L’immoralité et l’amoralité de Machiavel
Le prince est une personne honorable et considérable dans le pouvoir. Un bon prince est un homme sage qui calcule ses projets, prévoit et réfléchit. Il doit être un homme compétant pour dépasser toutes les formes d’entraves politiques ou difficultés sociales. Sur le plan politique, la décision du prince doit être irréversible et doit défendre ses initiatives jusqu’au bout. Par conséquent, il devient méchant quand ses intérêts sont menacés. Or, le prince est un homme pacifique et généreux. En tant que chef d’Etat, il doit être aussi un organisateur et homme responsable de son pays. Par un souci de réalisme, Machiavel entreprend de voir l’homme tel qu’il est, passionné et avide lorsqu’il est question de politique, et il refuse de le juger. Ce qui compte, c’est de lui donner les moyens d’être politiquement efficace. Le petit livre, Le Prince, se veut donc réaliste dans ses constats et pragmatique dans ses recommandations ; il se définit par là comme strictement amoral et immoral. Tout comme la maladie a besoin de médicament pour qu’elle soit guérie, le pouvoir a aussi besoin d’un moyen nécessaire pour être maintenu et conservé. Ainsi écrit notre auteur : Et comme je sais que beaucoup ont écrit là-dessus, je crains, en écrivant moi aussi, d’être tenu pour présomptueux parce que je m’écarte, surtout dans la discussion de cette matière, du chemin suivi par les autres. Il est bien connu que Machiavel a découvert la nécessité de l’autonomie en politique en rejetant la tradition religieuse tout en s’orientant vers l’immoralité. Cette immoralité est l’unique cause de son opposition à ses devanciers. Car, pour eux, ils ne font que régler la politique sur la tradition. Or, pour Machiavel, cette dernière est un élément de la politique.Cependant, il convient de rappeler que les croyants sont qualifiés d’incultes ou alors des hommes non cultivés parce qu’ils ne tirent pas des expériences valables par le présent. A titre d’exemple, il est rare qu’un prince de ce genre parvienne à ses fins. Machiavel ne veut pas l’usage de la morale traditionnelle parce qu’elle se cadre dans ce qui devrait être, ne correspond pas à ce qui est, au présent, à la nécessité. Il est immoral car il a fait rupture avec la morale des autres. Et sur cet ordre, les gens qui croyaient à la primauté de la religion conçoivent la doctrine de Nicolas Machiavel comme doctrine satanique. Dans Le Prince, Machiavel définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n’est pas tenu d’être moral. Cet ouvrage de Machiavel a souvent été accusé d’immoralisme, donnant lieu à l’épithète machiavélique, bien qu’il ait été aussi loué comme traité politique, par exemple par Rousseau qui en faisait le « livre des républicains ». L’amoralité dans son œuvre est aussi frappante et lui fera fameux. L’adjectif « machiavélique » qualifie un comportement cynique et immoral, au service de la passion de domination. Pour Machiavel, le prince doit être un homme de décision ferme et de volonté. Car cette volonté unique est à l’origine du pouvoir politique. De plus, il doit être un homme doué d’intelligence pour gérer le pouvoir.
La résolution des conflits
La nature de l’homme est l’ensemble des caractères innés, physiques et moraux, propres à l’être humain. Elle vient du latin « natura » qui signifie réalité physique existant indépendamment de l’homme. Elle est un ensemble des caractères fondamentaux propres à l’être humain, à une chose ou à un animal24. Ici, l’homme a une nature conflictuelle qui est une détermination naturelle. Nous constatons que ce sont les désirs particuliers qui entraînent les hommes à des conflits dans l’organisation politique. La connaissance de la nature conflictuelle de l’homme nous permet de bien organiser notre société. Cette organisation est nécessaire, car les hommes veulent vivre en paix. Dans cette politique, un chef d’Etat a toujours des opposants comme une réalité de l’insociabilité. Cette insociabilité se trouve aussi dans la vie sociale des hommes. Cette opposition se manifeste par le fait que la justice peut être corrompue par les hommes. L’homme est un être social qui veut des intérêts surtout dans la vie politique. En revanche, Lucien SFEZ nous met en garde que la politique n’est pas seulement affaire d’intérêts, sinon elle prendra le nom d’« économie ». Selon sa propre expression : La politique n’est pas spécifiquement affaire d’intérêts, sinon il se nommerait « économie » ni de structure, sinon son domaine serait couvert par la sociologie. L’amitié et l’égoïsme sont au fond de cette politique d’intérêt. La deuxième est une disposition de l’homme à chercher exclusivement son plaisir et son intérêt personnel. Il vient du latin « ego » qui signifie moi, c’est un vice de l’homme qui rapporte tout à soi. Il engendre des rapports d’hostilités entre les hommes à cause de la lutte pour pouvoir s’approprier les moyens de satisfaire ses propres intérêts. A ce stade, l’égoïsme fonde et justifie la nature de l’homme. Par ailleurs, la tâche d’un chef d’Etat est de savoir gérer l’égoïsme et l’intérêt conflictuel. Cette régulation est la grande affaire de la politique. La pensée politique de Machiavel est une pensée ayant un regard lucide et sans illusion sur la société. Cette pensée politique nous permet de constater l’idée d’Aristote selon laquelle : « L’homme est par nature un animal politique.»26 Le but de l’homme est de vivre ensemble. En réalisant cette tendance de vivre en société, l’homme tend vers son bien propre. L’individu est inachevé ; il vit donc en cité, non pas par intérêt, mais pour y réaliser son bonheur. Par ailleurs, la société est un groupe d’individus unis. Ce groupe humain veut toujours un chef pour défendre l’intérêt collectif. Cette réflexion se contredit par la pensée de Hobbes quand il affirme que : « L’homme est un loup pour l’homme. »27 A l’état de nature, l’homme vit sans loi ni Etat et le plus fort devient chef. Dans cet état, les hommes sont égaux et chacun a le droit de faire tout ce qu’il veut. Ils sont libres d’utiliser ses pouvoirs naturels et tous les moyens pour bien vivre. Au contraire, Rousseau condamne la société fondée sur la propriété. Il pose l’état de nature comme état idéal28. Car dans cet état, les hommes entretenaient naturellement des relations harmonieuses. L’homme était heureux et innocent. Alors, Chez Machiavel, l’homme doit être dans une organisation politique pour imposer ses lois et ses droits. A ce point, le prince doit avoir une bonne organisation politique. De nature, l’homme a besoin de quelqu’un pour gouverner. Car, la condition naturelle de l’homme est un système de droit et de pouvoir. Elle permet à chacun d’être le meilleur juge de son pouvoir. Toutefois, le déséquilibre est né de la composition du désir du pouvoir et de la crainte de la mort violente. Pour Machiavel, l’homme est naturellement méchant et ambitieux. Dans cette étude, nous constatons que l’état naturel est instable dans la mesure où il y a manque de sécurité. Raison pour laquelle, l’auteur pose une politique rude et pénible. Cette politique est insupportable pour les moralistes. Pour Machiavel, la politique doit se baser sur la nature de la communauté humaine même si la nature de l’homme est changeable. Par ce changement inévitable, il y a des conflits qui surgissent. Par nature, l’homme dévoile sa propre nature qui est cultivée par le désir du pouvoir. La nature humaine est mauvaise parce que tous les hommes sont égoïstes et toujours en conflit. Il n’a pas de penchant naturel à aimer ses semblables mais à les jalouser et finalement à les attaquer. Pour pouvoir mettre en lumière notre argument, Machiavel a écrit que : Les hommes hésitent moins à nuire à un homme qui se fait aimer qu’à un autre qui se fait craindre ; car l’amour se maintient par un lien d’obligations et parce que les hommes sont méchants, là où l’occasion s’offrira d’un profit particulier, ce lien est rompu ; mais la crainte se maintient par une peur de châtiment qui ne te quitte jamais29. Dans cette perspective, le conflit repose sur l’attrait des désirs. L’homme veut toujours poursuivre ses intérêts personnels. A ce stade, l’homme est en conflit avec l’autre dans les diversités de ses conduites. A ce propos, Hobbes déclare : La nature de l’homme est la somme de ses facultés naturelles, telle que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison[…] Nous nous accordons tous à nommer ses facultés naturelles ; elles font renfermer dans la notion de l’homme que l’on définit un animal raisonnable30. Toute forme d’organisation politique postule un conflit d’intérêt entre les hommes dont la base est le maintien du pouvoir. Par là, le prince doit maîtriser l’art de gouverner. Bref, les conflits sont soient ouverts, lorsqu’ils mettent en danger le régime, soient latents, quand le prince a réussi à imposer l’ordre. Dans le premier cas, les sujets font valoir leurs intérêts par la violence ou la révolte, alors que dans le second, ils subissent le contrôle opéré par le monarque et par ses lois. Le plus fort gagne, et le faible accepte sa domination, attendant une occasion de se rebeller. La paix sociale est une apparence que seules les armes soutiennent. L’ordre paraît, le conflit demeure. Pour aller assez loin, il n’y a pas une société sans conflit, sans désordre et sans politique. Cette dernière vise la paix et la sécurité de l’homme. Cette vision politique nous permet de voir que Machiavel nous parle des exigences du prince dans la conservation du pouvoir.
La place de l’opinion et l’opposition du prince
Tout d’abord, l’opinion vient du mot latin « opinio » qui signifie jugement. Elle est un jugement commun, ensemble des idées ou convictions communes à une collectivité. Par contre, une opposition est une résistance qu’oppose une personne ou un groupe. Elle est un ensemble de personnes opposées au gouvernement. Elle vient du latin « oppositio » qui signifie empêchement ou obstacle. Pourtant, un prince est celui qui possède une souveraineté ou qui appartient à une famille souveraine. Il détient le pouvoir et il peut être aussi une personnalité noble. Pour Machiavel, le prince ne doit pas se fier aux différentes opinions et aux flatteries du peuple ; car les hommes font semblant de lui donner des conseils, alors qu’ils sont malhonnêtes. Ils cherchent des moyens pour déstabiliser le pouvoir. D’ailleurs, Machiavel montre que les hommes changent d’opinions selon les circonstances. Dans ce cas, le prince doit avoir une attitude qui consiste à percevoir les dangers. Il doit réduire les Etats car la non réduction des Etats permet aux hommes de manifester leurs opinions. Cette manifestation d’opinion entraîne le goût de l’honneur et du bonheur. En tenant compte de cet argument, les décisions du prince doivent être confidentielles ; car le peuple apparaît comme étant une force aveugle qui change toujours d’opinion. C’est ainsi que MANGALAZA Eugène Régis montre que : « Le peuple est comme une force aveugle qui change précisément d’opinion ; ce qu’il applaudit aujourd’hui, il rejette demain. »56 Le prince doit avoir des notables capables de fournir des informations par l’espionnage. Il doit donc faire des arrestations à tous ceux qui veulent déstabiliser le pays. Et, s’il veut bien rester au pouvoir, il doit avoir des espions partout dans le pays. Il ne doit pas prendre en considération toutes les opinions. A ce point, Machiavel nous écrit : Il n’y a pas d’autres moyens de se regarder des flatteurs que de faire comprendre aux hommes qu’on ne s’offensera pas d’entendre la vérité ; mais en vous disant la vérité, on vous manquera de respect57. De plus, le prince ne doit pas avoir une confiance totale à ses conseillers. Toute action, surtout l’organisation du gouvernement, doit être sous l’ordre du prince après avoir entendu les conseils des gens selon son désir. C’est pourquoi Machiavel déclare : Le prince doit toujours entendre les conseils, mais selon son désir à lui, non sur celui des autres, il doit même décourager chacun de lui donner des conseils qu’il ne sollicite point. Il doit cependant souvent les solliciter, et entendre ensuite patiemment la vérité requise, s’irrite même si quelqu’un la dissimule par prudence58. Effectivement, plus le prince ne doit pas se laisser entraîner par les flatteries de ses conseillers, il doit toujours savoir se méfier des opinions des gens qui l’entourent. Comme il n’est pas sur le même pied d’égalité que les gens, donc, il doit les écouter avec prudence. Il faut savoir garder certaine méfiance envers les hommes. A titre d’exemple, dans une réunion publique, un mauvais prince croit avoir obtenu les renseignements voulus et valables. Or, ce ne sont que des flatteries qui embellissent seulement les discours. Ce type de prince court au danger, car, il croit aux opinions des gens infidèles. Il faut que l’attitude du prince apparaisse comme un caméléon qui change de couleur en fonction du milieu. Le prince doit s’informer lui-même après avoir écouté les opinions de ses conseillers. Il doit prendre lui-même ses propres décisions et ne pas se laisser simplement dominé par des flatteries. Car les bons conseils proviennent de la sagesse du prince. D’où Machiavel déclare : C’est pourquoi je conclu que les bons conseils, d’où qu’ils viennent, procèdent toujours de la sagesse du prince et non la sagesse du prince de ces bons conseils59. De ce fait, le prince doit découvrir ce qui est caché dans les différents conseils qu’on lui donne. Il doit savoir également que certains conseils peuvent manquer de la sagesse ou du respect. Il doit aussi consulter les conseillers sur une situation difficile et incompréhensible. Dans cette situation, il prend ses décisions après avoir analysé les diverses opinions. Il ne doit pas limiter l’espoir de son peuple. Car, l’espoir est un moyen de faire vivre les hommes. Machiavel conseille de ne se reposer en rien sur l’opinion mais de compter essentiellement sur la force et la ruse. En revanche, par ruse, pourquoi ne pas, en plus, manipuler l’opinion et se faire aimer de la foule, sans oublier qu’il est « plus sûr d’être craint que d’être aimé » ? Comme nous avons vu dans l’art du paraître du prince, à propos du vulgaire, deux éléments doivent être mis au point ; mais que faut-il entendre par vulgaire ? La foule par opposition à l’élite, la foule aveugle ou myope par opposition à une élite clairvoyante. C’est le sens de l’opposition entre : « voir » et « percevoir » et « juger par les yeux » et « juger par les mains ». Or que voit la foule ? Ce qui est voyant est le résultat de l’action politique. Elle ne perçoit pas les moyens mis en œuvre. Autrement dit, en politique, il n’y a que le résultat qui compte. Constat peut-être pessimiste… Dans le monde où il n’y a que le vulgaire, le prince n’a pas à redouter les gens clairvoyants, qui auraient « perçu » les aspects discutables de sa politique. Parce que ces gens sont peu nombreux et qu’ils ne pèsent d’aucun poids auprès de la foule, le prince a su se gagner celle-ci par certains résultats voyants de sa politique. Puisque les hommes, en général, jugent plus par leurs yeux que par leurs mains. Machiavel oppose ici la connaissance à l’opinion. En politique, on acquiert la connaissance en participant à l’action et non en regardant. Pour gouverner, le prince doit pouvoir s’appuyer sur l’opinion publique. Or, le peuple assiste à l’action politique en spectateur. Il n’a pas l’occasion de participer directement à l’action. Il ne peut donc que se fier aux apparences. La véritable connaissance de la chose politique lui manque. Il n’a pas accès à « la vérité de la chose ». Les hommes sont si simples et si faibles que celui qui veut tromper trouve toujours des dupes. Le caractère des peuples est mobile, on les entraîne facilement vers une opinion, mais il est difficile de les y maintenir. Le prince doit être attentif à ce que l’on dit, à ce qu’on croit de lui, à ce que reflète l’opinion. La réputation, la rumeur publique, sont des constructions fantasmatiques qui peuvent être à distance des qualités et défauts du prince ; mais il ne s’agit nullement de s’en détourner, au contraire, il faut savoir en profiter. Il n’est nullement le maître de l’opinion, ni de l’impression qu’il donne. Machiavel dit que cela doit se faire avec le but de se faire aimer de son peuple. Son comportement est justifié, comme il le dit tout au long de son ouvrage, en ce que sa volonté est de défendre son Etat, et de chercher à le perpétuer. Bref, on voit ici que le prince machiavélien n’est pas machiavélique ou un tyran. En effet, ce que veut dire Machiavel, c’est, non pas que le prince fait ce qu’il veut, au gré de ses caprices, de son bon vouloir, mais qu’il est un être fragile, ayant à s’exercer dans un monde fragile, et dépendant de tout ce qui est « au-dehors ». Le prince est triplement dépendant de la constitution, de la société ou des groupes qui ont favorisé son accès au pouvoir, et les humeurs de chaque classe sociale étant changeants. Il ne faut pas faire dépendre son pouvoir de la satisfaction des attentes immédiates ; car les gens oublient vite les faveurs passées. En fait, le nouveau prince ne doit pas se reposer sur l’opinion du peuple étant donné qu’elle est changeante. De cette analyse, un prince qui se fonde sur cette opinion sera anéanti par les opposants. Il doit manipuler les opinions pour se faire aimer de la majorité du peuple. Ce talent permettra au prince d’éviter les pièges du peuple. Comme la plupart des hommes portent leurs jugements sur l’apparence des choses, l’apparence du prince doit donner beaucoup d’espoir à son peuple. Dans cette optique, le prince doit être social, généreux et incarner les meilleures qualités humaines ; car la réalité du pouvoir politique repose sur le jeu des apparences. Ces dernières permettent au dirigeant d’être unhomme médiatisé. Le prince doit savoir que la politique est instable. Ce qui signifie qu’il ne peut pas rester éternellement au pouvoir. Néanmoins, il est obligé d’utiliser ses capacités intellectuelles pour faire régner l’ordre. Il doit être un grand calculateur habile pour mesurer ses forces et régler ses projets politiques pour ne pas se tromper. Car, la politique est une lutte perpétuelle.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA SPECIFICITE DE LA POLITIQUE MACHIAVELIENNE
CHAPITRE 1 : LES PRINCIPES MACHIAVELIENS
I.1.1 : L’immoralité et l’amoralité de Machiavel
I.1.2 : La morale individuelle et le but de la pensée machiavélienne
I.1.3 : L’action politique dans la principauté mixte
CHAPITRE 2 : LA CONQUETE DU POUVOIR ET L’ART DE GOUVERNER
I.2.1 : La réduction des Etats en un Etat
I.2.2 : La résolution des conflits
I.2.3 : Les exigences du prince dans la conservation du pouvoir
CHAPITRE 3 : L’ART POLITIQUE DU PRINCE DANS L’EXERCICE DU POUVOIR
I.3.1 : La place de la ruse
I.3.2 : La place de la force
I.3.3 : L’art du paraître
DEUXIEME PARTIE : L’ANALYSE POLITIQUE DE MACHIAVEL
CHAPITRE 1 : LE RAPPORT ENTRE MACHIAVEL ET LE PRINCE
II.1.1 : La place de l’opinion et l’opposition du prince
II.1.2 : La politique comme lutte perpétuelle
II.1.3 : L’anthropologie machiavélienne
CHAPITRE 2 : LES PRINCIPES MORAUX DANS L’ART DE GOUVERNER
II.2.1 : Le prince et l’Etat
II.2.2 : Le prince et le peuple
II.2.3 : Le prince et la « virtù »
TROISIEME PARTIE : LES APPORTS CONCEPTUELS DE MACHIAVEL
CHAPITRE 1 : LA MODERNITÉ MACHIAVÉLIENNE
III.1.1 : Le rapport de la fortune avec la « virtù »
III.1.2 : La vérité effective et la nécessité de la psychologie
III.1.3 : L’éthique de la violence et ruse
CHAPITRE 2 : LE ROLE PRINCIPAL DU PRINCE
III.2.1 : L’usage de la loi et l’élaboration du meilleur régime politique
III.2.2 : Le couteau à double tranchant
III.2.3 : Le rôle de la crainte et de l’amour dans le maintien du pouvoir
CHAPITRE 3 : LES GRANDS TRAITS DE LA CONCEPTION POLITIQUE DE MACHIAVEL
III.3.1 : La politique et l’histoire
III.3.2 : La politique et la religion
III.3.3 : La politique et la morale
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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