NONLINEAR COORDINATION CONTROL USING A VIRTUAL STRUCTURE
LE RIZ
Cโest la cรฉrรฉale la plus cultivรฉe dans le monde et il constitue lโaliment de base de plus de la moitiรฉ de lโhumanitรฉ. Il est cultivรฉ dans des conditions รฉcologiques trรจs variรฉes allant du pluvial strict, dรฉpendant de la pluie ou de la nappe phrรฉatique, aux conditions inondรฉes en passant par les conditions ร bonne ou mauvaise maรฎtrise dโeau. Du fait des situations de pรฉnuries actuelles et compte tenu de lโaccroissement dรฉmographique, les besoins sont estimรฉs ร plus de 750 millions de tonnes ร lโhorizon des annรฉes 2020, soit une augmentation de 50% de la production actuelle._ En dehors de l’Asie, Madagascar est l’une des plus anciennes rรฉgions de riziculture oรน la culture du riz prรฉsente_un caractรจre ร la fois รฉconomique, social et politique. Il constitue le principal aliment de base des Malgaches. La culture du riz s’observe dans tous les districts du pays.
Cependant, sa culture est entravรฉe par des problรจmes de production et de commercialisation telles que des conditions climatiques dรฉfavorables (dรฉpressions ou cyclones tropicaux et amplitude de variation des pluies), l’enclavement de certaines zones de production, un prix au producteur peu incitatif, l’รฉtat dรฉfaillant des rรฉseaux dโirrigation, une mauvaise maรฎtrise de lโeau, un faible taux dโรฉquipement, une faible utilisation d’intrants, une faible application dโitinรฉraires techniques amรฉliorรฉs, des coรปts รฉlevรฉs de main dโoeuvre, la raretรฉ et chertรฉ du crรฉdit et l’insรฉcuritรฉ fonciรจre. A ceci sโajoute la pression parasitaire des maladies et insectes, adventices, nรฉmatodes, rats. Les ravageurs peuvent attaquer la culture depuis le semis jusquโau stockage (Heinrichs & Barrion, 2004). Trois grands modes de culture de riz peuvent se pratiquer ร Madagascar: La riziculture sur tavy qui est une culture de riz pluvial sur dรฉfriche-brรปlis de forรชt dense humide naturelle.
Son effet sur lโenvironnement a toujours รฉtรฉ critiquรฉ mais de nouvelles idรฉes sโy rapportant commencent ร apparaรฎtre. En effet, le tavy est un bon compromis entre le risque climatique (ravage des cultures par les cyclones), la disponibilitรฉ en main-dโoeuvre et la sรฉcuritรฉ alimentaire. Il sโadapte bien ร la logique paysanne qui nโa pas les moyens en capital pour investir dans la riziculture irriguรฉe. Il faut ainsi valoriser la pratique du tavy par la mise ร disposition des nouveaux itinรฉraires techniques et de nouvelles variรฉtรฉs de riz plus productives aux paysans. La riziculture aquatique englobe aussi bien les cultures irriguรฉes que celles inondรฉes de bas-fonds ou de plaine. Elle est la plus couramment pratiquรฉe dans toutes les zones oรน sa conduite peut se faire. A Madagascar, elle est pratiquรฉe dans toute lโรฎle. La riziculture pluviale se pratique sur les ยซ tanety ยป et dรฉpend de la pluviomรฉtrie. Elle se pratique aussi bien dans les zones cรดtiรจres que sur les Hautes Terres de lโIle de 1600 ร 1800 m dโaltitude.
A Madagascar, la production rizicole ne suffit pas pour les besoins de la population. En moyenne, la consommation est de 167 kg par an et par personne, ce qui place Madagascar comme le plus grand consommateur mondial du riz. Pour satisfaire ces besoins, beaucoup de recherches et dโamรฉnagement hydro agricoles ont รฉtรฉ dรฉjร entrepris pour amรฉliorer la productivitรฉ. En effet, de par lโexiguรฏtรฉ des terrains de bas fonds permettant la conduite dโune riziculture irriguรฉe ร bonne ou ร mauvaise maรฎtrise dโeau, la mise en valeur des tanety a รฉtรฉ exploitรฉe afin de conduire les cultures pluviales, dont la riziculture pluviale qui a connu un plein essor depuis les annรฉes โ70. Actuellement, la riziculture pluviale occupe 50% des surfaces rizicultivรฉes et se pratique de plus en plus mรชme dans les zones situรฉes jusquโร 1800 m dโaltitude malgrรฉ les conditions climatiques. Beaucoup de variรฉtรฉs issues de la recherche et adaptรฉes ร diffรฉrentes zones รฉcologiques sont dรฉjร vulgarisรฉes (Fig.1).
LE RIZ PLUVIAL DANS LA REGION DU VAKINANKARATRA
De par lโaltitude de la rรฉgion du Vakinankaratra, beaucoup de variรฉtรฉs de riz pluvial issues de la recherche et adaptรฉes pour chaque situation รฉcologique sont cultivรฉes (Fig. 2). Ces variรฉtรฉs sont surtout sรฉlectionnรฉes en raison des conditions climatiques (froid). Toutefois la riziculture pluviale connaรฎt beaucoup de contraintes liรฉes ร diffรฉrents facteurs. Parmi ceuxโci le dรฉveloppement des maladies telles que la pyriculariose (causรฉe par Pyricularia oryzae) constitue une des contraintes majeures au dรฉveloppement de la riziculture pluviale dans les conditions des Hautes Terres. Les symptรดmes peuvent se manifester sur toutes les parties aรฉriennes du riz. La pyriculariose peut atteindre tous les organes de la plante, mais les attaques les plus frรฉquentes sont celles des feuilles, du cou paniculaire, des ligules et plus rarement des noeuds de la tige. Par ailleurs, lโattaque des insectes terricoles dont les vers blancs est fortement redoutรฉe de par la diversitรฉ dโespรจces concernรฉes. Heteronychus arator rugifrons constitue le principal insecte nuisible au riz pluvial. Durant toute la phase vรฉgรฉtative la plante est toujours sujette ร des attaques.
En effet, les adultes dโHeteronychus spp sโattaquent au collet des jeunes plantules de riz en les dilacรฉrant alors que les larves dโautres espรจces de la famille des Melolonthidae mangent complรจtement le systรจme racinaire (Appert, 1968). Ces dรฉgรขts larvaires sโobservent surtout ร partir du stade fin tallage de la culture. Dans les deux cas, la plante jaunit, se dessรจche et meurt. Gรฉnรฉralement lโapparition des premiers adultes dโHeteronychus coรฏncide avec lโarrivรฉe des premiรจres pluies (Octobre-Novembre). Leur activitรฉ de vol est conditionnรฉe par lโarrivรฉe et lโintensitรฉ des prรฉcipitations (Rajaonarison & Rakotoarisoa, 1994). Si les infestations sont trรจs sรฉvรจres, la culture peut รชtre dรฉtruite complรจtement. A lโheure actuelle comme par le passรฉ, lโarme chimique reste le moyen de lutte le plus efficace pour rรฉduire les populations et dรฉgรขts des vers blancs. Du point de vue รฉconomique, et dans une certaine mesure en termes dโimpact environnemental, le traitement des semences constitue le meilleur moyen. Cependant les recherches menรฉes actuellement permettent de dรฉfinir les stratรฉgies de lutte les plus durables ร entreprendre contre ces ravageurs.
IMPORTANCE ECONOMIQUE
Les Scarabaeidae constituent une des plus importantes familles de Colรฉoptรจres tant au point de vue nombre et diversitรฉ que du point de vue intรฉrรชt รฉconomique et sont adaptรฉs ร tous les climats et ร tous les rรฉgimes alimentaires (Hurpin, 1971). Les vers blancs figurent parmi les ravageurs importants des cultures vivriรจres, des pรขturages et mรชme des jeunes plants dโarbres. Les adultes et larves peuvent sโattaquer aux racines ; jeunes tiges et feuilles de cultures telles que : canne ร sucre, riz, maรฏs, cultures maraรฎchรจres, tabacโฆโฆLeurs dรฉgรขts se traduisent sous diffรฉrentes formes et dรฉpendent du stade de lโinsecte. En Afrique du Sud, les adultes dโHeteronychus arator ont causรฉ en 1973-74 des pertes de 8,6% sur la culture de pomme de terre, Ces dรฉgรขts se sont traduits par la prรฉsence de trous au niveau des tubercules (Venter & Louw, 1978). Madzode (1997) rapporte que les adultes dโHeteronychus licas provoquent un ยซ coeur mort ยป des repousses de canne ร sucre pouvant affecter รฉnormรฉment la culture. Selon la source de leur nourriture, les larves de vers blancs peuvent รชtre classรฉes en 3 catรฉgories :
– des larves se nourrissant seulement de la matiรจre organique morte (Cetoniidae),
– des larves qui se nourrissent normalement de matiรจre organique morte mais peuvent sโattaquer aux racines par dรฉfaut (Dynastidae et certains Rutelidae) et โ des larves se nourrissant de prรฉfรฉrence des racines des plantes (Melolonthidae).
Parmi ces derniรจres figurent par exemple : Popillia japonica Newman et Adoretus sinicus Burmeister. Sur les racines des chรชnes-liรจges, des attaques importantes des larves de Phyllognathus excavatus Forster (Dynastidae) et Sphodroxia maroccana Ley (Melolonthidae) ont provoquรฉ 41% de dรฉgรขts (Ghaioule et al, 2007). Dans le Sud Est du Zimbabwe, les adultes dโHeteronychus licas Klug provoquent le ยซ coeur mort ยป des repousses de canne ร sucre. Les pertes sont estimรฉes ร 40 ร 50 tonnes de canne par hectare. Les larves sont plus vulnรฉrables aux traitements insecticides que les adultes (Madzode, 1997). Cependant toutes les espรจces de vers blancs ne sont pas toutes nuisibles ร lโinstar des bousiers qui jouent un rรดle agronomique important dans les ecosystรจmes.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
CHAPTER 1 LITERATURE REVIEW
1.1_ Group Coordination Definitions
1.2_ Multi mobile Robots Applications
1.3_ Trajectory Tracking
1.4_ Coordination Strategies
1.4.1_ Centralized Algorithms
1.4.2_ Decentralized Algorithms
1.5_ Coordination and Control Algorithms
1.5.1_ Virtual Structure
1.5.2_ Behavior Based Methods
1.5.3_ Leader Follower Approaches
1.5.4_ Artificial Potential
1.5.5_ Graph theory Approaches
1.5.6_ Intelligent Control
1.6_ Collision free Coordination
1.7_ Communication
1.8_ Contribution
CHAPTER 2 TRAJECTORY TRACKING CONTROL OF A NONHOLONOMIC MOBILE ROBOT
2.1_ Dynamic Tracking Control of a Nonholonomic Mobile Robot using Exponential Sliding Mode
2.1.1_ Dynamic and Kinematic Modeling of Mobile Robot
2.1.2_ Exponential Sliding Mode Control
2.1.3_ Experimental Results
2.1.3.1_ Experimental Setup
2.1.3.2_ Experimental Tests
2.2_ Trajectory Tracking Based on Lyapunov Technique
2.2.1_ Experimental Results
2.3_ Trajectory Tracking Based on Fuzzy Control
2.3.1_ Trajectory Tracking Problem
2.3.2_ Fuzzy Trajectory Tracking
2.3.3_ Stability Proof of Trajectory Tracking Algorithm
2.3.4_ Experimental Results
2.4_ Conclusion
CHAPTER 3 COORDINATION CONTROL FOR NONHOLONOMIC TEAM OF MOBILE ROBOTS USING EXPONENTIAL SLIDING MODE
3.1_ Coordination Algorithm
3.2_ Experimental Results
3.2.1_ Experimental Setup
3.2.2_ Experimental Tests
3.3_ Conclusion
CHAPTER 4 NONLINEAR COORDINATION CONTROL USING A VIRTUAL STRUCTURE
4.1_ The Lyapunov Control and Coordination Algorithm
4.2_ Coordination Problem
4.3_ Coordination Solution
4.4_ Interconnection of the Trajectory Tracking Subsystem and the Coordination Subsystem
4.5_ Experimental Tests
4.6_ Conclusion
CHAPTER 5 HIERARCHICAL FUZZY COORDINATION CONTROL FOR A TEAM OF MOBILE ROBOTS
5.1_ Modeling of the Mobile Robot
5.2_ Optimized Neuro-Fuzzy Coordination for Multiple Mobile Robots
5.2.1_ Generation of Training Data
5.2.2_ Neuro-Fuzzy Controller Design
5.2.3_ Experimental Results
5.3_ Hierarchical Fuzzy Cooperative Control and Trajectory Tracking for a Team of Mobile Robots
5.3.1_ Fuzzy Trajectory Tracking and the Cooperative Controller
5.3.2_ Stability Proof of the Cooperative Algorithm
5.3.3_ Experimental Results
5.4_ Results Comparison of both the Fuzzy and the Nonlinear Method
5.5_ Conclusion
CHAPTER 6 COORDINATION FOR MULTI MOBILE ROBOTS IN UNKNOWN ENVIRONMENTS
6.1_ Intelligent Crash Avoidance between Multi Mobile Robots
6.1.1_ Fuzzy Coordination and Crash Avoidance Algorithm
6.1.2_ Fuzzy Coordination and the Crash Avoidance
6.1.3_ Experimental Results
6.1.3.1_ Experimental Tests
6.2_ Fuzzy Obstacle Avoidance and the Coordination Algorithm
6.3_ Simulation and Experimental Results
6.3.1_ Simulation Results
6.3.2_ Experimental Results
6.4_ Conclusion
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