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La Toxicovigilance

Définition : La Toxicovigilance est une notion récente abordée par peu de publications. De manière générale elle se définit comme étant une spécialité médicale et phannaceutique ayant pour objet la surveillance des effets toxiques pour l’homme d’un produit, d’une substance ou d’une pollution aux fins de mener des actions d’alerte, de prévention, de fonnation et d’information (30).
Missions : Les principales missions de la Toxicovigilance sont : le signalement par les professionnels de santé de toute information relative aux cas d’intoxications aiguës ou chroniques et aux effets potentiels ou avérés résultant de produits ou de substances naturelles ou de synthèses ou de situation de pollution, à l’exception de celles relevant du système national de pharmacovigilance ; l’enregistrement, expertise et exploitation des informations recueillies ; la proposition et la mise en oeuvre de mesures de prévention, d’ alerte, de formation et d’ information ; la réalisation et le suivi d’études et de travaux dans le domaine de la toxicité pour l’homme d’un produit d’ u!le substance ou d’ une pollution et enfin l’organisation et le suivi d’ enquêtes.
Organisation : Le système national de Toxicovigilance est organisé sur trois échelons : un échelon central réunissant la commission nationale de Toxicovigilance et son comité technique, un échelon régional correspondant aux centres antipoison et de Toxicovigilance, un échelon local qui comprend tous les professionnels de santé et plus généralement toute personne ayant eu connaissance d’un cas d’intoxication. Le nombre de membres de toutes ces institutions dépend de chaque pays.
-Commission Nationale de Toxicovigilance : Elle est chargée de donner des avis au ministre chargé de la santé en matière de lutte et de prévention contre les intoxications, d’informer le conseil supérieur d’hygiène publique des recherches en cours dans le domaine de la Toxicovigilance et de coopérer aux missions de l’institut de veille sanitaire en l’informant de tout risque susceptible de nuire à la santé de la population relevant du domaine de la Toxicovigilance. Mais aussi de définir les principes et le contenu d’une formation générale en toxicologie clinique.
-Comité Technique Toxicovigilance : Il a pour mission de constituer une cellule permanente d’experts en toxicologie pouvant en cas de manifestations toxicologiques et en situation d’urgence: évaluer les risques pour l’homme et proposer les mesures à prendre aux autorités sanitaires de centraliser, d’analyser les données de Toxicovigilance recueillies et validées, d’évaluer les risques encourus par la population et d’en informer la commission nationale de Toxicovigilance et l’ensemble des Centres Antipoison. Mais également d’assurer la transmission au comité technique de pharmacovigilance des informations et données statistiques relatives aux effets toxiques des medicaments.
-Centre Antipoison et de Toxicovigilance : lis sont chargés de répondre à toute demande d’avis ou de conseil d’évaluation des risques concernant le diagnostic, le pronostic et le traitement des immunisations humaines, accidentelles ou volontaires, individuelles ou collectives, aiguës ou non, provoquées par tout produit ou substance d’ origine naturelle ou de synthèse, disponible sur le marché ou présent dans l’environnement.  Au niveau du Sénégal un Centre Anti-poison est construit à l’ hôpital Fann de Dakar au sein duquel on a une unité de Toxicovigilance qui est chargée d’aider à la diminution de la morbidité et de la mortalité toxkologique, de dresser le profil épidémiologique des intoxications grâce à la collecte centralisée et exhaustive des déclarations, d’élaborer des programmes de prévention et de lutte antitoxique et de standardiser les démarches diagnostiques et thérapeutiques dans le domaine de la pathologie toxicologique et thérapeutique de les valider et de les évaluer (1). Dans les pays membres du CILSS, cas du Sénégal, la gestion des pesticides est assurée par le Comité National de Gestion des Pesticides qui est le point focal du système national de Toxicovigilance, il assure la liaison avec le Comité Sahélien des Pesticides (CSP).

Obligation d’alerte applicable aux services et entreprises 

          Les services publics en charge de la gestion des pesticides doivent déclarer immédiatement à la CNTP toute nuisance grave susceptible d’être occasionnée par les pesticides qui leur ont été signalés. Les entreprises de gestion des pesticides doivent transmettre à la CNTP des rapports présentant la synthèse des informations à l’ensemble des nuisances qu’elles ont déclarées et toutes les informations utiles à l’évaluation des risques lié à l’emploi des pesticides qu’ils exploitent. Cette transmission se fait immédiatement ou sur demande, une fois par semtstre durant les trois ans selon l’Autorisation Provisoire de Vente (APV) du produit ou sa modification lorsqu’il y a changement des composantes, de nouvelles indications de traitement ou à de nouveaux modes d’administration et une fois par an au delà de trois ans puis tous les cinq ans. Les modalités des déclarations et des rapports de synthèse sont déterminées par texte réglementaire par Ministre chargé de la santé sur proposition du Comité national des Pesticides (9).

Mécanisme d’action

        Après pénétration dans l’organisme les organochlorés se distribuent préférentiellement dans les tissus graisseux (mis’ à part I’Endosulfan) et peuvent former des métabolites chlorés plus hydrosolubles. Ce sont des inducteurs puissants des mono oxygénases à cytochrome P 450, pouvant à ce titre intlulé sur le métabolisme de certains médicaments.

Année 2005 : Diannah, Kabadio et Kabiline

          De Août à Novembre 2005, 50 cas avec un taux de létalité de 58 % ont été notés dans les villages de Diannah (29 cas), Kabadio (7 cas) et Kabiline (14 cas) avec des signes cliniques à titre de douleurs abdominales, vomissements, vertiges, céphalées, troubles de la coordination, trouble de l’élocution, trouble de la motricité au niveau des membres inférieurs, parfois l’agitntion, convulsions et coma. Les examens virologiques et la NFS n’ont montré aucune pathologie par contre l’examen toxicologique a montré une activité cholinestérasique plus fors chez les sujets prélevés dans les localités ck OiJnnah et chez les hospitalisés provenant de Kabiline par contre à Kabadio l’ activité est de loin la plus élevée (18). (Voir tableau 1 et II)

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : LA TOXICOVIGILANCE 
I. La Toxicovigilance
I. I. Définition
1.2. Mission
1.3. Organisation
l.3 .1. Commission Nationale de Toxicovigilance
I.3 .2. Comité Technique Toxicovigilance
1.3.3 . Centre Antipoison et de Toxicovigilance
Il. Organisation du comité national de gestion des pesticides au Sénégal
II. I. Commission Nationale de Toxicovigilance des Pesticides (CNTP)
II.1.1. Mission
11.1.2. Fonctionnement de la CNTP
11.2. Centres Régionaux de Toxicovigilance des pesticides (CRTP)
Il.2.1. Mission
Il.2.2. Fonctionnement des CRTP
II.3. Cellules de Toxicovigilance
Ill. Fonctionnement du comité national de gestion des pesticides
lII.1. Obligation d’alerte applicable aux personnes
III.2. Obligation d’alerte applicable aux services et entreprises
CHAPITRE II: LES PRODUITS AGROCHIMIQUES DE L’AGRICULTURE (Pesticides et Engrais) 
l. Les pesticides
1. 1. Définition et classification
1.1. 1. Définition
1.1. 2. Classification
I .2.1.Composés organochlorés
I.2. 1. l. Présentation
1.2. 1.2. Mécanisme d’action
1.2.1.3. Toxic ité
1.2.2. Composés Organophosphorés
1.2.2. l. Présentation
1.2.2.2. Mécanisme d’action
1.2.2.3. Toxicité
> Intoxication aigue
> lnntoxication chronique
1.2.3. Carbamates
1.2.3.1. Présentation
l.2 .3.2. Mécanisme d’action
l.2.4. Pyréthrinoides et Pyréthrines de synthèses – moins toxiques, plus coüteux
I.2.4.1. Présentation
l.2.4.2. Mécanisme d’action
I.2.4.3. Effets toxique
Il . Les Engrais
11.1. Détinition
11.2. Types d’engrais
II.2. 1. Engrais organiques
II.2.2. Engrais minéraux
II.2.3. Engrais organo-minéraux
II.3. Effets sur l’environnement et la santé
CHAPITRE III PRESENTATION DE LA REGION DE ZIGUlNCHOR
1. Présentation physique
1.1 . Climat
1.2. Sols
I.3 . Hydrologie
ll. Présentation humaine
II.1. Population
II .2. Santé
Ill Présentation economique
III .1. Agriculture
III.2. Elevage
III .3 . Emploi
III .4. Maraîchage
Ill . Pêche
IIl.6. Industrie
lll.7. Artisanat
DEUXIEME PARTIE: TRAVAIL PERSONNEL
I. Méthodologie
l. l. Matériel et Méthode
l.2. Sites d’étude
1.3. Etudes réalisées
1.3. l. A partir d’entretiens et analyse des archives
1.3.2. Enquête auprès des utilisateurs
Il. Résultats
III. Discussion
IV. Conclusion
V. Annexe
VI. Références Bibliographies

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