Soutenance mémoire
A l’ère actuelle, le monde évolue, les pratiques aussi, bien plus flagrant aujourd’hui qu’hier, une importance significative est accordée à notre planète et à son avenir futur. La tournure que prennent les choses semble assez normale avec les changements de plus en plus constatés engendrés par l’activité humaine, ce qui fait que nos décisions seraient plus ou moins influencées par cette prise de conscience. Ceci s’inscrit dans un souci de vouloir préserver l’équilibre du monde dans lequel nous vivons, voire même l’améliorer d’une quelconque manière au vu d’assurer un avenir meilleur dans la société.
Cette réalité ne peut que se confirmer, surtout avec les récents évènements planétaires récemment étudiés concernant l’avenir de l’environnement, notamment la COP 21 tenue en France. L’intégration des États membres dans des pratiques plus responsables apparait plus que nécessaire, voire même incontournable. Son application, bien que non exigée par la société se présente toutefois comme une pression pour ces Etats, et ce qui ne facilite pas forcément la tâche puisque cela intègre de nombreux paramètres à prendre en considération. Cette préoccupation est surtout portée sur le volet environnemental vu que c’est l’un des plus grands problèmes constatés de nos jours. Le domaine social n’est cependant pas en laisse puisque le monde est conformé dans cette optique de toujours chercher à la satisfaire.
Du fait de ce contexte, les entreprises en tant qu’acteurs dominants et parties intégrantes de cette société se doivent également de s’y conformer. D’un point de vue logique, l’entreprise est de nature capitaliste, où son existence concourt uniquement à la recherche de profits et d’avantages lui étant propres. Cependant, la tendance actuelle se rue vers une plus grande préoccupation sur l’avenir de demain dans un contexte de développement, un développement qui doit être soutenu de façon durable. Suivant cette voie, les entreprises sentent avoir leur part de responsabilité dans cette quête. Ce qui fait qu’un nombre croissant de dirigeants pense que l’objectif de l’entreprise n’est plus seulement de faire du profit, mais que sa responsabilité réside également dans le contrôle des conséquences de ses activités au sens large. La base de cette approche doit être réalisée par un partenariat selon le principe « gagnant / gagnant ».
La responsabilité désigne donc un engagement pour les entreprises de créer de la valeur pour la société en plus de la valeur ajoutée qu’elle génère. C’est d’ailleurs dans ce concept qu’est née la Responsabilité Sociétale des Entreprises, plus connue sous le sigle de RSE.
Fondements et mise en œuvre de la RSE
La RSE tend à s’apparenter aux responsabilités des entreprises vis-à-vis de ses parties prenantes, dans la philosophie « PENSER GLOBAL, AGIR LOCAL » (René Dubos). Il s’agit donc d’intégrer le contexte mondial et local dans la réflexion stratégique.
Définitions de la RSE
Plusieurs définitions et théories ont été avancées en ce qui concerne la RSE au fil des années. Parmi ces définitions, nous avons seulement sélectionné celles qui nous semblent englober notre thème dans son ensemble. La Commission des Communautés Européennes nous propose la définition selon laquelle « la RSE est l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. » .
La norme internationale ISO 26000 définit la responsabilité sociétale d’une organisation comme sa responsabilité vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui :
– Contribue au développement durable, à la santé et au bien-être de la société ;
– Prend en compte les attentes des parties prenantes ;
– Respecte les lois en vigueur et est en accord avec les normes internationales de comportement ;
– Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations.
Cette définition établit donc un lien explicite entre responsabilité sociétale et développement durable.
D’après ces deux définitions, la RSE semble donc être le recours pour les entreprises de se faire valoir en tant qu’acteur responsable dans l’exercice de ses activités. Elles sont de plus en plus conscientes qu’un comportement responsable se traduit par une réussite commerciale durable. De ce fait, la RSE n’est pas et ne devrait pas être séparée de la stratégie et des opérations commerciales : puisqu’il s’agit d’intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans ces stratégies et opérations. Transposé dans le contexte de l’entreprise, le concept de développement durable se réfère à la façon dont celle-ci intègre les préoccupations environnementales, sociales/sociétales et économiques à ses valeurs, à sa culture, à sa stratégie et à ses activités par un comportement transparent et responsable. La RSE penche également vers une gestion socialement responsable du changement au niveau de l’entreprise. Ce résultat est obtenu lorsque celle-ci s’efforce de trouver des compromis équilibrés et acceptables pour tous. Le but final serait de satisfaire de manière optimale les exigences et les besoins de toutes les parties prenantes.
Intérêts stratégiques de la RSE
De nombreux facteurs incitent les entreprises à se préoccuper de plus en plus de leur responsabilité sociale : la perception des employés, la prise en compte des critères éthiques et sociaux par les investisseurs financiers, la pression des médias, etc.
Certaines entreprises n’ont pas toujours eu foi en la responsabilité sociale parce qu’elles jugeaient que ces initiatives sociales enrayaient l’objectif de profit des entreprises privées. Ces visons critiques constituent cependant une faible minorité. La plupart considère que la satisfaction des employés, des clients et des autres parties prenantes vont de pair avec l’adoption de certaines exigences morales, sociales et environnementales dans la manière de conduire ses activités. Ceci s’explique du fait que la RSE permet d’assoir la valeur ajoutée au produit ou à la marque qui va lui assurer une signature unique auprès du public et favoriser sa croissance à long terme. La RSE contribue à la performance économique de l’entreprise puisqu’elle lui permet d’identifier et prévenir les risques auxquels elle est le plus exposée et de concevoir les produits et d’adopter des modes de production adaptés aux évolutions fortes et rapides de son marché.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE 1 : MATERIELS
Section 1 : Cadrage théorique
Section 2 : Justification du choix
Section 3 : Présentation de la zone d’étude
Section 4 : Outils
CHAPITRE 2 : METHODES
Section 1 : Méthodologie de collecte et d’analyse des données
Section 2 : Méthodologie de vérification des hypothèses
Section 3 : Limites et difficultés
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE 1 : ENGAGEMENTS AU NIVEAU INTERNE DE LA RSE
Section 1 : Politique RSE Orange
Section 2 : Apport de la RSE dans le domaine environnemental
Section 3 : Implication de la RSE sur le social
CHAPITRE 2 : RÉSULTATS AU NIVEAU EXTERNE DE LA RSE
Section 1 : L’engagement sociétal
Section 2 : Appréciation générale d’Orange
Section 3 : La Communication des pratiques RSE
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 1 : DISCUSSIONS
Section 1 : Vérification des hypothèses
Section 2 : Analyse SWOT
CHAPITRE 2 : SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Favoriser le personnel dans la démarche
Section 2 : Se préoccuper plus de l’environnement
Section 3 : Mettre en place une politique de communication en externe plus prononcée
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
