La stratégie d’élevage et rurale

La politique du Gouvernement dans le secteur agricole et élevage vise à améliorer la croissance de la production ainsi que les conditions de vie et la réduction de la pauvreté en milieu rural. Par le biais du Conseil pour le Développement Economique de Madagascar, nous instaurerons un environnement favorable afin d’accroître les investissements privés locaux et attirer les investissements directs étrangers. Pour cela, des actions pertinentes seront menées, particulièrement dans les secteurs des industries manufacturières, l’agrobusiness, de l’agriculture et d’élevage.

La stratégie d’élevage et rurale était appuyée par un Plan d’Action pour le Développement Rural en matière d’élevage pour l’année 2002. Ce plan visait à redéfinir et améliorer l’efficacité des institutions et acteurs impliqués dans l’exécution de la politique d’élevage, identifier les infrastructures clés et autres investissements qui devront directement ou indirectement être pris en charge par le gouvernement, et redéfinir et/ou clarifier les rôles et responsabilités de tous les acteurs intervenant dans le développement rural.

Ce plan établissait les responsabilités entre les associations d’usages et les agences gouvernementales, pour ce qui a trait à la gestion et à la maintenance des infrastructures rurales, telles que les systèmes d’élevage. Le gouvernement développait un cadre réglementaire approprié pour les associations des éleveurs. Afin de promouvoir le développement d’une croissance d’élevage significative, le gouvernement continuait à financier la recherche et les programmes d’élevage.

Actuellement, des projets de petites mécanisations agricoles et d’élevages comme les charrues, motoculteurs, des itinéraires techniques améliorés à l’instar du système riziculture amélioré/intensif, l’élevage bovin et porcin sont entrepris. Pour les premiers, la production rizicole en 2005 s’élevait à 5.420.000 tonnes, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2004. Néanmoins, l’agriculture malgache est caractérisée par une faiblesse de la productivité avec un rendement moyen autour de 2 tonnes par hectare. Dans ce cas, la problématique réside dans la faiblesse d’utilisation d’engrais et de semences améliorées et des équipements agricoles non performants. Pour le deuxième, c’est à dire sur l’élevage, les régions sud pratiquent l’élevage bovin tandis que les régions hautes plateaux pratiquent l’élevage de poule pondeuses, de poissons et porcin. Ce dernier n’est pas encore bien exploité qui entraîne une difficulté pour les boucheries surtout dans la région d’Itasy et Analamanga.

PRESENTATION DU PROJET

Historique du projet

Origine

L’introduction du porc à Madagascar par les navigateurs portugais remonte au XVIe siècle. A l’époque, seules quelques localités dans la côte Nord Ouest du pays pratiquaient l’élevage porcin. Du temps de la royauté, les porcs considérés comme impurs furent interdits à la vente et à la commercialisation. Le développement de la production porcine à Madagascar et surtout sur les Hautes Terres ne se fit qu’avec l’expansion du christianisme. La filière porcine connut un essor conserve vers l’Ile de la Réunion. La demande locale fut aussi importante. L’introduction considérable à partir de 1898 grâce à l’exportation de saindoux vers la Métropole et de nouvelles techniques d’élevage et de nouvelles races de porc (large White ou porc blanc de Yorkshire) à la fin des années 1920 avait encore amélioré la production. La période 49-60 (marquée par de grands événements aussi bien nationaux qu’internationaux tels que la Guerre mondiale, la décolonisation entraînant le départ des sociétés étrangères opérant dans la filière) fait chuter la production porcine.

Maladie et évolution

L’effectif porcin n’a pas pu augmenter plus en avant du fait d’un goulot d’étranglement imposé par les disponibilités en matières premières alimentaires, tel est le cas de la crise de la production porcine en 1983 qui est liée à la rareté des intrants (Sous produits agro-industriels ; produits vétérinaires ; etc.…) mais aussi par une situation sanitaire mal maîtrisée. Ainsi ; l’épizootie de la maladie de Techen ou paralysie contagieuse du porc a fait ravage en 1965.Tandis que la maladie de Montgomery ; dénommée Pest Porcine Africaine (PPA) ; continue de décimer nos porcs et ce depuis 1998.

Les caractéristiques du projet

But et objectif du projet

Le but du projet est alors l’accomplissement de ce programme en incluant le contrôle de l’environnement sanitaire qui est risqué. Ainsi que la qualité de la viande mise à la disposition sera garantie. En plus, le but est de devenir une grande entreprise dans le district de Miarinarivo, de même dans la région Itasy toute entière. En plus de cela, en tant que projet à but lucratif, le but a une croissance du chiffre d’affaires en vue d’accroître les investissements sur le plan d’élevage notamment porcin. Tandis que l’objectif principal du projet est le développement de la filière d’élevage porcin : en l’introduisant une technique moderne sur l’élevage, en améliorant autant que possible la qualité de produit offert et de réduire le coût en même temps, et tout cela afin de satisfaire les besoins et les attentes des clients. En plus, étant donné que le projet est sous forme d’une entreprise commerciale, donc à but lucratif, il est évident que son objectif est d’augmenter les produits dans la capitale, en vue de leur vente pour procurer des profits au gérant propriétaire. En plus, comme objectif du projet, c’est d’axer sur la satisfaction de besoin de la clientèle, la fidélisation de la clientèle et l’augmentation de la notoriété de notre produit. En outre, le projet assurera plusieurs fonctions dont le développement économique de la région d’exploitation, la satisfaction sur les besoins des clients, la création d’emplois, la création de valeur ajoutée, la distribution de revenu…. Il se préoccupera aussi de satisfaire au mieux les besoins de la clientèle pour accroître la valeur de la prestation et améliorer les recettes du projet. En contre partie des produits offerts, le projet recherche la rentabilité des activités réalisées. Pour ce faire, pour attirer et garder les clients, nous avons besoin des stratégies comme la reconnaissance des clients possibles, la qualité de service offerte vis-à-vis des clients et la satisfaction de ces derniers pour les services proposés. Enfin, l’objectif du projet est de développer cette unité d’élevage pour pouvoir relancé à nouveau l’élevage porcine, la professionnalisation parait indispensable ; d’où la nécessité de la mise en place d’un programme pilote visant à fonder à partir d’un noyau de reproducteurs importés, sains et de bonne qualité zootechnique ; un réseau très strict et des pratiques d’élevage performantes.

Intérêt du projet

La réalisation de ce projet crée des nouveaux emplois. Le projet contribuera donc à la réduction du taux de chômage dans la région. Non seulement la réduction du taux de chômage mais il y aura un nouveau débouché de matières premières pour les agriculteurs comme les fumiers.

La caisse de l’Etat augmente par les impôts et les taxes versés par l’entreprise. Grâce aux techniques modernes appliquées, il est possible d’offrir aux consommateurs des viandes de qualités et saine. Donc, une fois ce projet est crée dans la commune de Soamahamanina, région Itasy, beaucoup de personne vont obtenir des avantages surtout les agents économiques de la région d’exploitation. Cette création entraîne aussi un développement non seulement sur le plan social mais également sur le plan économique de la région toute entière. Donc, ce projet permet aux clients d’obtenir de la satisfaction vis-à-vis des produits offerts, aux fournisseurs d’accroître sa vente, et son chiffre d’affaires, à l’Etat d’augmenter sa caisse à l’aide du paiement des droits, des taxes et impôts comme la TVA, IRSA, et aux jeunes de la région une création d’emploi pouvant diminuer le taux de chômage et les actes de banditismes.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I: PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : Description du marché cible
Section 2 : Etude marché dans la région d’exploitation
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES D’EVALUATION ET LA STRUCTURE FINANCIERE
Section 1 : Outils d’évaluation du projet
Section 2 : Critères d’évaluation du projet
Section 3 : Structure financière
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ET DE REALISATION
Section 1 : Ressources à mettre en place
Section 2 : Caractéristique d’approvisionnement
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ET DE REALISA1TION ENVISAGEE
Section 1 : Facteurs de production à mettre en place
Section 2 : Dépenses sur la production en matières premières
Section 3 : Prévision de vente envisagée
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Organisation de travail à adopter
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINNCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT
Section 1 : Coût des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Tableau de remboursement des dettes
Section 4 : Plan de financement
Section 5 : Compte de gestion
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
Section 1 : Comptes de résultat prévisionnel et la rentabilité
Section 2 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Marge brute d’autofinancement
Section 3 : Evaluation financière
Section 4 : Evaluation sociale
Section 5 : Cadre logique du projet
CONCLUSION
ANNEXES

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