La rupture utérine

La rupture utérine est une solution de continuité des parois de l’utérus. Si toutes les tuniques utérines (muqueuse, musculeuse, séreuse) sont lésées, la rupture est complète ; dans la rupture complète, la cavité utérine communique avec la cavité abdominale. Elle est une des complications les plus graves de l’accouchement (1). Même avec l’organisation moderne d’assistance obstétricale, les ruptures ont souvent pour conséquences la mort de la femme et celle de l’enfant in utéro. Le danger pour la femme réside dans l’hémorragie et le choc. L’hémorragie a pour source les vaisseaux de la paroi utérine lésée par la rupture. Les vaisseaux de l’aire placentaire sont une source supplémentaire d’hémorragie.

Le tableau de l’hémorragie s’aggrave de choc qui survient ordinairement dans la rupture utérine surtout complète. Le choc est dû à l’hypovolémie, il y a également irritation excessive des éléments nerveux de l’utérus lésé, l’excitation des autres organes est aussi importante, étant donné que bien souvent, l’enfant sort dans la cavité abdominale et déplace les organes qui s’y trouvent. Dans la rupture utérine, l’enfant meurt très rapidement en raison du décollement du placenta. Toute rupture utérine diagnostiquée doit être opérée.

L’hémostase du pédicule utérin rompu peut être délicate et l’opérateur doit prendre garde à l’uretère au cours de l’intervention plus au moins atypique qu’il est parfois contraint de réaliser. C’est l’hystérectomie totale qui est la plus logique, mais la subtotale (avec conservation du col) est parfois la seule réalisable. Le sacrifice de l’annexe homolatérale est parfois nécessaire en cas d’hématome du ligament large.

APPELS THEORIQUES

Rappels anatomiques sur l’utérus gravide

L’utérus est un organe creux destiné à accueillir l’œuf fécondé dans le tiers externe de la trompe, à assurer sa nidation, son évolution et sa transformation en embryon, puis en fœtus, à expulser ce dernier à la fin de son développement. Il constitue avec le vagin, les trompes et les ovaires, les organes génitaux internes de la femme. L’utérus gravide s’individualise progressivement en trois parties : le corps, le col et le segment inférieur.

Situation
Au cours des 2 premiers mois de la grossesse, l’utérus reste pelvien, puis par la suite, il devient abdominal.

Forme
Normalement piriforme l’utérus est modifié par la grossesse avec la formation du segment inférieur.

Volume
Son volume augmente en même temps que la grossesse s’accentue. Cette augmentation se fait principalement par hypertrophie (augmentation des dimensions) et par hyperplasie (croissance en nombre) des fibres musculaires utérines, puis par distension des parois due à la croissance de l’utérus.

Poids et capacité
Non gravide, l’utérus pèse 50g avec une capacité de 2 à 3 cm³ ; à terme, il atteint 1200 à 1500 g et sa capacité est de 4 à 5 litres.

Dimensions
Au début de la grossesse, il mesure 6 à 8 cm de long et 4 à 5 cm de large, alors qu’au terme de la grossesse, sa longueur est de 32 cm et sa largeur est de 23 cm.

Orientation
A terme, il est légèrement incliné à droite et présente une dextro-rotation variable de 10 à 50°, amenant la face antérieure en avant et à droite exposant ainsi le pédicule utérin gauche.

Epaisseur et consistance de la paroi
En fin de grossesse, son épaisseur peut atteindre 4 cm environ et sa consistance devient molle avec des épisodes de durcissement provoqués par une contraction.

Structure
Le corps utérin
Il est constitué de fibres musculaires lisses qui se sont multipliées, allongées et dépliées pendant la grossesse. Ces fibres groupées en faisceaux sont réparties en 2 couches circulaires dites actives, externe et interne, séparées par une couche dite plexiforme comprenant de nombreux faisceaux entourés de fibres lisses disposées en tout sens. L’épaisseur du plan musculaire au niveau du fond utérin est d’environ 1cm.
Le segment inférieur
C’est la partie intermédiaire entre le corps et le col de l’utérus. Il se forme en fin de grossesse par distension progressive de la région de l’isthme. Il a la forme d’une «calotte » renversée qui se moule sur la présentation. Son épaisseur est d’environ 3mm.
Le col de l’utérus
Il contient outre des fibres musculaires lisses, une proportion importante du tissu conjonctif qui va se ramollir à l’approche du terme. Parallèlement, le col tend à devenir perméable au niveau de ses 2 orifices mais reste obture jusqu’à l’entrée en travail par le bouchon muqueux.

Moyen de suspension de l’utérus
Ils sont fournis par les ligaments de l’utérus, au nombre de trois de chaque côté.
Les ligaments larges
Ils sont formés par le prolongement du péritoine qui recouvre l’utérus vers les parois latérales du pelvis et constituent ainsi un repli transversal sous tendu par les trompes.
Les ligaments ronds
Ce sont des cordons arrondis, tendus des angles de l’utérus aux régions inguino-pelviennes. Ils mesurent 15 cm de longueur. Ils soulèvent d’abord le feuillet antérieur du ligament large, puis, s’engagent dans le canal inguinal qu’ils parcourent dans toute sa longueur.
Les ligaments utéro-sacrés
Ce sont des faisceaux conjonctivo-musculaires qui naissent de la face postérieure du col de l’utérus, se dirigent en haut et en arrière pour se terminer après avoir contourné le rectum sur la face antérieur du sacrum.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
I – RAPPELS THEORIQUES
1- Rappels anatomiques sur l’utérus gravide
2 – Rappels de connaissance sur la rupture utérine
3 – Les indications
4 – Les complications des hystérectomies
5 – Rappels théoriques sur l’hystérectomie subtotale
DEUXIEME PARTIE: METHODOLOGIE ET RESULTATS
I – METHODOLOGIE
1. Cadre de l’étude
2. Type d’étude
3. Période d’étude
4. Durée d’étude
5. Population d’étude
6. Mode d’échantillonnage
7. Taille de l’échantillon
8. Variables
9. Mode de collecte des données
10. Outils de collecte de données
11. Analyse des données
12. Considérations éthiques
13. Limite de l’étude
II – RESULTATS
1 – Fréquence
2 – Caractéristiques maternelles
3 – Caractéristiques fœtales
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
I – COMMENTAIRES
1 – Aspects épidémiologiques
2 – Aspects cliniques
3 – Caractéristiques fœtales
II – SUGGESTIONS
1 – Promotion de l’accouchement dans les centres de santé
2 – Sensibilisation ciblée pour le changement de comportement du public
3 – Formation continue et recyclage périodique des agents de santé
4 – Engagement de l’Etat
5 – Plan de mise en œuvre
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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