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Les activitรฉs รฉconomiques gรฉnรฉratrices de revenu
Dans le pays Mahafale, la population est en gรฉnรฉral de cultivateur pasteur1. Ces principales activitรฉs sont lโeffet du climat quasi chaud (semi-aride et semi humide)2 et la dimension superficielle trรจs vaste alors des habitants moins peuplรฉs. La pratique de lโรฉlevage extensif et la culture traditionnelle y influe.
Lโagriculture
Dans tout le territoire du pays Mahafale, cโest le secteur agricole qui domine. Lโagriculture set considรฉrรฉ comme lโactivitรฉ รฉconomique primaire. Dans ce pays comme lโactuel cas de Madagascar dont 80% de sa population sont des paysans. Mais malgrรฉ tout cela, le pays Mahafale se caractรฉrise par un mode de culture trรจs spรฉcifique. Vis-ร -vis de la condition climatique un peut sรฉvรจre, le pays Mahafale adoptent des divers pratique des cultures telles que : le vala, le tetake, et la culture รฉtagรจre.
Les modes dโadaptation et les conditions gรฉnรฉrales de lโagriculture
En gรฉnรฉral, les paysans adoptentla culture traditionnelle. Ils font leurs activitรฉs en vue dโobtenir des rendements suffisants ร manger dรฉpourvue le but commercial. Ils cultivent uniquement comme ils jugent suffisant ร la subsistance de leurs familles. Mais lโรฉtat actuel de chose ne cesse pas de sโรฉvoluer, des paysans sโavancent actuellement vers la commercialisation des rรฉcoltes.
La pratique de vala est la systรจme le plus efficace en ce milieu, le vala qui est un champ clรดturรฉ dans le quel on cultive des gammes des espรจces. Il y en a des espรจces dans ses tubercules sont adaptables ร la sรฉcheresse de longue durรฉe, il y aussi des espรจces qui ne sont pas capables ร se dรฉvelopper quโau moment de la pluie. Cette clรดture joue un rรดle nรฉcessaire dans le cas oรน elle protรฉge la zone cultivรฉe contre des survenants et en plus, elle barre les sables portรฉspar les vents et tout ses effets.
Les espรจces cultivables
Comme nous lโavons dit ci-dessus, les espรจces qui peuvent sโadapter ร la saison sรจche sont au grand nombre. Voici les principales espรจces ร cultiver dans cette zone. Ces espรจces peuvent รชtre divisรฉs en deux groupes ; dโune part de plantes de lโalimentation de base et ses complรฉmentaires dโautres parts.
Les principales alimentations de Mahafale sont tout dโabord le balahazo (manioc) qui tient la grande surface de vala. La rรฉcolte et la consommation peuvent se faire toute lโannรฉe. En suite, le bele ou bageda (patate douce), cette espรจce se pousse surtout aux sols un peut lรฉgers et/ou sablonneux. Aprรจs 4 ou 5 mois dโimplantation oรน ร lieu la rรฉcolte (de mois de Juin ร Septembre) mais la consommation est durant toute lโannรฉe en lui transformant en piky (patate douce dessรฉchรฉes).
Enfin du compte, le tsako (mais) qui est cultivรฉ tant au vala quโau teteke.
Autres que ces alimentations de base, les suivantes sont considรฉrรฉes comme subsidiaires. Le voazavo ou vomanga (pastรจque) et ses consort qui est important au moment sec car il peut remplacer en eau en cas dโinsuffisance. Le plus grande pastรจque peut atteindre de 45cm de diamรจtre chez le Mahafale, lโexemple est le birimino. Et puis les divers haricots comme les atsamby et le lojy ou vagnemba, les antake qui peut รชtre ร la fois des mets et puis de karavantsy (assaisonnant).
Il est bien de noter ici que la clรดture est constituรฉe par des raketa (cactus), ou de laloasy (sisal), ou des arbres dรฉfrichรฉs et chaque propriรฉt doit รชtre limitรฉe par le vorovoro1. Mais outre le vala, il ne faut pas oublier que les paysans de plateau calcaire pratiquent de culture sur teteke (dรฉfrichement).
Lโรฉlevage
Lโรฉconomie villageoise Mahafale est basรฉe gรฉnรฉralement sur lโรฉlevage surtout celle du bovin qui a un caractรจre ร la fois dโรฉpargne productif et sentimentale. La pratique de lโรฉlevage traditionnellement extensif ou semi-libre y est la rรจgle. Le Mahafale aime le bลuf comme ses enfants. Dans ce pays, lโรฉl evage bovin est une activitรฉ noble. Il a une : vorovoro, cโest un poteau bornรฉ ร chaque angle du champs pour reconnaรฎtre la limite de la propriรฉtรฉ importance beaucoup plus sociale quโรฉconomique. Les raisons sont quโon รฉlรจve pas le bลuf a but lucr atif pour avoir beaucoup dโargent mais a but en premier lieu dโavoir un grand honneur et prestige ร lโintรฉrieur de la sociรฉtรฉ et puis, pour faire face aux divers problรจmes sociaux.
Quand aux difficultรฉs rencontrรฉesร lโรฉlevage, le Mahafale nโas pas de majeur problรจme. Lโennemie de lโรฉlevage ne que la maladie bovine. La pratique du vol est presque inexistant dans ce pays ร lโexception de la limitrophe nord de Betioky, dans la quelle se sรฉpare le territoire Mahafale et celle de Antanosy et Bara. Les maladies sont depuis longtemps considรฉrรฉs commehakeo (Pรฉchรฉ) de son propriรฉtaire mais cette mentalitรฉ change peu ร peu. Lโarrivรฉe dโassociation des vรฉtรฉrinaires dans ce lieu rend la population consciente. Les paysans commencent ร tra iter et soigner leurs animaux grรขce aux sensibilisations de ces derniers.
Lโimportance de lโรฉlevage de zรฉbus dans le pays Mahafale :
Le rรดle du troupeau plutรดt social quโรฉconomique est indiscutable. Les paysans ne cessent dโaugmenter lโeffectif le plus p ossible de ses troupeaux ร titre dโรฉpargne. Mais malgrรฉ cela, on ne peut pas minimiser ce rรดle social.
Tout dโabord, les troupeaux sont les automobiles des รฉleveurs au stricto sensu de cette expression, les bovins รฉquivalents automobiles. Si dans la sociรฉtรฉ moderne ou les citadins sโefforcent dโavoir une bon ne voiture, les paysans Mahafale sโefforcent dโavoir un beau troupeau. En ce sens, l e troupeau a un double rรดle, il est un moyen de transport (des personnes, des biens des rรฉcoltent en tirant la charrette) et รฉgalement il est le signe extรฉrieur de la richesse.
En second lieu, il est considรฉrรฉcomme une รฉpargne productive des paysans. Au lieu dโรฉpargner ร la banque ses capitaux, le paysan accroรฎt le nombre de ses troupeaux. La raison dโรชtre de ce systรจme dโรฉpargnest de rรฉsoudre immรฉdiatement les problรจmes au cas oรน il y aura des mauvais rendements. Si lโannรฉe de mauvaise rรฉcolte survient, le paysan Mahafale ne fait que vendre 2 ou 3 bลufs en contre partie des nourritures.
Tertio, le plus important rรดle du bovin est la valeur du clan ou famille au passage des divers รฉvรฉnements ร lโintรฉrieur de la ociรฉtรฉs que ce soit deharatia (exemple la mort) ou de hasoava (exemple fandeo ou savatse). Lors de la cรฉrรฉmonie rituelle surtout lโenterrement, dโimportant nombre des bลufs peuvent รชtre sacrifiรฉs, allant jusquโร centaine de tรชte, proportionnellement ร lโh onneur et la fortune familiaux.
Dโaprรจs notre recherche sur terrain, ce nโest pas bizarre dโentendre que les activitรฉs pรชche et chasse sont des complรฉments dansla vie paysanne Mahafale. On peut dire que la pรชche est alรฉatoire car il nโy a que des gens qui vivent ร la bordure de la mer (canal de Mozambique de (Soalara ร Androka ) effectuent cette opรฉration et dโailleurs, la saison de pรชche presque parallรจle ร la pรฉriode gricolea. Pour la chasse, elle est aussi marginale en raison pour laquelle elle nโest pas faite quโau moment de la corvรฉe de bois dans la forรชt, voire mรชme lโexistence des organisme environnementaux comme lโANGAP 1. Cโest pourquoi que ces derniers nโont pas de para graphe indรฉpendant.
Une esquisse historique de pays Mahafale, lโorganisation sociopolitique et la division clanique
Comment verra, cette section se subdivise en 3 paragraphes.
Brรจve histoire de pays Mahafale
Lโintรฉrรชt de ce paragraphe est โรฉtudier briรจvement les grands รฉvรฉnements passรฉs dans ce pays notre zone dโรฉtude. Les historiens sont de prime abord rebutรฉs par lโinsuffisance des traces รฉcrites concernant cette rรฉgion. Comme nous avons dit dans lโintroduction gรฉnรฉrale, le paysMahafale traversait une trรจs longue histoire mais le problรจme est quโil nโexiste que des sources orales (lovan-tsofina), et dโailleurs le contenu de lโhistoire diminue au fur et ร mesure de sa transmission de gรฉnรฉration en gรฉnรฉration. La gรฉnรฉration considรฉrรฉe comme mรฉmoirenโapas de grande connaissance, lโhistoire ne remonte pas trรจs loin.
Mais malgrรฉ cette situation, une trace historique peut รชtre soulevรฉe. Au terme de brรจve analyse, lโhistoire de pays Mahafale nโest pas du tout distincte ร celle de Madagascar en gรฉnรฉral mais la phรฉnomรจne dโexistenceest se spรฉcificitรฉ.
La souverainetรฉ royale du XVIย ย ร la fin du XIX
Depuis la fin du XVIe siรจcle les Maroseragna sont devenus plus influents voire mรชme puissants que la majoritรฉ des groupes viants ici. Cette puissance se trouve au dessus de niveau commun. Par consรฉquent grรขce ร leurs tentatives – pas toujours – couronnรฉes de succรจs – de rassembler de vaste territoire sous le commandement dโun seul homme grรขce aussi ร lโascendant de certains de leurs chefs, la prรฉpondรฉrance politique des Mpanjaka mitan-dily (roi dรฉtenant la coutume et respectueux des lois ancestrales) se renforce en mรชme temps que sโaffermait leur primautรฉ. Cโest donc par rapport au Mpanjaka mitan-dily que lโon peut individualiser les formations politiques existantes dans le Mahafale au XIXรจme siรจcle. Des Maroserana et le Marindriarivo constituaient les lignages royaux de groupe dynastique1.
Soumis par le lignage royal, le folo hazo manga et le valo hazomanga sont devenus de plus en plus puissantes rivales ร la fin du XIXe siรจcle. A lโencontre, la confรฉdรฉration lignagรจreTokobeitelo qui rรฉunit le Tenilahehe, le Temitongoa et le Temahaleotse, sรฉparรฉ deMahafale constituaient une puissance militaire au flanc du royaume Maroseragna grรขce ร se richesse en homme et en bลufs. ร la moi tiรฉ du XIXe siรจcle, elle a intervenu activement et dรฉcisivementdans la vie politique de Mahafale.
Outre, des communautรฉs lignagรจresindรฉpendant sont apparues vers la moitiรฉ siรจcle. Ces groupes ne respectent lโautoritรฉ du oir ni ne reconnaissent la prรฉรฉminence royale. Ces groupes contestateurs nโacceptent pas jusquโร lโarrivรฉe des Franรงais, lโautoritรฉ royale tel que le Teafo sous la direction de Andriatsileleke et celle Temoita dโEmina.
La conquรชte coloniale Franรงaise au dรฉbut du XX siรจcle รจme
Au dรฉbut du XX siรจcle, la conquรชte coloniale Franรงaise surprend el Mahafale. Cette surprise entraรฎne lโincapacitรฉ de Mahafale ร rรฉsister au Franรงais. Les autoritรฉs รฉtalent leur refus qui nโavait pas compris le sens de la prรฉsence franรงaise. Au lieu de regrouper et renforcer leur solidaritรฉ, elles ne font que sโabstenir. Le contour de lโarmรฉe Franรงaise autours du territoire Mahafale รฉtait bien remarquรฉ vers 1900. Lโarmรฉe coloniale entretient lโencerclement du Mahafale jusquโen 1902 et cela entraรฎne lโisolement de Mahafale.
Egalement, le dรฉsespoir du souverain de Menarandra appelรฉ Etsiaponde sur son alliance avec les Franรงais favorise lโaccรจs san s difficultรฉs de ces derniers dans le territoire Mahafale. Il a cru quโil sortait victorieux grรขce aux allia nces avec les armรฉes franรงaises sโil y aura de bataille entre souverains .
Lโorganisation sociopolitique dans le pays Mahafale
Le choix dโinsรฉrer cette partie ci est que le caractรจre รฉvolutif de cette organisation. En parlant une organisation sociopolitique, il arrive immรฉdiatement dans la pensรฉ une structure hiรฉrarchique organisรฉe. Selon lโhistoire, la sociรฉtรฉMahafale รฉtait au dรฉbut dรฉsorganisรฉe, elle nโavait pas une hiรฉrarchie bien structurรฉe mais ร la veille de
รจme
la montรฉe du pouvoir rรฉunion dรจs XIV siรจcle, le roi en mettait primordialement en place. En gรฉnรฉral, toutes les tribus de la rรฉgionedla Sud-ouest ont des structures socio-politiques quasi-pareil. Comme ses ethnies avoisinantes, la sociรฉtรฉ se divisait en 4 classes2 :
– Classes rรฉgnantes ouMpanjaka
– Le tandonake (les diffรฉrents groupes dโhommes attachรฉs au service du grande famille)
– Les vohitse ou roturiers (ce sont des sujets libres)
– Les ondevo ou esclaves (des hommes non libres, qui nโont des statuts sociaux dirigรฉs sous leur maรฎtre).
Avec les conditions historiques et la cohรฉsion clanique trรจs ferme, lโethnie Mahafale avec leurs sous tribu Tagnalana est ethnographiquement uniforme. Caractรฉrisรฉs par les diversfaly (tabou ou interdits) en raison de respect de croyances diverses, le sokake (tortue) et infiniment interdits aux originaires. Outre, la conservation des formes de vie traditionnelles et lโexistence de lโautarcie 1 รฉconomique villageoise rendent les campagnes ร รฉvoluer plus lente. Cโest pour cette raison la pauvretรฉ lui touche.
Les subdivisions claniques
Le pays Mahafaly est composรฉ de nombreux clans. Le clan apparaรฎt donc une rรฉalitรฉ vivante dans ce pays ; seulement avec el comportement et ses pratiques, on peut identifier les clans dโune personne. Des exemples prรฉcis peuvent รชtre mentionnรฉs. Si une personne venant de ce pays est faly ose (chรจvre interdit), on peut dire quโelle est clanique ment de Sihanamavo ; รฉgalement, si quelquโun est faly kibo, il est de managnโila Temoita . La marque au sofinโagnombe (oreille des bลufs) aussi peut identifier son origine clanique.
Durant notre descente sur terrain pour la recherche, cโest vraiment difficile dโรฉnumรฉrer le nombre de ces clans car ils dรฉpassentune cinquantaine avec les minuscules clans. Malgrรฉ cela, le classement de ces plus grands nombres se fait en gรฉnรฉral en 3 grandes divisions suivant lโimplantation gรฉographique humaine :
– Le Tambohitse : ce sont des groupes qui se localisent dans toute la partie du plateau calcaire Mahafaly ;
– Le Tandriake, nommรฉ aussi les gens des mer, dรฉsignent les clansqui vivent ร lโintรฉrieur de lโรฉtroite frange du littoral ;
– Le Tankara ; des groupes ร lโintรฉrieur du hara, pรฉnรฉplaine caractรฉrisรฉe par des zones de pรขturage traditionnel.
En effet, il est remarquable en outre que lโรฉnoncรฉ de chaque clan est parfois suffixรฉ deTe – .
Si on fait lโanalyse, le nom de chaque clan dรฉsigne de net sens, lโobjet est de dรฉmontrer sa valeur, sa spรฉcificitรฉ et sa puissance.
Exemples :
– Temitongoa, mitoyenne lohanโolo = cโest au dessus de lโautre
– Tetsivalea : au sens strict du mot, cela veut dire insurmontable, incontestable, autoritaire et indรฉniable.
– Tetsirarake, rarake veut dire avoir vie dรฉfavorable, faible et pauvre.Tsirarake est son opposรฉ.
LA SITUATION EXTRA JURIDIQUE DE LA FEMME DANS LE PAYS MAHAFALE
Malgrรฉ le climat tropical un peut sรฉvรจre, le paysMahafale se caractรฉrise par ses grands nombres de clans en gรฉnรฉral agro pasteur.Vis-ร -vis de sa grande รฉtendue. Cette situation gรฉnรฉrale nous amรจne ร entamer ce deuxiรจme chapitre de cette premiรจre partie intitulรฉ ยซ la situation extra juridique de la femme dans le pays Mahafale ยป. Ce chapitre se dรฉroule en fait en 2 sections dont la premiรจre consiste ร รฉtudier la valorisation de la femme dans la sociรฉtรฉ selon la รจgler coutumiรจreMahafale et dโautre part, la seconde concernant la considรฉration nรฉgative de la femme et les problรจmes lui rencontrant dans ce pays.
Valorisation de la femme dans le pays Mahafale selon la rรจgle coutumiรจre
Pendant la phase au cour de laquelle nous effectuons notre recherche accompagnรฉe de la conversation avec des personnes de diffรฉrentes catรฉgories, ce nโest pas hasardeux de trouver et dโentreprendre que le Mahafale confรจre aux femmes une valeur trรจs importante mรชme si on constate son caractรจre physique typiquement fragile. Cette considรฉration philosophiquement positive se prรฉsente en plusieurs formes. Pour mieux รฉlucider cette situation, on va รฉtudier successivement les diffรฉrents cas de prรฉsentation de cette valorisation.
La valeur de la femme dans la famille et dans les relations sociales
La femme Mahafale joue un rรดle trรจs important tant au sein de la famille quโร lโintรฉrieur de la sociรฉtรฉ. En rรฉalitรฉ, lโadagedisant ยซ lโhabit ne fait pas le moine ยป est justifiรฉ littรฉralement dans ce pays. Ce paragraphe se divise en 2 points, on va voir le premier cette valeur de femme Mahafale au sein de la famille puis au second, la valeur de la femme ร lโintรฉrieur de la sociรฉtรฉ.
La valeur de la femme au sein de la famille
En commencent, la notion ยซ famille ยป, dans le pays Mahafale, a, un sens trรจs large. Ce phรฉnomรจne est la consรฉquence logique entrain et filongoa. En Mahafale la dรฉfinition de la famille nโest pas facile ร cause de son caractรจre effectif et collatรฉral. Des exemples en concernant peuvent รชtre citรฉs. Dรฉpourvules cousins et cousines, tous les descendants des personnes dโun auteur commun sont des frรจres et sลurs. De mรชme pour le fati-dra et le atehena, leurs enfants leurs appellent Baba ou Nene. Dโun autre cotรฉ, la famille rencontre jusquโร la gรฉnรฉration du second degrรฉ (descendant ou ascendant). Mais mรชme ceux-lร , la famille que nous prenons en considรฉration ici est celle dโun mรชme toit, c’est-ร -dire dans le micro รฉlรฉment.
Les occupations essentielles de la femme
Mohamed YUNUS exprimait que ยซ la femme est la plus efficace pour lutter contre la pauvretรฉ ยป comme cette affirmation, cโest la femme รฉtant le victime de la pauvretรฉ qui peut en effondrer. En pays Mahafale et plutรดt dans la famille en outre, cโest la femme qui a lโoccupation majeure dans la v ie familiale quotidienne et cโest elle qui participe de faรงon active aux taches domestique s sauf les travaux de constructions et transport ร raison de sa capacitรฉ physique.
Les corvรฉes dโeau et de bois, le mรฉnage, la cuisine, les soins et รฉducation aux enfants sont quasi-exclusivement assurรฉes aux femmes.
Une femme derriรจre chaque homme
Comme les proverbes Mahafale ยซ ampisafe ro tompotragno ยป voulant dire que ce sont la femme qui est le titulaire de la maison. La femme est en principe au Mahafale la source de la richesse et la fortune (ampela tahien-ranagna). La chance provient dโelle et cโest ร partir de la femme (รฉpouse) quโon juge la juste valeur de lโhomme. Si le couple va ailleurs ou bien migre dans les grandes villes ร la recherche du bonheur, en se retournant (miranga tane), tout le monde attend la geste de la femme au moment du premier tsena (le jour du marchรฉ hebdomadairement officiel) sur son initiative ร lโachat des biens. Cโest ร partir de l a chose quโelle achรจte quโon lui รฉvalue (ampela tembo na vagno). Dโun autre point de vue, on rend aussi lโhonneur la femme pendant le zaka (procรจs public) en pourtant son avis devant les public. Pendant ce moment, il y a un temps mort ou bien suspension de tribunal traditionnel nommรฉ ยซ fihofia ou mihofike ยป durant lequel le roandria doit รฉcoute lโavis de sa femme et en apportรฉ au retour. Il semble que la femme a sa grande valeur dans la vie familiale. Toutes les activitรฉs commerciales appartiennent aux femmes (exemple : le kinanga) sauf vend des bลufs au marchรฉ. Aussi bien, cโest l e conjoint qui prend ร leur charge une grande partie des taches domestiques et traditionnelles dรฉvolues ร la femme aprรจs lโaccouchement, surtout la mise des mains dans lโea u froide.
Le rรดle de la femme dans les relations sociales
Pendant lโรฉpoque royale selon lโhistoire, le roi en ce moment applique la polygamie ร fin politique en vue dโaugmenter sa pui ssance rivale. Il se mariait avec 4 ou 5 femmes venant de diffรฉrents clans, de telle sorte que ces clans sont auparavant importants en nombre dโhommes et bลufs. Ainsi, tous les membres sont devenus ses dรฉfenseurs en cas de survenance des ennemis.
Toutes les relations et lโouverture de lโhomme aux rahamba (concurrents) sont surtout assurรฉes par lโรฉpouse. Lโadage Mahafale affirme que ยซ ampela raty tsy anagnan-dongo ยป qui veut dire que la beautรฉ de la femme ne dรฉfen pas de son visage mais plutรดt de sa conscience et son comportement. A proprement parler, la femme de mauvaise foi sรฉpare son รฉpouse avec ses familles etses amis.
Au niveau du clan ou du lignage, sa fortune et son prestige peuvent รชtre remontรฉs grรขce ร la femme mariรฉe provenant dโeux. Lโexplication est que tout dโabord au moment de la demande de mariage, comme lโexpression Mahafale ยซ tsy arihia kenao angatahe ยป voulant dire que la famille de la femme que lโhomme va marier nโest pas mรฉdiocre, lโhomme ne marierait lui ร nโimporte qui ou nโimporte comment ; cโest pourquoi lโhomme lui demande dโรชtre conjointe. Dโautre cotรฉ, pourquoi puisse-je dire que la femme peut รฉgalement remonter le prestige etlโhonneur du clan?
La raison est que comme nous avons dit au prรฉcรจdentparagraphe, la chance dโรชtre riche ou non pour le couple dรฉpend de la femme.
Le respect illimitรฉ du gendre ร ses beaux parents est surtout la consรฉquence de la crainte de sa femme. Ce respect sans limite est prouvรฉ au moment des cรฉrรฉmonies quโil y en a de enga. Si cโest le tour de ses beaux -parents de faire le enga, envers son gendre, ce dernier doit faire tous les moyens pour trouver une place trรจs รฉlevรฉs ร ses donataires (mpagnenga) par rapport aux autres, mรชme leur parent. Aussi bien si le enga est au tour du gendre, il doit choisir le beau bovin afin dโรชtre รฉlevรฉ et exceptionnel quโaux autres mpagnenga.
Durant notre enquรชte, ces expresions montrant la valeur de roakemba sont rรฉpรฉtรฉes :
– mbo hanove zao koahe fa volagno amin-droakembao heke, cela veut dire que si lโenfant (descendant) demande quelque chose ร son p รจre (exemple : un bลuf ร vendre), ce dernier lui adresse dโen demander ร sa mรจre afin que son pรจre puisse accepter ;
– Le hanao ty roandria tia any zay fa ne hinday volan-droakemba avao : ร chaque fois que le roandria dit ou discute avec leurs enfants, ces derniers lui rรฉpondent quโil ne porte que la parole de sa femme.
– Mba raha tindrinโampela kea ty lehilahy tike ! : cet homme est vraiment influencรฉ par sa femme. Dominer vaut pouvoir.
Lโimportance de la mรจre et valorisation de la lignรฉe maternelle
Outre la mรจre qui est reconnue dans le monde tout entier, sa valeur dans la vie de son enfant et sa famille, la sociรฉtรฉ et la ulturec Mahafale aussi donnent une considรฉration trรจs intรฉressante ร la lignรฉe maternelle.
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Table des matiรจres
PREMIERE PARTIE : LA FEMME SELON LES REGLES COUTUMIERES DU PAYS MAHAFALE
Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DU PAYS MAHAFALE
Section 1 : Lโenvironnement gรฉographique du pays Mahafale
ยง1 : Localisation gรฉographique
ยง2 : La vรฉgรฉtation
1- La flore
2- La faune
ยง3 : Les activitรฉs รฉconomiques gรฉnรฉratrices de revenu
1- Lโagriculture
a- Les modes dโadaptation et les conditions gรฉnรฉrales de lโagriculture
b- Les espรจces cultivables
2- Lโรฉlevage
Section 2 : Une esquisse historique de pays Mahafale, lโorganisation sociopolitique et la division clanique
ยง1 : Brรจve histoire de pays Mahafale
1- La souverainetรฉ royale du XVIรจme ร la fin du XIXรจme siรจcle
2- La conquรชte coloniale Franรงaise au dรฉbut du XXรจme siรจcle
ยง2 : Lโorganisation sociopolitique dans le pays Mahafale
ยง3 : Les subdivisions claniques
Chapitre II : LA SITUATION EXTRA JURIDIQUE DE LA FEMME DANS LE PAYS MAHAFALE
Section 1 : Valorisation de la femme dans le pays Mahafale selon la rรจgle coutumiรจre
ยง 1 : La valeur de la femme dans la famille et dans les relations sociales
1- La valeur de la femme au sein de la famille
a- Les occupations essentielles de la femme
b- Une femme derriรจre chaque homme
2- Le rรดle de la femme dans les relations sociales
ยง 2 : Lโimportance de la mรจre et valorisation de la lignรฉe maternelle
1- Lโimportance de la mรจre dans la vie de ses enfants2- Le renelahy (oncle maternel)
a- Au savatse (circoncision)
b- En cas de sasa anake ou rejet dโenfant
3- Le Sambenampela ou Sambena (cousin germain)
Section 2 : Les considรฉrations nรฉgatives de la femme et les engendrรฉs
ยง 1 : Sous-estimation de la femme
1- Aja aminโampela
2- La non stรฉrilitรฉ de lโhomme
ยง 2 : Les interdictions et obstacles aux femmes (limite de pouvoir fรฉminin)
1- Les inaccessibles fondamentaux de la femme
a- La dรฉtention du Hazomanga
b- Inaccessibilitรฉ ร lโexรฉcution du soro
2- Les diverses interdictions spรฉcifiques aux femmes
DEUXIEME PARTIE : LA PLACE DE LA FEMME DANS LE PAYS MAHAFALE PAR RAPPORT AU DROIT POSITIF MALAGASY
Chapitre I : LE MARIAGE DANS LE PAYS MAHAFALE
Section 1 : Les diverses formes de mariage
ยง 1 : Le mariage ordinaire
1- Le fiboaha, fify hale ou tako-maso
2- Le fandeo ou soronโanake
ยง 2 : Le mariage extraordinaire : le mandia vae et ses consorts
Section 2 : Les traits caractรฉristiques des mariages dans la tradition Mahafale par rapport au droit positif
ยง 1 : La polygamie et lโendogamie
ยง 2 : Les effets du mariage traditionnel
1- Lโappartenance de la femme dans la famille de son รฉpoux
2- Adoption tradition de lโenfant
ยง 3 : La place du droit en vigueur face au mariage traditionnel
1- Capacitรฉ de contracter2- Le consentement de la femme au mariage
Chapitre II : LA JUISSANCE DES DROITS ET OBLIGATIONS DE LA FEMME MAHAFALE
Section I : La femme dans la vie conjugale
ยง 1 : La rรฉpartition des charges dans la vie conjugale
ยง 2 : Les propres devoirs de la femme mariรฉe envers son รฉpoux et le rรฉgime sur les biens de la communautรฉ
Section 2 : La propriรฉtรฉ de la femme dans le pays Mahafale
ยง 1 : Les biens propres de la femme selon leur acquisition
1- Les biens extra nuptiaux : le cas de ampela tovo
a- Acquisition des biens par achat
b- Acquisition des biens ร titre gratuit : la succession
2- Les biens de la femme mariรฉe
ยง 2 : Effets du mariage
2- Adoption traditionnelle
Section III : Les droits et libertรฉs fondamentaux de la femme
ยง 1 : Les droits et devoirs civils et politiques de la femme
ยง 2 : Les droits et devoirs sociaux et culturels de la femm
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