’on a pu répertorier plus de douze recettes citant pas moins de 250 plantes dont le pavot à Opium (4). Un peu plus tard, au XVème siècle avant JC apparaissent les Papyrus Ebers dans l’Egypte Antique. Ces écrits retrouvés constituent le premier traité de prescription médicale comportant des recettes thérapeutiques ainsi que des remèdes faits de plantes à visée clairement médicinales (5). Ils indiqueraient la naissance d’une démarche médicale dans un contexte où les croyances religieuses et magiques ont une importance capitale, mais aussi l’apparition d’une pharmacognosie (venant du grec pharmakon : drogue, poison, venin et gnosis qui signifie connaissance) qui cherche à organiser et structurer un savoir sur les substances à but thérapeutique d’origine végétale. Néanmoins, le berceau de la médecine moderne et de la thérapeutique connait son véritable essor avec le monde Grec et notamment Hippocrate de Cos, fils de médecin né en 460 avant JC (6). Sur plusieurs points, la vision de la médecine proposée par Hippocrate se démarque des autres guérisseurs. En effet, la médecine grecque peut avoir des aspects de continuité avec les médecines égyptiennes et mésopotamiennes mais les hippocratiques essaient de ne pas faire intervenir de croyances religieuses ou surnaturelles dans l’explication des maux présentés par leurs patients. La laïcité de l’approche hippocratique est donc une grande nouveauté. Père fondateur de la doctrine dominante de l’époque basée sur l’équilibre de quatre fluides corporels (le sang, le phlegme, la bile jaune et la bile noire) qu’il appelle la théorie des humeurs, Hippocrate introduit également en Grèce l’utilisation de plantes en tant que remèdes. Plus de 380 noms de plantes sont ainsi retrouvées dans le Corpus hippocratique sous diverses formes pharmaceutiques comme des infusions, cataplasmes, fumigations… On comprend ici que la botanique a une place de choix dans la thérapeutique de l’antiquité. Cette dernière est également mise à l’honneur par Théophraste (384-322 av. JC), élève d’Aristote et père de la Pharmacognosie. Il édita au IIIème siècle avant JC une liste de plantes pouvant être utilisées à des fins médicinales dans le 9 ème livre de son atlas : Historica plantarum, où il est d’ailleurs clairement expliqué l’utilité du totum de plante (c’est-à dire de la plante dans sa globalité). Enfin, nous évoquerons Dioscoride et Galien qui étaient tous deux d’éminent médecins et pharmacologues grecs de l’antiquité. Le premier a vécu ~40-60 ans après JC et a été l’un des pères fondateurs de la botanique en rédigeant l’un des principaux ouvrages encyclopédiques sur les plantes médicinales et leurs usages : De materia medica, qui restera pendant des siècles une référence en la matière. Le second est considéré comme le père de la Pharmacie et a vécu au IIème siècle après JC. Largement inspiré par la médecine Hippocratique, il n’hésite pas à en reprendre les principales thèses et les enrichir par des notions faisant référence à la fabrication des remèdes à base de plantes.
APOTHICAIRE, PHARMACIEN, OU HERBORISTE ?
Plus tard dans l’histoire, au Moyen- Age (VIème siècle après JC), la connaissance de la thérapeutique par les plantes et de l’art de guérir est détenu exclusivement par les hommes de foi, tels que les moines qui étaient alors appelés des apothecarius. Ils étaient les garants du lieu où poussaient les plantes médicinales : le « jardin des simples » ou herbarium, et les ancêtres des apothicaires. Ces derniers se sont en effet développés en faisant de la vente ambulante de préparations de plantes médicinales plus ou moins douteuses faisant davantage écho au charlatanisme qu’à une réelle science du médicament (6). La formation de cette profession était tournée vers la pratique par un long apprentissage de « maître à élève » qui durait environ cinq ans. Avec le temps et la professionnalisation de ce métier, des corporations d’apothicaires se sont créées, parallèlement à celles des médecins. Il n’était d’ailleurs pas toujours évident de distinguer les médecins des apothicaires. C’est ainsi qu’en 1241, l’Edit de Salerne marque le premier cadre réglementaire du métier d’apothicaire en les séparant des médecins et constituera donc les fondations de l’actuel métier de Pharmacien.
Toutefois, des conflits entre les différents dépositaires d’une quelconque connaissance médicale éclatent et les rapports entre les apothicaires, épiciers, chirurgiens-barbiers deviennent très conflictuels. C’est ainsi qu’en 1777, à la suite d’un décret de Louis XVI, les apothicaires prennent le nom de Pharmaciens et le Jardin des Apothicaires situé à Paris est remplacé par le Collège de Pharmacie. Ces derniers deviennent donc les seuls professionnels pouvant préparer des remèdes, posant à nouveau les fondations du futur métier de Pharmacien et du monopole qui leur est alloué. La pratique de la Pharmacie est alors scindée en deux. D’un côté les Pharmaciens jouissent du progrès scientifique véhiculer par les universités avec notamment l’avancée de la chimie extractive qui prend le pas sur les plantes médicinales alors que d’un autre côté, la thérapeutique ancestrale, souvent réalisée à base de plantes continue à être diffusée par les religieux, les charlatans, et d’autres professionnels. Les herboristes, spécialistes des plantes médicinales ont une essence imprécise dans la littérature. Ils ont d’ailleurs toujours existé en parallèle des autres professionnels et ça n’est qu’au XIXème siècle avec la loi du 21 germinal an XI (11 avril 1803) que le métier est reconnu par la création du certificat d’herboriste. Néanmoins, cette loi ne détaille pas les rapports qui doivent être entretenus avec les autres professionnels du soin. Ce qui place l’herboriste dans une position obscure oscillant de sa position de commerçant de proximité à celle de thérapeute spécialiste des plantes médicinales. En outre, la profession connait un certain succès puisque les échoppes d’herboristeries fleurissent dans Paris passant de 204 herboristeries en 1805 à 571 en 1860 (9). C’est au début du XXème siècle que la situation se dégrade pour les herboristes. La loi du 30 Avril 1930 pose les bases du remboursement des soins de pharmacie et d’herboristerie. Reléguant l’herboristerie au second plan, la Pharmacie, plus moderne, depuis cette loi, devient abordable pour les personnes les plus modestes. Parallèlement à cela, l’évolution des pratiques et de la chimie rend les thérapeutiques par les plantes obsolètes. A la suite de ces évènements et de violentes manifestations de la part des étudiants en Pharmacie faisant pression sur les législateurs, la loi du 11 septembre 1941 faisant référence à l’exercice de la Pharmacie, supprime le diplôme d’herboristerie. La vente des plantes médicinales est ainsi incluse au monopole pharmaceutique (9).
Devant la disparition des herboristes et de leurs échoppes ainsi que l’essor des médicaments d’hémisynthèse ou de synthèse chimique, le thérapeutique par les plantes s’est quelque peu perdue au XXème siècle au profit de médications de dernière technologie. Toutefois, le XXIème siècle marque un essor dans la consommation de plantes à visée médicinale dans le cadre de la Phytothérapie en raison d’un retour aux traitements plus naturels.
LA PHYTOTHERAPIE
DEFINITIONS
Héritière des termes grec « phyton » et « therapeia » qui indiquent respectivement «plantes » et « traitement », la phytothérapie se définit comme une thérapeutique basée sur l’allopathie (c’est-à-dire ne recourant pas au principe des similitudes, énoncée par le père de la médecine homéopathique moderne : Samuel Hahnemann (9)) ayant pour but de traiter et/ou prévenir certains états pathologiques au moyen des plantes alors appelées drogues végétales. Il peut s’agir d’une partie de la plante ou bien du végétal dans sa totalité .
Nous l’avons vu, l’utilisation des plantes pour soigner les maux du quotidien ne constitue pas une découverte du monde moderne. Leur utilisation descend directement des civilisations antérieures qui ont attribué aux plantes des propriétés thérapeutiques en s’appuyant sur l’expérience de l’utilisation et les découvertes empiriques. C’est d’ailleurs ce que l’on appelle la phytothérapie traditionnelle, faisant opposition à la phytothérapie clinique qui est basée sur les progrès scientifiques et techniques. C’est notamment le cas grâce aux avancées en matière de pharmacognosie qui ont permis la découverte d’un grand nombre de nouvelles molécules, leurs mécanismes d’action ou même de nouvelles propriétés thérapeutiques pour les plantes qui constituent la base de la phytothérapie moderne, ou phytothérapie clinique (11). C’est ainsi qu’au fil des années et des époques, cette médication visant à traiter certains troubles fonctionnels et certains états pathologiques au moyen de plantes s’est organisée sous plusieurs aspects : réglementaires, galéniques et conditions d’utilisation.
LA LEGISLATION EN MATIERE DE PHYTOTHERAPIE
Comme tout produit de santé, l’utilisation de drogues végétale répond à une réglementation spécifique qui est fonction du type de produit et/ou de l’usage de ce dernier.
LES PLANTES MEDICINALES
En matière de drogue végétale, les ouvrages de référence sont les Pharmacopées Européenne et Française. Le terme de Pharmacopée trouve sa racine du grec « farmakopoiia » qui exprime l’art de fabriquer les médicaments. On comprend donc que ces textes font figure de norme en matière d’utilisation des plantes dans le but de soigner. C’est ainsi que la première édition de la Pharmacopée Française (qui portait le titre de Codex medicamentarius, sive Pharmacopoea Gallica jussu Regis Optimi et ex mandato Summi Rerum Internarum regni administri, editus a Facultate Medica Parisiensi) parut en France en 1818 (12) et comptait déjà des monographies (spécifications en matière de pureté des matières premières ou des préparations entrant dans la fabrication des médicaments ainsi que les méthodes d’analyse à utiliser pour en assurer le contrôle qualité) pour les plantes à usage médicinal. C’est ainsi que la Pharmacopée Française définit les plantes médicinales comme étant des « drogues végétales qui peuvent être utilisées entières ou sous forme d’une partie de plante et qui possèdent des propriétés médicamenteuses ». Dans sa dernière édition de Janvier 2017 (11ème édition), la pharmacopée française répertorie les plantes qui sont considérées comme médicinales dans deux listes (13):
– La Liste A recense 425 plantes médicinales qui sont utilisées traditionnellement et qui peuvent parfois faire l’objet de monographies
– La liste B regroupe 137 plantes médicinales qui sont utilisées traditionnellement en l’état ou sous forme de préparations dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs aux bénéfices thérapeutiques attendus.
C’est ainsi que l’ensemble des plantes figurant dans la Pharmacopée Française ou bien dans la Pharmacopée Européenne relève du monopole pharmaceutique. Leur vente est donc réservée aux Pharmaciens d’après l’article L.4211-1 du Code de Santé Public (CSP). Nous pouvons toutefois noter que cette disposition prévoit des dérogations notamment avec le décret n°2008-841 du 22 août 2008 relatif à la vente au public des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée qui a libéralisé la vente de 148 plantes par des non pharmaciens, sous des formes bien précises (Annexe 1). Ces plantes peuvent être utilisées à l’état brut selon un usage « traditionnel » (décoction, infusion…) ou comme matière première pour réaliser des préparations, sous réserve qu’elles répondent au cadre réglementaire correspondant.
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Table des matières
INTRODUCTION
1) LA THERAPEUTIQUE PAR LES PLANTES AU CŒUR DE L’HISTOIRE DE LA PHARMACIE
A) L’USAGE DES PLANTES AU COMMENCEMENT DE LA MEDECINE
B) APOTHICAIRE, PHARMACIEN, OU HERBORISTE ?
2) LA PHYTOTHERAPIE
A) DEFINITIONS
B) LA LEGISLATION EN MATIERE DE PHYTOTHERAPIE
1. Les plantes médicinales
2. Les Médicaments à base de plantes
a) Les médicaments traditionnels à base de plantes
b) Les médicaments d’un usage médical bien établi
c) Le cas particulier des plantes médicinales dans les préparations
3. Les Compléments Alimentaires
C) LES DIFFERENTS CANAUX DE DISTRIBUTION DE PHYTOTHERAPIE
1. Les Officines de Pharmacie
a) Une délivrance sécurisée par le Pharmacien
b) Un circuit de distribution privilégié des consommateurs
2. La Grande distribution alimentaire
3. Les magasins BIO
4. En ligne
a) Différents sites Internet pour différents produits
b) Un canal de distribution en devenir
5. Les Magasins spécialisés Nutrition/Conseils et Parapharmacies
a) Définition des Parapharmacies
b) Définition des magasins spécialisés nutrition et conseils
c) Des canaux de distribution en perdition
D) QUI SONT LES CONSOMMATEURS DE PHYTOTHERAPIE
E) QUI SONT LES PRESCRIPTEURS DE PHYTOTHERAPIE
1. Les Pharmaciens d’Officine
a) La formation initiale en Phytothérapie des Pharmaciens d’Officine
b) La formation continue en Phytothérapie des Pharmaciens d’Officine
2. Les Naturopathes
a) La Naturopathie
b) Le Naturopathe
3. Le médecin
4. Les autres
a) Le Diététicien
b) Le Coach Sportif
c) Les autres professionnels
F) UN MARCHE HYPER-DYNAMIQUE
1. Evolution du chiffre d’affaire
a) Evolution du Chiffre d’affaires du marché des Compléments Alimentaires en France
b) Evolution du Chiffre d’Affaires du marché des Plantes Médicinales en France
c) Evolution du Chiffre d’Affaires du marché des Médicaments à base de plantes en France
2. Une Demande croissante
3. Une offre qui ne cesse de s’enrichir
4. L’impact de la crise sanitaire COVID-19 sur le marché de la phytothérapie
G) LE TOP 3 DE LA DEMANDE EN PRODUITS DE PHYTOTHERAPIE EN PHARMACIE
1. Un Top 3 pérenne
2. Quelles plantes médicinales retrouve-t-on dans de ce Top
a. Stress et Sommeil
b. Tonus et Vitalité
c. Digestion et Transit
3) STRATEGIES DE CREATION DE VALEUR DU PHARMACIEN D’OFFICINE EN MATIERE DE PHYTOTHERAPIE
A) ANALYSE STRATEGIQUE DU MARCHE DE LA PHARMACIE
a) Marché de la Pharmacie : les clients/patients
b) Marché de la Pharmacie et analyse de l’environnement
B) STRATEGIES DE REFERENCEMENT DES PRODUITS
a) Analyse du Portefeuille existant
b) Mise en place d’une stratégie d’achats
c) Merchandising de l’Officine
d) La communication à l’Officine
C) MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES ET CONSEIL OFFICINAL
a) Formation de l’équipe Officinale
b) Valorisation commerciale du Conseil Officinal
D) PHARMACIEN ENTREPRENEUR ?
a) Le renouveau des préparations en Officine
b) Création d’une gamme de compléments alimentaires propre à l’Officine en marque blanche
c) La vente sur Internet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES