Les éléments clés, fondements de cette étude
La profession vétérinaire et les opportunités d’emploi des vétérinaires
La profession vétérinaire est par définition un art qui traite des questions liées aux animaux et de leurs relations avec leurenvironnement. La priorité est souvent donnée à certains groupes d’animaux, en fonction de la demande, tels que les animaux de compagnie et les animaux utilisés pour leur travail ou pour la production alimentaire (chevaux, bovins, zébus, poissons, etc.). Par ces questions liées aux animaux , on n’entend pas uniquement les maladies et leurs causes, mais aussi la prise en charge des questionspouvant entraîner des conséquences négatives pour l’homme, des syndromes toxiques, des carences, etc [23].
Bien qu’il soit très difficile d’aborder tous les secteurs dans lesquels la profession vétérinaire peut jouer un rôle, il faut citer au moins les domaines d’activité dans lesquels les professionnels vétérinaires sontimpliqués y compris ceux qui portent sur les animaux, avec comme première préoccupation d’assurer leur santé et leur bien-être. Les activités professionnelles des vétérinaires touchent aussi les secteurs de la production et les technologies spécialisées, notamment dans le secteur alimentaire. L’objectif est ici de garantirla sécurité sanitaire desaliments, ainsi que le traitement correct des animaux et leur inspection avant l’abattage. Les vétérinairesqui interviennent dans le domaine des technologies spécialisées ont aussi la responsabilité de garantir 1’état de santé des animauxdestinés à l’abattage, en vérifiant leurs antécédents et en inspectant lesétablissements d’origine. Ilapparaît ainsi que la responsabilité du vétérinairedépasse largement le contact direct avec l’animal. Le champ de responsabilité du vétérinaire, tout comme ses domaines d’intervention, soulignent clairement le rôle important et décisif de la profession dans la prévention des zoonoses, puisque la plupart des maladies humaines émergentes apparues récemment nous proviennent des animaux. L’une des responsabilités fondamentales des vétérinaires est de maintenir en bonne santé des animaux domestiques et sauvages, et de prévenir la transmissiondes maladies zoonotiques à l’homme. Il est prouvé que plus de 60% des maladies humaines proviennent des animaux, accentuant ainsi le rôle majeur joué par le vétérinaire. Alors que dans certains pays comme ceux de l’Europe et aux États-unis d’Amérique, la demande pour les soins aux animaux de compagnie reste traditionnellement très élevée, représentant l’une des principales sources d’activitédes vétérinaires, cette demande est de plus en plus souvent associée à d’autres interventions sur le terrain. L’activité historiquement exercée sur le soin des chevaux, en raison de leur intérêt comme animaux de trait et de transport des personnes et des marchandises s’est élargie de plus en plus aux bovins, aux ovins, aux volailles, aux porcs et aux poissons, en raison de la valeur commerciale et de l’utilisation de ces espèces pour la production alimentaire. Ilexiste actuellement dans le monde une forte tendance à traiter plus humainement les animaux de compagnie, et tous les animaux en général, même les espèces sauvages. Les pressions économiques et sociales intervenues dansde nombreux pays ont donné lieu à une véritable hémorragie professionnelle, les vétérinaires ayant quitté les secteurs de production pour rejoindre les zones urbaines. Un autre facteur a beaucoup contribué à cette tendance, à savoir lasensibilisation croissante aux soins demandés par les animaux decompagnie et la place grandissante de ces espèces sur des marchés où le pouvoir d’achat n’a cessé d’augmenter [23].
Un aspect important qui détourne les futurs professionnels de la pratique rurale est qu’ils ne sont pas forméspour apporter une réponse globale aux éleveurs. Les producteurs considèrent ainsile vétérinaire comme un coût et non comme un investissement [21]. Cette remarque s’applique essentiellement aux pays qui utilisent les systèmes agricoles extensifs etnon aux zones de production intensive. Même si plusieurs écoles vétérinaires dans le monde ont donné de nouvelles orientations à la profession, il n’est pas faux de dire que historiquement, la première tâche du vétérinaire était de veiller à la santé des animaux, notamment de ceux qui ont une valeurcommerciale. Les chevaux ont été la première espèce ainsi favorisée, en raison de leur utilité historique [28]. Par la suite, lorsque les propriétés nutritionnellesde la viande bovineont été comprises, et que les bovins pouvaient être obtenus en abondance, ces animaux ont été intégrés dans les activités vétérinaires. Dans de nombreux pays du monde, cette espèce est devenue un outil de production majeur, l’élevage bovin occupant une place privilégiée dans l’économie [13]. Un autre domaine important qui requiert la participation des vétérinaires est l’élevage industriel des poissons. C’est le cas au Chili par exemple, où les vétérinaires jouent un rôle particulier dans ce secteur.
Des espèces terrestres comme les porcs et les volailles représentent également des secteurs très importants qui impliquent le concours du vétérinaire.
Traditionnellement, le vétérinaire est un docteur en médecine vétérinaire qui surveille et assure l’état de santé d’un animal ou d’un groupe d’animaux, dans une exploitation, une zone ou tout un pays et, si les circonstances l’exigent, il joue un rôle capital dans la lutte contre la propagation d’une maladie zoonotique [26]. Au cours des dernières décennies, le rôle des vétérinaires s’est élargi aux secteurs de production. Ils sont intervenus avec succès dans des activités antérieurementconsidérées comme réservées à la professiond’ingénieur agronome mais qui, dufait de leur nature spécialisée, relèvent des deux professions. L’alimentation des différentes espèces animales, y compris des espèces marines, joue un rôle décisif dans la productivité, et le vétérinaire connaît bien les besoins physiologiques des animaux et l’utilisation possible des différents types d’aliments proposés. Dans bien des cas, les aliments pour animaux peuvent aussi constituer une source de contamination par des agents pathogènes ou d’autres substances nocives pour lasanté de l’animal et de l’homme. Il apparaît donc que levétérinaire joue un rôle irremplaçable dans ces différents domaines [27].
L’insertion professionnelle
Le problème de chômage et de sous-emploi des jeunes depuis les années 1980, est un problème social très important qui ne cesse de croître. Selon une étude du Bureau International du Travail en 2004 [11], le chômage des jeunes a explosé à travers le monde au cours des dix dernières années, atteignant le chiffre record de 88 millions. Les jeunes de 15 à 24 ans représentent aujourd’hui près de la moitié des chômeurs de la planète. Les jeunes représentaient 47% des 186 millions de personnes au chômage en 2003, alors qu’ils ne constituent que 25% de la population en âge de travailler (personnes âgées de 15 à 64 ans). Cependant, le problème dépasse largement ces chiffres.
En effet, le rapport indique que, sur les 550 millions de travailleurs pauvres qui n’arrivent pas à se maintenir avec leur famille au-dessus du seuil de pauvreté de 1 dollar par jour, 130 millions sont des jeunes qui doivent lutter pour survivre en travaillant souvent dans des conditions insatisfaisantes de l’économie informelle. Les taux élevés et croissants du chômage et du sous-emploi, tant dans les secteurs urbains que ruraux, peuvent être considérés comme étant la manifestation de la pauvreté croissante en Afrique. Ils sont intimement liés. Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les moins de 30 ans représentent plusde 50% de la population urbaine.
Les difficultés ne touchent pas seulement les moins formés. La possession d’un diplôme n’est plus un gage d’embauche. Le chômage touche indifféremment non diplômé et diplômé [24]. Contrairement aux idées reçues, la profession manque de vétérinaires.
L’Europe compte un vétérinaire pour 3.000 à 5.000 unités animales. L’Afrique subsaharienne compte un vétérinaire pour 80.000 à 120.000 unités animales [25].
Le rôle du vétérinaire s’est diversifié : ce n’est plus seulement un agent de santé animale, c’est aussi un pharmacien, un cadre de laboratoire d’analyse de qualité, un collaborateur des médecinsdans la prévention des zoonoses, un conseiller pour les activités d’élevage etc.Son rôle est déterminant et ne doit pas être perçu comme venant en opposition au développement des sciences zootechniques. A ce niveau une complémentarité est recherchée dans le cadre libéral d’exercice des services d’appui aux éleveurs [18].
L’adéquation formation emploi
L’enseignement vétérinaire dans le monde a reçu de la société un mandat qui dépasse ses propres priorités et qui a aussi pour effet d’en générer de nouvelles.
L’enseignement doit satisfaire aux attentes de la société et, à ce titre, il doit cerner les attentes qui dépassent le champ strict de la profession pour englober l’utilisateur final, à savoir l’homme dans une société globalisée [12]. Ces attentes évoluent pour satisfaire non seulement les plaisirs des personnes (ce qui serait facile), mais surtout leur demande de protection dans des conditions de vie changeantes qui génèrent de plus en plus d’exigences. La profession vétérinaire doit rester informée et les institutions d’enseignement doivent être capables de réagir rapidement aux mutations et aux nouvelles exigences [23].
Les prestations de service en santé animale
Le Bénin dispose de plusieurs centres de formation pour le développement des productions animales : la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC), le lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), les Collèges d’Enseignement Technique Agricole (CETA) d’Adja Ouèréet d’Ina. Tous ces centres mettent chaque année sur lemarché un certain nombre de diplômés quisont pratiquement obligés actuellement d’aller dans le secteur privé. Il se pose alors réellement un problème d’adéquation entre la formation et l’emploi afin qu’on sache exactement ce que doit faire un diplômé de niveau initial comme le CETA et le niveau supérieur, FSA ou EPAC [6].
En outre, on peut citer les centres de formation du projet Songhaï. Il existe également les Centres de Promotions Rurales (CPR), pour la formation des jeunes ruraux. Ces centres sont actuellement non fonctionnels. De temps en temps des séances de formation y sontorganisées pour les organisationspaysannes. L’Etat doit faire entreprendre une véritable étude critique et objective de tous les programmes enseignés dans ces divers établissements afin que la différence apparaisse nettement sur le terrain entre les techniciens et les autres composantes de la production animale.
Secteur public
Actuellement trois ministères concourentau développement des productions animales. Il s’agit du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), du Ministère du Développement de l’Economie et des Finances (MDEF), du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle (MESFP).
Ministère de l’Agriculture del’Elevage et de la Pêche (MAEP)
Le MAEP est le chef d’orchestre dans le secteur de l’élevage. Il a pour mission de créer les conditions favorablesà l’amélioration des revenus agricoles et du niveau de vie des populations à travers l’élaboration et la mise en œuvre de politiques adéquates. Il intervient à travers ses directions techniques et les offices sous tutelle. Dans ce cadre, il est chargé entre autre de définir les politiques en matière d’élevage et de créer les conditions favorables à laconcrétisation des politiques définies. Il intervient à plusieurs niveaux (central, déconcentré et décentralisé). En matière de production animale, la Direction del’Elevage est le chef de file.
Direction de l’Elevage
La Direction de l’Elevage représente le niveau central.Elle a pour mission de définir la politique de l’Etat en matière desanté, de production et de protection animale, de santé publique et de veiller à son application. A ce titre elle est chargée de :
• déterminer les conditions technico-économiques de développement des productions animales et le suivi de leur mise en œuvre ;
• contribuer à l’élaboration de la politique agricole dans le domaine des productions et de laprotection animale ;
• assurer la surveillance, la protection sanitaire des animaux domestiques et de la faune sauvage ;
• contrôler les denrées alimentaires d’origine animale et les facteurs de production animale (aliments de bétail, produits vétérinaires et autres intrants) ;
• assurer le suivi de la mise en place des moyens de production et l’application des mesures de politique agricole prévues pour la réalisationdes objectifs de production animale ;
• assurer le suivi de l’évolution du cheptel etdes productions, la détermination des facteurs et des mécanismes qui influencent cette évolution ;
• contribuer à l’amélioration et la gestion des parcours du bétail ;
• appuyer l’intensification des systèmes de production animale ;
• appuyer le développement des filières animales ;
• veiller à la qualité des produits animaux et dérivés, de même que les facteurs de productions ;
• collecter et analyser les statistiques du secteur élevage.
Pour accomplir sa mission, elle dispose au niveau central de quatre services techniques. Il s’agit : du Service de Santé Animale (SSA), duService d’Appui au Développement des Productions et Filières Animales (SADPFA), du Service de Contrôle des Denrées Animaleset Aliments de Bétail (SCDAAB) et le Service de Suivi et Evaluation (SSE) [5].
Méthodes
Déroulement de l’étude : pré enquête, enquête
► Pré enquête : durant cette période, les trois étudiants ressortissants des trois pays retenus (Bénin ; Cameroun et Rwanda) pour cette étude ont tenu plusieurs séances de travail avec le responsable duPE de l’EISMV, le coordonnateur du FSP à l’EISMV, et certains enseignants de l’EISMV en qualité de personnes ressources. Cette phase nous a permis de cerner les attentes du PE de l’EISMV, de comprendre les objectifs que visent ces études et de finaliser les fiches d’enquête. Quelques semaines avant notre départ du Sénégal pour nos pays respectifs, Le Directeur de l’EISMV a adressé des correspondances aux différentes personnalités objets de ces études afin qu’elles s’apprêtent à nous recevoir.
► Enquête : nous étions à Cotonou le samedi 9 décembre 2006. Le lundi 11 décembre 2006, nous avons commencé à parcourir les différentes structures étatiques ou non auxquelles des correspondances avaient été adressées auparavant par Le Directeur de l’EISMV annonçant notre arrivée. Le constat était que toutes les structures n’avaient pas reçu ces correspondances. Nous avons du pallier cela en introduisant de nouvelles correspondances. Suite à la réception de la correspondance du Directeur de l’EISMV, Le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche a donné des instructions afin que des dispositions utiles soient prises pour nous faciliter les enquêtes sur le terrain. C’est ainsi que, des correspondances venant du ministère ont été adressées aux structures concernées par notre enquête. Du 18 décembre 2006 au5 janvier 2007, nous avons eu desentretiens avec les personnalités précédemment citées.
La situation actuelle de la profession vétérinaire au Bénin et la place des diplômés de l’EISMV dans cette profession
Avant 1990 (surtout à partir de 1986 avec le gèle des recrutements dans la fonction publique), il n’existait pas sur le terrain de structures pour appuyer l’insertion des jeunes. Les vétérinaires privés étaient diplôméssans emploi. Ils n’ont aucune autorisation d’exercer malgré le diplôme ; d’où l’évolution dans l’informel et les médecins vétérinaires privés étaient traqués par leurs collègues du public. A l’avènement de la conférence nationale en 1990, il y a eu l’autorisation pour l’exercice de la profession en clientèle privée. Ce fut alorsla paix avec les médecins vétérinaires du public. Actuellement ce sont les médecins vétérinaires privés qui comblent le vide jusqu’à 70%des besoins d’appui sur le terrain car l’administration est dépourvue d’agents opérationnels en nombre suffisant. Cette pénurie d’agents a créé un manque de confiance car il n’existe pas de relais dans les contrées reculées d’où l’initiative par les médecinsvétérinaires privés de former les fils d’éleveurs. Auparavant, il y avait sur le terrain beaucoup de faux produits et des praticiens non qualifiés.Les éleveurs se fiaient à ces personnes tout venant et c’était la catastrophe d’oùune crise de confiance. La formation des éleveurs et fils d’éleveurs, devait permettre à ces derniers de reconnaître les vraisproduits ; les pathologies fréquentes et les premiers soins élémentaires à apporter.
Le revers de la médaille est que suite à cette formation, les éleveurs pensent qu’ils sont devenus eux aussi vétérinaires et distributeurs demédicaments. Aujourd’hui quand un éleveur entre dansune pharmacie vétérinaire c’est pour doigter le produit qu’il recherche etil s’en va faire l’administration lui-même.
Devant un tel constat, la distribution des produits vétérinaires, est la seule activité rentable actuellement surtout dans le nord car la clinique ne rapporte plus grande chose. 80 à 90% du chiffre d’affaire des médecins vétérinaires installés en clientèle privée, provient de la pharmacie. Des efforts sont encore à fournir car la médecine vétérinaire, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui,manque d’assises solides. C’est une profession qui cherche encore à se faire une place. Les vétérinaires sont considérés comme des piqueurs de bœuf nous a confié un docteur ; c’est la première image que les gens ont d’un vétérinaire. “N’importe qui peut être vétérinaire ; il suffit de commencer à piquer les animaux”. Au niveau de l’Etat, il y a une marginalisation du vétérinaire de la part des autres agents du monde rural (ingénieur agronomes). Les vétérinaires eux-mêmes font la guerre entre eux. La profession devrait attirer plus de praticiens dans son secteur privé et les vétérinaires doivent avoir des compétences fortes en soins vétérinaires, en conseils et maîtrise de l’alimentation, dela reproduction et en génétique. Les éleveurs conscients, voient la profession vétérinaire comme un métier noble et qui peut les aider à rendre leur exploitation plus rentable. Mais beaucoup d’éleveurs n’ont pas encore laculture de travailler avec les médecins vétérinaires.
Seule l’inspection est mieux comprise mêmesi parfois il y a des contestations surtout dans les villages. Les médecins vétérinaires sont peu connus mais les agents intermédiaires (paravétérinaires) sont plus connus car, ils sont plus en contact direct avec les éleveurs, et sont aussi bons marchés.
Vu la politique actuelle du gouvernement qui vise à faire du Bénin un pays émergent avec une agriculture solide, les autorités comptent beaucoup sur les vétérinaires dans leur objectif de développement des ressources d’origine animale.
Les médecins vétérinaires
Aspect quantitatif
Installé le 21 décembre 2002, l’Ordre National des Médecins Vétérinaire du Bénin compte 111 médecins vétérinaires en2004. De sources non officielles, ce chiffre serait de 124 en 2006. En fonction dulieu de formation,le tableau IV qui suit présente la répartitiondes docteurs vétérinaires.
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Table des matières
Introduction
Première Partie : Synthèse Bibliographique
Chapitre I : L’ EISMV et son projet d’établissement
1.1-Contexte
1.2-Justification
Chapitre II : Les éléments clés, fondements de cette étude
2.1-La profession vétérinaire et les opportunités d’emploi des vétérinaires
2.2-L’insertion professionnelle
2.3-L’adéquation formation emploi
Chapitre III : Cas du Bénin
3.1-Le Bénin en quelques chiffres
3.2-Données sur l’élevage
3.3-Les prestations de service en santé animale
3.3.1-Secteur public
3.3.1.1-Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP)
3.3.1.1.1-Direction de l’Elevage
3.3.1.1.2-Centre Régional pour la Promotion Agricole (CeRPA), (niveau déconcentré)
3.3.1.1.3-Centre Communal pourla Promotion Agricole (3 ème niveau : décentralisé)
3.3.1.1.4- Autres structures
3.3.1.1.4.1-Laboratoires de diagnostic
3.3.1.1.4.2-Programme de Réforme et d’Approvisionnement en Intrants Vétérinaires et d’Appui à la Privatisation
3.3.1.2-Ministère de Développement de l’Economie et des Finances (MDEF)
3.3.1.3-Ministère de l’EnseignementSupérieure et de la Formation
Professionnelle
3.3.2-Secteur privé
3.3.2.1-Professionnels privés
3.3.2.2-Organisations paysannes
Deuxième Partie : Etude de Terrain
Chapitre I : Matérielet Méthodes
1.1-Cadre de l’étude
1.2-Période de l’étude
1.3-Matériel
1.3.1-Matériel technique
1.3.2-Cibles de l’étude
1.4-Méthodes
1.4.1-Déroulement de l’étude : pré enquête,enquête
1.4.2-Traitement et analyse des données
Chapitre II: Résultats
2.1-la situation actuelle de la profession vétérinaire au Bénin et la place des diplômés de l’EISMV dans cette profession
2.1.1-Les médecins vétérinaires
2.1.1.1-Aspect quantitatif
2.1.1.2-Aspect qualitatif
2.1.1.2.1-L’insertion professionnelle par domaine d’activité
2.1.1.2.2-Fonction publique
2.1.1.2.3-Clientèle privée
2.1.1.2.4-Autres domaines d’activités
2.1.1.3-Les itinéraires d’insertion des Docteurs vétérinaires sortis de l’EISMV
2.1.2-Les paraprofessionnels vétérinaires
2.2-Les orientations actuelles de la politique sectorielle de l’élevage, les priorités
et le rôle joué par la profession vétérinaire
2.2.1-Les filières prioritaires pour le gouvernement d’ici 2012 etles stratégies mises en place
2.2.1.1-La filière lait
2.2.1.2-La filière viande bovine : situation actuelle et perspective à l’horizon 2012
2.2.1.3-La filière viande ovine et caprine : situation actuelle et perspective à l’horizon 2012
2.2.1.4-La filière volaille : situation actuelle et perspective à l’horizon 2012 au Bénin
2.2.1.5-La filière viande porcine : situation actuelle et perspective à l’horizon 2012
2.2.1.6-La filière viande delapin et d’aulacode : situation actuelle et perspective à l’horizon 2012
2.3-Les perspectives d’évolutions de laprofession vétérinaire au Bénin d’un point de vue quantitatif et qualitatif etles leçons à en tirer dans le cadre du projet d’établissement de l’EISMV
Chapitre III: Discussion et recommandations
3.1-Discussion
3.1.1-La situation actuelle de la professionvétérinaire dans le pays et quelle est la place des diplômés de l’EISMV dans cette profession
3.1.1.1-Les médecins vétérinaires
3.1.1.2-Les paravétérinaires privés encomparaison avec les vétérinaires privés
3.1.2-Les orientations actuelles de la politique sectorielle de l’élevage, les
priorités et le rôle joué par la profession vétérinaire
3.1.3-Les perspectives d’évolutions de laprofession vétérinaire au Bénin d’un point de vue quantitatif et qualitatif et les leçons à en tirer dans le cadre du projet d’établissement de l’EISMV
3.2-Recommandations
Conclusion
Références Bibliographiques
Annexes