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Les activités économiques génératrices de revenu
Dans le pays Mahafale, la population est en général de cultivateur pasteur1. Ces principales activités sont l’effet du climat quasi chaud (semi-aride et semi humide)2 et la dimension superficielle très vaste alors des habitants moins peuplés. La pratique de l’élevage extensif et la culture traditionnelle y influe.
L’agriculture
Dans tout le territoire du pays Mahafale, c’est le secteur agricole qui domine. L’agriculture set considéré comme l’activité économique primaire. Dans ce pays comme l’actuel cas de Madagascar dont 80% de sa population sont des paysans. Mais malgré tout cela, le pays Mahafale se caractérise par un mode de culture très spécifique. Vis-à-vis de la condition climatique un peut sévère, le pays Mahafale adoptent des divers pratique des cultures telles que : le vala, le tetake, et la culture étagère.
Les modes d’adaptation et les conditions générales de l’agriculture
En général, les paysans adoptentla culture traditionnelle. Ils font leurs activités en vue d’obtenir des rendements suffisants à manger dépourvue le but commercial. Ils cultivent uniquement comme ils jugent suffisant à la subsistance de leurs familles. Mais l’état actuel de chose ne cesse pas de s’évoluer, des paysans s’avancent actuellement vers la commercialisation des récoltes.
La pratique de vala est la système le plus efficace en ce milieu, le vala qui est un champ clôturé dans le quel on cultive des gammes des espèces. Il y en a des espèces dans ses tubercules sont adaptables à la sécheresse de longue durée, il y aussi des espèces qui ne sont pas capables à se développer qu’au moment de la pluie. Cette clôture joue un rôle nécessaire dans le cas où elle protége la zone cultivée contre des survenants et en plus, elle barre les sables portéspar les vents et tout ses effets.
Les espèces cultivables
Comme nous l’avons dit ci-dessus, les espèces qui peuvent s’adapter à la saison sèche sont au grand nombre. Voici les principales espèces à cultiver dans cette zone. Ces espèces peuvent être divisés en deux groupes ; d’une part de plantes de l’alimentation de base et ses complémentaires d’autres parts.
Les principales alimentations de Mahafale sont tout d’abord le balahazo (manioc) qui tient la grande surface de vala. La récolte et la consommation peuvent se faire toute l’année. En suite, le bele ou bageda (patate douce), cette espèce se pousse surtout aux sols un peut légers et/ou sablonneux. Après 4 ou 5 mois d’implantation où à lieu la récolte (de mois de Juin à Septembre) mais la consommation est durant toute l’année en lui transformant en piky (patate douce desséchées).
Enfin du compte, le tsako (mais) qui est cultivé tant au vala qu’au teteke.
Autres que ces alimentations de base, les suivantes sont considérées comme subsidiaires. Le voazavo ou vomanga (pastèque) et ses consort qui est important au moment sec car il peut remplacer en eau en cas d’insuffisance. Le plus grande pastèque peut atteindre de 45cm de diamètre chez le Mahafale, l’exemple est le birimino. Et puis les divers haricots comme les atsamby et le lojy ou vagnemba, les antake qui peut être à la fois des mets et puis de karavantsy (assaisonnant).
Il est bien de noter ici que la clôture est constituée par des raketa (cactus), ou de laloasy (sisal), ou des arbres défrichés et chaque propriét doit être limitée par le vorovoro1. Mais outre le vala, il ne faut pas oublier que les paysans de plateau calcaire pratiquent de culture sur teteke (défrichement).
L’élevage
L’économie villageoise Mahafale est basée généralement sur l’élevage surtout celle du bovin qui a un caractère à la fois d’épargne productif et sentimentale. La pratique de l’élevage traditionnellement extensif ou semi-libre y est la règle. Le Mahafale aime le bœuf comme ses enfants. Dans ce pays, l’él evage bovin est une activité noble. Il a une : vorovoro, c’est un poteau borné à chaque angle du champs pour reconnaître la limite de la propriété importance beaucoup plus sociale qu’économique. Les raisons sont qu’on élève pas le bœuf a but lucr atif pour avoir beaucoup d’argent mais a but en premier lieu d’avoir un grand honneur et prestige à l’intérieur de la société et puis, pour faire face aux divers problèmes sociaux.
Quand aux difficultés rencontréesà l’élevage, le Mahafale n’as pas de majeur problème. L’ennemie de l’élevage ne que la maladie bovine. La pratique du vol est presque inexistant dans ce pays à l’exception de la limitrophe nord de Betioky, dans la quelle se sépare le territoire Mahafale et celle de Antanosy et Bara. Les maladies sont depuis longtemps considérés commehakeo (Péché) de son propriétaire mais cette mentalité change peu à peu. L’arrivée d’association des vétérinaires dans ce lieu rend la population consciente. Les paysans commencent à tra iter et soigner leurs animaux grâce aux sensibilisations de ces derniers.
L’importance de l’élevage de zébus dans le pays Mahafale :
Le rôle du troupeau plutôt social qu’économique est indiscutable. Les paysans ne cessent d’augmenter l’effectif le plus p ossible de ses troupeaux à titre d’épargne. Mais malgré cela, on ne peut pas minimiser ce rôle social.
Tout d’abord, les troupeaux sont les automobiles des éleveurs au stricto sensu de cette expression, les bovins équivalents automobiles. Si dans la société moderne ou les citadins s’efforcent d’avoir une bon ne voiture, les paysans Mahafale s’efforcent d’avoir un beau troupeau. En ce sens, l e troupeau a un double rôle, il est un moyen de transport (des personnes, des biens des récoltent en tirant la charrette) et également il est le signe extérieur de la richesse.
En second lieu, il est considérécomme une épargne productive des paysans. Au lieu d’épargner à la banque ses capitaux, le paysan accroît le nombre de ses troupeaux. La raison d’être de ce système d’épargnest de résoudre immédiatement les problèmes au cas où il y aura des mauvais rendements. Si l’année de mauvaise récolte survient, le paysan Mahafale ne fait que vendre 2 ou 3 bœufs en contre partie des nourritures.
Tertio, le plus important rôle du bovin est la valeur du clan ou famille au passage des divers événements à l’intérieur de la ociétés que ce soit deharatia (exemple la mort) ou de hasoava (exemple fandeo ou savatse). Lors de la cérémonie rituelle surtout l’enterrement, d’important nombre des bœufs peuvent être sacrifiés, allant jusqu’à centaine de tête, proportionnellement à l’h onneur et la fortune familiaux.
D’après notre recherche sur terrain, ce n’est pas bizarre d’entendre que les activités pêche et chasse sont des compléments dansla vie paysanne Mahafale. On peut dire que la pêche est aléatoire car il n’y a que des gens qui vivent à la bordure de la mer (canal de Mozambique de (Soalara à Androka ) effectuent cette opération et d’ailleurs, la saison de pêche presque parallèle à la période gricolea. Pour la chasse, elle est aussi marginale en raison pour laquelle elle n’est pas faite qu’au moment de la corvée de bois dans la forêt, voire même l’existence des organisme environnementaux comme l’ANGAP 1. C’est pourquoi que ces derniers n’ont pas de para graphe indépendant.
Une esquisse historique de pays Mahafale, l’organisation sociopolitique et la division clanique
Comment verra, cette section se subdivise en 3 paragraphes.
Brève histoire de pays Mahafale
L’intérêt de ce paragraphe est ’étudier brièvement les grands événements passés dans ce pays notre zone d’étude. Les historiens sont de prime abord rebutés par l’insuffisance des traces écrites concernant cette région. Comme nous avons dit dans l’introduction générale, le paysMahafale traversait une très longue histoire mais le problème est qu’il n’existe que des sources orales (lovan-tsofina), et d’ailleurs le contenu de l’histoire diminue au fur et à mesure de sa transmission de génération en génération. La génération considérée comme mémoiren’apas de grande connaissance, l’histoire ne remonte pas très loin.
Mais malgré cette situation, une trace historique peut être soulevée. Au terme de brève analyse, l’histoire de pays Mahafale n’est pas du tout distincte à celle de Madagascar en général mais la phénomène d’existenceest se spécificité.
La souveraineté royale du XVI à la fin du XIX
Depuis la fin du XVIe siècle les Maroseragna sont devenus plus influents voire même puissants que la majorité des groupes viants ici. Cette puissance se trouve au dessus de niveau commun. Par conséquent grâce à leurs tentatives – pas toujours – couronnées de succès – de rassembler de vaste territoire sous le commandement d’un seul homme grâce aussi à l’ascendant de certains de leurs chefs, la prépondérance politique des Mpanjaka mitan-dily (roi détenant la coutume et respectueux des lois ancestrales) se renforce en même temps que s’affermait leur primauté. C’est donc par rapport au Mpanjaka mitan-dily que l’on peut individualiser les formations politiques existantes dans le Mahafale au XIXème siècle. Des Maroserana et le Marindriarivo constituaient les lignages royaux de groupe dynastique1.
Soumis par le lignage royal, le folo hazo manga et le valo hazomanga sont devenus de plus en plus puissantes rivales à la fin du XIXe siècle. A l’encontre, la confédération lignagèreTokobeitelo qui réunit le Tenilahehe, le Temitongoa et le Temahaleotse, séparé deMahafale constituaient une puissance militaire au flanc du royaume Maroseragna grâce à se richesse en homme et en bœufs. À la moi tié du XIXe siècle, elle a intervenu activement et décisivementdans la vie politique de Mahafale.
Outre, des communautés lignagèresindépendant sont apparues vers la moitié siècle. Ces groupes ne respectent l’autorité du oir ni ne reconnaissent la prééminence royale. Ces groupes contestateurs n’acceptent pas jusqu’à l’arrivée des Français, l’autorité royale tel que le Teafo sous la direction de Andriatsileleke et celle Temoita d’Emina.
La conquête coloniale Française au début du XX siècle ème
Au début du XX siècle, la conquête coloniale Française surprend el Mahafale. Cette surprise entraîne l’incapacité de Mahafale à résister au Français. Les autorités étalent leur refus qui n’avait pas compris le sens de la présence française. Au lieu de regrouper et renforcer leur solidarité, elles ne font que s’abstenir. Le contour de l’armée Française autours du territoire Mahafale était bien remarqué vers 1900. L’armée coloniale entretient l’encerclement du Mahafale jusqu’en 1902 et cela entraîne l’isolement de Mahafale.
Egalement, le désespoir du souverain de Menarandra appelé Etsiaponde sur son alliance avec les Français favorise l’accès san s difficultés de ces derniers dans le territoire Mahafale. Il a cru qu’il sortait victorieux grâce aux allia nces avec les armées françaises s’il y aura de bataille entre souverains .
L’organisation sociopolitique dans le pays Mahafale
Le choix d’insérer cette partie ci est que le caractère évolutif de cette organisation. En parlant une organisation sociopolitique, il arrive immédiatement dans la pensé une structure hiérarchique organisée. Selon l’histoire, la sociétéMahafale était au début désorganisée, elle n’avait pas une hiérarchie bien structurée mais à la veille de
ème
la montée du pouvoir réunion dès XIV siècle, le roi en mettait primordialement en place. En général, toutes les tribus de la régionedla Sud-ouest ont des structures socio-politiques quasi-pareil. Comme ses ethnies avoisinantes, la société se divisait en 4 classes2 :
– Classes régnantes ouMpanjaka
– Le tandonake (les différents groupes d’hommes attachés au service du grande famille)
– Les vohitse ou roturiers (ce sont des sujets libres)
– Les ondevo ou esclaves (des hommes non libres, qui n’ont des statuts sociaux dirigés sous leur maître).
Avec les conditions historiques et la cohésion clanique très ferme, l’ethnie Mahafale avec leurs sous tribu Tagnalana est ethnographiquement uniforme. Caractérisés par les diversfaly (tabou ou interdits) en raison de respect de croyances diverses, le sokake (tortue) et infiniment interdits aux originaires. Outre, la conservation des formes de vie traditionnelles et l’existence de l’autarcie 1 économique villageoise rendent les campagnes à évoluer plus lente. C’est pour cette raison la pauvreté lui touche.
Les subdivisions claniques
Le pays Mahafaly est composé de nombreux clans. Le clan apparaît donc une réalité vivante dans ce pays ; seulement avec el comportement et ses pratiques, on peut identifier les clans d’une personne. Des exemples précis peuvent être mentionnés. Si une personne venant de ce pays est faly ose (chèvre interdit), on peut dire qu’elle est clanique ment de Sihanamavo ; également, si quelqu’un est faly kibo, il est de managn’ila Temoita . La marque au sofin’agnombe (oreille des bœufs) aussi peut identifier son origine clanique.
Durant notre descente sur terrain pour la recherche, c’est vraiment difficile d’énumérer le nombre de ces clans car ils dépassentune cinquantaine avec les minuscules clans. Malgré cela, le classement de ces plus grands nombres se fait en général en 3 grandes divisions suivant l’implantation géographique humaine :
– Le Tambohitse : ce sont des groupes qui se localisent dans toute la partie du plateau calcaire Mahafaly ;
– Le Tandriake, nommé aussi les gens des mer, désignent les clansqui vivent à l’intérieur de l’étroite frange du littoral ;
– Le Tankara ; des groupes à l’intérieur du hara, pénéplaine caractérisée par des zones de pâturage traditionnel.
En effet, il est remarquable en outre que l’énoncé de chaque clan est parfois suffixé deTe – .
Si on fait l’analyse, le nom de chaque clan désigne de net sens, l’objet est de démontrer sa valeur, sa spécificité et sa puissance.
Exemples :
– Temitongoa, mitoyenne lohan’olo = c’est au dessus de l’autre
– Tetsivalea : au sens strict du mot, cela veut dire insurmontable, incontestable, autoritaire et indéniable.
– Tetsirarake, rarake veut dire avoir vie défavorable, faible et pauvre.Tsirarake est son opposé.
LA SITUATION EXTRA JURIDIQUE DE LA FEMME DANS LE PAYS MAHAFALE
Malgré le climat tropical un peut sévère, le paysMahafale se caractérise par ses grands nombres de clans en général agro pasteur.Vis-à-vis de sa grande étendue. Cette situation générale nous amène à entamer ce deuxième chapitre de cette première partie intitulé « la situation extra juridique de la femme dans le pays Mahafale ». Ce chapitre se déroule en fait en 2 sections dont la première consiste à étudier la valorisation de la femme dans la société selon la ègler coutumièreMahafale et d’autre part, la seconde concernant la considération négative de la femme et les problèmes lui rencontrant dans ce pays.
Valorisation de la femme dans le pays Mahafale selon la règle coutumière
Pendant la phase au cour de laquelle nous effectuons notre recherche accompagnée de la conversation avec des personnes de différentes catégories, ce n’est pas hasardeux de trouver et d’entreprendre que le Mahafale confère aux femmes une valeur très importante même si on constate son caractère physique typiquement fragile. Cette considération philosophiquement positive se présente en plusieurs formes. Pour mieux élucider cette situation, on va étudier successivement les différents cas de présentation de cette valorisation.
La valeur de la femme dans la famille et dans les relations sociales
La femme Mahafale joue un rôle très important tant au sein de la famille qu’à l’intérieur de la société. En réalité, l’adagedisant « l’habit ne fait pas le moine » est justifié littéralement dans ce pays. Ce paragraphe se divise en 2 points, on va voir le premier cette valeur de femme Mahafale au sein de la famille puis au second, la valeur de la femme à l’intérieur de la société.
La valeur de la femme au sein de la famille
En commencent, la notion « famille », dans le pays Mahafale, a, un sens très large. Ce phénomène est la conséquence logique entrain et filongoa. En Mahafale la définition de la famille n’est pas facile à cause de son caractère effectif et collatéral. Des exemples en concernant peuvent être cités. Dépourvules cousins et cousines, tous les descendants des personnes d’un auteur commun sont des frères et sœurs. De même pour le fati-dra et le atehena, leurs enfants leurs appellent Baba ou Nene. D’un autre coté, la famille rencontre jusqu’à la génération du second degré (descendant ou ascendant). Mais même ceux-là, la famille que nous prenons en considération ici est celle d’un même toit, c’est-à-dire dans le micro élément.
Les occupations essentielles de la femme
Mohamed YUNUS exprimait que « la femme est la plus efficace pour lutter contre la pauvreté » comme cette affirmation, c’est la femme étant le victime de la pauvreté qui peut en effondrer. En pays Mahafale et plutôt dans la famille en outre, c’est la femme qui a l’occupation majeure dans la v ie familiale quotidienne et c’est elle qui participe de façon active aux taches domestique s sauf les travaux de constructions et transport à raison de sa capacité physique.
Les corvées d’eau et de bois, le ménage, la cuisine, les soins et éducation aux enfants sont quasi-exclusivement assurées aux femmes.
Une femme derrière chaque homme
Comme les proverbes Mahafale « ampisafe ro tompotragno » voulant dire que ce sont la femme qui est le titulaire de la maison. La femme est en principe au Mahafale la source de la richesse et la fortune (ampela tahien-ranagna). La chance provient d’elle et c’est à partir de la femme (épouse) qu’on juge la juste valeur de l’homme. Si le couple va ailleurs ou bien migre dans les grandes villes à la recherche du bonheur, en se retournant (miranga tane), tout le monde attend la geste de la femme au moment du premier tsena (le jour du marché hebdomadairement officiel) sur son initiative à l’achat des biens. C’est à partir de l a chose qu’elle achète qu’on lui évalue (ampela tembo na vagno). D’un autre point de vue, on rend aussi l’honneur la femme pendant le zaka (procès public) en pourtant son avis devant les public. Pendant ce moment, il y a un temps mort ou bien suspension de tribunal traditionnel nommé « fihofia ou mihofike » durant lequel le roandria doit écoute l’avis de sa femme et en apporté au retour. Il semble que la femme a sa grande valeur dans la vie familiale. Toutes les activités commerciales appartiennent aux femmes (exemple : le kinanga) sauf vend des bœufs au marché. Aussi bien, c’est l e conjoint qui prend à leur charge une grande partie des taches domestiques et traditionnelles dévolues à la femme après l’accouchement, surtout la mise des mains dans l’ea u froide.
Le rôle de la femme dans les relations sociales
Pendant l’époque royale selon l’histoire, le roi en ce moment applique la polygamie à fin politique en vue d’augmenter sa pui ssance rivale. Il se mariait avec 4 ou 5 femmes venant de différents clans, de telle sorte que ces clans sont auparavant importants en nombre d’hommes et bœufs. Ainsi, tous les membres sont devenus ses défenseurs en cas de survenance des ennemis.
Toutes les relations et l’ouverture de l’homme aux rahamba (concurrents) sont surtout assurées par l’épouse. L’adage Mahafale affirme que « ampela raty tsy anagnan-dongo » qui veut dire que la beauté de la femme ne défen pas de son visage mais plutôt de sa conscience et son comportement. A proprement parler, la femme de mauvaise foi sépare son épouse avec ses familles etses amis.
Au niveau du clan ou du lignage, sa fortune et son prestige peuvent être remontés grâce à la femme mariée provenant d’eux. L’explication est que tout d’abord au moment de la demande de mariage, comme l’expression Mahafale « tsy arihia kenao angatahe » voulant dire que la famille de la femme que l’homme va marier n’est pas médiocre, l’homme ne marierait lui à n’importe qui ou n’importe comment ; c’est pourquoi l’homme lui demande d’être conjointe. D’autre coté, pourquoi puisse-je dire que la femme peut également remonter le prestige etl’honneur du clan?
La raison est que comme nous avons dit au précèdentparagraphe, la chance d’être riche ou non pour le couple dépend de la femme.
Le respect illimité du gendre à ses beaux parents est surtout la conséquence de la crainte de sa femme. Ce respect sans limite est prouvé au moment des cérémonies qu’il y en a de enga. Si c’est le tour de ses beaux -parents de faire le enga, envers son gendre, ce dernier doit faire tous les moyens pour trouver une place très élevés à ses donataires (mpagnenga) par rapport aux autres, même leur parent. Aussi bien si le enga est au tour du gendre, il doit choisir le beau bovin afin d’être élevé et exceptionnel qu’aux autres mpagnenga.
Durant notre enquête, ces expresions montrant la valeur de roakemba sont répétées :
– mbo hanove zao koahe fa volagno amin-droakembao heke, cela veut dire que si l’enfant (descendant) demande quelque chose à son p ère (exemple : un bœuf à vendre), ce dernier lui adresse d’en demander à sa mère afin que son père puisse accepter ;
– Le hanao ty roandria tia any zay fa ne hinday volan-droakemba avao : à chaque fois que le roandria dit ou discute avec leurs enfants, ces derniers lui répondent qu’il ne porte que la parole de sa femme.
– Mba raha tindrin’ampela kea ty lehilahy tike ! : cet homme est vraiment influencé par sa femme. Dominer vaut pouvoir.
L’importance de la mère et valorisation de la lignée maternelle
Outre la mère qui est reconnue dans le monde tout entier, sa valeur dans la vie de son enfant et sa famille, la société et la ulturec Mahafale aussi donnent une considération très intéressante à la lignée maternelle.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE : LA FEMME SELON LES REGLES COUTUMIERES DU PAYS MAHAFALE
Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DU PAYS MAHAFALE
Section 1 : L’environnement géographique du pays Mahafale
§1 : Localisation géographique
§2 : La végétation
1- La flore
2- La faune
§3 : Les activités économiques génératrices de revenu
1- L’agriculture
a- Les modes d’adaptation et les conditions générales de l’agriculture
b- Les espèces cultivables
2- L’élevage
Section 2 : Une esquisse historique de pays Mahafale, l’organisation sociopolitique et la division clanique
§1 : Brève histoire de pays Mahafale
1- La souveraineté royale du XVIème à la fin du XIXème siècle
2- La conquête coloniale Française au début du XXème siècle
§2 : L’organisation sociopolitique dans le pays Mahafale
§3 : Les subdivisions claniques
Chapitre II : LA SITUATION EXTRA JURIDIQUE DE LA FEMME DANS LE PAYS MAHAFALE
Section 1 : Valorisation de la femme dans le pays Mahafale selon la règle coutumière
§ 1 : La valeur de la femme dans la famille et dans les relations sociales
1- La valeur de la femme au sein de la famille
a- Les occupations essentielles de la femme
b- Une femme derrière chaque homme
2- Le rôle de la femme dans les relations sociales
§ 2 : L’importance de la mère et valorisation de la lignée maternelle
1- L’importance de la mère dans la vie de ses enfants2- Le renelahy (oncle maternel)
a- Au savatse (circoncision)
b- En cas de sasa anake ou rejet d’enfant
3- Le Sambenampela ou Sambena (cousin germain)
Section 2 : Les considérations négatives de la femme et les engendrés
§ 1 : Sous-estimation de la femme
1- Aja amin’ampela
2- La non stérilité de l’homme
§ 2 : Les interdictions et obstacles aux femmes (limite de pouvoir féminin)
1- Les inaccessibles fondamentaux de la femme
a- La détention du Hazomanga
b- Inaccessibilité à l’exécution du soro
2- Les diverses interdictions spécifiques aux femmes
DEUXIEME PARTIE : LA PLACE DE LA FEMME DANS LE PAYS MAHAFALE PAR RAPPORT AU DROIT POSITIF MALAGASY
Chapitre I : LE MARIAGE DANS LE PAYS MAHAFALE
Section 1 : Les diverses formes de mariage
§ 1 : Le mariage ordinaire
1- Le fiboaha, fify hale ou tako-maso
2- Le fandeo ou soron’anake
§ 2 : Le mariage extraordinaire : le mandia vae et ses consorts
Section 2 : Les traits caractéristiques des mariages dans la tradition Mahafale par rapport au droit positif
§ 1 : La polygamie et l’endogamie
§ 2 : Les effets du mariage traditionnel
1- L’appartenance de la femme dans la famille de son époux
2- Adoption tradition de l’enfant
§ 3 : La place du droit en vigueur face au mariage traditionnel
1- Capacité de contracter2- Le consentement de la femme au mariage
Chapitre II : LA JUISSANCE DES DROITS ET OBLIGATIONS DE LA FEMME MAHAFALE
Section I : La femme dans la vie conjugale
§ 1 : La répartition des charges dans la vie conjugale
§ 2 : Les propres devoirs de la femme mariée envers son époux et le régime sur les biens de la communauté
Section 2 : La propriété de la femme dans le pays Mahafale
§ 1 : Les biens propres de la femme selon leur acquisition
1- Les biens extra nuptiaux : le cas de ampela tovo
a- Acquisition des biens par achat
b- Acquisition des biens à titre gratuit : la succession
2- Les biens de la femme mariée
§ 2 : Effets du mariage
2- Adoption traditionnelle
Section III : Les droits et libertés fondamentaux de la femme
§ 1 : Les droits et devoirs civils et politiques de la femme
§ 2 : Les droits et devoirs sociaux et culturels de la femm
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