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Variations saisonniรจres
Veyret dรฉfinit la variation comme ยซ lโensemble des modifications ร toutes les รฉchelles temporelles ยป12. La saison est une pรฉriode de changements entre les ambiances caractรฉrisant les moments de lโannรฉe en fonction de la mobilitรฉ des composantes de la circulation globale.
Les variations saisonniรจres peuvent se dรฉfinir comme les modifications qui caractรฉrisent le cadre environnemental selon lโรฉvolution saisonniรจre des indicateurs climatiques tels que les prรฉcipitations, les tempรฉratures et les vents. Elles dรฉsignent les variations ou fluctuations des paramรจtres climatiques ร une certaine pรฉriode de lโannรฉe et qui dรฉterminent les conditions environnementales de Diokoul et Gouye Mouride. Appartenant ร la zone tropicale, le Sรฉnรฉgal connaรฎt deux saisons : une saison pluvieuse et une saison sรจche. Alors, traiter des variations saisonniรจres des conditions environnementales revient ร dรฉterminer les caractรฉristiques du cadre environnemental en fonction de la saison pluvieuse ou non pluvieuse (saison sรจche) et leurs impacts sur les populations.
Conditions environnementales
Lโanalyse des conditions environnementales passe dโabord par la dรฉfinition de ยซ condition ยป et ยซ environnement ยป ainsi que les mots pouvant se rapporter ร ce terme comme cadre de vie et vulnรฉrabilitรฉ.
La condition peut se dรฉfinir comme ยซ la nature, lโรฉtat, ou la qualitรฉ dโune chose ou dโune personne ยป (Larousse)13. Nous pouvons alors entendre par condition, la situation (ou lโรฉtat) du milieu ou du cadre de vie dโun groupe humain. En outre, le terme est souvent employรฉ au pluriel pour indiquer les caractรฉristiques du voisinage dans lequel vit un รชtre-vivant.
Le terme environnement est polysรฉmique. Etymologiquement, il vient du verbe environner qui signifie ยซ action dโenvironner ยป. Il peut avoir le sens de milieu, dโentourage, de cadre de vie ou encore de contexte. Ce terme dรฉsigne ce qui entoure, ยซ sous-entendu le cadre physique et naturel ยป14. En ce sens lโenvironnement dรฉsigne le milieu et correspond ร lโensemble des รฉlรฉments biotiques et abiotiques qui entourent un individu.
Dans un sens plus large, ce terme intรจgre, en plus du milieu physique et naturel, les sociรฉtรฉs humaines avec leurs activitรฉs et leurs interactions avec le milieu. Lโenvironnement est ยซ lโensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) dans lesquelles les organismes vivants (en particulier lโhomme) se dรฉveloppent ยป15. Il inclue lโensemble des รฉlรฉments naturels (eau, air, sol, vรฉgรฉtation, relief, etc.) et les dynamiques sociale, รฉconomique et spatiale qui conditionnent la vie de lโhomme. En dโautres termes ยซ cโest lโensemble des facteurs qui influent sur le milieu dans lequel lโhomme vit ยป16. En plus des รฉlรฉments naturels et matรฉriels, il comporte des personnes, leurs activitรฉs, leurs relations, leurs cultures, leurs institutions. En somme, cโest tout ce qui nous entoure et agit sur nousยป (Brunet et al.).17 Il correspond alors ร lโensemble des รฉlรฉments naturels et anthropiques qui constituent le cadre de vie des populations. Le cadre de vie peut se dรฉfinir comme lโensemble des รฉlรฉments entourant la vie dโun individu dans une unitรฉ spatiale donnรฉe. Brunet et al. le dรฉfinissent comme ยซ tout ce qui constitue lโenvironnement de la vie quotidienneโฆ ยป. Nous pouvons alors retenir que le cadre de vie est un environnement particulier qui peut dรฉsigner le contexte social, รฉconomique, culturelโฆ dans lequel vit un individu ou un groupe humain. Il correspond ร lโensemble des รฉlรฉments qui dรฉterminent les conditions de vie dโune personne.
La dรฉgradation de notre cadre de vie sโaccompagne dโune vulnรฉrabilitรฉ des populations face aux effets de la pollution (de lโair, de lโeau), des dรฉchets, etc. La vulnรฉrabilitรฉ est le caractรจre de ce qui est fragile, exposรฉ aux agressions extรฉrieures. Elle peut alors รชtre dรฉfinie comme le degrรฉ de fragilitรฉ et dโexposition aux risques des populations dans le milieu oรน elles vivent. Cโest aussi la faiblesse ou le manque de capacitรฉ des populations ร rรฉsister face aux problรจmes environnementaux.
Ainsi, dans le cadre de notre รฉtude, les conditions environnementales renvoient au cadre de vie des populations des quartiers de Diokoul et Gouye Mouride. Elles constituent lโรฉtat de lโensemble des รฉlรฉments qui entourent les populations et dรฉterminent leurs conditions de vie. Il sโagit donc du diagnostic des entitรฉs spatiales en matiรจre dโenvironnement, cโest-ร -dire lโรฉtude des caractรฉristiques du milieu et du cadre de vie des populations. Ainsi dรฉfinies, les conditions environnementales changent dโune pรฉriode ร une autre et dโun lieu ร un autre comme cโest le cas dans les quartiers de Diokoul et Gouye Mouride.
Quartier
Le quartier se dรฉfinit comme une subdivision administrative dโune ville avec ร sa tรชte un chef de quartier. ยซ Le quartier est une entitรฉ vivante ร lโintรฉrieur de la villeโฆil constitue un milieu de vie, dโactivitรฉs et de relations. Il est perรงu comme un environnement immรฉdiat, plus familier que lโensemble de la villeโฆ ยป18. Au Sรฉnรฉgal, le quartier peut รชtre alors une subdivision administrative, sociale, culturelle de la commune dโarrondissement. Cette derniรจre se dรฉfinit, selon le code des collectivitรฉs locales, comme un dรฉmembrement dโune ville dotรฉ de la personnalitรฉ morale et de lโautonomie financiรจre. Elle est dirigรฉe par un Maire et est responsable en matiรจre dโenvironnement. Elle sโoccupe ainsi de la gestion des dรฉchets, de la lutte contre lโinsalubritรฉ, des pollutions et des nuisances, etc.19
Etant une portion dโune agglomรฉration, le quartier se caractรฉrise Rufisque par une forte densitรฉ, des habitations en dur et des activitรฉs du tertiaire ou du secteur informel. Ainsi, les conditions environnementales du quartier affichent des contraintes particuliรจres liรฉes ร lโurbanisation.
Impacts
Lโimpact est dรฉfini comme une collision, un dรฉgรขt ou un effet produit. Dans un sens plus large, il peut aussi dรฉsigner lโinfluence, la consรฉquence, la rรฉpercussion dโun phรฉnomรจne, dโune activitรฉ ou dโune action. Dans le cadre de notre รฉtude, les impacts revoient ร distinguer et analyser lโinfluence des facteurs des variations saisonniรจres et leurs effets sur les conditions environnementales en relation avec le cadre de vie et la santรฉ des populations.
La synthรจse bibliographique
La problรฉmatique de lโenvironnement demeure importante et a fait lโobjet de nombreuses rencontres et publications. De mรชme, la dรฉgradation du cadre environnemental ร Rufisque et ses facteurs ont รฉtรฉ traitรฉs dans de nombreux travaux de recherche et ouvrages. Ces publications ont en grande partie traitรฉ des questions relatives ร lโarchitecture de la ville, ร lโinsalubritรฉ, aux problรจmes dโรฉvacuation des eaux pluviales et usรฉes et ร lโรฉrosion cรดtiรจre. De mรชme, lโaspect climatique a รฉtรฉ relatรฉ dans beaucoup de publications car รฉtant dรฉterminant dans les conditions de vie des populations des pays de la zone intertropicale.
Dubresson A. (1979), dans lโespace Dakar-Rufisque en devenir : de lโhรฉritage urbain ร la croissance industrielle, aborde les caractรฉristiques de la croissance urbaine et industrielle de la ville. Cet ouvrage nous a permis dโavoir des connaissances de base sur la ville de Rufisque et ses quartiers, mais aussi de comprendre la morphologie de ladite ville.
Dans son ouvrage, La bataille de lโenvironnement, Vernier J. (1971) traite de la dรฉgradation de lโenvironnement et ses causes anthropiques. Dans cet ouvrage, lโauteur a dรฉfini dans un langage simple le concept dโenvironnement. Il a รฉgalement abordรฉ les influences nรฉfastes des activitรฉs humaines, dont lโindustrie et les transports (particuliรจrement des vรฉhicules) sur lโenvironnement. LโOrganisation Mondiale de la Santรฉ (OMS, 1978), dans le Manuel de gestion de la qualitรฉ de lโair dans les villes, expose les facteurs influant sur la qualitรฉ de lโair et leur mode de gestion en milieu urbain. Actuellement, les problรจmes liรฉs ร la pollution de lโair sont de plus en plus importants surtout dans les villes et influent beaucoup sur la santรฉ des citadins. Ce rapport constitue une alerte concernant les effets de lโurbanisation, car la plupart des populations sont disposรฉes ร causer des dรฉgรขts ร lโenvironnement en รฉchange ยซ dโun niveau de vie รฉlevรฉ ยป. Les populations cherchent ร tout prix ร sโengouffrer dans les villes, lieu de concentration croissante de pollutions et de dommages causรฉs par les polluants, les odeurs nausรฉabondes et la mauvaise qualitรฉ de lโair. Gendreau F. et al. (1996), dans Population et environnement dans les pays du Sud, abordent la problรฉmatique de lโimpact de lโhomme sur son environnement. Cet ouvrage traite particuliรจrement des mรฉcanismes et des effets de la dรฉgradation environnementale dans les pays sous-dรฉveloppรฉs. Ainsi, la question de lโenvironnement urbain et de ses mรฉfaits sur les sociรฉtรฉs humaines est largement relatรฉe dans la quatriรจme partie de lโouvrage. En effet, la dรฉgradation de lโenvironnement en milieu urbain est conditionnรฉe par lโeffet de lโurbanisation. Ainsi, on assiste de plus en plus, ร lโรฉvolution du climat urbain avec la modification par lโhomme des processus hydrologiques et climatiques, avec notamment la crรฉation dโยซ รฎlots de chaleur ยป urbain. Lโurbanisation, surtout dans les pays en dรฉveloppement marquรฉs par la faiblesse du niveau de vie, crรฉe des risques ร lโenvironnement dont un exemple est constituรฉ par les inondations liรฉes ร la dรฉficience du rรฉseau dโรฉvacuation des eaux pluviales et usรฉes. De mรชme, la qualitรฉ de la vie en milieu urbain reste problรฉmatique avec les questions sanitaires qui dรฉpendent du climat et de la mauvaise gestion des dรฉchets.
Par ailleurs, Mbodj N. R. W. (2007), dans La gestion des systรจmes dโรฉvacuation des eaux usรฉes domestiques et pluviales et des ordures mรฉnagรจres ร Rufisque : exemple des quartiers de Keury Kaw, Citรฉ Filao et Colobane Gouye Mouride, aborde la gestion du cadre environnemental des populations. Lโauteur expose les modes de gestion des systรจmes dโรฉvacuation des eaux usรฉes domestiques et pluviales et des ordures mรฉnagรจres ร Rufisque ร travers lโexemple de trois quartiers, dont Gouye Mouride, et leurs impacts sur lโenvironnement urbain et les populations.
Des analyses ont รฉtรฉ faites sur les caractรฉristiques climatiques de Rufisque ร travers un rรฉseau constituรฉ des stations pluviomรฉtriques de Rufisque, Pikine, Mbao-Thiaroye et de la station synoptique de Dakar-Yoff. Ce qui lui a permis dโรฉtudier les variabilitรฉs mensuelle et interannuelle de la pluviomรฉtrie ร Rufisque. De ces analyses, il ressort que les mois de juillet, dโaoรปt et de septembre sont les plus pluvieux et ont respectivement des totaux moyens mensuels de 65,6 mm, 159 mm, 157 mm20. Les tempรฉratures ont une รฉvolution unimodale avec un maximum intervenant en octobre (31,3ยฐC) et un minimum situรฉ en janvier-fรฉvrier (21,7ยฐC).21
Diop I. N. (1995), dans L’รฉrosion cรดtiรจre sur la Petite Cรดte du Sรฉnรฉgal ร partir de lโexemple de Rufisque : Passรฉ-Prรฉsent-Futur, dรฉcrit dans la premiรจre partie les mรฉcanismes de la circulation atmosphรฉrique et des vents. Au Sรฉnรฉgal, les vents des basses latitudes dรฉpendent de la position et de lโintensitรฉ de quatre champs de pression. Les deux anticyclones maritimes permanents (ceux des Aรงores au Nord et de Sainte-Hรฉlรจne au Sud) dirigent les flux dโalizรฉs maritimes de Nord-Est et de Sud-Est vers l’รฉquateur. L’anticyclone continental maghrรฉbin (ou lybien), semi-permanent, dirige sur l’Afrique sahรฉlienne l’harmattan. Enfin, il y a la dรฉpression saharienne dont l’axe constitue l’Equateur Mรฉtรฉorologique au niveau du continent. Le climat de la presquโรฎle du Cap Vert se caractรฉrise par une saison sรจche et ยซ froide ยป (d’octobre ร mai) oรน s’exercent les alizรฉs de secteur Nord-Ouest ร Nord-Est. La saison des pluies ou hivernage (juin ร octobre) est chaude et humide et est marquรฉe par la prรฉdominance de la mousson du Sud-Ouest qui favorise les pluies. En outre, lโalternance des saisons est liรฉe au dรฉplacement saisonnier de lโEquateur Mรฉtรฉorologique. Dans son ouvrage, lโauteur aborde รฉgalement les variations saisonniรจres du niveau moyen de la mer22. Sarr K. 1998, dans Erosion et pollution littorales, l’exemple de la plage de Rufisque : (du Cap des biches aux environs de Bargny), aborde les facteurs naturels et anthropiques des processus dโรฉrosion et de pollution littorales. Ce mรฉmoire montre que la dรฉgradation des conditions environnementales rรฉsulte de lโinteraction de processus naturels et dโactivitรฉs humaines. Ainsi, les conditions climatiques jouent un rรดle non nรฉgligeable sur les processus dโรฉrosion de la plage et mรชme sur lโavancรฉe de la mer ร Rufisque.
La CA de Rufisque Est, dans son Plan dโInvestissement Communal (PIC) dont lโobjectif est de disposer dโun document cadre de rรฉfรฉrence, de programmation et de mise en ลuvre des options locales de dรฉveloppement pour la pรฉriode 2012-2015, prรฉsente entre autres un diagnostic de la gestion du cadre de vie et de lโenvironnement et la grande importance quโelle revรชt. Ce document dรฉcrit la dรฉfaillance du systรจme de collecte et dโรฉvacuation des ordures mรฉnagรจres dans des quartiers mal lotis. Celle-ci accentue la problรฉmatique de lโรฉvacuation des eaux usรฉes et pluviales avec les canaux ร ciel ouvert. Cela cause dโรฉnormes problรจmes aux populations surtout en pรฉriode dโhivernage. On y indique que la pollution gรฉnรฉrรฉe par la SOCOCIM est une rรฉelle menace pour la santรฉ des populations de Gouye Mouride avec les maladies pulmonaires, les infections respiratoires, etc. Aussi, les changements climatiques ont dโรฉnormes consรฉquences sur la partie littorale de Rufisque avec notamment le rรฉchauffement climatique qui participe ร lโรฉlรฉvation du niveau marin. Les donnรฉes du Ministรจre de lโEnvironnement en 2010 rรฉvรจlent que toute la bande allant de la baie.
Les donnรฉes dรฉmographiques
Les donnรฉes dรฉmographiques sont obtenues ร lโANSD. Elles nous ont permis de connaรฎtre le poids dรฉmographique des deux quartiers dans leurs communes dโarrondissement. Elles nous ont aussi permis de dรฉterminer notre รฉchantillon dโenquรชte ร partir des rรฉsultats du recensement de 2002(les donnรฉes du dernier recensement de 2014 nโรฉtaient pas encore disponibles). Les enquรชtes menรฉes dans ces deux quartiers ont permis de dรฉterminer leurs caractรฉristiques socio-รฉconomiques.
Le questionnaire, lโรฉchantillonnage et le guide dโentretien
Un questionnaire et un guide dโentretien nous ont permis de recueillir des donnรฉes sur les rรฉsidents de Diokoul et Gouye Mouride, lโhabitat et les conditions environnementales. Le questionnaire renferme des questions permettant dโatteindre les objectifs de recherche. Son but est de connaรฎtre les caractรฉristiques socio-รฉconomiques des populations ciblรฉes, les facteurs qui influent sur les conditions environnementales, les impacts et les stratรฉgies mises en place.
Lโรฉchantillonnage consiste ร dรฉterminer la population ร enquรชter. Il a pour but de simplifier la collecte des donnรฉes sur le terrain avec lโรฉlaboration dโun รฉchantillon bien reprรฉsentatif de lโensemble de la population. Pour รฉtablir lโรฉchantillon, il est important de dรฉterminer lโunitรฉ dโenquรชte et son objectif. Nous avons choisi un รฉchantillon avec la mรฉthode par quotas. Cette mรฉthode permet de rรฉpartir lโรฉchantillon en fonction du poids dรฉmographique des quartiers. Lโensemble des mรฉnages constitue notre population mรจre. Ainsi, avec la mรฉthode des quotas, nous allons en extraire notre รฉchantillon, faisant ainsi du mรฉnage notre unitรฉ dโenquรชte.
Les rรฉsultats du Recensement Gรฉnรฉral de la Population et de lโHabitat (RGPH) de 2002 ont dรฉnombrรฉ 1152 mรฉnages ร Gouye Mouride et 1397 mรฉnages ร Diokoul rรฉpartis entre les sous-quartiers. Ainsi, nous avons enquรชtรฉ dans chaque quartier ou sous-quartier 10 % des mรฉnages. Par rapport ร la taille dรฉmographique de la zone dโรฉtude, un รฉchantillon de 10 % permet dโinterroger une portion importante de la population. Ainsi, nous obtenons la rรฉpartition du tableau ci-aprรจs (tableau 1).
Les formations affleurantes ร Rufisque
Les affleurements prรฉsents dans la zone de Rufisque sont des formations sรฉdimentaires de lโEocรจne infรฉrieur ร moyen et des formations du Quaternaire (Elouard et al., 1976a et b).27Ces formations de lโEocรจne infรฉrieur et moyen sont constituรฉes de calcaire, de marne et dโune alternance marno-calcaire. Dans cette zone, des sols calcaires bruns alternent avec des vertisols gris-noir. Les affleurements quaternaires sont constituรฉs de grรจs de plage.
LโEocรจne infรฉrieur et moyen
Cette phase est marquรฉe par une alternance de transgressions et de rรฉgressions avec une sรฉdimentation ร dominante biochimique. LโEocรจne infรฉrieur est ainsi marquรฉ, selon Niang I,28 par quatre formations :
– le Ravin des voleurs est constituรฉ de Marnes blanches feuilletรฉes ร attapulgites contenant des minรฉraux phosphatรฉs, parfois silicifiรฉs et de silex ;
– l’horizon de Ngazobil reprรฉsente lโYprรฉsien avec des marnes grises ร Attapulgite, ร lits de calcaires argileux ร Cuvilueina rhebaica et Ostracodes ;
– le calcaire de Bargny est composรฉ d’une alternance de calcaires sublithographiques et de couches marneuses. A sa base, il renferme de nombreux lits et accidents siliceux phosphatรฉs ;
– la sรฉrie de Rufisque est peu รฉpaisse et รฉrodable. Elle est constituรฉe de deux ensembles formรฉs par des marnes et des calcaires de Thiore et de Dakh-Abdat (Brancart, 1975 et 1977).
Le Quaternaire
Les formations du quaternaire sont reprรฉsentรฉes par les beach-rocks ou grรจs de plage reposant en discordance sur les marnes yprรฉsiennes. Elles sont affleurantes en bordures de plage. Les dunes ogoliennes de lโErg de Pikine dโorientation Nord-Est/Sud-Ouest et qui sโavancent vers le Sud dans la dรฉpression de Rufisque sont aussi observรฉes dans la zone.
Les quartiers de la zone dโรฉtude sont situรฉs sur une zone basse marquรฉe par la faiblesse de la topographie, un terrain marno-calcaire et argilo-marneux et une nappe affleurante. La ville de Rufisque est construite sur une zone dรฉpressionnaire entre les bas plateaux de Mbao et de Bargny29. La texture des sols et la topographie sont variables dโun quartier ร lโautre et mรชme parfois au sein dโun mรชme quartier. Ainsi, Situรฉ sur le littoral et au Sud-Ouest de la ville, Diokoul se caractรฉrise par la faiblesse de la topographie avec une cรดte basse et sableuse. Gouye Mouride se situe dans un systรจme de dรฉpression ร nappe superficielle ou affleurante. Selon Dubresson,30 un รฉpanchement basaltique post lutรฉcien rompt la monotonie du cordon dunaire et provoque un lรฉger dรฉcrochement de la ligne de rivage. Cela favorise lโexistence dโune petite rade relativement abritรฉe durant la saison sรจche oรน soufflent les alizรฉs. La nature argilo-marneuse et marno-calcaire du terrain se traduit par lโimpermรฉabilitรฉ des sols.
Lโhydrographie et les sols
Du point de vue hydrographique, la ville de Rufisque est bien sillonnรฉe et marquรฉe par une succession de bassins versants (carte 3). Elle est situรฉe sur une demi-cuvette et forme une dรฉpression ondulรฉe. Selon Laaroubi (2007) un marigot entourait le centre-ville. Beaucoup de quartiers de lโEscale (ville lotie) ont รฉtรฉ construits sur une demi-cuvette. Dโautres quartiers sont construits sur les exutoires. Ce qui entraรฎne les difficultรฉs dโรฉcoulement des eaux pendant lโhivernage. Rufisque est globalement parcouru par des ruisseaux qui se jettent en mer. Selon Dubresson, en 1980, deux marigots ceinturaient encore la ville qui รฉtait traversรฉe par beaucoup de cours dโeau qui ont รฉtรฉ perturbรฉs et/ou ensevelis avec le phรฉnomรจne dโurbanisation. Rufisque est couverte par quatre grands bassins versants : les bassins versants de Diokoul, de Thiokho, de Keury Souf, et de la SOCOCIM. Ces bassins versants sont transformรฉs en collecteurs qui recueillent les eaux pluviales qui se dรฉversent en mer. Ceux-ci sont utilisรฉs par les populations riveraines pour lโรฉvacuation des eaux usรฉes. La plupart des canaux, qui traversent Rufisque, sont รฉtablis sur les bassins versants ou sur dโanciens marigots.
En outre, du point de vue pรฉdologique, on note une alternance de sols calcimorphes bruns et des vertisols dans la zone de Rufisque. Selon laaroubi31, la formation des sols calcimorphes est indรฉpendante du climat et de la vรฉgรฉtation. Ils sont appelรฉs rendzines. Ce sont dโanciens vertisols qui รฉvoluent actuellement vers les sols bruns calcimorphes (DE Blic, 1965). Les rendzines sont de couleur grise ou blanche et sont formรฉs sur les marnes et les marno-calcaires. Ces sols sont localisรฉs en bordure du plateau de Bargny, ร la cimenterie et vers le Cap des Biches. On peut aussi distinguer les sols hydromorphes formรฉs sur les marnes ร attapulgites qui sont marquรฉs par la prรฉsence permanente ou temporaire dโeau.
CARACTERISTIQUES CLIMATIQUES
Le climat est un facteur dรฉterminant dans lโenvironnement. Il affecte gรฉnรฉralement les conditions de vie des populations. Cela par rapport ร leurs espaces gรฉographiques qui restent le plus souvent trรจs vulnรฉrables surtout en milieu urbain. Cโest le cas dans les quartiers de Diokoul et Gouye Mouride. Il convient de voir dans ce chapitre les caractรฉristiques du climat de la zone dโรฉtude et lโรฉvolution des tempรฉratures et des prรฉcipitations de 1971 ร 2013.
Gรฉnรฉralites
Sur le plan climatique, le Sรฉnรฉgal sโรฉtend sur les zones sahรฉlienne et soudanienne. Ses caractรฉristiques climatiques sont en rapport avec les facteurs gรฉographiques et aรฉrologiques. Le climat sโinscrit dans la dynamique de la circulation tropicale, et est rรฉgi par les centres dโaction et leurs flux. Ils sont constituรฉs de lโanticyclone des Aรงores dans lโhรฉmisphรจre Nord et de celui de Sainte-Hรฉlรจne dans lโhรฉmisphรจre Sud. Il y a aussi les effets de lโanticyclone maghrรฉbin et la dรฉpression thermique continentale. Du point de vue aรฉrologique, on rencontre dans le pays une diffรฉrence climatique. La partie littorale enregistre des tempรฉratures fraรฎches par rapport ร lโintรฉrieur du pays oรน dominent les alizรฉs continentaux. Cela dรฉcoule de la frรฉquence des alizรฉs maritimes sur la zone cรดtiรจre (carte 4). Les prรฉcipitations sont apportรฉes par des perturbations. De ce fait le climat est bien tranchรฉ par deux saisons:
– lโhivernage, ou saison des pluies qui correspond ร la circulation de la mousson de juin ร octobre;
– la saison sรจche qui est marquรฉe par les alizรฉs maritimes ร dominantes Nord ou Nord-Ouest et les alizรฉs continentaux (Nord-Nord-Est).
Par ailleurs, le climat de la ville de Rufisque se confond, dans ses grandes lignes, avec celui de la rรฉgion de Dakar (presquโรฎle du Cap-Vert). Il sโintรจgre dans le domaine sahรฉlien cรดtier. Les conditions climatiques sont caractรฉrisรฉes par :
– une forte prรฉsence de lโalizรฉ maritime ;
– une faible prรฉsence de la mousson ;
– de faibles tempรฉratures ;
– de faibles prรฉcipitations < 500 mm.
Lโanalyse des รฉlรฉments climatiques
Dans notre รฉtude, les diffรฉrents paramรจtres climatiques sont analysรฉs ร partir de donnรฉes mensuelles durant la pรฉriode 1971-2013. Elles concernent lโinsolation, le vent, la tempรฉrature, lโรฉvaporation, lโhumiditรฉ relative et les prรฉcipitations.
Lโinsolation
Lโinsolation est le temps dโensoleillement dโun lieu. Elle varie en fonction de la saison et est exprimรฉe en heures. En cas de prรฉsence importante de nuages dans le ciel, lโinsolation est faible. Elle reste รฉlevรฉe en cas dโabsence de nuages.
Les mois de mars, avril et mai sont les pรฉriodes oรน lโinsolation est plus importante. Les mois de juillet, aoรปt, septembre et dรฉcembre-janvier sont les moins ensoleillรฉs. Lโinsolation minimale intervient pendant lโhivernage (juillet-aoรปt-septembre). Elle sโexplique par une importante prรฉsence de nuages avec la saison pluvieuse. La faible insolation aux mois de dรฉcembre et janvier correspond ร l’hiver borรฉal (tableau 2).
Les vents
Le vent est un dรฉplacement naturel de lโair. Les vents dรฉpendent des champs de pressions qui rรฉgissent la circulation tropicale. Cette circulation sโeffectue des zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions. Les alizรฉs, orientรฉs du Nord-Est vers le Sud-Ouest, sont chauds et secs et sont appelรฉs harmattan. Ceux orientรฉs du Nord-Ouest vers le Sud-Est, sont humides et appelรฉs alizรฉs maritimes. Ils sont responsables des tempรฉratures dans les zones cรดtiรจres. La mousson est de lโalizรฉ qui traverse lโรฉquateur gรฉographique et est dรฉviรฉ par la force de Coriolis. Sa direction est le plus souvent Sud-Ouest au Sรฉnรฉgal et sa vitesse est fonction de celle de lโalizรฉ. Les vents se distinguent en fonction de leur direction et de leur vitesse. Leur รฉpaisseur varie en fonction de leur parcours. A Dakar, les alizรฉs de secteur Nord-Ouest ร Nord-Est circulent dโoctobre ร mai (saison sรจche). La mousson prรฉdomine pendant la saison pluvieuse. Lโรฉvolution de la vitesse moyenne des vents montre une variabilitรฉ saisonniรจre. La vitesse est minimale en septembre et maximale en avril (figure 1).
Les tempรฉratures
Les tempรฉratures rรฉsultent dโun transfert dโรฉnergie ร partir du rayonnement solaire. Celui-ci est la source dโรฉnergie du systรจme climatique. La rรฉpartition de ce rayonnement fait apparaรฎtre des rรฉgions excรฉdentaires en รฉnergie (rรฉgions tropicales) et des rรฉgions dรฉficitaires (rรฉgions polaires). La tempรฉrature dรฉcroรฎt de la zone tropicale aux pรดles. Elle connaรฎt des variations journaliรจres du fait de la variation du rayonnement solaire. Les variations au cours de lโannรฉe sont prioritairement expliquรฉes par lโobliquitรฉ de lโรฉquateur terrestre par rapport au plan de lโรฉcliptique. Il existe des variations spatiales et temporaires ou saisonniรจres des tempรฉratures. Ainsi, les facteurs spatiaux et temporels influent sur les variations de tempรฉratures.
Lโanalyse des tempรฉratures moyennes mensuelles de la rรฉgion de Dakar montre que le mois de fรฉvrier a la plus faible tempรฉrature (21ยฐC) et celui d’octobre la tempรฉrature la plus รฉlevรฉe (27,8ยฐC). Lโรฉvolution des tempรฉratures ร Dakar est unimodale avec un minimum en fรฉvrier et un maximum en octobre. Nous pouvons รฉgalement distinguer ร travers lโรฉvolution mensuelle des tempรฉratures deux saisons thermiques dont une saison fraรฎche, de dรฉcembre ร mai, et une saison chaude, de juin ร novembre (tableau 3).
Nous notons une forte variabilitรฉ interannuelle de la tempรฉrature de 1971 ร 2013 dont la moyenne est de 24,7ยฐC. La tempรฉrature passe de 24,3ยฐC ร 25,9ยฐC entre 1994 et 1998. Lโannรฉe 2010 est la plus chaude avec 26,1ยฐC soit un รฉcart de 1,4ยฐc par rapport ร la moyenne 1971-2013. Les annรฉes 1974 (23,4ยฐC) et 1976 (23,3ยฐC) les plus fraรฎches avec des รฉcarts ร la moyenne de -1,3ยฐC (figure 2).
Lโรฉvaporation et lโhumiditรฉ relative
Lโรฉvaporation est la quantitรฉ dโeau restituรฉe en vapeur dans lโatmosphรจre. Lโhumiditรฉ est la quantitรฉ de vapeur dโeau contenue dans lโair. Lโรฉvaporation et lโhumiditรฉ sont deux paramรจtres climatiques importants. Leur รฉvolution peut รชtre liรฉe ร lโimportance de lโรฉvaporation.
Lโรฉvaporation se caractรฉrise par une certaine variabilitรฉ. Elle dรฉpend beaucoup de lโhumiditรฉ et de la tempรฉrature de lโair, mais aussi de la vitesse du vent. Il faut noter que lโรฉvaporation est une grosse consommatrice dโรฉnergie. Le vent la renforce mรชme sโil est humide et ceci par rapport ร son apport dโรฉnergie cinรฉtique liรฉ aux mouvements.
Lโรฉvolution de lโรฉvaporation moyenne ร Dakar montre que les variations mensuelles sont plus ou moins faibles. Lโรฉvaporation est considรฉrable de novembre ร janvier. De fรฉvrier ร mai elle connaรฎt une baisse rรฉguliรจre. Elle observe une lรฉgรจre augmentation entre juin et juillet avant de devenir faible aux mois dโaoรปt et de septembre (figure 3).
Ainsi, les valeurs dโรฉvaporation moyennes mensuelles maximales sont obtenues de novembre ร janvier (novembre 36,2 mm, dรฉcembre 39,2 mm, janvier 35,6 mm). Les valeurs minimales sont observรฉes aux mois dโaoรปt (22,6 mm) et de septembre (20,1 mm) avec la saturation de lโair.
Lโhumiditรฉ relative est importante ร Dakar du fait de la circulation des alizรฉs maritimes et de la mousson. Les variations mensuelles dโhumiditรฉ restent faibles (figure 4). Cependant, lโhumiditรฉ est plus importante pendant la saison des pluies. La mousson et la pluie sont responsables de cette forte humiditรฉ (figure 4).
Les prรฉcipitations
Lโanalyse des donnรฉes pluviomรฉtriques permet de faire un certain nombre dโobservations sur les variations mensuelles et interannuelles.
La saison pluvieuse dure gรฉnรฉralement 3 ร 4 mois (de juillet ร octobre). Elle sโinstalle progressivement ร partir de juillet, car en juin la pluviomรฉtrie reste trรจs faible (8,5 mm). Les plus importantes pluies sont enregistrรฉes aux mois dโaoรปt et de septembre. Le mois dโaoรปt est le mois le plus pluvieux avec 141,9 mm de pluie. En octobre, on note une diminution brutale des pluies. De 119,4 mm en septembre, la pluviomรฉtrie passe ร 21 mm (figure 5).
Les pluies ร Dakar se caractรฉrisent par une trรจs forte variabilitรฉ interannuelle. Ainsi, sur une sรฉrie de 43 ans (1971-2013), on distingue 20 annรฉes excรฉdentaires et 23 annรฉes dรฉficitaires. Nous pouvons distinguer 4 pรฉriodes suivant les annรฉes dรฉficitaires et les annรฉes excรฉdentaires (figure 6).
– La pรฉriode 1971โ1984 est globalement dรฉficitaire (11 annรฉes dรฉficitaires et 3 annรฉes excรฉdentaires) avec lโannรฉe la plus dรฉficitaire de la sรฉrie, c’est-ร -dire 1972.
– La pรฉriode 1985โ1989 est marquรฉe par une succession dโannรฉes excรฉdentaires.
– La pรฉriode 1990โ1994 a une succession dโannรฉes dรฉficitaires.
– La pรฉriode 1995โ2013 est globalement excรฉdentaire avec 12 annรฉes excรฉdentaires et 7 annรฉes dรฉficitaires. Elle renferme lโannรฉe la plus excรฉdentaire de la sรฉrie (2005).
La variabilitรฉ est aussi manifeste au niveau des annรฉes excรฉdentaires que des annรฉes dรฉficitaires en fonction du degrรฉ de dรฉficit ou de lโexcรฉdent. Plusieurs annรฉes sont dรฉficitaires.
Les annรฉes trรจs faiblement dรฉficitaires ont un dรฉficit infรฉrieur ร 20 %. Il sโagit des annรฉes 1973, 1978, 1979, 1981, 1982, 1993, 1998, 2002 et 2011. Les annรฉes faiblement dรฉficitaires ont leur dรฉficit situรฉ entre 20 et 40 %. Ces annรฉes sont 1984, 1990, 1991, 1994, 2001, 2004 et 2007. Les annรฉes 1977, 1983, 1992 et 1997 sont moyennement dรฉficitaires avec un dรฉficit situรฉ entre 40 et 60 %. Lโannรฉe 1972 est trรจs dรฉficitaire avec un dรฉficit de plus de 60 %.
Les annรฉes 1975, 2005 et 2012 fort excรฉdent supรฉrieur ร 60 %. Les annรฉes dont lโexcรฉdent est compris entre 40 et 60 % sont moyennement excรฉdentaires. Ce sont 1985, 1989, 2000, 2009, 2010 et 2013. Les annรฉes 1987, 1988, 1995, 1996 et 1999 et 2008 ont un excรฉdent entre 20 et 40 %. Elles sont faiblement excรฉdentaires. Les annรฉes 1971,1974, 1976, 1980, 1986, 2006 et 2003 sont trรจs faiblement excรฉdentaires (excรฉdent infรฉrieur ร 20 %).
En conclusion de ce chapitre, on peut retenir que le climat de la zone dโรฉtude se caractรฉrise par une importante variabilitรฉ. Celle-ci se manifeste ร travers la tempรฉrature et les prรฉcipitations.
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Table des matiรจres
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION GENERALE
La problรฉmatique
1.1 Le contexte
1.2 La justification
Lโanalyse conceptuelle
2.1 Variations saisonniรจres
2.2 Conditions environnementales
2.3 Quartier
2.4 Impacts
La synthรจse bibliographique
Les questions de recherche
Les objectifs de la recherche
Les hypothรจses de la recherche
La mรฉthodologie
7.1 La revue documentaire
7.2 Lโacquisition des donnรฉes
7.2.1 La collecte des donnรฉes climatiques
7.2.2 Les donnรฉes dรฉmographiques
7.2.3 Le questionnaire, lโรฉchantillonnage et le guide dโentretien
7.3 Le traitement et lโanalyse des donnรฉes
Le plan
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE DโETUDE
CHAPITRE I : CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DE LA ZONE DโETUDE
Situation gรฉographique
Le contexte morpho-gรฉologique
Les formations affleurantes ร Rufisque
3.1 LโEocรจne infรฉrieur et moyen
3.2 Le Quaternaire
Lโhydrographie et les sols
CHAPITRE II : CARACTERISTIQUES CLIMATIQUES
Gรฉnรฉralites
Lโanalyse des รฉlรฉments climatiques
2.1 Lโinsolation
2.2 Les vents
2.3 Les tempรฉratures
2.4 Lโรฉvaporation et lโhumiditรฉ relative
2.5 Les prรฉcipitations
CHAPITRE III : CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES
Caractรฉristiques de la population
1.1 Caractรฉristiques socio-รฉconomiques des mรฉnages
1.1.1 La taille des mรฉnages
1.1.2 Le sexe et lโรขge des chefs de mรฉnage
1.2 Les caractรฉristiques socioprofessionnelles
1.2.1 Les caractรฉristiques socioprofessionnelles de Diokoul
1.2.2 Les caractรฉristiques socioprofessionnelles de Gouye Mouride
Conclusion
DEUXIEME PARTIE : LES CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES ET LEURS VARIATIONS SAISONNIERES A DIOKOUL ET A GOUYE MOURIDE
Introduction
CHAPITRE I : LES CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES A DIOKOUL ET A GOUYE MOURIDE
Les types dโhabitations
Caractรฉrisques du cadre environnemental de Diokoul et Gouye Mouride
2.1 Le cadre environnemental ร Gouye Mouride
2.2 Le cadre environnemental ร Diokoul
CHAPITRE II : LES FACTEURS DES VARIATIONS SAISONNIERES
Lโanalyse des variations de quelques paramรจtres climatiques de lโannรฉe 2012
1.1 Analyse des vents
1.2 Analyse des tempรฉratures
1.3 Analyse de la pluviomรฉtrie
Analyse du dรฉroulement de lโhivernage 2012
Caractรฉristiques des facteurs des variations saisonniรจres
CHAPITRE III : LA SAISONNALITE DES FORMES DE DEGRADATION DES CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES
Les conditions environnementales pendant la saison sรจche
1.1 Les conditions environnementales pendant la saison sรจche ร Gouye Mouride 70
1.2 Les conditions environnementales pendant la saison sรจches ร Diokoul
Les conditions environnementales pendant lโhivernage
2.1 Les conditions environnementales pendant lโhivernage ร Gouye Mouride
2.2 Les conditions environnementales pendant lโhivernage ร Diokoul
Conclusion
TROISIEME PARTIE : LES IMPACTS DES CHANGEMENTS DES CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES
CHAPITRE I : IMPACTS SUR LE CADRE DE VIE
Les impacts sur la qualitรฉ de lโair
1.1 Les impacts sur la qualitรฉ de lโair ร Gouye Mouride
1.2 Les impacts sur la qualitรฉ de lโair ร Diokoul
Les inondations et les eaux stagnantes
2.1 Les inondations et les eaux stagnantes ร Gouye Mouride
2.2 Les inondations et les eaux stagnantes ร Diokoul
Lโinsalubritรฉ
CHAPITRE II : IMPACTS DES CHANGEMENTS DES CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES SUR LA SANTE DES POPULATIONS
Les consรฉquences de lโinsalubritรฉ sur certaines pathologies
La pollution industrielle et les maladies respiratoires
La prรฉvalence des maladies ร Gouye Mouride
La prรฉvalence des maladies ร Diokoul
CHAPITRE III : LES STRATEGIES MISES EN PLACE
Les initiatives face aux problรจmes des eaux usรฉes
1.1 Les initiatives ร Gouye Mouride
1.2 Les initiatives ร Diokoul
Les actions face aux ordures mรฉnagรจres
Les rรฉactions des populations face aux eaux stagnantes et aux inondations
Les limites des stratรฉgies
4.1 Les limites des initiatives contre les ordures mรฉnagรจres
4.2 Les limites des initiatives pour les eaux usรฉes et les inondations
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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