La théorie des concepts en Sciences de Gestion 

La naissance de ce concept, son intérêt historique

Certains auteurs font remonter l’invention de l’enregistrement dit en « partie double » aux marchands italiens du Moyen Âge (Bernard COLASSE (2012). La Renaissance italienne allait être à l’origine de nombreuses inventions dans de nombreux domaines, notamment dans l’art avec le « trompe l’oeil », les perspectives. Dans le domaine des affaires, elle allait également innover et concevoir un nouveau mode de représentation de l’activité économique : la comptabilité en partie-double. La naissance de cette comptabilité est attestée par le moine Luca Pacioli dans le traité d’arithmétique, de géométrie, des proportions, et de proportionnalité publié à Venise en 1494 et dont le chapitre 9 est considéré comme le premier texte imprimé de comptabilité. La création de la partie double serait due au développement du crédit au Moyen âge. En effet, la comptabilité en partie simple ne permet pas de répondre aux besoins d’informations du commerçant qui pratique le crédit. Le mot « crédit » est en usage dans des domaines très divers : commerce, comptabilité, banque, législation financière, fiscale et pénale, droit des affaires, sciences politiques et économiques.
Toutes les acceptions restent fidèles à l’étymologie latine : credere ; faire crédit, c’est toujours faire confiance, autrement dit fonder un comportement sur une certaine représentation de l’avenir (Encyclopédie UNIVERSALIS, définition du mot crédit.)
Si par exemple un marchand ignore le crédit et effectue tous ses achats et ses ventes au comptant, sa comptabilité peut être tenue simplement sur une colonne. Mais à la fin du Moyen âge, les marchands ignoraient les nombres négatifs. Ils présentaient leur calcul dans un tableau sur deux colonnes : un compte.
Ce qui vient d’être fait pour les ventes peut l’être pour les fournisseurs et les achats.
Une autre histoire relate que pendant longtemps la comptabilité s’est traduite par l’enregistrement d’opérations représentant des éléments physiques. Exemples : compte immeuble, compte matériel, compte caisse, compte marchandises. Chaque compte était tenu indépendamment. Vers le 13ème siècle les marchands créent le compte « capital » pour représenter les apports des propriétaires. A ce stade, la différence entre la somme des débits et la somme des crédits permettait de dégager un bénéfice (différence positive) ou une perte (différence négative).
Libellés VENTE CLIENT CAISSE
Vente à crédit du 10 + 8 400 u + 8 400 u
Règlement du client – 8 400 u + 8 400 u
Mais d’une part l’enregistrement indépendant des comptes ne permettait pas d’assurer la sécurité de l’information, et d’autre part, il n’était pas possible de déterminer comment ces sommes avaient été utilisées (emplois, ressources) ; car si cela était possible pour un compte d’éléments physiques (exemple : le compte immeuble), la solution était plus difficile pour le paiement d’un loyer. En effet, on savait que le compte à créditer était un compte de trésorerie mais on ne savait pas expliquer sa contrepartie. Les marchands imaginèrent la présentation suivante :
On constate que toutes les sommes inscrites au débit dans les colonnes annexes correspondent à des dépenses et que toutes les colonnes de droite sont des richesses. C’est ainsi que fut imaginé le concept de comptes de charges et de produits qui est une représentation sans existence matérielle. Il sera alors possible de classer les emplois consommés et les ressources produites. La technique de la partie double est achevée. Grâce à cette technique chaque opération est analysée sous deux aspects concomitants : origine et emploi. La création du journal dans lequel toutes les opérations sont enregistrées dans l’ordre chronologique permettra la sécurisation de l’information.
Le compte comptable se définit comme une unité de classement comptable. Il est une entité représentant des éléments réels pour les comptes de bilan et une entité abstraite pour les comptes de gestion. Quel que soit l’objectif de la création de la « partie double », soit une métaphore de l’échange à crédit, soit une représentation sans existence matérielle, ce concept est devenu un outil unique d’information et de contrôle, un « monument grandiose »
(Schumpeter J-A (1969), Capitalisme, socialisme et démocratie, Payot, Paris (1er éd.1942))

Etat de l’art

Les potentialités du concept en tant qu’instrument d’information et de contrôle se révèlent très adaptées au commerce international et à la finance. Afin que les états financiers donnent une image fidèle de la situation de l’entreprise et de ses résultats, les travaux comptables et les jugements professionnels qu’ils suscitent sont menés en conformité avec des principes. La comptabilité en partie double allait permettre un meilleur contrôle et rendre plus fiable le calcul des résultats des entreprises et leur répartition. Ce concept est devenu un enjeu socio-organisationnel de première importance. En effet, pendant des siècles le secret des affaires interdisait la transparence. Il faudra attendre le krach de Wall Streets en 1929 pour se rendre compte de l’importance des principes comptables. Les objectifs des états financiers définissent la nature des informations requises pour satisfaire aux exigences des utilisateurs dont les créanciers. Les états financiers fournissent des informations utiles à la prise de décisions relatives à l’investissement et au crédit. Plus proche de nous l’affaire « Enron » en 2001 nous rappelle l’importance de la fiabilité des informations et l’utilité de la maitrise des concepts.

Le concept d’appropriation

Définition de l’appropriation

De Vaujani, (2005) définit l’appropriation comme le processus par lequel un individu acte jour après jour pour rendre une technologie propre à son usage.
Selon Millerand F., Giroux L. et Proulx S. (2001) les modalités d’appropriation relèvent de plusieurs travaux en sociologie. L’appropriation par les usagers se fait dans le cadre d’un processus constant et atemporel. L’appropriation est vue donc comme la signification de son usage, fait par les usagers, et des différents modes d’utilisation.
L’appropriation est la construction que l’usager se fait du dispositif, c’est-à-dire l’expérimentation pratique et concrète. Pour ces auteurs, s’approprier un dispositif s’appuie sur l’expérience qu’on retire par la manipulation constante de ce dispositif.
Les travaux de PLESCH A. (2002) proposent deux définitions de l’appropriation appliquée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. La première montre que « l’appropriation est le fait d’accepter une technologie dans un environnement de travail » ; cette définition recouvre l’aspect psychologique de l’individu à se montrer ouvert à de nouveaux dispositifs. Une deuxième définition propose que « l’appropriation est considérée comme le processus qui conduit les acteurs à se faire propriété d’une technologie ». C’est un processus qui permet à un individu d’en faire usage, de le comprendre et de se l’approprier au point d’en comprendre les enjeux et de les expliciter. L’appropriation des nouvelles technologies doit se faire par l’implication d’un certain niveau d’adaptation et de pratiques quotidiennes de la technologie. Cette appropriation se fait en différentes phases qui sont au nombre de sept. La première phase consiste en un socle de connaissances, une partie théorique sous forme de cours ou d’explication. La deuxième phase appelée initiation permet à l’individu de s’entraîner et d’acquérir de l’expérience avec l’objet. Puis, la phase trois nommée implantation ou adhésion a pour but l’intégration de l’objet dans le quotidien.
Ensuite, la phase de la confirmation réside en l’utilisation quotidienne de l’objet. La phase cinq, l’une des plus importantes, repose sur l’apprentissage voire même l’appropriation de l’objet en l’utilisant de manière limitée sans grand changement organisationnel pour l’individu. L’avant-dernière phase est nommée la phase de maturité car l’individu utilise de manière intégrante l’objet et son installation dans la routine est évidente. Et enfin, la dernière phase est l’innovation ; en effet à partir de l’apprentissage et de l’utilisation de l’objet, l’individu est capable de créer de nouveaux processus. De telles innovations, à partir du savoir faire acquis, constituent la fin du processus de l’appropriation.

Théorie et champ d’application de l’appropriation

L’approche structurationniste

Cette théorie montre que les structures sociales sont produites et reproduites par les individus d’un groupe. Ils mobilisent et adaptent des règles et des ressources tout au long de l’interaction sociale. Ainsi le concept de l’appropriation s’appuie sur la structuration et l’adaptation. L’objectif de cette théorie est de comprendre les relations mutuelles entre les progrès technologiques et les interactions sociales. Les structures sociales peuvent être les caractéristiques structurelles de l’objet et l’esprit de cet ensemble de caractéristiques. Les caractéristiques structurelles sont définies comme l’ensemble des règles ou de ressources offertes par l’objet. Ces caractéristiques sont déterminées par :
– Le degré de sophistication (la complexité de l’objet et les différentes fonctionnalités offertes par l’objet.)
– Le degré de fermeture (les différentes possibilités d’action que donne l’objet aux usagers).
– La facilité de compréhension (plus le système n’est facile à comprendre plus celui à des chances d’être approprié facilement).
L’esprit de la technologie est l’orientation générale du dispositif, c’est la façon d’agir durant l’utilisation de l’objet. L’esprit légitime de la technologie donne un cadre normatif.
L’esprit ne doit pas être confondu avec la perception ou les ressentis des usagers, il est en cours de définition lorsque la technologie ou l’objet est nouveau. L’utilisation et la réutilisation des structures technologiques conduisent à sa socialisation c’est-à-dire à son appropriation.

Les étapes de l’appropriation

L’appropriation est un processus qui permet de comprendre comment une règle, une ressource devient une structure sociale. Si l’appropriation est le fait d’individus, elle reste aussi le fait d’une évolution collective.
Desanctis G. et Poole (1994) ont créé une grille de lecture qui met en avant quatre dimensions de l’appropriation :
o Les modes d’appropriation : utilisation directe ou indirecte des structures de la technologie ou de l’objet.
o La fidélité d’appropriation : respect de la fidélité de la structure de l’esprit de la technologie ou de l’objet initialement proposé.
o L’orientation de l’instrumentalisation : objectifs ou but de la technologie ou de l’objet.
o Les attitudes du groupe ou de l’individu face à l’objet ou la technologie.

L’approche par les usages

Dans les sciences de la sociologie des techniques et des usages, l’appropriation est étroitement liée aux usages et aux pratiques sociales.
Lacroix et Al (1992) définissent les usages comme « des modes d’utilisation se manifestant avec suffisamment de récurrence, sous la forme d’habitudes relativement intégrées dans la quotidienneté, pour être capables de se reproduire et éventuellement de résister en tant que pratiques spécifiques ou de s’imposer aux pratiques culturelles préexistantes ».
L’appropriation est, alors, vue comme un détournement de l’objet accompagné par la stabilisation des usages dans le temps et lui donne un sens en le reliant au quotidien. Serge Proulx définit l’appropriation d’une technologie comme « …la maîtrise cognitive et technique d’un minimum de savoirs et de savoir-faire permettant éventuellement une intégration significative et créatrice de cette technologie dans la vie quotidienne de l’individu ou de la collectivité » (Proulx 2001). Cet auteur distingue l’appropriation individuelle et l’appropriation collective. Au niveau individuel, l’appropriation est considérée comme l’acquisition individuelle de connaissances et de compétences, pour la démarche collective elle renvoie à une appropriation sociale relevant d’une stratégie collective. Il identifie trois niveaux d’appropriation :
– Un niveau minimal de maîtrise technique et cognitive de l’objet.
– Un niveau intermédiaire lié à l’intégration de la signification sociale de l’objet dans la vie quotidienne.
– Un dernier niveau qui donne à l’usager une nouveauté dans sa vie grâce à l’entrée de cette nouvelle technologie ou de cet objet.

Méthodologie opérationnelle de l’appropriation

Ologeanu-Taddei R.et Staii A., à partir des différentes théories précédentes proposent une grille de lecture des processus d’appropriation. Cette grille de lecture possède des caractéristiques et des « indices ».
 Processus d’adaptation entre les usagers et la technologie : des modifications sont apportées au fil de son utilisation.
 Maîtrise et valorisation de la technologie due à une utilisation régulière : connaissance et maîtrise des fonctionnalités de la technologie.
 Dimension cognitive et psychologique évolutive : assimilation des connaissances nécessaires et diminution des freins psychologiques qui permettent une meilleure utilisation.
 Développement du processus langagier : assimilation du vocabulaire technologique.
 Technologie intégrée dans les pratiques quotidiennes : utilisation réfléchie et acceptation de la technologie.
 Exploitation et compréhension de la technologie dans une dimension collective : synchronisation de ses propres usages avec les usages collectifs.
 Progression des rapports organisationnels : impact sur les structures de l’organisation.
 Technologie vue comme modèle : capacité à dégager des règles d’utilisation.
 Transfert et « hybridation » de compétences : capacité à utiliser la technologie de manière simultanée avec d’autres technologies.
 Exploitation et compréhension de la signification sociale de la technologie : capacité à comprendre la place de la technologie dans la société.
 Changement de la dimension « symbolique » de la technologie : exploitation et compréhension de sa valeur.

Appropriation du concept de la partie double

L’analyse du concept de l’appropriation nous permet d’étudier l’appropriation du concept de la partie double. Pour de nombreux auteurs, s’approprier un objet est le fait de l’accepter et de l’exploiter au quotidien. Ainsi pour s’approprier le concept de la partie double, les usagers devront comprendre son vocabulaire, acquérir les connaissances nécessaires telles que les définitions, et enfin l’utiliser quotidiennement et en comprendre le sens et l’utilité.
La grille de lecture ci-dessus est basée sur l’appropriation d’une technologie comme les TIC mais elle peut s’appliquer aussi à l’appropriation de la partie double. Chaque étape semble être adaptée à l’appropriation de la partie double.
Depuis sa conceptualisation l’apprentissage de la partie double a été modifié dans le temps car l’assimilation des connaissances et la maîtrise du sujet est importante. La partie double est notamment considérée comme une sorte de « langage ». Pour la comprendre il faut assimiler son vocabulaire. La partie double semble être difficile à utiliser au quotidien ; cette notion ne s’applique qu’au praticien de la comptabilité ; seules les notions de débit et de crédit se retrouvent dans notre quotidien à travers notre relevé bancaire. Et contrairement aux TIC, son usage ne peut s’appliquer à d’autres usages sociaux et ne peut pas faire l’objet d’un transfert de compétence.
Un point commun ressort cependant, la pratique quotidienne est un processus essentiel dans l’appropriation des TIC et de la partie double.

L’explication par l’analyse patrimoniale

Selon cette analyse, le principe de la partie double consiste à traduire en comptabilité l’incidence des opérations de l’entreprise sur les composantes du bilan ; les incidences du compte de résultat se traduisent dans le bilan puisque le résultat est la traduction de la variation du patrimoine sur une période. Le principe de la « partie double » vérifie que tout mouvement affectant un élément quelconque du bilan est accompagné d’un mouvement inverse.
L’équation du bilan est : A-(D+S) = 0, avec A : Actifs, D : Dettes et S : Situation nette. Cette équation contient 3 éléments, il existe donc 9 possibilités élémentaires d’enregistrements pour que l’équation reste vraie.
• La diminution d’un élément d’actif doit être compensée soit par :
– Une augmentation d’un autre élément d’actif
– Une diminution d’une dette
– diminution de la situation nette
• L’augmentation d’une dette doit être compensée soit par :
– Une augmentation d’un élément d’actif
– Une diminution d’une autre dette
– Une diminution de la situation nette
• L’augmentation de la situation nette doit être compensée soit par :
– Une augmentation d’un élément d’actif
– Une diminution d’une dette
– Une diminution de la situation nette
Si nous reprenons les exemples de la représentation avec les flux on peut vérifier que la diminution de la situation nette (les achats de marchandises sont des charges qui affectent négativement le résultat) est compensée soit par une augmentation des dettes (compte fournisseur) soit par une diminution d’un compte d’actif (compte de trésorerie).

L’apprentissage par l’informatique

Le développement des logiciels comptables pourrait être à l’origine d’une solution pour éviter l’écueil de l’apprentissage de la notion de partie double. En effet cette représentation n’est plus visible notamment dans les Progiciels de Gestion Intégré.
L’opérateur saisit des codes sans être obligé de comprendre si l’opération doit être portée au crédit ou au débit d’un compte . Le logiciel rappelle à l’opérateur que dans l’opération saisie DEBIT = CREDIT. En effet si pendant la saisie une erreur de montant s’est glissée, le logiciel alerte le comptable.
Ces nouvelles pratiques sont le résultat de nouvelles formes d’organisation du travail, de la dématérialisation des informations et des évolutions technologiques.
Cette technique d’apprentissage répond aux besoins d’informations rapides des entreprises qui nécessitent l’utilisation des TIC.
Ces nouveaux modes d’enregistrement justifient que les enseignements soient modifiés et que l’on assiste à une redéfinition des programmes. Nous pouvons le constater par exemple dans la disparation du Bac Professionnel Comptabilité qui fusionne avec le Bac Professionnel Secrétariat pour devenir le Bac Professionnel de Gestion Administrative. Il ne s’agit plus de former des comptables de bases mais des étudiants capables d’utiliser de nouveaux outils programmés pour la gestion de l’entreprise. Cette réforme s’est faite à la suite d’enquêtes auprès des professionnels sur les évolutions des métiers administratifs.

La théorie constructiviste

Piaget J. (1896-1980), biologiste, est l’un des premiers psychologues à donner une explication sur la structure mentale. Il fonde ses travaux sur les conceptions rationalistes développées par Kant d’un point de vue philosophique (Critique de la raison pure, 1781). Selon cette approche, l’acquisition de connaissances dépend de l’interdépendance entre l’individu et l’environnement. Piaget propose un modèle du développement de l’intelligence qui dépend de facteurs internes (les capacités initiales de l’homme) et de facteurs externes (l’environnement de l’homme), il s’intéresse au développement mental de l’homme, du nouveau – né jusqu’à l’adolescent en fonction de ses facteurs.
Les structures mentales, pour Piaget, sont définies à travers la notion de schèmes (ensemble d’opérations mentales). L’assimilation et l’accommodation sont des mécanismes qui permettent à l’individu de s’adapter à son environnement.
– L’assimilation permet de comprendre de nouvelles notions et situations.
– L’accommodation permet à l’individu de s’adapter et de faire face à ces nouvelles notions et situations.
Selon Piaget, il existerait trois formes d’intelligence (intelligence sensori-motrice, opératoire concrète et formelle) correspondant à des tranches d’âges chez l’individu, ces trois formes d’intelligence lui permettraient d’assimiler, de s’accommoder des connaissances mais aussi de les utiliser. L’acquisition de connaissances, pour Piaget, reviendrait à utiliser à bon escient ces schèmes. Selon la théorie constructiviste, les contenus d’un apprentissage ne pourront être assimilés que s’ils sont adaptés à la pensée de l’élève. En effet, l’élève ne pourra les assimiler que s’il possède l’opération mentale adéquate, l’enseignant devra alors suivre le rythme du développement de l’élève, il devra adapter ces exercices en fonction du mode de raisonnement de l’élève.

La théorie cognitive

La théorie cognitive est l’objet de plusieurs auteurs tel que Lindsay, P.H. et Norman, D.A. (1980).

Cette théorie cherche à expliquer la manière dont l’individu perçoit le monde ; elle analyse comment sont traitées les informations perçues dans l’environnement, comment elles sont transformées en connaissances et utilisées. Pour cette théorie, l’acquisition des connaissances ressemble à une activité de résolution de problèmes.
Le système cognitif (mental) permet de traiter les informations de manière stratégique par le biais de registre mémoriel qui permet de stocker, d’interpréter, de comprendre et de transformer l’information en connaissances.
La mémoire humaine se compose en trois registres analysée par Simon H. (1955) :
– Le Registre de l’Information Sensorielle (RIS): il permet de traiter des informations dans un laps de temps très court. Il donne de façon détaillée, fidèle et complète une information.
– La mémoire de travail : mémoire à court terme, elle permet de traiter les informations de manière consciente et volontaire mais cette capacité est limitée, on dira qu’elle est séquentielle. L’individu ne peut traiter plus de sept unités en même temps, il peut décider d’auto-répéter une information ou au contraire l’oublier ; ainsi pour traiter une information, il faut l’auto-répéter. Pour traiter une information, l’attention a un rôle important : soit elle est sélective soit elle est partagée.
L’attention sélective à pour but de ne pas submerger l’individu d’informations perçues par le RIS (un élève ne pourrait suivre un cours sans cette fonction). L’attention partagée permet d’avoir plusieurs activités mentales en même temps. Il faut savoir utiliser et contrôler la force de l’attention pour permettre de retenir les informations durablement, l’information devra être analysée en profondeur, de manière sémantique. Le rôle de l’attention est essentiel dans le processus de l’acquisition de connaissances.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE 
1. Fondement de la recherche
2. Présentation de la recherche
3. Un champ pluridisciplinaire
4. La problématique de recherche
CHAPITRE I 
LA NOTION DE PARTIE DOUBLE : DU CONCEPT A L’APPROPRIATION
A) La théorie des concepts en Sciences de Gestion
1. La notion de Partie double en comptabilité est-elle un concept ?
2. La naissance de ce concept, son intérêt historique
3. Etat de l’art
B) Le concept d’appropriation
1. Définition de l’appropriation
2. Théorie et champ d’application de l’appropriation
2.1 L’approche structurationniste
2.2 Les étapes de l’appropriation
2.3 L’approche par les usages
3. Méthodologie opérationnelle de l’appropriation
4. Appropriation du concept de la partie double
C) Les formes d’Apprentissage du concept de « Partie Double »
1. L’application par les flux
2. L’explication par l’analyse patrimoniale
3. L’apprentissage par l’informatique
Conclusion chapitre I
CHAPITRE II 
LES DIFFERENTES THEORIES DE L’APPRENTISSAGE
Introduction chapitre II
A) Les différentes théories
1. La théorie béhavioriste (comportementaliste)
2. La théorie constructiviste
3. La théorie cognitive
B) Les apports théoriques de la psychologie cognitive
1. La création d’un nouveau domaine de connaissances
2. Des connaissances à approfondir
3. Les situations d’acquisition des connaissances
C) Introduction aux connaissances tacites et explicites
1. Des différents niveaux et styles d’apprentissages
2. De l’apprentissage individuel à l’apprentissage de groupe
3. Les conditions favorisant la création de connaissances
3.1 Les déterminants en rapport avec l’environnement
3.2 Les déterminants internes en rapport à l’organisation
3.3 Une forte combinaison
4. La conversion de connaissances : quatre modes.
4.1 La socialisation : tacite à tacite
4.2 Extériorisation : de tacite à explicite
4.3 Combinaison : de l’explicite à l’explicite
4.4 Intériorisation : de l’explicite au tacite
5. Le concept de la partie double : explicite ou tacite ?
Conclusion chapitre II
CHAPITRE III 
TRAVAIL SUR NOTRE HYPOTHESE DE RECHERCHE
Introduction chapitre III
A) La recherche en sciences de gestion
B) Notre méthode : l’enquête sur le terrain
1. Choix de l’enquête sur le terrain
1.1 La diversité des méthodologies de recherche
1.2 L’enquête sur le terrain
1.3 La démarche de l’enquête
2. Notre base : un questionnaire
2.1 La construction du questionnaire
2.2 L’échantillon
2.3 Le recueil des données
C) Les résultats : l’analyse des questionnaires
Conclusion chapitre III
CHAPITRE IV 
RESULTAT DE NOTRE RECHERCHE ET PROPOSITIONS PEDAGOGIQUES
A) Comparaison des analyses théoriques aux analyses du terrain
B) Hypothèse retenue
C) Propositions pédagogiques
1. L’organisation des idées : logiciel d’aide pour les enseignants
2. Un exemple de mise en oeuvre du logiciel dans le cadre d’une proposition pédagogique
2.1 Les intérêts pédagogiques
2.2 Présentation d’un schéma possible de carte mentale
Conclusion chapitre IV
CONCLUSION GENERALE 
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES 
ANNEXE 1 
ANNEXE 2 
ANNEXE 3 

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