La théorie des ensembles flous

La théorie des ensembles flous

Opérations sur les sous-ensembles flous

Proposition 2.3.1. On définit en théorie des sous-ensembles flous les mêmes notions qu’en théorie des ensembles classique .pour deux sous-ensembles flous A et B de l’ensemble X : Egalité :A = B ssi ∀x ∈ X,fA(x) = fB(x). Inclusion :A ⊂ Bssi∀x ∈ X,fA(x) ≤ fB(x) . on peut construire par leur fonction d’appartenance : ∩ et ∪ Intersection :A∩B est défini par : fA∩B −→ min(fA(x),fB(x)) . Union :A∪Best défini par : fA(x) 7−→ max(fA(x),fB(x)). La fa¸con dont cela est fait est de reconnaître que les ensembles booléens peuvent être considérés comme un cas particulier d’ensembles flous ou` les fonctions d’appartenance sont un et zéros et que l’opérateur et est le minimum de A et B et l’opérateur ou est le maximum de A et B .Donc l’intersection des ensembles une fonction d’appartenance avec des valeurs non nulles entre 25 et 30, surlignées en rouge et l’union des ensembles a des valeurs entre 20 et 40. Nous pouvons voir a` partir de ces diagrammes que l’intersection des deux fonction d’appartenance est une fonction d’appartenance dont la valeur pour chaque valeur de température est le minimum des valeurs de chaque fonction d’appartenance `a chaque température

Normes et co-normes triangulaires 

Définition 2.5.1. Une norme triangulaire (t-norme) est une application T : [0,1]×[0,1] −→ [0,1] telle que : i)T(x,y) = T(y,x) (commutativit´e). ii)T(x,T(y,z)) = T(T(x,y),z)(associativit´e). iii)T(x,y) ≤ T(z,t)six ≤ zety ≤ t (monotonie). iv)T(x,1) = x(1 est élément neutre).
L’opérateur min satisfait ces propri´et´es. Toute t-norme est un opérateur d’intersection, ie on peut définir A∩T B (en accord avec la proposition 2.3.1 ) par sa fonction d’appartenance de la mani`ere suivante : ∀x ∈ X,fA∩T B(x) = T(fA(x),fB(x)).
Définition 2.5.2. Une conorme triangulaire (t-conorme) est une application ⊥: [0,1]×[0,1] −→ [0,1]telle que : i) ⊥ (x,y) =⊥ (y,x)(commutativit´e). ii)⊥ (x,⊥ (y,z)) =⊥ (⊥ (x,y),z)(associativité). iii)⊥ (x,y) ≤⊥ (z,t) si x ≤ z et y ≤ t (monotonie). iv)⊥ (x,0) = x (0 est ´el´ement neutre).
L’opérateur max satisfait ces propriétés. Toute t-conorme est un opérateur d’union, ie on peut définir A∪⊥ B (en accord avec la proposition 2.3.1 ) par sa fonction d’appartenance de la manière suivante :
∀x ∈ X,fA∪⊥B(x) =⊥ (fA(x),fB(x)).
Proposition 2.5.1. On peut passer d’une t-norme à une t-conorme (et vice versa) par une négation n : [0,1] −→ [0,1] telle que n(0) = 1,n(1) = 0, et n(x) ≤ n(y) si x ≥ y,, de la fa¸con suivante : n(T(x,y)) =⊥ (n(x),n(y)).

Quantités floues sur R

Définition 2.7.1. On dit que F est un sous-ensemble flou convexe de R si : ∀(x,y) ∈R×R,∀z ∈ [x,y],fF(z) > min(fF(x),fF(y)). Proposition 2.7.1. Le sous-ensemble flou F est convexe si et seulement si toute α−coupe de F est une partie convexe de R.
Définition 2.7.2. une quantité floue Q est un sous-ensemble flou quelconque de la droit réele généralement normalisé (∃x ∈ X tel que µQ(x) = 1).
Comme tous ensemble flou,une quantité floue peut se représenter soit par sa fonction d’appartenance µQ ou par ses α−coupes, Qα = {x ∈R : µQ(x) > α}pour α ∈ [0,1] . Q est appelée quantité floue .Une quantité floue est souvent interpr´et´ee comme une distribution de possibilit´e sur les valeurs qu’une variable x peut prendre. Elle repr´esente alors soit un ensemble des valeurs préférées pour x, soit un ensemble des valeurs plus ou moins plausibles, si la valeur de x est mal connue et non controˆlable. Une quantité floue peut présenter une, plusieurs, voire une infinit´e des valeurs modale. L’absence de normalisation de la distribution de possibilit´e signifierait que la variable x peut prendre des valeurs en dehors du domaine considéré, on peut ne pas avoir de valeur du tout Exemples : dans le cas ou` x représenterait la durée estimée d’un voyage qui ne sera peut-ˆetre pas entrepris. d’une manière générale , la hauteur d’une quantité floue est définie comme le maximum des degrés d’appartenance de cette quantité, h(Q) = sup x∈X µQ(x). Elle peut ˆetre vue comme une mesure de coh´erence interne

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

1 Rappels sur la théorie des ensembles classique
1.1 Les ensembles
1.2 Inclusion, Union , Intersection, Compl´ementaire
1.3 Produit cart´esien
1.4 La th´eorie des ensemles classique
2 La théorie des ensembles flous
2.1 Généralités
2.2 Notions caract´eristique
2.3 Opérations sur les sous-ensembles flous
2.4 Les α-coupes
2.5 Normes et co-normes triangulaires
2.6 Relations floues
2.7 Quantités floues sur R
3 Le raisonnement en logique floue
3.1 Les implications floues
3.2 Les propositions floues
3.3 Conjonction de proposition floue
3.4 la méthode de mamdani
3.5 Un exemple : le pendule invers´e
3.6 Références
Bibliographie

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *