LA STRATEGIE POLITIQUE DE MACHIVEL LUE A TRAVERS LE PRINCE

L’Etat de l’Italie au XVIe siècle

            Au début du XVIe siècle l’Italie était le pays le plus peuplé, le plus riche et le plus développé de l’Europe. Pendant cette période, elle comprenait la moitié des villes de plus de cinquante mille habitants du continent. Ces villes sont remarquables par leur organisation à prévenir les famines par le biais d’une politique de stockage des grains et de développement de l’assistance de crédit populaire. L’Italie occupait un rang dominant en matière agricole et industrie textile qui était organisée de façon capitaliste. Sa suprématie était écrasante en matière de commerce et de finance. Les Italiens avaient la maîtrise parfaite de techniques financières. Avec les Médicis, la puissance florentine a vu le jour. L’Italie connaissait un prestige inégal dans les domaines artistiques et culturels. Cette richesse économique et culturelle de l’Italie se trouve en contraste avec sa situation politique qui est faible et confuse. Machiavel explique bien la raison de cette faiblesse et de cette confusion de la situation politique italienne en disant : « Maintenant si l’on considère bien les princes d’Italie qui, ont, de notre temps, perdu leur Etat, comme le roi de Naples, duc de Milan et autres, on trouvera en eux d’abord une faute commune quant aux armes, pour les causes qui ont été ci-dessus discourues au long ; ensuite on verra quelqu’un d’eux ou qui aura eu son peuple ennemi ou, s’il l’a ami, il ne s’est pu garder de l’inimité des grands : car s’il n’y a eu de ce défaut, les Etats ne se perdent point lesquels ont assez le nerf qu’ils puissent entretenir une armée en campagne ».8 Cela veut dire que sur le plan politique, l’Italie vit en insécurité. Cette instabilité politique entraîne finalement la division de l’Italie en vingtaine d’Etas qui jouissent de statuts divers. On y trouve des républiques telles que Florence, Sienne, Gênes et Venise. Il existait également des territoires étendus : Milan et Mantoue. Ces deux derniers ont perdu leurs territoires à cause de son prince qui ne voit pas loin. A qui plus sûrement confier la garde de la liberté, aux grands ou aux peuples. Lesquels des deux dans une période de trouble peut l’acquérir et la conserver. C’est dans cette perspective que Machiavel déclare: « Partant, nos princes d’Italie, qui régnaient depuis tant d’années, s’ils ont perdu, depuis, leur principauté, qu’ils n’en accusent point la fortune mais leur lâchetés : car l’ayant en temps de paix jamais pensé que ce temps peut changer ».9 Cette idée, nous montre que le problème politique d’Italie est dû au prince qui ne voit que ce qui est aujourd’hui. Machiavel ajoute aussi que c’est à cause de la faiblesse militaire, fruit de mauvaise habitude de recours aux armées mercenaires. Par ailleurs, l’Italie, si riche mais divisée, devenait la proie à l’impérialisme étranger tel que la France et l’Espagne. Cette dernière revendiquait Naples et s’opposait à Charles Quint10, à la présence français dans le Milan. Quant à la France, elle faisait prévaloir, avec Charles VIII11, ses droits sur le royaume de Naples puis sur les Milanais avec Louis XI. En matière politique, la confusion est aggravée par la déchirure des Etats italiens usant de la présence étrangère d’arme de lutte fratricide. De ce fait, le XVIe siècle tire partie des victoires du XVe siècle dont la vie est étroitement liée à l’histoire de la guerre de l’Italie. Contemporain et observateur de son temps, Machiavel s’inspire de cette réalité qui lui sert d’expérience et d’objet d’analyse En pratique, nous pouvons classer en trois étapes la guerre d’Italie : les divisions internes de l’Italie de 1494 à1508 qui ont joué et favorisé les ambitions étrangères en premier lieu. Ainsi Charles VIII, appelé à Naples par le pape Innocent VIII, s’empare facilement de la ville. C’est justement son passage à Florence en 1494 qui amène la chute des Médicis et le rétablissement de la république que Machiavel appuiera. Il s’agit ici d’une victoire incertaine, car Charles VIII devait retourner en France et Ferdinand II reprenait Naples. Louis XII 12 fait porter son effort de conquête sur Milan à partir de 1499. C’est la raison pour laquelle l’historien florentin a commencé son entreprise dans les onze premiers chapitres du Prince. Notons que la préoccupation de Nicolas Machiavel a un but pratique. Selon lui, gouverner, c’est prévoir et se préparer pour les risques et attendre à ce qui peut tout. C’est dans cette perspective qu’il dit : « Il faut savoir varier les temps, si l’on veut toujours la fortune propice ».13 L’auteur s’adresse à un Médicis, tout en laissant de côté le régime républicain, pour ne s’attacher qu’aux principautés, au régime personnel. Comme le cas d’Alexandre VI14 et son fils César Borgia. L’exemple des ces actions présente les meilleures leçons à un prince nouveau, parce que seul le prince Borgia a pu mettre l’ordre à la Romagne. Ainsi l’action de César Borgia montre sa puissance, sa capacité d’appréhender des actes très puissants sous son autorité. Le prince doit donc savoir tenir compte de l’imprévisibilité. Ainsi, le prince fort peut donc pour faire des actes forts. Machiavel souligne bien cette idée dans son Discours en disant qu’ : « Il faut être très fort soi-même pour commander des actes forts ».15 Abordons ensuite la deuxième approche, après cinq ans l’agitation reprenait de plus belle entre les belligérants. Cette période correspond au règne de Jules II. Par une habille manœuvre politique, le pape réussit par le biais de l’alliance, battre Venise, se retourner contre la France, qui est battue en 1513 par les Espagnols. C’est dans cette situation que Machiavel exilé commence la rédaction du Prince. La dernière étape est le moment de la l’achèvement du Prince. Charles Quint annulera les efforts du roi Français. Cette nouvelle atmosphère de Charles Quint reste dans la structure historique de l’Italie une sorte de tradition que les Italiens commémorent toujours. De tout cela, on constate que l’Italie a vécu des périodes les plus sombres de son histoire. Elle connaît une division interne et se trouve en puissante face à l’invasion des Français et des Espagnols. L’objectif de Machiavel est de voir l’Italie en unité. Car selon lui, il est difficile de gouverner plusieurs Etats en même temps. Et la division engendre des guerres et des pillages. Ainsi le prince a pour unique fonction d’éviter la guerre s’il veut garder le pouvoir. Car la guerre entraîne les mépris et la haine du peuple. Machiavel dit :« Contre quoi, le prince se met grandement en sécurité s’il évite d’être haï ou méprisé, et si le peuple est satisfait de lui ».16 Dans cette perspective, le prince doit être bon devant le peuple en réduisant les Etats en un Etat bien déterminé. Cette idée nous amène à étudier la situation à Florence.

Nécessité d’une organisation politique

                    L’homme est un être politique. En tant que membre de la société, il se trouve en relation totale avec la société. C’est ainsi que la nécessité d’une organisation politique est de réaliser, de garantir la liberté et l’égalité des individus. C’est un devoir pour un Etat d’imposer l’ordre et la justice au sein de la communauté, pour qu’il y ait une vie parfaite. Beaucoup de penseurs ont imaginé des républiques et des principautés que jamais on n’a véritablement ni vues ni connues. Ce qui fait qu’il y a un écart entre la façon dont on vit et celle dont on devrait vivre. A ce sujet, Machiavel nous dit : « L’homme qui en toutes choses veut faire profession de bonté se ruine inéluctablement parmi tant d’hommes qui n’ont aucune bonté. De là il est nécessaire à un prince, s’il veut se maintenir au pouvoir, d’apprendre à pouvoir ne pas être bon, et d’en user et n’en pas user selon la nécessité ».29 Cependant, la nécessité d’une organisation politique permet au prince d’agir selon la nécessité et non pas être bon à tout moment. A cet égard, l’Etat peut assurer le développement de la société sur toutes ses dimensions et entre plusieurs fonctions: fonction économique et fonction sociale. L’économie, c’est la gestion de bien de l’homme avec mesure. Elle est la gestion du matériel, la production, l’échange et la partage du bien humain. Elle a pour mission de libérer l’homme en satisfaisant ses besoins. Dans cette fonction, la nécessité d’une organisation politique a pour but de libérer les citoyens de la misère, de satisfaire les divers besoins de la population. En effet, l’Etat est un groupement humain ayant le même intérêt et le même but. Il est une nation organisée, soumise à un gouvernement et à des lois communes. De cette idée, Gérard DUROZOI et André Roussel nous livrent l’idée de Machiavel sur ce que devrait être le prince dans un tel Etat. Ils nous disent : « C’est la passion de l’Etat qui inspire Machiavel, et qui fait que le prince, investi de responsabilités exceptionnelles, se trouve placer hors du commun et doit savoir entrer dans la voie du mal si nécessaire, mais aussi « ne s’éloigner pas du bien qu’il peut ». ».30 De ce fait, l’Etat est l’ensemble des institutions politique, juridique, législation, militaire, administrative et économique bien organisées, sous un gouvernement autonome et sur un territoire bien délimité. Ceci pour dire que la nécessité d’une organisation politique est d’assurer la répartition du bien matériel de la population. Elle a pour mission essentielle de promouvoir la prospérité économique afin que les citoyens soient libérés de la misère et puissent s’épanouir sur le plan humain. Par contre, la Société est un groupement d’individus sous une loi commune. Dans ce point, la nécessité d’une organisation politique est d’assurer la sécurité, la paix et la santé publique. Elle a pour objectif de donner au citoyen, le moyen de s’instruire, de se cultiver pour libérer la nation de différents maux. Car la connaissance est le promoteur du bonheur. Ce qui fait que, l’Etat doit assurer la réalisation du bien commun et du bien être de tous les individus, membres de la nation. La nécessité d’une organisation politique a pour fonction sociale d’entretenir la communauté humaine qui vit et occupe d’une manière permanente le territoire d’une seule nation. Car dans chaque Etat, il faut qu’il y ait une autorité politique effective et véritable souverain. En effet Jean Jacques Rousseau affirme : « Je dis que la souveraineté n’étant que l’exercice de la volonté générale ne peut jamais s’aliéner, et que le souverain, qui n’est qu’un collectif, ne peut pas être représenté que par lui-même, le pouvoir peut être bien se transmettre, mais non pas la volonté ».31 A cet égard, l’autorité doit être capable d’assurer l’administration et l’ordre sur le territoire. Le territoire est le cadre spatio-géographique qui délimite les frontières d’un pays. Ce qui fait que la nécessité d’une organisation politique c’est surtout d’assurer la paix, la liberté, la justice et l’égalité sociale. Elle a pour base le développement de l’homme dans toutes ses dimensions.

Le Prince comme expression de la volonté unique du pouvoir politique de Machiavel

                 Le Prince est un ouvrage de Machiavel, connu sous titre italien, IL Principe, ou son titre original : De Princitibus, il ne sera publié qu’en 1532, cinq ans après la mort de son auteur. En quelques mois, à la fin de l’année 1513, Machiavel rédige Le Prince, en italien. C’est l’œuvre d’un haut fonctionnaire de la république de Florence, réduit à l’inactivité par sa destination éclairée par l’échec et saisie par l’idée d’une nécessaire unification de l’Italie autour d’un homme. Machiavel songe alors sans doute à Julien de Médicis, qui meurt en 1516, neveu du précédent et petits fils de Laurent Magnifique (1449-1492), banquier et homme d’Etat, prince de la Renaissance. Il semble que Machiavel se soit interrompu pour rédiger Le Prince, alors qu’il commençait son Discours sur la Première Décade de Tite Live, rédigé entre 1513 et 1520. Ces deux livres sont solitaires et complémentaires. Dans l’un comme dans l’autre, le réalisme dans l’étude des conditions d’exercice du pouvoir politique est présent. Tous deux se distinguent par le point de vue, qui est celui du chef dans Le Prince et celui de l’Etat et du peuple dans le Discours. Le Prince est un livre court. Il est composé d’une dédicace et de vingt six chapitres. Ces vingt six chapitres sont distribués en une introduction, en un développement en trois parties et une conclusion en trois temps. Le premier chapitre introductif établit une distinction des différentes monarchies. La première partie du développement constituée du chapitre II à XI montre comment ces différentes monarchies peuvent être acquises, gouvernées et conservées ? La deuxième partie est constituée par le chapitre XII à XIV. Cette partie traite les questions militaires. L’auteur montre qu’au lieu d’employer des  mercenaires, il faut former plutôt des armes nationales. Machiavel insiste aussi qu’il ne faut pas attendre la guerre pour se préparer. La troisième partie, chapitre XV à XXIII, étudie les rapports du prince avec ses sujets et ses amis. Suit enfin une conclusion en trois temps. Le premier point est le chapitre XXV qui met en exergue l’idée selon laquelle les princes ont perdu leurs Etats non pas àcause des adversaires supérieurs ni de la fortune, mais par le manque de « virtù ». Dans le deuxième point, chapitre XXVI, Machiavel souligne qu’il y a toujours quelque chose à faire en l’occurrence de l’unité de l’Italie. Et dans le dernier point chapitre XXVII, l’auteur conseille le nouveau prince de bien consolider l’unité de l’Italie. Il le résume dans le passage suivant : « On ne doit pas, donc, laisser perdre cette occasion, afin qu’après une si longue attente, l’Italie puisse voir apparaître une rédempteur. Je ne saurais pas suffisamment déclaré avec grande affection il serait reçu en tous ces pays qui en ont enduré par ces descentes d’étrangers en Italie, avec quelle soif de vengeance, avec quelle foi opiniâtre, quelle pitié quelles larmes ».43 De ce fait, dans quel sens le Prince est une expression de la volonté unique du pouvoir politique ? Tout d’abord, expression veut dire manifestation d’une pensée ou d’un sentiment. Elle sert pour rendre claire la pensée. Elle se manifeste par des signes, des gestes ou des paroles. La volonté, elle est une faculté de se déterminer soi même vis-à-vis des décisions à prendre. De ce fait, Machiavel conseille au prince d’être un homme de volonté qui a une décision ferme. Car, selon lui, cette volonté unique est l’origine du pouvoir politique. Pour bien maîtriser un pouvoir politique, la volonté unique doit s’accompagner de la force. Car la force est le principe logique et ontologique de tout pouvoir. Ainsi le pouvoir est fort dans la mesure où il s’élève sur la base de la force. Et cette force est efficace selon la volonté du prince ; ce que Machiavel appelle la « virtù ». La « virtù » et la force sont complémentaires dans la conquête et dans la conservation du pouvoir politique. Aux yeux de Machiavel le prince doit aussi se lier plus au peuple s’il veut être prince ou s’il veut conserver longtemps au pouvoir. On peut donc dire que la force, la « virtù » et l’amour du peuple sont nécessaires à celui qui veut conquérir ou conserver un pouvoir politique.Ainsi, Le Prince sera soutenu par tous les Etats puissants. Ceci montre bien que l’acquisition du pouvoir demande une force. Cette dernière permet au prince d’enrichir son pouvoir et conserver son peuple. Dans cette idée, la force est inséparable de la « virtù ». Machiavel prend l’exemple de César Borgia. C’est par sa « virtù » que César Borgia a instauré l’ordre par la cruauté. Il introduit ses lois dans cette province. C’est dans cette perspective que Machiavel dit qu’il faut être seul pour fonder un Etat : « Il faut établir comme règle générale que jamais, ou bien rarement du moins, on n’a vue une république ni une monarchie être bien constituée dès l’origine ou totalement réformées depuis, si ce n’est pas un seul individu, il lui est même nécessaire que celui qui a conçu le plan fournisse lui seul les moyens d’exécution ». 44 On peut donc dire que Le Prince joue un rôle indispensable dans la politique. Dans cet ouvrage, Machiavel fait allusion à César Borgia un prince dynamique. Grâce à son habilité particulière, il a pu gouverner la Romagne. Il devenait l’homme fort et craint dans son Etat. Ainsi le prince doit se montrer fort dans toutes les circonstances. Il doit rester seul maître du jeu. Thomas Hobbes rejoint Machiavel dans cette analyse : « Il faut que le plus fort l’emporte, et c’est au sort du combat à décider la question de vaillance ».45 Par ailleurs, la force assure le bien être du dirigeant et du peuple. Elle est le monteur de la paix sociale. De ce fait, la « virtù » est nécessaire dans l’activité politique. Elle permet au prince de faire régner la paix. Elle est le facteur majeur pour défendre le pouvoir. De cette idée, le prince doit chercher à prévoir le mal de son pays. Il doit être un homme de dialogue. Le dialogue est une conservation ou une marque de relation entre deux ou plusieurs personnes. En effet, la force doit tout régler pour que le prince atteigne son but. La « virtù » ou l’expression de la volonté unique est un moyen puissant pour exercer le pouvoir. Ainsi la théorie de Machiavel apparait comme étant le fruit de sa propre expérience politique.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA PSYCHOLOGIE SOCIALE ET LA POLITIQUE DES DIRIGES
CHAPITRE I : CONTEXTES HISTORIQUES DE MACHIAVELISME
I.1.1. L’Etat de l’Italie au XVIe siècle
I.1.2. Aperçu de la situation en Florence
CHAPITRE II : LA NATURE DE L’HOMME FACE AU POUVOIR
I.2.1. La méchanceté comme détermination fondamentale de l’être humain
I.2.2. La Nécessité d’organisation politique
I.2.3. La liberté comme détermination fondamentale de la politique
CHAPITRE III : LA CONCEPTION POLITIQUE DE MACHIAVEL
I.3.1. La politique comme science
I.3.2. La politique comme lutte perpétuelle
I.3.3. Le Prince comme expression de la volonté unique du pouvoir politique
DEUXIEME PARTIE : TRAITS PSYCHOLOGIQUES NECESSAIRES AUX DIRIGEANTS
CHAPITRE I : LES CARACTERISTIQUES DES DIRIGEANTS POUR MAINTENIR LE POUVOIR
II.1.1. Se lier au plus peuple
II.1.2. Être prudent
II.1.3. La « virtù »
CHAITRE II : LES STRATEGIES DU DIRIGEANT
II.2.1. La loi et le prince
II.2.2. La ruse : moyen d’éviter la violence
II.2.3. La force comme dernier recours du prince
CHAPITRE III : LES MOYENS D’ACQUERIR ET DE CONSERVER LE POUVOIR DANS LES PRINCIPAUTES
II.3.1. La principauté mixte
II.3.2. La principauté nouvelle acquis par un prince avec ses propres moyens
II.3.3. Les places de la crainte et de l’amour dans l’exercice du pouvoir politique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES

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