La théorie de parité de pouvoir d’achat

La balance de paiement

Chaque pays a sa propre monnaie. Ainsi pour pouvoir faire des échanges avec d’autres pays ils doivent utiliser la même monnaie. La valeur de la monnaie d’un pays varie en fonction de l’état de sa balance commerciale. Comme tout prix, le taux de change d’une monnaie est déterminé par la monnaie ellemême et la demande de cette monnaie. Si la balance commerciale est déficitaire alors le pays importe plus qu’il exporte, c’est-à-dire envoie de la monnaie à l’étranger. Le taux de change agit à la loi de l’offre et de la demande. Dans ce cas, une balance commerciale déficitaire aura tendance à diminuer la valeur de la monnaie. Donc l’offre de monnaie correspond aux exportations et la demande de monnaie aux importations.

La théorie de parité de pouvoir d’achat 

La PPA a été utilisée en tant que détermination du taux de change dans les travaux de Gustav CASSEL(1918). Selon G. Cassel, les variations de parités composent celles du différentiel de prix entre pays. C’est une méthode utilisée en économie pour comparer le pouvoir d’achat entre deux pays. La PPA se fonde sur une version de la loi unique appliquée à un panier international de biens . Cette loi suppose que, en l’absence des couts des transactions, les prix d’un même bien s’égaliseront dans les différents pays sous l’effet de l’arbitrage, une fois établit dans la même monnaie.« Le principe de la PPA est tel que la valeur fondamentale d’une monnaie est déterminée par le montant des biens et services qu’elle permet d’acquérir » .Cette théorie reflète l’égalité du pouvoir d’achat des deux devises considérées. Il existe deux versions du PPA : la version absolue et la version relative.

En ce qui concerne la version absolue, définit un cours de change entre deux monnaies. Le PPA absolue est connue sous la formule suivante :

St = Pt* / Pt

Où St est la PPA absolue entre deux pays
Pt : le prix à la période t dans le pays domestique
Pt* : est le prix à la période t dans le pays étranger.

La version absolue du PPA prévoit donc que le taux de change s’ajustera jusqu’à égaliser les niveaux de prix. Il est nécessaire de noter que le cette méthode suppose constant le taux de change réel. Du côté du PPA relative, elle mesure la parité relative entre deux pays ; elle est connue par la formule suivante :

St / St-1 = (Pt* / Pt*-1) / (Pt / Pt-1)

Dans sa version relative, on suppose que le taux de change entre deux pays finira par s’ajuster pour tenir compte de l’écart entre leurs taux d’inflation. En effet, les pays où les politiques monétaires poursuivent des objectifs d’inflation devront s’attendre à ce que cette différence se répercute sur le taux de change. Par conséquent, la variation relative du taux de change se déduit de l’écart d’inflation entre pays. La théorie du PPA permet donc à long terme de justifier les niveaux économiques du taux de change.

La théorie du taux d’intérêt 

La théorie de parité de taux d’intérêt stipule que la différence entre le cours de change à terme et le cours de change au comptant est égale à l’écart du taux d’intérêt des placements à terme similaire du moment concerné. En effet, les différentes du taux d’intérêt permettent donc d’influencer le taux de dévaluation ou la réévaluation d’une monnaie par rapport à une autre. Mais il faut souligner la variation du taux de change n’est pas prévue dans le court terme.

Les comportements des acteurs financiers

Le taux de change est un élément instable, il varie constamment. Le marché de change est unmarché toujours en ligne ; il ne dort jamais. Nous avons vu que le taux de change d’une monnaie dépend de l’offre et de la demande de monnaie, les variations journalières dépendent aussi de la rentabilité anticipé d’un dépôt en devise. La comparaison de la rentabilité de deux monnaies revient à comparer le taux d’intérêt respectif, le taux de change au comptant et la variation du taux de change. En effet les opérateurs économiques effectuent donc des opérations jonglage en permanence. Ainsi, le taux de change est déterminé par la quantité des liquidités en circulation et par le comportement de ceux qui détiennent cette liquidité. Lorsque le produit national brut augmente ,ceritus paribus, la demande de monnaie nationale augmente et par conséquent la monnaie nationale s’apprécie. C’est l’approche monétariste du taux de change. En général, il y a deux grands sortes d’acteurs sur le marché de change : ceux qui veulent se couvrir et ceux qui veulent se spéculer. Du fait que les horizons d’investissements sont différents, les comportements face au risque aussi le sont. En plus, le marché est une entité avec son comportement propre, qui ne répond pas toujours à la logique…Parfois, les comportements répondent plus du mimétisme, de la perception que l’on a de l’opinion et de la réaction d’un concurrent, un acteur du marché. La réaction est basée sur la réalité, mais aussi sur l’anticipation que l’on fait de la réaction des autres acteurs financiers .

Bref, plusieurs théories essaient d’expliquer la détermination et l’évolution du taux de change mais aucune d’entre elle n’apporte de solution parfaite comme la théorie du pouvoir d’achat, la théorie du taux d’intérêt, le comportement des acteurs financiers. Pour essayer de comprendre les taux de change il faut analyser le plus d’éléments possible et ne pas oublier que les évolutions dépendent aussi des comportements des acteurs financiers. Comprendre les objectifs à court terme ou à long terme s’avère aussi nécessaire. 

NOTION AUTOUR DU COMMERCE INTERNATIONNAL

Le développement économique constitue un thème central pour les riches aussi bien que pour les qualifiés pauvres. D’avantages théories économiques se proposent des moyens pour l’atteindre comme la théorie classique du commerce international, la théorie de Hecksher-Olin et Samuelson .

Aperçu sur les théories du commerce international 

D’une manière générale, deux grandes théories expliquent l’effet bénéfique apporté par le commerce international pour un pays : la théorie classique et la théorie de HOS.

La théorie des avantages absolus d’Adam SMITH 

La théorie des avantages absolus énoncée par d’Adam Smith en 1776 stipule « qu’un pays gagne à se spécialiser dans les produits pour lesquels il dispose de conditions de production meilleures que celles des autres pays » . En d’autre terme, elle consiste seulement « à comparer la position d’un pays dans un produit par rapport à celle d’un autre ou des autres dans le même bien, si le pays en question produit à moindre coût, il pourra exporter et échanger contre un autre bien». Par exemple, disons que le Canada peut produire pour le même coût, soit 100 $, 500 boisseaux de blé ou 25 mètres de toile. En situation de concurrence, le prix de 500 boisseaux de blé sera le même que le prix de 25 mètres de toile. Supposons Également qu’en Inde, on obtient, pour 100 $ toujours, 50 boisseaux de blé ou 125 mètres de toile.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I :Approches théoriques
Chapitre I : NOTION AUTOUR DU TAUX DE CHANGE
Section 1 : Définitions de quelques concepts
1.1 La politique de change
1.2 Choix d’un régime de change
Section 2 : Les déterminants du taux de change
2.1 La balance de paiement
2.2 La théorie de parité de pouvoir d’achat
2.3 La théorie du taux d’intérêt
2.4 Les comportements des acteurs financiers
Chapitre 2 : NOTION AUTOUR DU COMMERCE INTERNATIONNAL
Section 1 : Aperçu sur les théories du commerce international
1.1 La théorie des avantages absolus d’Adam SMITH
1.2 La théorie des avantages comparatifs de David RICARDO
1.3 Le modèle Hecksher –Ohlin-Samuelson
1.4 Nouvelles théories du Commerce International
Section 2 : Taux de change et exportations
Partie II :Approches pratiques :Cas MADAGASCAR 1999-2009
Chapitre 3: LE COMMERCE EXTERIEUR MALGACHE ET LE TAUX DE CHANGE
Section 1 : analyse du comportement de l’Ariary
1.1 Le taux de change effectif réel à Madagascar ou TCER
1.2 Les causes de la dépréciation
1.3 Les conséquences de cette dépréciation de l’Ariary
Section 2 : Analyse des exportations face à cette variation
2.1 Les impacts de la variation de taux de change sur l’exportation
2.2 Conclusion sur l’évolution des prix à l’exportation
Chapitre 4 : ETUDE DE CORRELATION ENTRE EXPORTATION ET TAUX DE CHANGE EFFECTIF REEL A MADAGASCAR
Section 1 : Etude de l’homogénéité des exportations et de corrélation des exportations de Madagascar avec le TCER
Section 2 : Tests économétriques des élasticités-prix de quelques produits d’exportations
CONCLUSION
Annexes
Bibliographies

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