Le teint et les rondeurs
Le teint pourrait être défini comme la couleur naturelle de la peau d’un individu. Souvent, il peut être révélateur de l’ethnie et l’origine d’une personne. Ce que nous retrouvons dans Le Regard de L’aveugle avec le personnage d’Alima : « Une belle fille peulh à la taille fine, elle avait la peau un peu claire ». De ce fait, la peau un peu claire d’Alima participe de ce qui la distingue de ses semblables et ce qui fait que l’on reconnaît qu’elle est de l’ethnie peulh. Le bon teint est plus souvent un synonyme de noblesse, de beauté et d’un statut social aisé chez la femme. En ce sens, dans certaines sociétés et surtout dans celles africaines, nombreuses sont les femmes qui procèdent à l’éclaircissement de leur peau afin que la société les intègre en leur donnant plus de valeurs. Ce moyen est parfois utilisé par les femmes pour mettre en valeur leur corps ou pour répondre aux normes de la société qui les condamne à être regardables, autrement dit, les encourage à recourir à la dépigmentation. Cette dernière est souvent critiquée par les romanciers africains qui la voient comme une non-acceptation de soi, de son identité, ainsi qu’un manque de confiance. Dans l’idéologie de la société africaine, en parlant des critères esthétiques féminins, le teint clair est plus apprécié et semble être plus attirant ; c’est pour cela que les femmes se donnent beaucoup de mal pour se faire éclaircir le corps. Selon elles, c’est un moyen qui leur permettra d’obtenir le respect lorsqu’elles seront dans certains milieux .Dans G’amérakano16 de Angéle Rawiri, cette idée de supériorité de teint est bien représentée par le personnage de Toula qui s’adonne à la dépigmentation. Celle-ci est encouragée par Ekata qui la pousse à s’éclaircir la peau : « Je trouve aussi que tu es trop noire ». C’est à la suite de la remarque d’ Ekata, que Toula s’est mise à s’éclaircir la peau. Dans toutes les sociétés, les femmes ont toujours recherché la beauté. Au Japon, une femme au teint clair était un signe de statut social. C’est pourquoi toutes les Japonaises étaient attirées par les teints clairs. Ce qu’expliquent certains passages du journal de Murasaki Shikibu ou du Dit du Genji. Le manque de confiance en soi et l’absence de conscience de certaines femmes noires par rapport à la couleur de leur peau expriment la domination que le Blanc a toujours eue sur le Noir. En faisant appel au passé (esclavage, colonisation, impérialisme, etc.) du continent africain, nous pouvons en déduire que ce fait n’est pas tout fait naturel. Ce désir de ressembler aux femmes blanches ou aux mulâtresses est lié à la supériorité qu’elles incarnaient sur elles dans la société. Toutefois, la vision de la couleur du teint corporel féminin est variable. Nombreux sont les écrivains africains francophones qui, dans leurs écrits, font l’éloge de ce corps féminin qui, non seulement, peut identifier une appartenance, mais valorise et représente la force, la beauté, la sublimation, l’idéal, et la particularité du corps féminin noir. Cette exaltation de la beauté féminine nous fait penser aux pionniers de la Négritude, tels que le poète sénégalais, Léopold Sédar Senghor, qui a chanté la beauté du corps féminin noire dans son célèbre poème « Femme noire ».
Femme nue, femme noire
Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu’au cœur de l’Ѐté et de Midi,
Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col Calciné
Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle […]
C’est dans cette logique de description du corps féminin, que Bakary Dabo compare la beauté du teint d’Adama Baldé dans L’Écharpe des jumelles à une biche au teint de soleil couchant. De par son teint, le jeune garçon magnifie la beauté de la jeune fille. Chez Mamadou Samb, les rondeurs sont considérées comme un moyen qui permet à la femme de mieux marquer sa présence et d’attirer plus de regards sur elle. Les rondeurs sont un état, un caractère des parties du corps qui sont bien en chair et présentent des formes pleines, arrondies. Les rondeurs font partie des critères esthétiques les plus importants pour marquer la féminité corporelle. Les femmes avec des rondeurs représentent le plus souvent un idéal de beauté. Dans certaines sociétés, comme celles européennes, les femmes ont une obsession de la minceur et une aversion des rondeurs. Cependant, en Afrique, la société donne plus de considération aux femmes rondes qu’aux femmes minces car la rondeur est synonyme de bien-être social. Elle permet de mieux apprécier le corps féminin en le mettant en exergue, mais aussi en attirant le regard des autres. A ce propos, Oulimata, héroïne du roman, Le Regard de l’aveugle, note : « J’étais effectivement devenue une jeune fille belle avec des formes achevées qui commençaient à m’attirer les regards lubriques des passants que je rencontrais. Je surprenais même de grandes personnes qui, à défaut de me regarder d’une façon éhontée, se retournaient discrètement pour me lorgner quand je les croisais »
L’habillement
L’habillement pourrait être un moyen d’identification par lequel l’individu peut passer pour apprendre plusieurs choses sur la personne qui s’est vêtue. Car l’habillement est un signe identitaire et de valorisation sociale. Il pourrait distinguer la catégorie d’âge à laquelle l’homme appartient. Les habits que porte une jeune fille ne sont pas pareils à ceux que porte une vielle dame. De même que l’habit des citadins peut différer de celui des villageois. Cela se justifie par les conseils d’Adama Baldé, la sœur jumelle d’Awa Baldé à Bakary Dabo, le jeune vétérinaire de L’Écharpe des Jumelles. Ce jeune vétérinaire, nouvellement sorti de l’école de formation, était en stage dans un village de Kolda, au sud-est du Sénégal mais les animaux, à cause de son habillement refusaient le soin qu’il leur donnait. Adama lui en explique les raisons : « Il faut tout faire pour ressembler aux personnes qui les entourent et qui leur donne amour et protection ». Elle continue en disant : « Nos animaux se méfient toujours des personnes qui sont habillées en pantalons et chemises à l’occidental … »26 Cela se justifie dans Le Regard de l’aveugle où l’habit, non seulement, est un signe de différenciation, mais aussi un moyen de se ressouvenir du passé, de se rappeler les événements qui ont eu à marquer une existence. Partant de cela, Fanta nous explique dans Le Regard de l’aveugle que la robe que Danfa lui avait offerte quelques jours après son arrivée à Bamako lui rappelait son passé : « Souvent je la sortais, je l’étalais sur mon lit et elle me rappelait mon passé et les moments difficiles que j’avais vécus ».27 Fanta nous explique aussi que son habit lorsqu’elle se trouvait au village était différent de celui qu’elle portait en ville : « Il trouvait que le seul pagne de coton que j’avais ne correspondait pas dans le milieu urbain». L’habit comme un signe de différenciation, l’héroïne de Mamadou Samb dans le Regard de l’aveugle l’a compris lors de la cérémonie d’initiation où la couleur de son pagne différait de celle de ses semblables. Cette différence symbolise la caste inférieure à laquelle elle appartient : « elles avaient toutes comme habit un pagne de coton blanc attaché au niveau de la poitrine et qui descendait jusqu’aux genoux ; moi le mien étais noir […] parce que j’étais d’une caste inférieure ».29 Dans ce passage, la différence de caste s’exprime à travers le pagne noir d’Oulimata. En ville, l’habillement d’Oulimata a complètement changé : « mon petit pagne avait disparu pour faire place à de belles robes ». La manière de s’habiller peut aussi montrer l’état du corps féminin. Awa, la sœur jumelle d’Adama Baldé a réussi à cacher discrètement sa grossesse grâce à l’habillement qu’elle avait adopté : « Portant des habits amples pour éviter tout indiscret regard scrutateur, j’allais de la cuisine au puits, du puits à la bergerie et de la bergerie à la cueillette des condiments pour le repas ».31 Ainsi, l’habillement du corps est très significatif même s’il semble être banal. Car Oulimata, se livrant à la mendicité avec son père dans la ville de Bamako, s’est rendue compte de son état lorsqu’elle a croisé une de ses camarades de classe, Rama, qui était bien habillée : « C’est seulement en faisant la comparaison entre elle et moi en cet instant précis que je me rendis compte de mon état ».32 Etant dans une situation difficile, la jeune fille n’a même pas eu le temps de s’occuper de son corps : « pas une seule fois je n’avais changé de robe, elle était sale, déchirée à l’épaule […] regardant Rama qui était bien habillée, j’eus honte de moi ».33 A travers ses propos, Oulimata explique la honte qu’elle ressentait à cause de son habillement. Donc, l’habit pourrait être un indice de supériorité, de richesse, mais aussi un moyen de se faire remarquer comme le font les prostituées. Car le vêtement féminin cherche à mettre en valeur le corps de la femme. Servant à la femme d’attirer l’attention sur elle, l’habillement est un moyen de séduction : «C’était la première fois que je m’habillais pour plaire à un homme. Je portais l’une de mes plus belles robes après avoir longtemps hésité sur les autres »34 . Ces propos d’Oulimata prouvent que le regard de l’homme peut déterminer l’habillement de la femme. Beaucoup de femmes s’habillent d’une certaine manière pour plaire aux hommes ou pour attirer leur attention. L’habillement est une arme que la femme peut utiliser pour mettre en valeur sa physionomie afin d’atteindre ses objectifs. L’habit est aussi un signe de respect.De ce fait, Oulimata, pour être mieux respectée, achetait des habits avec le peu d’argent qu’elle gagnait dans la troupe de danse, juste ce qu’il fallait pour être correcte devant les gens. Ce qui montre que dans Le Regard de l’aveugle l’habillement est une clé pour accéder à certains milieux. Pour être accepté dans certains lieux, la manière de s’habiller est parfois déterminante. On peut vous embaucher ou vous chasser selon votre habillement raconta Oulimata : «L’habillement de la jeune fille, sa forme, sa beauté, l’ethnie à laquelle elle appartenait et pour certains employeurs un minimum d’instruction ». Ceci démontre encore une fois de plus, l’importance de l’habillement dans les deux œuvres. Car c’est un atout que les personnages féminins utilisent pour parvenir à résoudre leurs besoins.
La scénographie de la sexualité
La sexualité a longtemps été un sujet tabou dans la vie sociale africaine .De ce fait, parmi les premiers écrivains, beaucoup sont ceux qui, discutant sur la sexualité, l’écrivaient d’une manière très discrète. Cela est dû à l’éducation traditionnelle reçue. L’apparition des scènes de relations sexuelles dans les œuvres cache la complexité de la sexualité. C’est dans cette optique que Gérard Chabreuil affirme que : « Traditionnellement l’Africain est pudique ; l’amour se fait silencieusement ». Cependant la nouvelle génération, étant beaucoup plus osée dans le style d’écriture, parle de la sexualité d’une manière beaucoup plus aisée, plus visible dans les écrits. Ce que nous retrouvons dans notre corpus où le narrateur suggère les différents actes sexuels des héroïnes. Ces actes sexuels renvoient à la conjugalité, à l’intimité ainsi qu’à la maturité des personnages féminins. Ces derniers, par le biais de la prostitution dans Le Regard de l’aveugle ou des relations intimes dans L’Echarpe des jumelles, offrent l’occasion de suggérer et décrire à sa manière la scénographie de la sexualité. Cette dernière est mise en scène sous différentes formes. Pour les femmes mutilées, leur vie sexuelle n’a pas été du tout facile. A ce propos Fanta, la tante d’Oulimata, éclaire : « Le lendemain de notre mariage, je devais rejoindre le logement de Saliou. Alors, commençaient pour moi les moments les plus pénibles de ma vie » . De là, Fanta ne pouvait pas vivre sa sexualité normalement à cause de sa mutilation, mais elle trouva des solutions à cela et essaya comme toute bonne femme d’accepter d’avoir des relations sexuelles avec son mari. Malgré sa peur et sa souffrance, Fanta faisait tout pour se donner à Saliou : Tout en souffrant, je faisais tout pour lui plaire : je souriais dès que nos regards se croisaient, Je m’approchais de lui comme une chatte en chaleur. Quand nous fûmes dans la chambre à coucher, il mit son pyjama, prit son livre comme d’habitude, se coucha sur le lit et commença à lire. Saliou n’avait rien remarqué, je contenais mes douleurs en essayant de tout faire et de marcher correctement .Couchée sur le lit, je lui arrachai son livre et, à son grand étonnement, j’éteignis la lampe veilleuse avant de l’attirer vers moi … Dans cette scène, la narratrice explique comment elle a fait pour entrer dans la vie sexuelle .De même qu’Oulimata avant son opération n’était pas prête à vivre pleinement son amour avec l’homme avec qui elle était : Kader Gaye. Ce dernier était vraiment amoureux d’Ouly. Mais c’est cet obstacle, qui est à l’origine de leur accident, ainsi que de leur rupture. Le passage suivant en est fort révélateur : « Ce jour là aussi, il fallait que je réagisse vite avant qu’il ne découvre que je n’étais pas une fille normale […] sans attendre qu’il ne réagisse, je m’habillais déjà hâtivement. Kader supportait tous les coups que je lui portais, mais cette fois ci son chagrin était visible ». Ce chagrin est à l’origine de leur accident et de leur séparation. Après cela, Ouly était pendant longtemps dans le coma. Elle sortit, trouva un emploi dans un « clando »45 , un milieu qui ne reflétait que l’alcool, le vagabondage et la sexualité : « J’allais de table en table pour servir les clients qui en profitaient pour me taper les fesses, me touchait les seins ou me tirer violemment par le bras m’obligeant à m’assoir sur les genoux ». C’est là où Oulimata bascule dans une vie sexuelle : « Comme une succession de gouttes d’eau qui finissent par remplir un seau, je retrouvais petit à petit mes esprits pour comprendre l’horreur dont j’avais été victime : non seulement droguée, j’étais violée… ». Ce qui marque le début de la vie sexuelle d’Oulimata, qui entra dans la prostitution afin de gagner le maximum d’argent : « A force de courir après l’argent, je me détruisais de plus en plus me livrant aux désirs bestiaux de ces hommes qui n’avaient aucune morale […] .Je continuais pourtant ma sale besogne en acceptant de me déshabiller quand je recevais mes clients dans l’obscurité. ». Cette sexualité, Oumy l’a aussi vécue en sombrant dans la prostitution. Au début avec un vilain Monsieur qui les hébergeait (elle et ses parents aveugles) et de ce fait, il profitait d’elle en retour : « Il disposait de mon corps comme il l’entendait. […] je ne pourrais te faire comprendre les moments pénibles que j’ai vécus avec ce monstre qui ne tenait compte de rien, ni de mon âge, ni de ma pauvreté, ni de mes parents qui toute la nuit, m’entendaient crier sans pouvoir rien faire »49.
La mutilation génitale ou l’excision
La mutilation d’après le Larousse est le fait de retrancher un membre ou quelque autre partie extérieure du corps. Elle est presque la même chose que l’excision. Cette dernière est une clitoridectomie pratiquée à des fins rituelles. Dans le Regard de l’aveugle, cette pratique rituelle, en l’honneur au respect des valeurs traditionnelles, est nettement perçue. Fanta et Oulimata en sont les témoins. Mamadou Samb, à travers ces deux personnages, décrit la souffrance corporelle que certaines femmes vivent. Pour Fanta, la tante d’Oulimata, l’excision a été le plus grand malheur qui lui soit arrivé. En effet, étant née dans une famille traditionnelle, elle comme toutes les filles du village de Tienfala ont subi une excision, une pénible épreuve aux conséquences négatives telles que la frigidité, la souffrance lors des accouchements. Ce qui entraîne le plus souvent la mort. Tout cela dans le but d’honorer leurs familles et pour pouvoir être acceptée comme une vraie femme. Dans Le Regard de l’aveugle, une femme qui n’est pas excisée ne sera ni respectée ni considérée dans le village de Tienfala; non seulement elle sera marginalisé, mais elle représente une honte pour sa famille et pour ses proches. Ainsi, Samb explique à travers le personnage d’Oulimata à quel point, l’excision est cruciale pour certaines communautés. Les souffrances posées sur le corps féminin sont incommensurables. Pour le personnage de Fanta, n’ayant pas été courageuse le jour de la cérémonie de purification, a déshonoré sa famille. Suite à cela, sa vie au village était un véritable enfer : Le jour de la cérémonie de purification, j’ai pleuré, j’ai crié, et même j’ai griffé la joue de la ʺMère des femmesʺ, je n’étais pas courageuse comme ma sœur, ta mère, ni comme les autres .J’ai grandi dans la souffrance et les railleries des villageois de Tienfala.je rejetais ma société qui, elle-même, m’excluait de ses membres. Je n’avais plus d’amis dans le village et, on me prenait pour une folle.70 Sur ces faits, la ʺMère des femmesʺ, ayant pour objectif de les rendre pures, les faisait souffrir au contraire et créait des différences entre les filles excisées et celles qui ne l’étaient pas. Etant une victime de cela, Fanta, après son mariage avec Saliou, précise : « En effet, une fois chez moi, devant un homme qui avait tous les droits sur moi, je devais me rendre à l’évidence de ma mutilation et mon handicap. Je me rendais compte que je n’étais pas comme les autres. »71 La mutilation est en effet une source de divergence entre les femmes. Pour sortir de cette situation, elle, comme la totalité des femmes infibulées, devrait passer par l’épreuve du ʺcouteau chaufféʺ. C’est une opération faite souvent par une vieille dame, qui consiste à rendre la femme accessible. A ce propos Fanta nous explique la souffrance corporelle qu’elle a vécue : Couchée sur une table, j’attendais qu’elle chauffe un couteau qu’elle avait pris au hasard dans un tiroir. Ensuite, elle se pencha sur moi, plongea son couteau et posa la lame rougie sur mes cicatrices. Je sentais une déchirure qui semblait se prolonger indéfiniment en moi, si mon corps était partagé en deux par le couteau brûlant de la vieille dame .La douleur était inhumaine, indescriptible, et je la sentais à la fois dans tout mon corps ; même mon âme était atteinte. 72 Dans cette illustration, Fanta emploie un vocabulaire qui rend visible sa souffrance physique : lorsqu’elle parle du couteau chauffé, de la lame rougie, que la vieille posa sur son corps, ainsi que de la déchirure qu’elle sentait. Ici, nous pouvons donc dire que la souffrance du corps se faisait vraiment ressentir.
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Table des matières
Première partie : le corps, objet du regard
Chapitre1 : les critères esthétiques du corps féminin
Chapitre2 : les accessoires du corps féminin
Deuxième partie : les multiples images littéraires du corps
Chapitre1 : le corps féminin source de plaisir
Chapitre2 : la souffrance du corps
Troisième partie : le corps féminin dans l’espace et le temps
Chapitre1 : l’effet du temps sur le corps
Chapitre2 : le corps et l’espace
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