La socialisation des jeunes

Madagascar est un pays pauvre qui possède des capitaux considérables surtout en ressources humaines. Il est estimé que plus de 45% de la population est constituée par des jeunes de moins de 15 ans. Dans ce document, nous allons nous pencher sur cette couche importante dans un thème intitulé : « La socialisation des jeunes » en prenant le cas d’un Centre des jeunes sis à Andoharanofotsy.

Les jeunes tout comme la population constituent un moteur du développement, mais avant de pouvoir se prêter à ce rôle, ils doivent avoir acquis des connaissances au sein de leur famille d’abord, et auprès d’une institution spécialisée telle que l’école par la suite. D’autres entités peuvent intervenir pour apporter un plus à la formation des jeunes, conjointement les éléments associés vont contribuer à la réalisation de l’être de ceux qui les ont adoptés de façon à améliorer et à étoffer les connaissances de ceux-ci. Le Centre des jeunes d’Andoharanofotsy essaie d’œuvrer en ce sens.

La socialisation

Bon nombre de penseurs ont tenté d’éclaircir le terme socialisation, les opinions sont aussi variées que les tendances des chercheurs. Parfois, les uns rejoignent les conceptions des autres, mais bien souvent les penchants divergent.

Essais de définitions 

La socialisation est indissociable à la vie en société. Elle s’impose à l’individu qui doit se conformer à un certain nombre d’arguments destinés à façonner ce qu’il est. Pour COUDRAY: « il s’agit de l’adaptation sociale de l’individu aux modèles de comportement, aux normes et valeurs, et aux normes et statuts en cours dans la société globale » .

La socialisation donne une importance considérable au phénomène de groupe. Un individu ne peut vivre isolément, il doit intégrer des valeurs auxquelles il s’identifie par l’intermédiaire de ses aînés. Guy ROCHER avance les propos suivants : «Nous définissons la socialisation comme étant un processus par lequel, la personne humaine apprend et intériorise au cours de sa vie, les éléments socioculturels de son milieu, les intègre à la structure de sa personnalité sous l’influence d’expériences et d’agents sociaux significatifs, et par là s’adapte à l’environnement social où elle doit vivre ».

Pour les culturalistes, le processus de socialisation met l’accent sur la construction des identités des individus à partir du contenu et des éléments essentiels de la culture de son groupe. Ainsi, l’individu est le produit de sa propreculture.

Selon les termes de LINTON, cités par BETOINE et Al : « Les sociétés sont faites de telles manières qu’elles ne peuvent exprimer leur culture que par l’intermédiaire des individus qui la composent et ne peuvent la perpétuer qu’en y préparant ces individus » .

Les instances de socialisation 

Les enfants côtoient les premières normes sociales au niveau du cercle nucléaire incarné par la famille. Il s’agit d’une instance qui leur fournit naturellement une garantie de sécurité et qui leur offre déjà un trait de caractère commun singularisant ses membres. Ainsi, la famille représente une instance de socialisation prépondérante pour le développement de l’enfant PECHERON affirme que : « le rôle essentiel dans la socialisation de l’enfant demeure celui de la famille: en cas de discordance des messages, ceux de la famille ont tendance à l’emporter; en cas de redoublement des messages, la transmission se voit renforcée ».

La socialisation ne peut être effective sans l’intervention d’une référence fiable qui doit attirer et orienter les sujets immatures à opter pour des conduites et des comportements suivant une vision du monde établie et déjà reconnue. L’élargissement de l’univers de l’enfant réclame les services d’agents socialisateurs spécialisés et possédant des expériences considérables .C’est ainsi que l’intervention de l’école s’avère indispensable à fin d’intégrer l’enfant à la vie sociale. A ce propos DURKHEIM affirme que : « si la famille peut bien et peut seule éveiller et consolider les sentiments domestiques nécessaires à la morale et même, plus généralement, ceux qui sont à la base des relations privées les plus simples, elle n’est pas constituée de manière à pouvoir former l’enfant à la vie sociale » .

La socialisation comme étant un processus continu 

L’intervention des divers agents dans les processus de socialisation fait montre du relaiement de l’intervention de chacun d’entre eux. Les individus peuvent acquérir des connaissances à n’importe quel moment de leur existence. La socialisation a lieu tout au long de la vie, Guy ROCHER rappelle que :

« la socialisation est le processus d’acquisition des connaissances, des modèles, des valeurs, des symboles, bref des manières de faire, de penser et de sentir propre aux groupes , à la société, à la civilisation où une personne est appelée à vivre. Et ce processus débute dès la naissance, se poursuit toute la vie et ne connaît sa fin qu’après la mort » .

La conception culturaliste de la socialisation 

Toutes les sociétés possèdent des caractéristiques, particulièrement culturelles, qui constituent leur originalité. Il s’agit de l’ensemble de corpus matériel, ou encore idéologique qui est utile à l’homme pour fournir des éléments de réponse à ses questionnements et pour résoudre ses problèmes dans la vie pratique.

Ainsi, la culture représente l’essentiel d’une société, les anthropologues de la culture la considèrent comme ayant pris ses origines dans l’histoire passée d’un peuple et constitue le reflet de sa vision de l’avenir. Ces déterminations de la culture la place au centre de la formation des membres d’une société donnée, un individu possède des traits distinctifs de son milieu d’origine, il a été façonné selon des tendances préétablies en fonction des représentations privilégiées dans son environnement. Son comportement est orienté par les éléments qui ont engendré ce qu’il est. BETOINE et al pensent que :

« Le processus de socialisation conduit chaque jour à acquérir le noyau de la culture qui est commun à tous ses membres (langage, valeurs de base, modèles essentiels de relation sociale), mais aussi de traits spécialisés qui sont commun à certaines catégories sociales (sexe, groupes d’âges, classes sociales, groupes professionnels) » .

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I. Considérations théoriques
CHAPITRE I. Délimitation de quelques concepts clés
CHAPITRE II. Présentation du Centre des jeunes d’Andoharanofotsy
PARTIE II. LE FONCTIONNEMENT DU CENTRE DES JEUNES D’ANDOHARANOFOTSY
CHAPITRE I. Les services offerts par le Centre
CHAPITRE II. Les rapports du Centre avec les autres entités
CHAPITRE III. Les activités connexes conduites par le Centre
PARTIE III. ANALYSES ET PERSPECTIVES
CHAPITRE I. Les points de vue sur le Centre
CHAPITRE II. L’Etat Malgache
CHAPITRE III. Réflexions personnelles
CONCULSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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