La socialisation organisationnelle au management des forces de vente externes

Lโ€™รฉclairage apportรฉ par la socialisation organisationnelle

ย  ย Les recherches en management des forces de vente ont peu considรฉrรฉ la dimension sociale ou relationnelle du management. Pourtant lโ€™inscription de la vente dans la sphรจre sociale est manifeste, si lโ€™on tient compte des relations quโ€™elle suscite, aussi bien ร  lโ€™intรฉrieur quโ€™ร  lโ€™extรฉrieur de lโ€™entreprise (Brassier, 2008 ; Nothebaert et al, 2008 ; Barth, 2002), et lโ€™intรฉrรชt grandissant que lui accordent certains sociologues (Moeneclaey, 2013). Nous voulons prendre en compte lโ€™intรฉrรชt grandissant qui est accordรฉ aux ressources humaines dans le pilotage de la performance globale des entreprises (Dietrich et Pigeyre, 2011). Ainsi, de nouveaux concepts issus de la gestion des ressources humaines sโ€™imposent progressivement comme une alternative, et participent ร  la conception de nouveaux modรจles de gestion (Dietrich, 2015). Le concept de compรฉtence introduit dans les annรฉes 1980 marque dans ce contexte une rupture importante avec les concepts traditionnels de poste, performance et qualification. Il ne sโ€™agit plus seulement de gรฉrer des individus au plan administratif, mais de sโ€™intรฉresser aussi au savoir-faire que les salariรฉs vont mobiliser pour faire face ร  des situations de travail complexes (Gilbert, 2006). Dans le mรชme ordre dโ€™idรฉes, la socialisation est dรฉveloppรฉe dans les organisations pour permettre aux individus qui intรจgrent nouvellement une entreprise, de sโ€™adapter rapidement ร  leur nouvel environnement de travail ; et aux entreprises de disposer dโ€™un personnel immรฉdiatement opรฉrationnel et les fidรฉliser (Lacaze, 2005). En effet, dรฉveloppรฉe pour expliquer la rรฉduction de lโ€™incertitude et de lโ€™anxiรฉtรฉ qui caractรฉrisent lโ€™entrรฉe de toute nouvelle recrue dans un nouvel environnement de travail, La socialisation organisationnelle est dรฉfinie par Merton (1957)comme ยซ le processus par lequel un individu acquiert les valeurs et les attitudes, les intรฉrรชts, les outils et la connaissance, bref la culture du groupe dans lequel il se trouve ou bienquโ€™il cherche ร  rejoindre ยป. Il sโ€™agit donc dโ€™un processus dโ€™apprentissage et dโ€™acquisition de connaissances qui a lieu ร  chaque fois que les individus passent dโ€™une fonction ร  une autre, ร  lโ€™intรฉrieur comme ร  lโ€™extรฉrieur de lโ€™entreprise (Van Maanen et Schein, 1979). De plus, le concept de socialisation revรชt une dimension gestionnaire, il dรฉveloppe รฉgalement des comportements et des attitudes tels que la performance, la satisfaction au travail et lโ€™intention de rester dans lโ€™organisation (Ashforth et Saks, 1996), et constitue par consรฉquent un moyen qui permet dโ€™accroitre lโ€™efficacitรฉ de lโ€™organisation (Bargues-Bourlier, 2009). La socialisation organisationnelle ร  fait lโ€™objet dโ€™une abondante littรฉrature dans le domaine de la gestion des ressource humaines, son extension vers dโ€™autres champs de recherches des sciences de gestion tรฉmoigne de sa dimension transversale. Les rรฉcents dรฉveloppements du concept dans le domaine du marketing, notamment la socialisation organisationnelle du client dans les entreprises de services (Goudarzi et Eiglier, 2006), et la socialisation du fournisseur (Machat, 2010) tรฉmoignent de lโ€™intรฉrรชt du concept dans lโ€™amรฉlioration des relations de lโ€™entreprise avec ses partenaires, quโ€™il sโ€™agisse des clients dont lโ€™initiation ร  la production du service peut รชtre source de valeur ajoutรฉe, ou des fournisseurs qui par leur parfaite connaissance des processus dโ€™approvisionnement du distributeur contribuent ร  la qualitรฉ du systรจme de distribution. Les recherches sur la socialisation entrepreneuriale (Star et Fonda, 2002 ; Bargues Bourlier et Bouchard, 2012) soulignent aussi lโ€™intรฉrรชt grandissant du concept dans les problรฉmatiques de lโ€™entrepreneuriat. La socialisation organisationnelle peut donc รชtre appliquรฉe ร  des domaines de gestion variรฉs et ร  des personnes de nature et de statut diffรฉrents, qui sont liรฉes ร  lโ€™entreprise par un contrat de travail ou par une simple relation commerciale.

Les avantages liรฉs ร  la socialisation du vendeur indรฉpendant

ย  ย La recherche sur la socialisation organisationnelle sโ€™est aussi intรฉressรฉes au management des forces de vente. Mais, lโ€™extension du concept ร  ce champ de recherche nโ€™a pas provoquรฉ une rรฉelle adhรฉsion de la part des chercheurs (Barksdale et al, 2003), malgrรฉ lโ€™engouement suscitรฉ par lโ€™article fondateur de Dubinsky et al (1986). Nรฉanmoins, les prรฉoccupations soulevรฉes par ces auteurs ont montrรฉ lโ€™intรฉrรชt de la socialisation dans les organisations de vente. En effet, dans le souci de prรฉserver leurs parts de marchรฉ, les entreprises ont pris conscience de capitaliser leur savoir-faire commercial et de pรฉrenniser les pratiques qui gagnent par la transmission dโ€™une culture commerciale forte. Mais, la mise en ล“uvre dโ€™une telle action se heurte ร  la spรฉcificitรฉ du travail des vendeurs. Dubinsky et al (1986) soulignent que le travail du vendeur comporte des particularitรฉs qui le distinguent des autres emplois dans lโ€™entreprise, telles que ยซ lโ€™รฉloignement physique, psychologique et social du vendeur des autres membres et de lโ€™encadrement ; la position frontaliรจre du vendeur entre lโ€™entreprise et ses clients ; lโ€™exigence de flexibilitรฉ et de crรฉativitรฉ voulue par la nature non routiniรจre du travail ; les rรดles multiples assumรฉs par le vendeur, et qui font converger vers lui des attentes contradictoires ; la persรฉvรฉrance et lโ€™automotivation nรฉcessaires pour vendre ; la supervision systรฉmatique des vendeurs par les objectifs ou les systรจmes de rรฉmunรฉration ; et les incertitudes et conflits interpersonnels inhรฉrents aux situations de vente ยป. Selon les auteurs, ces spรฉcificitรฉs impliquent un besoin de socialisation spรฉcial pour orienter les comportements du vendeur dans le sens des intรฉrรชts de lโ€™entreprise. Ce besoin est encore plus important en ce qui concerne les vendeurs indรฉpendants, car en lโ€™absence dโ€™un lien hiรฉrarchique les managers des ventes sont privรฉs dโ€™agir directement sur les comportements des vendeurs. En effet, le travail dโ€™un vendeur indรฉpendant consiste ร  vendre et promouvoir les produits et/ou services dโ€™une entreprise auprรจs dโ€™une clientรจle avec laquelle il รฉtablit un contact direct. Pour cela, le vendeur exรฉcute toutes les taches liรฉs ร  la vente et assume des rรดles multiples ร  lโ€™extรฉrieur comme ร  lโ€™intรฉrieur de lโ€™entreprise. Cette activitรฉ suppose donc des qualitรฉs (physiques, personnelles et techniques), mais รฉgalement une appropriation par les vendeurs dโ€™une culture commerciale nรฉcessaire ร  lโ€™exercice des activitรฉs de vente. De faรงon gรฉnรฉrale, la culture commerciale dรฉsigne lโ€™ensemble des connaissances, des croyances et des valeurs partagรฉe par une communautรฉ de personnes. En ce qui nous concerne, il sโ€™agit essentiellement des connaissances relatives ร  la pratique de la vente au sein des forces de vente. Dans la littรฉrature, Jackson, Tax, et Barnes (1994) apprรฉhendent la culture des forces de vente comme lโ€™une des sous-cultures la plus importante de lโ€™organisation. Ils dรฉcrivent cette culture comme ยซ le modรจle intรฉgrรฉ des valeurs, des idรฉes, croyances et de la comprรฉhension acquise par les vendeurs comme membres de la force de vente ยป. Autrement dit, la culture renferme lโ€™ensemble des prรฉoccupations, des attentes et mรชmes des aspirations en partage au sein de la force de vente, et oriente leur fonctionnement. Selon Grant et Bush (1996), la culture commerciale peut รชtre bonne ou mauvaise, en fonction du management qui est pratiquรฉ dans lโ€™organisation. Dโ€™aprรจs Jackstone, Tax, et Barnes (1994), deux caractรฉristiques essentielles permettent de distinguer un bon management de la culture commerciale : la force de la culture et la direction de celle-ci. Une culture commerciale forte est destinรฉe ร  fournir aux vendeurs des valeurs et des croyances partagรฉes, et une mission commune. La direction de la culture commerciale, quant ร  elle, doit permettre une adรฉquation de la culture avec les valeurs et croyances des vendeurs. Autrement dit, les croyances et les valeurs qui composent la culture dรฉveloppรฉe doivent รชtre conformes au contexte dans le quel la force de vente รฉvolue.

Les limites des thรฉories contractuelles

ย  La tendance des entreprises ร  externaliser leur force de vente sans quโ€™il soit envisagรฉ parallรจlement une รฉvolution de la gestion des hommes qui composent cette organisation, pose le problรจme de lโ€™encadrement des vendeurs et de faรงon gรฉnรฉrale celui du management ร  mettre en place face au nouvel agencement interne de lโ€™entreprise (Desreumaux, 1996). Pour cet auteur, il nโ€™est guรจre pertinent de modifier les frontiรจres de lโ€™entreprise sans sโ€™interroger sur les rรฉpercussions de ce changement. Le dรฉveloppement des nouvelles formes dโ€™organisation, et la nรฉcessitรฉ pour les entreprises dโ€™avoir un contrรดle permanent sur leurs vendeurs indรฉpendants impliquent une approche diffรฉrente de la gestion des hommes. La littรฉrature habituellement mobilisรฉes dans ce contexte est basรฉe sur les thรฉories รฉconomiques (TCT ou TA). Elles privilรฉgient la relation contractuelle comme modรจle dโ€™explication des relations entre lโ€™entreprise externalisatrice et le prestataire de vente (Anderson et Schmittlein, 1984).

Thรฉorie de coรปt de transaction et Thรฉorie dโ€™agence

ย  La recherche en management des forces de vente externalisรฉes est assez rรฉcente. Elle est dominรฉe par les thรฉories รฉconomiques nรฉo institutionnelles basรฉe essentiellement sur la relation contractuelle. Ces thรฉories apprรฉhendent le contrat comme un dispositif de coordination entre lโ€™entreprise et ses partenaires, et dรฉfinissent les mรฉcanismes qui permettent de minimiser les coรปts gรฉnรฉrรฉs par les contrats afin dโ€™optimiser la structure de gestion. Deux thรฉories sont gรฉnรฉralement mobilisรฉes pour expliquer la relation entre lโ€™entreprise externalisatrice et ses prestataires de vente : la thรฉorie des coรปts de transaction et la thรฉorie dโ€™agence (Leroux, 2004). La thรฉorie des coรปts de transaction dรฉveloppรฉe par Williamson (1975, 1985), permet non seulement dโ€™orienter la dรฉcision dโ€™externalisation, mais elle fournit รฉgalement des solutions sur la structure de gouvernance la plus ร  mรชme de gรฉrer une transaction, ร  savoir la hiรฉrarchie ou le marchรฉ. Pour Williamson (1975), la diffรฉrence entre le marchรฉ et la hiรฉrarchie se situe au niveau du concept dโ€™autoritรฉ quโ€™incarne cette derniรจre. Alors que Ghertman (1996) prรฉfรจre parler de ยซ structure de gouvernance ยป en se basant sur la nature du contrat qui lie lโ€™agent ร  lโ€™entreprise.Selon cet auteur, le type de contrat passรฉ entre une entreprise et ses vendeurs constitue le moyen le plus adaptรฉ pour mesurer les frontiรจres de la firme, et prรฉciser la position dโ€™un agent par rapport ร  lโ€™entreprise quโ€™il reprรฉsente. Ainsi, lorsquโ€™une entreprise dรฉcide de constituer une force de vente, elle a le choix entre une force de vente propre (salariรฉ) et une force de vente externalisรฉe (agent commerciaux et forces de vente supplรฉtives). Les nombreuses validations empiriques enregistrรฉes dans ce champ de recherche prouvent que la thรฉorie des coรปts de transaction offre ยซ un cadre thรฉorique intรฉressant pour analyser ce choix organisationnel ยป (Gosse et Sprimont (1999). Cependant, comme le soulignent ces auteurs, ce pouvoir explicatif est propre ยซ aux attributs ยป du marchรฉ รฉconomique amรฉricain. Ce qui remet en cause son caractรจre universel, et ne permet pas de gรฉnรฉraliser son application dans des contextes qui peuvent รชtre culturellement diffรฉrents (Hofstรจde, 1996). En effet, lโ€™auteur oppose la notion de ยซ marchรฉ ยป privilรฉgiรฉe dans la conception amรฉricaine ร  celle de ยซ pouvoir ยป dans les organisations franรงaises. Il suggรจre que dans les pays oรน la culture dominante est la hiรฉrarchie, lโ€™externalisation des forces de vente peut se heurter ร  des rรฉsistances dโ€™ordre culturel et par consรฉquent une gouvernance par le marchรฉ serait inappropriรฉe.

Lโ€™orientation marketing du management des forces de vente

ย  Le management des forces de vente a รฉtรฉ diversement dรฉfini dans la littรฉrature. Certains auteurs comme Spiro, Stanton, et Rich (2003) le dรฉfinissent comme le management du personnel de vente, considรฉrรฉ comme une composante du programme de marketing dโ€™une organisation. Cette dรฉfinition tient compte de la relation รฉtroite qui existe entre le marketing et la vente, ce qui a permis ร  certains auteurs de considรฉrer la force de vente comme une partie intรฉgrale du marketing, celle qui permet de rรฉaliser le plan marketing en gรฉnรฉrant des revenus de la vente (Rosenbloom et Anderson, 1984). De ce point de vue, Le management des ventes est apprรฉhendรฉ comme une stratรฉgie qui va aider lโ€™organisation ร  accomplir ses objectifs marketings. Plusieurs auteurs, essentiellement Amรฉricains sโ€™accordent ร  reconnaitre que les activitรฉs de la force de vente sont nรฉcessairement coordonnรฉes avec la stratรฉgie marketing de lโ€™entreprise (Churchill, Ford, et Walker, 1990 ; Newton, 1990 ; Stanton, Buskirk, et Spiro, 1995). La littรฉrature dรฉveloppรฉe sur le sujet sโ€™est intรฉressรฉe ร  la nature des relations entre la stratรฉgie marketing et son application fonctionnelle, et notamment sur la faรงon dont les responsables commerciaux traduisent la stratรฉgie marketing en comportements opรฉrationnels (Newton, 1990) . Selon cet auteur, les รฉtudes empiriques rรฉalisรฉes sur le degrรฉ dโ€™alignement des objectifs et des activitรฉs de vente sur la stratรฉgie marketing dans les entreprises industrielles montrent quโ€™il existe souvent des dรฉsaccords entre les responsables marketing et les managers de vente sur lโ€™application effective de la stratรฉgie marketing (Strahle, Spiro, et Acito, 1996). Pour ces auteurs, il est important que la stratรฉgie marketing dโ€™une entreprise et les activitรฉs de vente soient congruentes, car une absence de cohรฉsion peut engendrer trois consรฉquences nรฉgatives : (1) la perte de la position concurrentielle sur le marchรฉ, (2) les ressources (capital et humain) sont simplement gaspillรฉes, (3) les vendeurs qui sont tenus dโ€™exรฉcuter ces directives contradictoires risquent dโ€™expรฉrimenter lโ€™ambiguรฏtรฉ et la frustration dans leur travail. Dans le mรชme ordre dโ€™idรฉes, Cross et al (2001) soulignent le rรดle trรจs important de la force de vente dans la formulation et lโ€™exรฉcution de la stratรฉgie marketing. Ils montrent que lโ€™utilisation de certaines activitรฉs de la force de vente, telles que la remontรฉe de lโ€™information vers la hiรฉrarchie, le recrutement et la formation des vendeurs, et lโ€™obtention de nouveaux segments de marchรฉ sont positivement liรฉs ร  quatre types de stratรฉgies marketing : la pรฉnรฉtration de marchรฉ, le dรฉveloppement des produits, le dรฉveloppement de marchรฉ, et la diversification.

La dimension ressources humaines du management des forces de vente

ย  ย Dโ€™autres auteurs apprรฉhendent le management des forces de vente dans une perspective ressources humaines. Darmon (1993), prรฉsente la force de vente comme une organisation humaine complexe dans laquelle sont inter reliรฉs des hommes, des structures et des procรฉdures formant ainsi un systรจme de gestion. Lโ€™auteur positionne lโ€™homme au centre de ce systรจme et souligne par consรฉquent, lโ€™intรฉrรชt de sโ€™intรฉresser dโ€™abord au vendeur, ร  ses attentes et aux conditions dans lesquelles il exerce son activitรฉ, dans la mesure oรน il est le principal acteur de lโ€™activitรฉ de vente. Dans le mรชme esprit, Rive (2001) apprรฉhende le management des forces de vente comme une gestion spรฉcifique des ressources humaines commerciale. Selon lโ€™auteur, cette gestion est partagรฉe, entre la hiรฉrarchie immรฉdiate qui endosse lโ€™essentiel des responsabilitรฉs, et les services fonctionnels des ressources humaines qui tiennent un rรดle de conseil interne. Du point de vue de la gestion des ressources humaines (dรฉsormais GRH), le management des forces de vente a bรฉnรฉficiรฉ de lโ€™intรฉrรชt grandissant qui est portรฉ aux ressources humaines dans la gestion des organisations. La GRH est dรฉsormais reconnue comme une partie intรฉgrante des grandes fonctions de lโ€™entreprise au mรชme titre que le marketing ou la stratรฉgie, et la gestion des individus ne se limite plus ร  la simple administration du personnel. Cette approche est marquรฉe par une รฉvolution des outils conceptuels et des pratiques qui donnent aux ressources humaines une place prรฉpondรฉrante dans la conception et la mise en ล“uvre de la performance organisationnelle. En sโ€™inspirant des grandes problรฉmatiques relatives au comportement et attitudes organisationnels, tels que la performance, la satisfaction au travail, lโ€™implication dans le travail et dans lโ€™organisation, lโ€™intention de quitter ou de rester, la GRH questionne de faรงon particuliรจre le management des forces de vente. Les vendeurs sont prรฉsentรฉs comme une population atypique de lโ€™entreprise, car leurs activitรฉs sont dรฉployรฉes essentiellement ร  lโ€™extรฉrieur de lโ€™entreprise, ce qui nรฉcessite un suivi diffรฉrents du reste du personnel de lโ€™entreprise (Dubinsky et al 1986). Ainsi, un intรฉrรชt particulier est accordรฉ au comportement du vendeur, afin dโ€™identifier ses dรฉterminants individuels et organisationnels (Churchill et al, 1985). Lโ€™un des dรฉterminants les plus explorรฉs dans la littรฉrature est probablement celui des tensions de rรดle, et particuliรจrement les conflits et ambiguรฏtรฉs de rรดle conceptualisรฉ par Khan et al (1964) dans leur modรจle รฉpisodique de rรดle. Ces tensions de rรดle prennent leur source dans la position frontaliรจre du vendeur et son rรดle dโ€™interface, entre lโ€™entreprise et sa clientรจle. On note รฉgalement dans ce champ de recherche les รฉtudes sur le climat รฉthique des forces de vente et leurs implications sur la performance du vendeur, la satisfaction au travail, lโ€™engagement organisationnel, lโ€™intention de quitter (Fournier et al, 2010 ; Babin, Boles et Robin, 2000 ; Dubinsky et Levy, 1985 ; Dubinsky et al, 1985 ; Lavorata, 2008). Enfin, il faut souligner lโ€™intรฉrรชt des travaux qui sโ€™intรฉressent ร  lโ€™influence des risques psychosociaux sur la performance du vendeur et la satisfaction au travail. Dans cette approche, une importance particuliรจre est accordรฉe aux aspects humains du management des forces de vente. Les vendeurs sont des รชtres humains qui ont des objectifs et des valeurs propres, diffรฉrents de ceux de lโ€™entreprise. Ils รฉprouvent aussi des besoins et des รฉmotions aussi bien dans leur vie privรฉe que dans leur travail. On sโ€™intรฉresse davantage aux conditions de travail, au climat interne, au comportement รฉthique du vendeur, ou encore aux risques psychosociaux liรฉs au travail du vendeur tels que le stress, ou lโ€™รฉpuisement professionnel.

Dรฉfinition de lโ€™entrepreneuriat

ย  ย Lโ€™entrepreneuriat est un concept polysรฉmique qui recouvre plusieurs domaines dโ€™applications, et ses enjeux sont aussi bien รฉconomiques que sociaux. Selon Degeorges (2005), lโ€™entrepreneuriat peut รชtre apprรฉhendรฉ comme une pratique qui est repartie en ยซ plusieurs modalitรฉs ยป : la crรฉation dโ€™entreprise, la reprise dโ€™entreprise, le dรฉveloppement des entreprises existantes, lโ€™essaimage, etc. Elle peut aussi correspondre ร  un outil de dรฉveloppement social qui permet de crรฉer des emplois, dโ€™innover, et dโ€™รฉpanouir les individus. Enfin, lโ€™entrepreneuriat se rรฉfรจre surtout ร  une valeur ร  dรฉvelopper au sein dโ€™une entreprise. Pour Verstraete (1990), lโ€™entrepreneuriat est un ยซ phรฉnomรจne multiple et trop complexe pour รชtre rรฉduit ร  une simple dรฉfinition ยป, et le concept dโ€™entrepreneur qui est sa traduction pratique ร  รฉvoluรฉ avec le temps. Ainsi, lโ€™entrepreneuriat peut รชtre apprรฉhendรฉ comme un mode de pensรฉe : on parle dโ€™esprit dโ€™entreprendre, ou de culture entrepreneuriale. Il peut aussi se matรฉrialiser par des comportements individuels ou collectifs auxquels sont associรฉs certaines dispositions, telles que la perception et lโ€™acceptation du risque, lโ€™orientation vers le dรฉveloppement et lโ€™exploitation dโ€™opportunitรฉs, la prise de responsabilitรฉ, ou dโ€™initiatives, etc. Il est enfin possible dโ€™envisager lโ€™entrepreneuriat ร  travers lโ€™acte dโ€™entreprendre, ce qui conduit ร  un nombre de situations et de modalitรฉs trรจs diversifiรฉes. Par exemple, on peut entreprendre en crรฉant une entreprise ou au sein dโ€™une entreprise existante, et les modalitรฉs de ces actes peuvent รชtre la crรฉation en franchise, la reprise dโ€™entreprise, ou le travail indรฉpendant. De faรงon gรฉnรฉrale, lโ€™entrepreneuriat se prรฉsente comme une nouvelle philosophie des affaires, qui prรฉsente plusieurs vertus : crรฉativitรฉ, innovation, sens de lโ€™initiative, flexibilitรฉ, et surtout crรฉation dโ€™emploi (Degeorges, 2005). Du point de vue de la recherche, trois approches fondamentales sont couramment citรฉs dans la littรฉrature : lโ€™approche fonctionnelle des รฉconomistes, lโ€™approche centrรฉe sur les individus, et lโ€™approche processuelle. Les travaux des รฉconomistes sont considรฉrรฉs comme les fondements du champ de lโ€™entrepreneuriat, notamment parce quโ€™ils accordent ร  lโ€™entrepreneur une place centrale dans la dynamique รฉconomique. Ainsi, lโ€™entrepreneur est le repreneur de risques (Says, 1767-1832), un innovateur (Schumpeter, 1883-1950), un chercheur dโ€™opportunitรฉ (Kirzner, 1973). Lโ€™approche centrรฉe sur lโ€™individu ou approche par les traits porte sur les connaissances de lโ€™entrepreneur, et notamment ses caractรฉristiques psychologiques. Elle stipule que lโ€™entrepreneur est un รชtre ร  part qui est dotรฉ dรจs sa naissance de qualitรฉs exceptionnelles qui lui permettent de prendre les bonnes dรฉcisions. Cette conception de lโ€™entrepreneuriat est remise en cause par ceux qui estiment que dโ€™autres variables doivent รชtre prises en compte dans la formation du comportement entrepreneurial dโ€™un individu. Enfin, lโ€™approche processuelle considรจre que lโ€™entrepreneuriat est un phรฉnomรจne complexe qui ne peut se rรฉsumer aux caractรฉristiques des entrepreneurs, ou ร  une fonction รฉconomique. Par consรฉquent, les tenants de cette position proposent une approche processuelle articulรฉe autour de quatre paradigmes : la crรฉation dโ€™une nouvelle organisation, lโ€™approche par lโ€™opportunitรฉ entrepreneuriale, la crรฉation de valeur nouvelle, et lโ€™innovation (Verstraete et Fayolle, 2005). Vu sous cet angle, lโ€™entrepreneuriat est un processus qui a lieu dans un contexte organisationnel, et qui intรจgre ร  la fois des composantes comportementales et attitudinaux (Morris et al, 1990). Selon ces auteurs, les comportements etย les attitudes qui relรจvent de lโ€™entrepreneuriat peuvent รชtre apprรฉhendรฉs sous trois dimensions. La premiรจre se rรฉfรจre ร  lโ€™innovation, cโ€™est-ร -dire ร  la recherche de solutions nouvelles ou exceptionnelles relevant de la crรฉativitรฉ, telles que la crรฉation de nouveaux produits ou servicesย pour rรฉpondre ร  des besoins identifiรฉs, ou la mise en place de nouveaux processus de travail, etc. La deuxiรจme dimension concerne la prise de risque qui implique de la part du management, des initiatives et de la responsabilisation afin de saisir les opportunitรฉs qui se prรฉsentent. La troisiรจme dimension concerne la proactivitรฉ des acteurs, cโ€™est-ร -dire leur capacitรฉ ร  crรฉer des situations favorables ร  lโ€™acte entrepreneurial. En dรฉfinitif, cette approche relรจve de ce quโ€™il convient dโ€™appeler lโ€™entrepreneuriat organisationnel, dont lโ€™application est jugรฉe pertinente dans tous les niveaux hiรฉrarchiques de lโ€™entreprise, et particuliรจrement dans les fonctions commerciales.

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Table des matiรจres

Resumรฉ
Abstract
Remerciements
Sommaire
Introduction gรฉnรฉrale
Chapitre 1. Etat de l’art sur le management des forces de vente
Section 1. Le champ du management des forces de vente
1. Les fondements thรฉoriques et conceptuels du management des forces de vente
1.1. Le management des forces de vente : un domaine dโ€™รฉtude transversal
1.1.1. Lโ€™orientation marketing du management des forces de vente
1.1.2. La dimension ressources humaines du management des forces de vente
1.2. Les courants thรฉoriques du management des force de vente
1.3. Conceptualisation du management des FDV
1.3.1. Le management des FDV : une activitรฉ de contrรดle
1.3.2. Le management des forces de vente : une activitรฉ entrepreneuriale
1.3.2.1. Dรฉfinition de lโ€™entrepreneuriat
1.4. La force de vente, une population diversifiรฉe
1.4.1. La diversitรฉ des formes et statuts de la force de vente
1.4.2. Le statut dโ€™agent commercial
2. Les รฉtudes empiriques sur le management des force de vente
2.1. Analyse des travaux empiriques sur le management des ressources humaines des forces de vente
2.2. Analyse de quelques travaux concernant les forces de vente externes
2.3. Analyse des principaux rรฉsultats attendus des actions managรฉriales
2.3.1. La performance du vendeur
2.3.2. La satisfaction gรฉnรฉrale
2.3.3. Le turnover des vendeurs indรฉpendants
Section 2. Analyse critique des travaux rรฉalisรฉs en management des forces de venteย 
1. Lโ€™externalisation des forces de vente : dรฉfinitions et limites
1.1. Dรฉfinitions et conceptualisation
1.2. Les apports de la thรฉorie au management des vendeurs indรฉpendants
1.2.1. La thรฉorie des coรปts de transaction
1.2.2. La thรฉorie dโ€™agence
1.3. Les limites des thรฉories รฉconomiques
2. Consรฉquences managรฉriales liรฉes ร  lโ€™externalisation des forces de vente
2.1. La perte de direction et le contrรดle de la force de vente
2.2. Lโ€™รฉmergence dโ€™une nouvelle relation dโ€™emploi
2.3. Lโ€™impact de lโ€™environnement socioculturel sur le management.
Chapitre 2. Analyse de la littรฉrature autour du concept de socialisation organisationnelle
Section 1. Fondements thรฉoriques et conceptuels de la socialisation organisationnelle
1. Les origines de la socialisation organisationnelles
1.1. Les apports de la sociologie
1.1.1. La socialisation primaire
1.1.2. La socialisation secondaire
1.2. Les apports de la psychologie
1.2.1. Les stades psychanalytiques de Freud
1.2.2. Les stades du dรฉveloppement cognitif de lโ€™enfant
1.3. Lโ€™approche interactionniste de la socialisation
2. La socialisation dans lโ€™organisation
2.1. Dรฉfinitions et enjeux de la socialisation organisationnelle
2.2. Lโ€™approche sรฉquentielle de la socialisation organisationnelle
2.2.1. Les รฉtapes du processus de socialisation
2.2.2. Analyse du modรจle sรฉquentiel de Feldman (1976)
2.3. Lโ€™approche gestionnaire de la socialisation organisationnelle
2.3.1. Les premiรจres recherches sur la socialisation organisationnelle
2.3.2. Analyse du modรจle des tactiques de socialisation de Van Maanen et Schein (1979)
2.4. Lโ€™approche cognitive de la socialisation organisationnelle
3. Les approches rรฉcentes de la socialisation organisationnelle
3.1. Les tactiques individuelles de socialisation
3.1.1. La recherche proactive dโ€™informations
3.1.2. Les autres formes de comportements proactifs
3.2. Lโ€™approche interactionniste de la socialisation organisationnelle
3.2.1. Lโ€™analyse simultanรฉe des niveaux organisationnels et individuels
3.2.2. Lโ€™interactionnisme symbolique
3.3. Le contenu de la socialisation organisationnelle
3.3.1. Les domaines de socialisation
3.3.2. La mesure de la socialisation organisationnelle
Section1. Contribution de la socialisation ร  la gestion
1. Les dรฉveloppements de la socialisation dans les sciences de gestion
1.1. Les dรฉveloppements en gestion des ressources humaines
1.1.1. La socialisation du personnel en contact
1.1.2. La socialisation syndicale
1.1.3. La socialisation organisationnelle dans le cadre de lโ€™expatriation
1.2. Les dรฉveloppements en marketing
1.2.1. La socialisation de lโ€™enfant-consommateur
1.2.2. La socialisation organisationnelle du client
1.2.3. La socialisation organisationnelle du fournisseur
1.3. Les dรฉveloppements en entrepreneuriat
1.3.1. Les fondements de la socialisation entrepreneuriale
1.3.2. Analyse du modรจle de socialisation entrepreneuriale
2. Le management des forces de vente : une lecture ร  partir du concept de socialisation organisationnelle
2.1. La socialisation organisationnelle : un dispositif du contrรดle social
2.1.1. Les fondements thรฉoriques du contrรดle social : le contrรดle par le clan
2.1.2. Le contrรดle par la culture et les normes sociales
2.2. La socialisation organisationnelle, vecteur de rรฉgulation sociale dans la force de vente
2.2.1. Les pratiques des ressources humaines des forces de vente
ยง La sรฉlection et le recrutement
2.2.2. Analyse du modรจle de socialisation des forces de vente (Dubinsky et al (1986)
Chapitre 3. Cadre conceptuel et analytique de la recherche
Section 1. La socialisation du vendeur indรฉpendant: Un processus de construction de la relation managรฉriale
1. Les spรฉcificitรฉs liรฉes ร  lโ€™intรฉgration des vendeurs indรฉpendants
1.1. Lโ€™intรฉgration, comme une รฉtape dรฉcisive du processus de socialisation
1.2. Lโ€™intรฉgration du vendeur indรฉpendant : un processus multiple de socialisation
1.2.1. Le vendeur indรฉpendant : un entrepreneur รฉconomiquement socialisรฉ
1.2.2. La socialisation du vendeur indรฉpendant ร  lโ€™organisation
1.3. Les enjeux managรฉriaux liรฉs ร  lโ€™intรฉgration des vendeurs indรฉpendants
1.3.1. Les politiques et pratiques de gestion en vigueur dans les entreprises
1.3.2. La question de la durรฉe du processus dโ€™intรฉgration dโ€™un nouveau vendeur
2. La relation manager / vendeur dans une perspective dโ€™intรฉgration
2.1. Dรฉfinition et รฉvolution du concept de relation managรฉriale
2.2. Une relation qui se construit sur la confiance des acteurs
Section 2. Le modรจle de socialisation du vendeur indรฉpendant
1. Lโ€™approche interactionniste de la socialisation organisationnelle : une clรฉ dโ€™analyse de lโ€™entrรฉe des vendeurs indรฉpendants dans lโ€™organisation
1.1. Lโ€™interaction comme principal mรฉcanisme de la socialisation organisationnelle
1.2. Le rรดle majeur des agents de socialisation
1.3. La nouvelle recrue, un agent de socialisation peu รฉtudiรฉ
2. La socialisation organisationnelle : un processus de construction de sens
1.1. Le modรจle cognitif de louis (1980)
1.2. Le modรจle interprรฉtatif de Weick (1995)
3. Lโ€™apport des thรฉories de lโ€™รฉchange social pour apprรฉhender la relation manager / vendeurs indรฉpendants en phase dโ€™intรฉgration
3.1. La thรฉorie de la rรฉgulation sociale dรฉveloppรฉe par Reynaud (1988)
3.1.1. Les fondements thรฉoriques
3.1.2. La contribution de la thรฉorie de rรฉgulation sociale au management
3.2. La thรฉorie du contrat psychologique
3.2.1. Les fondements thรฉoriques du contrat psychologique
3.2.2. La formation du contrat psychologique
3.2.3. Les consรฉquences de la rupture du contrat psychologique
3.3. Prรฉsentation du modรจle de socialisation du vendeur indรฉpendant
3.3.1. Adaptation du modรจle gรฉnรฉral de la socialisation organisationnelle proposรฉ par Lacaze
3.3.2. Prรฉsentation du modรจle de recherche
Deuxiรจme partie: La socialisation du vendeur indรฉpendant : une construction de la rรฉalitรฉ socialeย 
Chapitre 4. Epistรฉmologie et mรฉthodologie de la recherche
Section 1. Le positionnement รฉpistรฉmologique de la recherche
1. Positivisme versus constructivisme
2. Le statut รฉpistรฉmologique de la vente
2.1. La vente : une discipline en construction
2.2. Management des forces de vente : un champ de recherche hรฉtรฉrogรจne et complexe
3. Le choix du positionnement รฉpistรฉmologique
3.1. La socialisation organisationnelle : un construit social
3.2. Notre positionnement รฉpistรฉmologique
3.3. Lโ€™abduction comme dรฉmarche de recherche
Section 2. Les choix mรฉthodologiques de la recherche
1. Le choix dโ€™une approche qualitative
1.1. Approche qualitative versus approche quantitative
1.2. Prรฉsentation de lโ€™รฉtude prรฉliminaire
1.2.1. Objectifs et description de lโ€™รฉtude
1.2.2. Mรฉthodologie de lโ€™รฉtude prรฉliminaire
2. Prรฉsentation de lโ€™รฉtude qualitative
2.1. Description du terrain de la recherche
2.2. Prรฉsentation de lโ€™รฉchantillon retenu
3. La cartographie cognitive comme outil de comprรฉhension des reprรฉsentations des trois catรฉgories dโ€™acteurs
3.1. Prรฉsentation de lโ€™outil
3.2. La construction des cartes cognitives
3.2.1. Le choix dโ€™une mรฉthode de construction des cartes cognitives
3.2.2. Construction des cartes collectives
3.3. La collecte de donnรฉes
3.3.1. Les mรฉthodes de collecte de donnรฉes
3.3.2. La collecte des donnรฉes par un guide dโ€™entretien
3.4. Traitement des donnรฉes collectรฉes pour la construction des cartes
3.4.1. Le passage de la collecte des donnรฉes ร  lโ€™รฉtablissement des cartes cognitives
3.4.2. Le codage des donnรฉes recueillies
3.4.3. Fiabilitรฉ et validitรฉ du codage des donnรฉes recueillies
3.5. Lโ€™analyse des donnรฉes
3.5.1. Les diffรฉrents types dโ€™analyse dans la littรฉrature
3.5.2. Lโ€™adoption dโ€™une mรฉthode dโ€™analyse adaptรฉe
Chapitre 5. Les rรฉsultats de la recherche
Section 1. L’analyse de la structure des cartes collectives des trois catรฉgories d’acteurs
1. Evaluation des indicateurs de complexitรฉ des cartes collectives
1.1. Evaluer la complexitรฉ des cartes ร  partir des indicateurs gรฉnรฉraux
1.2. Evaluer la complexitรฉ des cartes ร  partir des indicateurs locaux
2. Analyser lโ€™organisation des cartes collectives pour caractรฉriser les schรจmes des acteurs
2.1. Analyse de lโ€™organisation de la carte cognitive des responsables commerciaux
2.1.1. Lโ€™analyse de centralitรฉ
2.1.2. Consรฉquences et explications
2.1.3. Lโ€™analyse de regroupement (clusters analysis)
2.1.4. Lโ€™analyse des boucles
2.2. Analyse de lโ€™organisation de la carte cognitive des nouveaux vendeurs
2.2.1. Lโ€™analyse de centralitรฉ
2.2.2. Consรฉquences et les explications
2.2.3. Lโ€™analyse de regroupement (clusters)
2.2.4. Lโ€™analyse des boucles
2.3. Analyse de lโ€™organisation de la carte cognitive des vendeurs sรฉniors
2.3.1. Lโ€™analyse de centralitรฉ
2.3.2. Les consรฉquences et les explications
2.3.3. Les rรฉsultats de lโ€™analyse de regroupement (cluster analysis)
2.3.4. Lโ€™analyse des boucles
Section 2. Analyse du contenu des cartes collectives pour explorer les prรฉoccupations des acteursย 
1. Les principales prรฉoccupations des acteurs sur la socialisation des vendeurs indรฉpendants
1.1. Les idรฉes relatives au recrutement des vendeurs indรฉpendants
1.1.1. Les logiques de recrutement dรฉveloppรฉes par les entreprises
1.1.2. Le choix dโ€™un emploi dโ€™indรฉpendant
1.2. Les idรฉes relatives ร  la formation et lโ€™acquisition des connaissances
1.2.1. Accompagner sur le terrain vs formation en salle
1.2.2. Lโ€™encadrement des nouveaux par les vendeurs sรฉniors
1.3. Les idรฉes relatives aux relations interpersonnelles
1.3.1. Un climat de dรฉfiance entre vendeurs sรฉniors et nouveaux vendeurs
1.3.2. Lโ€™รฉmergence des conflits au sein de lโ€™รฉquipe de vente
1.4. Les idรฉes relatives au statut et rรดles du vendeur indรฉpendant
1.4.1. Les enjeux liรฉs au statut dโ€™indรฉpendant
1.4.2. Lโ€™environnement de travail
1.5. La performance du vendeur
1.5.1. Les rรฉsultats de vente
1.5.2. La motivation des nouveaux vendeurs
1.5.3. Les rรฉunions et le travail dโ€™รฉquipe
2. Les concepts dominants de la socialisation des vendeurs indรฉpendants
2.1. Les rรฉsultats du croisement de la centralitรฉ et du domaine
2.1.1. Les concepts les plus importants de chaque carte collective
2.1.2. Les concepts les plus importants des trois cartes collectives
2.2. Analyse des prรฉoccupations dominantes des trois cartes collectives
2.2.1. Lโ€™acquisition des compรฉtences
2.2.3. La motivation de vendeurs
2.2.4. La maitrise des aspects techniques du travail : un concept central dans le processus de socialisation du vendeur indรฉpendant
Section 3. Des cartes cognitives ร  la socialisation du vendeur indรฉpendantsย 
1. Les prรฉoccupations structurantes du processus de socialisation duย  vendeur indรฉpendant
1.1. Un recrutement pensรฉ pour attirer les meilleurs profils
1.2. Une formation qui favorise la connaissance de la tรขche plutรดt que le rรดle
ยง Un enthousiasme mesurรฉ pour la formation des vendeurs
ยง Favoriser les connaissances liรฉes ร  la pratique commerciale
1.3. Des relations interpersonnelles conflictuelles
1.4. Un management fait de compromis
2. Les prรฉoccupations particuliรจres, comme principes dโ€™action des acteurs
2.1. Une volontรฉ de gรฉrer diffรฉremment
2.2. Le choix dโ€™un travail par dรฉfaut
2.3. La disponibilitรฉ du tuteur
Chapitre 6. Discussion gรฉnรฉrale
Section1. Discussion des rรฉsultats
1. Comprendre le management des vendeurs indรฉpendants en phase dโ€™intรฉgration
1.1. Une volontรฉ de changement plus ou moins affirmรฉe par les acteurs
1.2. Un intรฉrรชt mesurรฉ concernant les relations interpersonnelles
1.3. Un management orientรฉ sur la tache et les rรดles commerciaux
1.4. Expliquer le turnover des vendeurs en phase dโ€™intรฉgration
1.4.1. Les facteurs dรฉclencheurs du turnover
1.4.2. La place centrale de la satisfaction/insatisfaction
1.4.3. La performance, comme principale cause des dรฉparts du vendeur
1.4.4. La typologie des dรฉterminants du turnover
2. La pertinence de lโ€™utilisation de la mรฉthode des cartes cognitives dans cette recherche
2.1. Apprรฉhender la socialisation du vendeur indรฉpendants ร  partir des reprรฉsentions des acteurs
2.1.1. Le concept de reprรฉsentation en sciences de gestion
2.1.2. Lโ€™apport de la cartographie cognitive ร  lโ€™รฉtude des reprรฉsentations de la socialisation du vendeur indรฉpendant
2.2. Les cartes cognitifs, pour rรฉduire la complexitรฉ des schรจmes cognitifs
Section 2. Discussion sur la gestion de la socialisation des vendeurs indรฉpendants
1. La gestion du processus de socialisation
1.1. Prรฉexistence de la socialisation dans lโ€™entreprise
1.2. Formaliser nรฉcessairement la socialisation des vendeurs indรฉpendants
2. Les implications managรฉriales
2.1. Dรฉvelopper un leadership spรฉcifique
2.1.1. Mobiliser de nouvelles compรฉtences
2.1.2. Partager le leadership
2.2. Attirer et retenir les nouveaux vendeurs
2.2.1. Recrutement rรฉaliste et adรฉquat.
2.2.2. Articuler les tactiques de socialisation
2.3. Adapter le management aux vendeurs indรฉpendants
2.3.1. Nรฉgocier de nouvelles rรจgles de gestion
2.3.2. Organiser le dispositif de formation des nouveaux vendeurs
2.3.3. Motiver les vendeurs
Conclusion gรฉnรฉrale
1. Les principales contributions de la recherche
1.1. Les apports thรฉoriques
1.2. Les apports mรฉthodologiques
1.3. Les apports managรฉriaux
2. Les limites de la recherche
2.1. Les limites thรฉoriques
2.2. Les limites mรฉthodologiques
3. Les voies de recherche futures
3.1. Conforter notre approche thรฉorique sur la socialisation
3.2. Diversifier lโ€™approche mรฉthodologique
Bibliographie
Annaexe

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