LA SYMBIOSE MYCORHIZIENNE A ARBUSCULES CHEZ DES ESPECES D’ARBRES

Acacia holosericea A. Cunn. ex G. Don (Mimosacรฉes)

ย  ย  A. holosericea, non รฉpineux, est un arbuste buissonnant d’environ 7 m de haut (Tumbul1, 1986) originaire d’Australie. Les jeunes plants prรฉsentent des feuilles composรฉes et bipennรฉes typiques des Mimosacรฉes et sont par la suite remplacรฉes par des phyllodes. Les phyllodes sont longues de 10 cm ร  25 cm sur 1,5 cm ร  9,5 cm. Elles possรจdent gรฉnรฉralement 3 nervures longitudinales proรฉminentes parcourant la face dorsale. Les nervations secondaires sont moins visibles. Les feuilles sont parfois glabres mais le plus souvent faiblement ร  densรฉment poilues, confรฉrant ร  l’arbre un feuillage argentรฉ (Tumbull, 1986). Les fleurs de couleur jaune brillante sont groupรฉes sur des axes longs de 3 cm ร  6 cm. Les gousses en spirale sont longues de 3 cm ร  6 cm sur 2,5 mm ร  5 mm. Elles sont membraneuses ou faiblement ligneuses et possรจdent des dรฉpressions entre les graines. Les graines de couleur noire ont une taille de 3 mm ร  5 mm de long sur 2 mm de large. De forme rectangulaire, elles possรจdent un petit arille jaune ร  la base. A. holosericea s’รฉtend de la partie septentrionale vers la partie centrale de l’Australie (Tumbull, 1986). Cette espรจce pousse en zone sub-humide chaude. Ces rรฉgions sont marquรฉes par une seule saison des pluies avec une pluviomรฉtrie qui atteint 1100 mm/an. A. holosericea croรฎt ร  l’intรฉrieur des plaines, sur les hauteurs accidentรฉes, les terres basses des cรดtes et sur les terrains dunaires. Elle pousse รฉgalement ร  proximitรฉ des cours d’eau saisonniers et dans les bas-fonds ร  sols sablonneux ou gravillonnaires (Tumbull, 1986). C’est une espรจce trรจs plastique qui s’adapte ร  des milieux trรจs variรฉs (Moran et al., 1992). Des essais comparatifs de provenances d’A. holosericea ont montrรฉ son intรฉrรชt pour la production de bois d’รฉnergie en Afiique (Burkina Faso, Cameroun, Sรฉnรฉgal et Somalie) (Tumbull, 1986). Au Sรฉnรฉgal, des รฉtudes ont montrรฉ que les feuilles sรฉchรฉes sont appรฉtรฉes par les bovins et les ovins. Cependant, la prรฉsence de tannins rend leur digestibilitรฉ mรฉdiocre (CTFT, 1983). La forte production foliaire toute l’annรฉe, confรจre ร  cette espรจce un intรฉrรชt fourrager ร  condition de rechercher des provenances qui produisent peu de tannins. Elle peut avoir รฉgalement un intรฉrรชt non nรฉgligeable dans la jachรจre (CTFT, 1983). C’est une espรจce qui se comporte bien en brise-vent en particulier quand elle est associรฉe ร  Eucalyptus camaldulensis. L’espรจce possรจde de fortes potentialitรฉs pour la production de bois de feu et de charbon de bois (Hamel, 1980). Le bois a une densitรฉ de 870 kgยทm-3. Les valeurs calorifiques du bois et de charbon de bois sont respectivement 4670 et de 7535 kcal’kg-l (CTFT, 1980). Dans des essais ร  Gonsรฉ (centre Nord du Burkina Faso), on constate que l’espรจce est fortement branchue dรจs la base. De plus, c’est une espรจce ร  faible longรฉvitรฉ (5 ร  12 ans) et ne rejette pas de souches en zone sรจche aprรจs exploitation (Bรฉlรจme, corn. pers.). Dans ce contexte A. holosericea apparaรฎt d’un intรฉrรชt limitรฉ pour la production de bois de service. Cependant, elle a รฉtรฉ utilisรฉe avec succรจs dans la fixation de dunes au Cameroun et au Niger (Langkamp et al., 1982).

Adansonia digitata L. (Bombacacรฉes)

ย  ย A. digitata, encore appelรฉ Adansonia sphaerocarpa A. Chev., est connu sous le nom de ยซ baobabยป en Franรงais et en Anglais, et de ยซ twรจga ยป en langue locale Moorรฉ. A. digitata est un gros arbre trรจs bien remarquable par son tronc immense atteignant mรชme 6,70 m de diamรจtre ร  1,30 cm du sol et ses รฉnormes branches. L’arbre peut atteindre 25 m ร  30 m de haut et est ร  feuillage caduque. L’รฉcorce est d’un gris argentรฉ, succulente pouvant atteindre 2,5 cm d’รฉpaisseur. Les feuilles sont longuement pรฉtiolรฉes, digitรฉes avec 3 ร  9 folioles entiรจres, lancรฉolรฉes, longues de 4 cm ร  15 cm et jusqu’ร  5 cm de large. Les feuilles sont glabres et brillantes ร  la surface supรฉrieure. La surface infรฉrieure de la feuille est blanchรขtre, couverte de poils avec des nervures saillantes. La fleur est sphรฉrique de 15 cm de diamรจtre. Elle est solitaire suspendue ร  un pรฉdoncule pouvant atteindre 1 m de long. Le fruit est sphรฉrique, ovoรฏde ou allongรฉ. Il peut mesurer 12 cm ร  36 cm de long sur 7 cm ร  17 cm de diamรจtre. L’exocarpe pelucheux, dur et ligneux, renferme une pulpe blanchรขtre. Les graines sont nombreuses d’un brun noir, rรฉniforme de la taille d’une graine de haricot. L’espรจce se rencontre depuis l’รฉtage bioclimatique sub-humide jusqu’ร  l’รฉtage semiaride de l’Afrique tropicale. On la rencontre รฉgalement ร  Madagascar et en Australie. Au Burkina Faso, A. digitata est rencontrรฉe dans le Sahel et dans le Nord Soudanien. Elle prospรจre avec des prรฉcipitations allant de 250 mm ร  1 000 mm et souvent mรชme 1 500 mm/an et n’a pas d’exigence particuliรจre quant au sol. Il est frรฉquent aux alentours des habitats. Il est rencontrรฉ en altitude 1 500 m en Afrique et prรฉsente une assez bonne rรฉsistance au feu et ร  la sรฉcheresse. C’est un arbre trรจs important dans l’รฉquilibre alimentaire des populations de la zone sahรฉlo-soudanienne (Giffard, 1974). Les feuilles, ร  l’รฉtat frais ou sec, constituent un excellent lรฉgume (Owen, 1970; Becker, 1983). Elles sont trรจs riches en Ca et en Fe, en protรฉines, en acide ascorbique, en vitamine A (Bergeret, 1990). Les feuilles constituent รฉgalement un fourrage de valeur. La pulpe des fruits ou ยซ pain de singeยป riche en vitamines (B1, B2 et C), en K et en glucide est utilisรฉe surtout en pรฉriode de soudure. La graine contient 15 % d’une huile comestible plus riche que l’huile d’arachide. Elle contient un alcaloรฏde (adansonine) qui est un antidote de la strophantine et est utilisรฉe comme contre-poison. Les fibres issues de l’รฉcorce servent ร  la fabrication de cordes, de filets, de corbeilles, de nattes (Giffard, 1974). Pour la mรฉdecine traditionnelle, chaque partie de l’arbre ร  une ou plusieurs applications (Kerharo & Adam, 1974). Les baobabs sont souvent habitรฉes par des colonies d’abeilles qui se nourrissent du nectar de ses fleurs et produisent un miel fin et apprรฉciรฉ (Gillet, 1986). A. digitata forme des MA mais en dรฉpend faiblement pour sa croissance (Bรข et al., 1999 a).

Aphania senegalensis (Juss.) Radlk. (Sapindacรฉes)

ย  ย A. senegalensis est un fruitier connu sous le nom de ยซ cerise du Cayor ยป en Franรงais. C’est un arbre moyen atteignant 15 cm de haut et 0,25 m de diamรจtre avec une รฉcorce finement et superficiellement รฉcailleuse, dure et cassante (Aubrรฉville, 1959). L’espรจce prรฉsente des feuilles pennรฉes composรฉes de 1 ร  2 paires de folioles opposรฉes. Parfois, la paire infรฉrieure est insรฉrรฉe ร  la base du rachis, trรจs prรจs du rameau avec des rachis longs de 3 cm ร  10 cm de largeur. Les folioles sont oblongues ou oblongues allongรฉes, largement et courtement acuminรฉes ou obtusรฉment pointues, cunรฉiformes ร  la base, de 8 cm ร  30 cm de long sur 3 cm ร  7 cm de large et sont glabres. A. senegalensis prรฉsente des fleurs polygames en panicules terminales plutรดt lรขches. Les fleurs, de couleur blanc verdรขtre, sont groupรฉes en petits fascicules par 2 ร  3. Elles possรจdent des pรฉdicelles glabres, articulรฉs au sommet de trรจs courts pรฉdoncules qui sont plus ou moins pubescents. Le fruit est composรฉ de 2 petites cerises ellipsoรฏdes, soudรฉes ร  la base et mesure chacune environ 1,5 cm de long. Ce fruit est d’une saveur douce, assez agrรฉable. A. senegalensis se rencontre partout, mais surtout dans les terrains humides, aux abords des riviรจres (Aubrรฉville, 1959). L’espรจce, se trouvant dans la zone guinรฉenne plus humide et rรฉpandue au Sรฉnรฉgal, et a รฉtรฉ signalรฉe รฉgalement prรฉsente dans la forรชt dense de la Cรดte d’Ivoire. Le dรฉcoctรฉ d’รฉcorces du tronc, de rameaux feuillรฉs et de la pulpe du fruit du baobab est utilisรฉ en boisson dans le cas de bronchite et de broncho-pulmonies. Le macรฉrรฉ d’รฉcorces administrรฉ en boisson et en bains est considรฉrรฉ comme prรฉventif et curatif des morsures de serpent et comme prรฉventif antimigraineux (Kerharo & Adam, 1974). Le macรฉrรฉ des feuilles pilรฉes est donnรฉ aux enfants comme vermifuge. Le fruit est riche en protรฉines, glucides, Ca, P, vitamine C et prรฉsente une amande toxique ร  l’exclusion des autres parties comestibles de l’arbre (feuilles, jeunes branches). A. senega/ensis est une espรจce qui dรฉpend faiblement des CMA pour sa croissance (Bรข et al., 1999 a)

Les mycorhizes ร  arbuscules (MA)

Morphologie et dรฉveloppement Ce type de mycorhize ne se diffรฉrencie pas ร  l’ล“il nu. TI est visible au microscope aprรจs un traitement appropriรฉ des racines colonisรฉes (Phillips & Hayman, 1970). La colonisation s’effectue ร  partir des propagules fongiques prรฉsentes dans le sol. Ces propagules viables se prรฉsentent sous forme de fragments de vieilles mycorhizes, de spores, d’hyphes et de sporocarpes, et maintiennent le champignon en vie jusqu’ร  la colonisation des racines. A partir de ces propagules, des hyphes se dรฉveloppent et forment au contact de la racine des appressoria (Hepper, 1985). Les hyphes pรฉnรจtrent les racines gรฉnรฉralement par voie intercellulaire et plus rarement par les poils absorbants. Ensuite, ils se propagent entre les cellules corticales et y diffรฉrencient deux types de structures caractรฉristiques des MA : des arbuscules intracellulaires qui rรฉsultent de la division dichotomique d’une hyphe et sont le lieu privilรฉgiรฉ des รฉchanges nutritifs entre les deux partenaires; des vรฉsicules, diffรฉrenciรฉes ร  l’extรฉrieur des cellules tout comme ร  l’intรฉrieur, sont des renflements des terminaisons hyphales et jouent le rรดle d’organes de tockage des nutriments. En plus, un mycรฉlium extraracinaire, non moins important que les deux structures dรฉcrites prรฉcรฉdemment, se diffรฉrencie dans la rhizosphรจre en un rรฉseau important d’hyphes qui portent des spores et, selon les espรจces fongiques, des cellules auxiliaires. Cet important rรฉseau extramatriciel d’hyphes augmente la surface de contact entre les racines de la plante et le sol (schรฉma 2). Les CMA sont des symbiotes obligatoires. Leur mise en culture nรฉcessite l’association symbiotique avec une plante. Toutefois, certaines propagules fongiques montrent une activitรฉ saprophytique limitรฉe en l’absence de la plante hรดte. C’est ainsi que des spores grรขce ร  leurs rรฉserves parviennent ร  รฉmettre des tubes germinatifs dont la croissance devient par la suite trรจs vite tributaire des exsudats et composรฉs volatiles racinaires (Hepper, 1984; Bรฉcard & Pichรฉ, 1989; Balaji et al., 1995 ; Tawaraya et al., 1996). De mรชme, des vรฉsicules isolรฉes de racines dรฉsinfectรฉes en surface peuvent รฉmettre des hyphes qui ne prolifรจrent in vitro qu’ร  proximitรฉ des racines (Strullu & Romand, 1986 et 1987). A cet effet, Bรฉcard & Pichรฉ (1989) proposent deux mรฉcanismes de stimulation de la croissance hyphale en utilisant comme modรจle biologique des racines transformรฉes de carotte cultivรฉes en boรฎte de Pรฉtri. Le premier mรฉcanisme est dรฉpendant des rรฉserves des spores et des exsudats racinaires. Le deuxiรจme mรฉcanisme est indรฉpendant de la prรฉsence des spores mais s’รฉtablit lorsque les arbuscules sont formรฉes. C’est essentiellement des composรฉs phรฉnoliques du type flavonoรฏde (quercetine, naringenine, …) et volatiles (C02) qui stimulent la germination des spores et la croissance des hyphes des CMA (Bรฉcard & Pichรฉ, 1989; Bรฉcard et al., 1992; Chabot et al., 1992; Morandi et al., 1992; Ishii et al., 1997 ; Robinson & Fitter, 1999). Tout compte fait, la prรฉsence de la plante hรดte est nรฉcessaire pour assurer la croissance des hyphes en continu et la reproduction du CMA. C’est pourquoi des recherches sont actuellement entreprises pour identifier les gรจnes de la plante qui sont impliquรฉs dans diffรฉrentes รฉtapes de l’รฉtablissement de la symbiose mycorhizienne ร  arbuscules (van Buuren et al., 1999).
Taxonomie Les CMA appartieMent ร  la classe des Zygomycรจtes et ร  l’ordre des Glomales. Celuici est subdivisรฉ en deux sous-ordres et trois familles qui comprennent six genres (Schenck & Pรฉrez,. 1987 Morton & Benny, 1990 Morton et al., 1993). Le sous-ordre des Glominรฉes comprend la famille des Glomacรฉes et des Acaulosporacรฉes. La famille des Glomacรฉes renferme les genres Glomus et Sc/erocystis, La famille des Acaulosporacรฉes comprend les genres Acaulospora et Entrophospora, Le sous-ordre des Gigasporinรฉes comprend la famille des Gigasporacรฉes qui est constituรฉe des genres Gigaspora et Scutellospora (schรฉma 3). Jusqu’ici plus de 152 espรจces ont รฉtรฉ dรฉcrites ร  travers le monde (Schenck & Pรฉrez, 1990; Walker & Trappe, 1993). Leur classification est basรฉe sur une sinรนlitude morphologique des spores avec une prioritรฉ sur les caractรจres ayant une importance phylogรฉnรฉtique (Morton & Benny, 1990; Bentivenga et al., 1997). Ainsi, la symbiose de type MA est le caractรจre primordial commun aux Glomales, qui les sรฉpare des Endogonales, champignons non endomycorhiziens. L’absence de vรฉsicules dans les racines des plantes colonisรฉes par les espรจces des genres Gigaspora et Scutellospora ainsi que plusieurs caractรจres sporaux sรฉparent les Gigasporacรฉes des Glomacรฉes. Par contre, c’est le mode de diffรฉrenciation des spores qui subdivise le sous-ordre des Glominรฉes en Glomacรฉes et Acaulosporacรฉes (schรฉma 3).

Lutte contre des agents pathogรจnes

ย  ย Le sol hรฉberge de nombreux organismes qui entrent directement en compรฉtition avec les CMA pour la colonisation des racines et du sol. Le systรจme racinaire des plants est donc l’objet d’attaques d’agents parasites de nature trรจs variรฉe: champignons, bactรฉries, nรฉmatodes. L’association mycorhizienne bien รฉtablie dans les cultures rรฉduit dans bien des cas la sรฉvรฉritรฉ des symptรดmes des maladies racinaires en diminuant l’agressivitรฉ des parasites (Dehne, 1982; Filion et al., 1999). Les CMA permettent une rรฉduction de la gravitรฉ des pourritures racinaires produites par Phytophtora spp (Garcia-Garrido & Ocampo, 1989). Des travaux ont aussi montrรฉ un effet protecteur du CMA ร  l’รฉgard de Fusarium et Verticil/ium, agents de fonte de semis et de nรฉcroses racinaires (Liu, 1995; Garcia-Romera et al., 1998). Ces rรฉsultats montrent qu’en pรฉpiniรจre le principal avantage attendu de laย  mycorhization contrรดlรฉe peut รชtre un effet protecteur contre les agents parasitaires en particulier vis-ร -vis des Fusarium contre lesquels la lutte chimique est souvent inopรฉrante. Bien que les mรฉcanismes de l’interaction entre bactรฉries pathogรจnes et CMA soient trรจs peu connues, la plupart des รฉtudes concluent ร  une rรฉduction des dommages causรฉs par les maladies bactรฉriennes dues ร  Pseudomonas et Agrobacterium (Marschner et al., 1997; Nemec, 1997). Garcia-Garrido & Ocampo (1989) notent cependant des pertes de poids consรฉcutives aux attaques de Pseudomonas chez la tomate en prรฉsence des CMA. Les nรฉmatodes sont des parasites obligatoires des racines dont l’influence peut รชtre attรฉnuรฉe par des CMA (Jaffee & Muldoon, 1997; Pandey et al., 1999). La symbiose mycorhizienne chez le tabac, la tomate, la carotte, l’avoine conduit ร  l’attรฉnuation des dommages produits par les nรฉmatodes du genre Me/oidogyne, espรจce รฉgalement parasite des plantes pรฉrennes et largement rรฉpandue dans les sols de l’Ouest africain (Sikora & Schรดnbeck, 1975 Duponnois et al., 1997 et 1998). Le dรฉveloppement des larves ร  l’intรฉrieur des tissus racinaires mycorhizรฉs est nettement rรฉduit et peu de larves y atteignent le stade adulte (Smith, 1988 Carling et al., 1989 Duponnois & Cadet, 1994 Al-Raddad, 1995 Jaizme-Vega et al., 1997 ; Vaast et al., 1998 ; Habte et al., 1999; Schwob et al., 1999). L’effet bรฉnรฉfique des CMA sur le contrรดle des agents parasitaires du sol dรฉpend principalement du niveau du phosphore dans le sol. En effet, la fertilisation phosphatรฉe augmente les risques d’infections et stimule surtout la prolifรฉration des nรฉmatodes ร  galles (Smith, 1987 et 1988 Carling et al., 1996). Cela se comprend bien car l’efficacitรฉ des CMA est rรฉduite ou supprimรฉe lorsque la teneur en phosphore dans le sol augmente (Habte & Byappanahalli, 1994; Plenchette & Morel, 1996). Comme l’a soulignรฉ Dehne (1982), la mycorhization prรฉcoce des plants leur assure une meilleure protection contre l’infection des parasites. L’inoculation de CMA ร  des plants cultivรฉs en pรฉpiniรจre et destinรฉs au reboisement permettrait de rรฉduire considรฉrablement l’incidence de certaines maladies et du coup rรฉduire les pertes ร  la transplantation.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I- Etat des connaissances sur les arbres utilisรฉs
1- Acacia holosericea A. Cunn. ex G. Don (Mimosacรฉes)
2- Acacia mangium Willd. (Mimosacรฉes)
3- Adansonia digitata L. (Bombacacรฉes)
4- Aftelia a/ricana Sm. (Cรฉsalpiniacรฉes)
5- Anacardium occidentale L. (Anacardiacรฉes)
6- Aphania senegalensis (Juss.) RadIk. (Sapindacรฉes)
7- Balanites aegyptiaca (L.) Del. (Balanitacรฉes)
8- Cordyla pinnata (Lepr.) M.-Redh (Cรฉsalpiniacรฉes)
9- Dialium guineensis Willd. (Cรฉsalpiniacรฉes)
10- Faidherbia albida (Del.) A. Chev. (Mimosacรฉes)
11- Landolphia heudelotii A. Oc. (Apocynacรฉes)
12- Parkia biglobosa (Jacq.) Benth. (Mimosacรฉes)
13- Saba senegalensis (A. OC.) Pichon (Apocynacรฉes)
14- Tamarindus indica L. (Cรฉsalpiniacรฉes)
16- Zizyphus mauritiana Lam. (Rhamnacรฉes)
II- les mycorhizes
1- Gรฉnรฉralitรฉs
2- Les mycorhizes ร  arbuscuIes (MA)
2-1- Morphologie et dรฉveloppement
2-2- Taxonomie
2-3- Statut mycorhizien des plantes
2-4- Rรดles des MA chez les plantes
2-4-1- Alimentation minรฉrale
2-4-2- Alimentation hydrique
2-4-3- Lutte contre des agents pathogรจnes
2-5- Dรฉpendance mycorhizienne
2-5-1- Influence de facteurs biotiques
2-5-2- Influence de facteurs abiotiques
III- Les phosphates naturels d’Afrique de l’Ouest
1- Phosphates naturels en agricuhure
2- Phosphates naturels et mycorhizes ร  arbuscules
3- Micro-organismes solubilisateurs des phosphates naturels
CHAPITRE Il : MATERIEL ET METHODES
I- Prรฉtraitement et germination des graines
ll- Caractรฉristiques physico-chimiques des sols utilisรฉs
Ill- Description des Glomales
1- Piรฉgeage des espรจces de Glomales
2- Sรฉparation des spores par tamisage humide
3- Sรฉparation des spores sur gradient de saccharrose
4- Identification des spores formant les Glomales
5- Dรฉnombrement et viabilitรฉ des spores
6- Culture monosporale et obtention des inoculums
IV-Prรฉparation des inoculums
1- Les champignons mycorhiziens utilisรฉs
2- PrCKhJction d’inoculum
3- Dรฉtermination du nombre de propagules viables dans les inoculums
V- Fertilisation avec des phosphates naturels
VI- Dispositifs expรฉrimentaux
1- Dรฉpendance mycorhizienne de fruitiers
2- Utilisation du Burkina phosphate (BP) chez deux espรจces d’arbres
2-1- Effet du BP sur Faidherbia (Acacia) albida associรฉe ร  des CMA
2-2- Mycorhizes et aciditรฉ du sol sur l’utilisation du BP chez Z.mauritiana
3- Mycorhizes et tolรฉrance ร  un stress hydrique chez les fruitiers
Vll- Paramรจtres mesurรฉs
1- Variables de croissance
2- Taux de mycorhization des racines
2-1- Echantillonnage des racines mycorhizรฉes
2-2- Coloration des racines รฉchantillonnรฉes
2-3- Evaluation du taux de mycorhization
3- Analyses chimiques des vรฉgรฉtaux
VIll- Analyses statistiques des donnรฉes
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION
I- Divenitรฉ et abondance relative des Glomales dans des sols du Burkina Faso
ll-Dรฉpendance mycorhizienne d’arbres fruitien
Ill- Utilisation des phosphates en prรฉsence ou non de CMA
1- Chez des plants de Faidherbia (Acacia) albida dans des sols alcalins
2- Chez des plants de jujubier (z. mauritiana) dans sols ร  pH alcalin ou acide
2-1- L’influence du BP et des MVA chez le jujubier dans un sol alcalin
2-2- Mobilisation du BP par le jujubier mycorhizรฉ dans un sol acide
IV-Mycorhizes ร  arbuscules et stress hydrique
CONCLUSION GENERALE – PERSPECTIVES

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