LA RESERVE SPECIALE ET SA TORTUE RADIEE
Caractรจre physique de la Rรฉserve Spรฉciale
Le Cap Sainte-Marie se situe dans lโรฉcorรฉgion de lโAndroy, il se distingue par la prรฉsence de la Rรฉserve Spรฉciale de 1750 ha qui abrite des richesse naturelles uniques au monde, y compris la tortue radiรฉรฉ dont nous allons parler longuement dans cette partie(carte nยฐ2 : p3). Cette rรฉserve est dominรฉe par la zone forestiรจre que la population appelle ยซ forรชt interdite ยป Tane faliem-Panjakaรฑe (aire protรฉgรฉe par lโEtat ou Tane faly) Historiquement, Cap Sainte- Marie รฉtait autrefois appelรฉe Vohimena puisquโil semble prendre la couleur de la terre rouge quand on lโobserve ร partir de la mer. Le notable Foneรฑa a rappelรฉ cette brรจve historique :
ยซ Dรฉsormais, le nom du lieu sโest changรฉ en Sadamaria mais cela nโรฉlimine pas lโappellation ancestrale de Vohimena. La nouvelle dรฉnomination de ce lieu sโest modifiรฉ ultรฉrieurement en Sente Mary. Enfin, on lโa officialisรฉ en Kaposente Mary (Cap Sainte-Marie). Les autochtones ont forgรฉ le nom de Tane faliem-panjakaรฑe ou Tane faly. Cโest une aire protรฉgรฉe par lโEtat. โ(corpus : H5, p31 ) .
Ainsi, les habitants de Betaimbรฒrake รฉtaient des conservateurs nรฉs de la forรชt et des milieux naturels. Si lโรฉtat de Vohimena ou Cap Sainte-Marie se prรฉsente encore tel quโil est actuellement, cโest grรขce ร la coutume et ร la pratique mรชme de la population.
De plus, Botolahy dโAntsomontsoy-Betaimbรฒrake- confirme cette histoire :
ยซ Il est bien de noter que cette rรฉserve protรฉgรฉe australe porte deux appellations ร savoir Vohimena et Cap Sainte-Marie. Etant donnรฉ que Vohimena dรฉnote lโรฉtat physique abrupt de ce lieu. A lโรฉpoque coloniale, ce lieu รฉtait nommรฉ Sadamarรฝ, mais ร partir de lโarrivรฉe des autoritรฉs รฉtatiques et des Franรงais, on commenรงait ร forger la dรฉnomination Sadamary comme autre appellation. Ultรฉrieurement, celle-ci se transforme en Sente Mary (Sainte-Marie) ou Kaposente Mary. Nous, natifs, ne lโappelons habituellement que Vohimena jusquโร lโheure actuelle. Vohimena est divisรฉ en plusieurs parties portant les noms de Malangerahoรฑe, de Eteke, de Vavaรฒรฑe, de Kobร รฑe et de Bebajiรฑe. Ce sont des lieux des esprits. Il sโy trouve diffรฉrents esprits (Kokolampo). Vohimena signifie โ mont affleurรฉ de sol rouge โ et il est abrupt si on le regarde ร partir de la cรดte ยป(Corpus : H6, p32).
Comme les autres noms de lieux ou des villes, le changement du nom de Vohimena en Cap Sainte-Marie rejoint celui des autres villes comme Tulรฉar, Majunga, Tamatave, baptisรฉes par les voyageurs ou colonisateurs รฉtrangers. Autrefois, Cap-Sainte Marie รฉtait un village anciennement habitรฉ mais vite abandonnรฉ. Les anciens conquรฉrants reculaient un peu vers le nord et y construisaient des nouveaux villages comme Betaimbรฒrake ; qui รฉtait dโabord appelรฉ Ankilerรฒmotse avant dโavoir son nom actuel. Ce nom venait du fait que le village รฉtait couvert de nombreux dรฉchets des bลufs sacrifiรฉs lors des rituels ou des discours zaka pour arranger des disputes entre cohabitants. Mpagnarivo Monja, agent de la R.S. de CSM a bien rappelรฉ lโorigine de ce nom :
โ Un village nommรฉ Betaimborake portait autrefois lโex nom Ankiliromotse mais certains habitants se dรฉplaรงaient septentrionalement ร 800 m environ. Mais tous y sont dรฉmรฉnagรฉs derniรจrement, mais ces habitants gardent lโappellation du village de lieu abandonnรฉ pour celle de nouveau lieu ร installe. Par consรฉquent, Le premier lieu dโhabitation รฉtait dรฉsertรฉ. On forgea Betaimboraka par de nombreuses bouses de zรฉbus tuรฉs ร cause de multiples sacrifices dรปs aux cรฉrรฉmonies ancestrales. Dโaprรจs cela, les us et les coutumes dont รฉmergent le nom Betaimboraka.reprรฉsentent comme les suivants, Les Tandroy pratiquant le โ zakan-drazanaโ discours lignagers ou discours claniques visant ร rรฉtablir les affaires affreuses ou joyeuses. Chaque fois quโil y a des รฉvรฉnements amusants ou affreux ou arbitraires se pratiquent dans le village, cela se termine par un sacrifice de zรฉbu ou du caprin ou ovin. Ces diffรฉrents sacrifices sont appelรฉs globalement aรฑรฒmbe mร te ( zรฉbus sacrifiรฉs) par les habitants. Par la pratique de plusieurs sacrifices le village empuanta par la bouse des bรฉtails due au multiple sacrifice des zรฉbus, caprin et ovin. Cโest lโorigine de la formation du nom de ce village Betaimborake. Mais Ankileromotse se forgea par lโรฉtat physique duTamarindus Indicas (Tamariniers) influencรฉ par le grand souffle de vent dโEst (Alizรฉ). Les habitants autochtones qui y habitent sont les Tandroy Savae et Tandranjo ,les savae รฉtant les descendants paternels et les Tandranjo, ceux de maternelsโ (Corpus : H4, p29-30) .
Si telle est lโhistoire du nom du Cap Sainte-Marie et la fondation du village de Betaimbรฒrake, cโest mieux de rappeler alors la crรฉation de cette aire protรฉgรฉe de lโextrรชme-sud de Madagascar.
Selon son historique, le dรฉcret nยฐ 62-527 lโa classรฉe comme Rรฉserve Spรฉciale le 24 octobre 1962 avec un statut de protection totale. Maintenant, lโANGAP (Association National pour la Gestion des Aires Protรฉgรฉes) gรจre un rรฉseau des Parcs et Rรฉserve reprรฉsentatif de la biodiversitรฉ propre ร Madagascar, envisage une extension de la Rรฉserve vers le nord-ouest et nord-est . Aprรจs cette nouvelle dรฉlimitation, une partie de la Rรฉserve se trouvera dans le district de Beloha.
Grottes, sites archรฉologiques
Les grottes et les fenรชtres naturelles au nombre dโune dizaine sont aussi des potentialitรฉs mรฉritant une protection pour lโintรฉrรชt de la population et pour le panorama รฉconomique et touristique de la rรฉgion. Ainsi, la gestionnaire de la Rรฉserve qui est lโANGAP vise ร maintenir ร lโรฉtat originel ces potentialitรฉs pourtant certains sites touristiques trรจs connus de cette aire sont menacรฉs par lโintrusion des troupeaux et par lโexploitation des pรชcheurs. Ces habitats naturels prennent aussi des formes des pentes, des falaises et des vallรฉes remarquables que les habitants conรงoivent comme habitacles des esprits tanร n-draha (ยซ lieu des espritsยป). Dans ce cas, les grottes et les fenรชtres naturelles, les pentes des falaises et les vallรฉes sont des lieux frรฉquentรฉs par les esprits pour la population. Ces esprits peuvent se manifester par des animaux comme les serpents bajiลe qui imitent la faรงon dont les Vazimba se comportaient, etcโฆ. Dans la rรฉserve elle mรชme, il y a un endroit appelรฉ Bebajiลe ou Bemereลe signifiant ยซ lร oรน il y a des nombreux bajiลe ยป En effet, ces lieux deviennent des lieux sacrรฉs pour les Tandroy sur lesquels des sacrifices joro (bลuf, mouton, chรจvre, poulet, rhum local toagasy, et en monnaie ou en dโautres choses rituelles, etcโฆ) รชtre cรฉlรฉbrรฉs pour demander bรฉnรฉdiction aux ancรชtres et aux forces mystiques, maรฎtres du lieu. Ainsi, cette aire protรฉgรฉe devient un lieu de culte et de communication entre les vivants et les forces mystรฉrieuses.
En outre, Vohimena est aussi un endroit tombal hautement sacrรฉ pour la population riveraine comme le cas de Zombitse Vohibasia mais elle est aussi un terrain de pรขturage par excellence pour les รฉleveurs. Au sein de la rรฉserve elle-mรชme, se situe Tsamboareรฑe, un endroit tabou faly oรน les thรฉrapeutes traditionnels les gens jettent les mauvais esprits faลahy raty et les mauvais remรจdes aoly mahery. Les autres endroits tabous sont aussi appelรฉes Malaim pioke, Tsimidiby, Tsamboaregne, Malangerahogne, Ampitofilo, Amborondolo, Besentsegne, Fanesean-doany, Amionga, Andafonety, Etiry, Ampirafe, Ambatomivolagne. Bref, cette aire protรฉgรฉe revรชt une valeur pluridimensionnelle que les natifs tompontany respectent et protรจgent. Cโest ainsi que dans la perspective de la protection de cette zone, il faut tenir compte de cette dimension attribuรฉe par la population.
La faune
Le sud est riche en faunes endรฉmiques mais dรฉjร nombreuses sont les espรจces รฉteintes ร cause de la chasse, de la destruction des habitats vรฉgรฉtaux et de la modification de lโenvironnement. Dโune maniรจre gรฉnรฉrale, le sud รฉtait le milieu naturel favorable ร des grands oiseaux qui disparaissaient malheureusement ร tout jamais dans la rรฉgion et pour Madagascar. P. Vรฉrin (2000 : 53) a รฉvoquรฉ la disparition de ces grands oiseaux :
ยซ A Madagascar, la liste des animaux disparus rรฉcemment, que lโon appelle subfossiles, est dรฉjร considรฉrable pour une pรฉriode qui nโa guรจre dรป dรฉpasser un millรฉnaire et demi [โฆ], il faut dรฉplorer celle des grands oiseaux ratites sans ailes : Aepyornis et Mullerornis, trรจs comparables aux autruches et aux รฉmeus. Le Mullerornis, dont les os sont abondants dans les tourbiรจres de la rรฉgion dโAntsirabe, avait ร peu prรจs 1, 50 m de hauteur, mais lโAepyornis atteignait jusquโร 3 m et ses ลufs avaient une contenance de prรจs de huit litres. La dรฉcouverte de coquilles de ces ลufs dans le site archรฉologique de Talaky avait permis de penser que lโhomme avait contribuรฉ ร lโextinction du ratite en consommant les ลufs et en utilisant les coquilles comme rรฉcipient. Cette extinction se poursuit jusquโร lโarrivรฉe des Europรฉens, le Franรงais Flacourt semble en avoir entendu parlerย en plein XVIIe siรจcle. Il signale en effet, le ยซvouroun patra, un grand oiseau qui hante les ampatres , fait des ลufs comme lโautruche, cโest une espรจce dโautruche, ceux desdits lieux ne le peuvent prendre, ils cherchent les lieux les plus dรฉserts ยป . Ainsi, les grands oiseaux disparaissent totalement dans le Sud. Cet auteur a dรฉplorรฉ encore lโextinction des tortues gรฉantes qui vivaient sur les Hautes-Terres et dans le Sud-Ouest malgache parmi lesquelles la Geochelone grandidieri atteignant 1, 20 m de long (Verin P., 2000 : 55), le vouroun patra grands oiseaux qui hantaient les Ampatres ( nom ancien de lโAndroy selon Flacourt) faisant des ลufs comme lโautruche et le grand lรฉmurien tretretretre ou tratratrake (Vรฉrin P., ibid, 54). Par contre dans la Rรฉserve Spรฉciale du Cap Sainte-Marie, on peut encore recenser des serpents : bajiรฑe, menaraรฑe, meremineรฑe, lapetake, merenkavaรฑe, merembitike, famaleakoho, des lรฉmuriens: sifake(Propithecus Verreauxi), makiรฑe (Lemur Catta) sont des visiteurs occasionnels), de songike Lรฉmur nocturne ou microcรจbe ยซ Microcebus Murnusยป, des fourmis, des abeilles, des camรฉlรฉons ou tร รฑe, des roso (Zonosaurus trilineatus), des anciens ลufs des vazoho Aepyomithidae qui sont des oiseaux entiรจrement disparus (Kลchlin et al.,1974), des oiseaux comme les trois coua verreauxi : aliotse, arefe, tivoke, farivazaรฑe Pseudocossyphus imerinus, de fanihy(Rousettus Madagascariensis ) et de kananavy(Miniopterus Manavi). Il y a aussi les trois espรจces de tenrecideae : le trandrake ยซ tenrec ecaudatus ยป, le sokeรฑe ยซ Setifer Setosus ยป et le sora ยซ Echinops Telfairi ยป.
On peut y trouver aussi des reptiles avec deux espรจces endรฉmiques de tortues terrestres : Geochelone radiata et Pyxis arachnoides dont le premier sera lโobjet principal de cette รฉtude.
Il faut prรฉciser quโen gรฉnรฉral, les animaux qui sโadaptent ร la sรฉcheresse, supportent la soif comme les deux espรจces de tortues ร savoir le Geochelone radiata et le Pyxis arachnoides. La Pyxis arachnoides, c’est la deuxiรจme espรจce de tortue qui peuple la Rรฉserve de Cap Sainte Marie. On constate une large diffรฉrence quantitative par rapport au Geochelone radiata. Sur une surface de 3 km2 , on nโa capturรฉ que 52 individus de Pyxys arachnoรฏdes selon Thomas Leuteuritz (1998 : 36) La Geochelone radiata, cโest la premiรจre espรจce de la rรฉserve mais en voie de disparition aussi bien au niveau national que sur le plan international. Dโaprรจs lโANGAP, cette tortue radiรฉe a une forte densitรฉ de lโordre de 430 individus/km2 , dans cette aire protรฉgรฉe .
La tortue radiรฉe proprement diteย
Description de la tortueย
La tortue sรฒkake pour les Tandroy, les Mahafaly, tsakafy pour les Vezo et les Masikoro et kรฒtroke pour les Antanosy et sokatra ou sokaka pour les gens des Hautes-Terres se traduit par ยซ tortue รฉtoilรฉe ยป ou ยซ radiรฉe ยป en franรงais. Si nombreuses que soient les versions des traditions populaires Tandroy parlant de cette tortue, la majoritรฉ affirme que la tortue รฉtait un ancien รชtre humain. Un conte (corpus: R2, R8, R16) a รฉvoquรฉ que la tortue รฉtait un gendre qui avait ratรฉ la cรฉrรฉmonie sandratse organisรฉ par son beau-pรจre. A cause de sa fausse honte, il se transforma immรฉdiatement en bรชte quโest la tortue en question.
Cette tortue radiรฉe Geochelone radiata,est lโune des tortues endรฉmiques de la rรฉgion du sud de Madagascar. Elle est classรฉe comme la plus belle dans le monde pour sa coloration variรฉe, avec un bel effet graphique de sa carapace. Son habitat est assez vaste et sโรฉtale sur plus de 500 km de cรดte abritant diffรฉrentes formations vรฉgรฉtales primaires ou dรฉgradรฉes et des savanes Il est limitรฉ entre le fleuve de Mandrare au sud et le fleuve Fiherena au nord. Mais, un subfossile a รฉtรฉ identifiรฉe ร Morondava par Bour en 1994 indiquant que les tortues radiรฉes ont conquis une surface de plus de 300 km au nord de son aire de rรฉpartition reconnue. Cette tortue est une espรจce symbolique de la forรชt รฉpineuse du sud malgache. Le sous-bois des zones sรจches et arides constitue son bel abri.(Plan de Gestion et Conservation de la Rรฉserve de Cap Sainte Marie).
Classification de la tortue radiรฉe
Scientifiquement, la tortue Geochelone radiata est un รชtre vivant, hรฉtรฉrotrophe possรฉdant un systรจme nerveux qui comprend un cordon ayant contenu dans un รฉtui squelettique. La tortue est ainsi un animal vertรฉbrรฉ ร codรฉ. Elle a la facultรฉ de marcher sur les quatre pattes, donc cโest un reptile. Elle respire ร lโaide dโun poumon ; son tรฉgument est recouvert dโรฉcailles rigides kรฉratinisรฉes. Elle appartient ร lโordre de Testudines, famille des Testudinidae, genre Geochelone.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA SOCIETE ET LA TORTUE
1.1. Le milieu naturel de la Rรฉserve Spรฉciale du Cap Sainte- Marie
1.1.1. Situation gรฉographique
1.1.2. Climat et Paysage Vรฉgรฉtal
1.2. Le milieu social et historique
1.2.1. Origine de la population
1.2.2. Organisation sociale Tandroy
1.3. La croyance Tandroy
1.3.1. Le Dieu Zaลahร re
1.3.2. Lโancรชtre โ razaลe โ
1.3.3. Les forces invisibles
1.4. Le genre de vie รฉconomique
1.4.1. Les activitรฉs agro- pastorales
1.4.2. La pรชche marine
DEUXIEME PARTIE : LA RESERVE SPECIALE ET LA TORTUE RADIEE GEOCHELONE RADIATA
2.1. Caractรจre physique de la Rรฉserve Spรฉciale
2.2. Grottes, site archรฉologique
2.3. La faune
2.4. La tortue radiรฉe proprement dite
2.4.1. Description de la tortue
2.4.2. Classification de la tortue radiรฉe
2.4.3. Morphologie de la tortue radiรฉe
2.4.4. Description physique de la tortue
2.4.5. Le mode de vie de la tortue
2.4.6. La nourriture de la tortue
2.4.7. Le mode de reproduction
2.4.8. La menace de la Rรฉserve Spรฉciale
2.5. La conception Tandroy sur la tortue
2.6. La protection de la tortue par les interdits et les lois administratives
2.6.1. Le systรจme traditionnel de protection par lโinterdit de la tortue faly sรฒkake
2.6.2. Le systรจme moderne par des mesures lรฉgislatives de protection de la tortue radiรฉe
2.6.2. 1. Au niveau international
2.6.2 2. Au niveau national
2.6.2.2.1. Mesures de conservation de la tortue radiรฉe
2.6.2.2.2. Les mesures de conservation des biotopes de la tortue radiรฉe
2.7 Les raisons de la protection de tortue
2.7.1. La contribution de la tortue ร lโEco Systรจme
2.7.2. La contribution de la tortue ร lโEco Systรจme
2.7.3. La valeur climatologique et thรฉrapeutique de la tortue
2.8. Lโintervention des environnementalistes
2.8.1. Prรฉservation de lโAire Protรฉgรฉe
2.8.2. Information, รฉducation et sensibilisation
2.8.3. Renforcement de la loi
2.8.4. Ecotourisme
2.8.5. Dรฉveloppement local
2.8.6. Recherche
TROISIEME PARTIE : LโINTERACTION ENTRE ENVIRONNEMENTALISTES ET POPULATION RIVERAINE
3.1. La manifestation de la convergence du point de vue
3.1.1. La coopรฉration entre habitants et รฉcologistes
3.1.2. La lutte contre le braconnage
3.2. La manifestation de la divergence du point de vue
3.2.1. Divergence de vue entre la population et les รฉcologistes
3.2.2. Les conflits entre la population et les environnementalistes
3.3. Lโavenir de la survie de la tortue
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE