LA REPRESENTATION DES CORPS AU THรรTRE ET AU CINรMA
LA REPRรSENTATION : UNE NOTION AMBIGUร
Du latin ยซ repraesentere ยป, reprรฉsenter signifie rendre prรฉsent, exposer, mettre devant les yeux, montrer, prรฉsenter ร lโesprit, rendre sensible (un objet absent ou un concept) en provoquant lโapparition de son image au moyen dโun autre qui lui ressemble ou qui lui correspond. Cette dรฉfinition du dictionnaire dรฉjร ambiguรซ explique aussi lโambiguรฏtรฉ du concept. Que veut dire rendre sensible un objet ? Provoquer son apparition au moyen dโun autre ? Les verbes exposer, prรฉsenter, montrer signifieraient, ร nโen point douter, lโaction de mettre sous les yeux. Sans pour autant revenir sur lโรฉternelle opposition rapportรฉe entre Platon et Aristote ร propos des concepts diรจgรจsis et mimรจsis, il faudrait nรฉanmoins souligner que la reprรฉsentation (littรฉraire, thรฉรขtrale, cinรฉmatographique) au sens strict ne peut produire que des mots.
LA REPRรSENTATION DANS LES GENRES LITTรRAIRES
Le chant XVIII de lโIliade pose la mimรจsis chรจre ร Aristote comme une rupture donc un problรจme. Alexandre Gefen dans lโintroduction de son fameux livreย circonscrit tous les paradoxes. Partant de Platon et dโAristote, il analyse lโinfluence de leurs thรฉories sur la critique actuelle. Il explique le mรฉcanisme de la reprรฉsentation en faisant un dรฉ tour par la peinture. Selon la mรฉtaphore picturale ajoute t-il, la mimรจsis serait transposition directe (au thรฉรขtre), ou indirecte (dans le rรฉcit), dont les objets et les phรฉnomรจnes sont transformรฉs en signe aussi simplement que dans un tableau ou une photographie. Le rapprochement quโil fait dรจs le dรฉpart entre la transposition directe, indirecte et la photographie est intรฉressant (nous y reviendrons). Il y a tout de mรชme un constat qui sโimpose, la reprรฉsentation nโest pas la chose mรชme comme lโexplique Paul Ricลur :
Lโartisan des mots ne produit pas de choses, mais seulement des quasi- choses, il invente du comme โsi. En ce sens, le terme aristotรฉlicien de mimรฉsis est lโemblรจme de ce dรฉcrochage qui, pour employer un vocabulaire qui est aujourdโhui le nรดtre, instaure la littรฉraritรฉ de lโลuvre littรฉraire .
La mimรฉsis telle que lโa conรงue Aristote est la reprรฉsentation des choses par des signes et la transposition du monde par la littรฉrature. Son livre La poรฉtique sโadresse tout dโabord ร Platon qui dรฉnie totalement ร lโart la possibilitรฉ dโaccรฉder ร la vรฉritรฉ. Avant dโรชtre culturelle souligne Aristote, la mimรจsis est une aptitude naturelle ร produire puis ร reconnaรฎtre des reprรฉsentations intellectualisรฉes du monde sensible : cโest une mรฉdiation que la raison opรจre sur la perception pour produire des images, processus qui est ร la source de toute connaissance, celle de lโenfant comme celle de lโadulteย . Ce qui est important ร analyser dans la thรฉorie aristotรฉlicienne, cโest le glissement de lโ ยซ identique ยป au ยซ vrai ยป ou de lโ ยซ identique ยป au ยซ vraisemblableยป qui libรจre la littรฉrature du soupรงon dโillusionnisme ou de sophistique.
La notion de vraisemblable propose ร l a littรฉrature un cadre dans lequel la reprรฉsentation littรฉraire peut sโexercer librement et dignement. Plutรดt quโune mimรจsis hantรฉe par la nostalgie de lโรชtre ou le dรฉfi du ยซ naturel ยป, il sโagit alors de faire de la reprรฉsentation un atelier des possibles, c’est-ร -dire, un lieu oรน puissent sโรฉlaborer par la diversitรฉ des styles et des genres, une รฉthique et une connaissance du mondeย . Lโauteur de la poรฉtique soutient que la reprรฉsentation nโest pas une simple copie, mais une transposition du monde. En prรฉtendant que lโimitation constitue le but de lโart, que lโart consiste par consรฉquent dans une fidรจle imitation de ce qui existe dรฉjร , on met en somme le souvenir ร la base de la production artistique, privant ainsi lโart de sa libertรฉ, de son pouvoir dโexprimer le beau. Hegelย propose une approche anti aristotรฉlicienne.
Il sโinsurge contre le principe de lโimitation et de la copie. Lโart doit avoir un autre but que celui de lโimitation de ce qui existe, imitation qui ne peut donner naissance quโร des artifices techniques nโayant rien de commun avec une ลuvre dโart. Il reconnaรฎt que la nature, la rรฉalitรฉ sont des sources auxquelles lโart ne peut se dispenser de puiser. Le but poursuivi par lโimitation consiste au contraire ร reproduire les objets de la nature tels quโils sont, dans leur existence extรฉrieure et immรฉdiate, ce qui est propre selon Hegel ร satisfaire le souvenir.
Or ce quโil exige, ce nโest pas ยซ seulement la satisfaction du souvenir, par le rappel direct de la vie dans sa totalitรฉ, mais aussi celle de lโรขme ยป. ย Une ลuvre dโart peut se contenter de nโรชtre quโune imitation, mais ce nโest pas en cela que consiste sa mission. Lโhomme dans le processus de crรฉation est animรฉ plutรดt par une volontรฉ dโextรฉrioriser un contenu, il a donc un i ntรฉrรชt particulier. De nombreux critiques contemporains (Schaeffer, Ricลur, Genette) notamment ont fait dans leurs travaux un rapprochement important entre la mimรจsis et la fiction, mรชme si leurs hypothรจses divergent. Ils sous entendent quโil nโy a pas de diffรฉrence de nature entre la reprรฉsentation qui se rรฉfรจre รฉtroitement au rรฉel et une reprรฉsentation qui sโen รฉcarte, dans la mesure oรน lโacte par lequel un auteur prรฉtend restituer une rรฉalitรฉ est donc nรฉcessairement autant de recrรฉation dโune reprรฉsentation textuelle particuliรจre que la destruction dโune infinitรฉ dโautres aspects de la rรฉalitรฉ quโil ne peut mentionner.
Schaeffer รฉclaire le concept de mimรจsis et propose de le transposer dans le vocabulaire de sciences cognitives : lโopposition classique entre imitation (il prend pour exemple le jeu de lโacteur) et reprรฉsentation (la transposition dโun paysage et dโune description romanesque) permet selon lui de distinguer la ยซ reproduction- copie ยป (quโil refuse dโassimiler ร une simple ยซ rรฉinstanciation ยป interne ร un mรชme systรจme de signes : par exemple la transposition par un roman dโun rรฉcit historique) et ยซ lโimitation-semblant ยป ( transposition par feintise intentionnelle).
En revanche, si Schaeffer se r efuse ร p enser nโimporte quel dispositif reprรฉsentatif artistique sans interroger au prรฉalable les pratiques et fonctionnement fantastique, opรฉration qui nous apporte selon lui, non du mensonge mais plutรดt une connaissance du monde. Paul Ricลur consacre son ลuvre ร lโanalyse du signe et de la reprรฉsentation, au questionnement des codes symboliques qui nous relient au rรฉel. Comme la mรฉtaphore, la mimรจsis est pour ce philosophe le lieu dโun dรฉchiffrement, une figure de liaison entre le monde et le ยซ moi ยป.
Dans un de ses livres majeurs , il fait lโhypothรจse quโil existe une unitรฉ fonctionnelle entre les multiples modes et les genres narratifs (discours descriptif des sciences ou fictions littรฉraires) : tous ยซ figurent ยป sans exception lโexpรฉrience humaine dans sa dimension temporelle profonde, la remettent en forme de maniรจre intelligible. En รฉtablissant des liens entre fiction et historiographie, il montre quโil nโy a du temps humain que racontรฉ, il nโexiste de prรฉsence au monde quโa travers une ยซ expรฉrience temporelle fictive ยป. Ricลur adopte le parti pris dโAristote tout en prolongeant en quelque sorte sa pensรฉe : la rupture ontologique propre ร la littรฉraritรฉ nโest pas ร considรฉrer nรฉgativement comme chez Platon, bien au contraire.
Il part dโun exemple schรฉmatique de grande portรฉe scientifique : la vie de Napolรฉon. Lโรฉtablissement des faits jalonnant sa vie relรจverait de la mimรจsis I, leur mise en forme de la mimรจsis II, et lโutilisation exemplaire du son destin ร des fins morales ou politiques, de la mimรจsis III. Puisque les personnages que nous identifions sur scรจne ne ressemblent jamais exactement ร ceu x que nous connaissons, puisque les paysages des romans ne sont jamais exactement ceux que nous pouvons parcourir, nous dรฉcouvrons dans chaque reprรฉsentation un monde possible dont la relation avec le rรฉel vaut comme mรฉditation ou comme question.
Alexandre Gefenย montre ainsi que la ยซ reprรฉsentation est source dโordre et de sens et non redoublement dโune rรฉalitรฉ prรชte ร รชtre dite en attente de dรฉvoilement ยป. Elle cherche donc ร produire non une exactitude absolue mais une vรฉritรฉ possible du rรฉel. Dans ces conditions, ce qui permet de valider le bon fonctionnement mimรฉtique de lโลuvre littรฉraire, ce nโest pas une quelconque comparaison des rรฉalitรฉs mondaines et de leurs reprรฉsentations littรฉraires, cโest lโรฉmotion intรฉrieure que produit le texte. Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot soulignent dans leur introduction de la Poรฉtique que la notion de mimรจsis dรฉsigne selon les contextes soit une relation dโimitation, soit une relation de reprรฉsentation. Dans le premier cas, elle est conรงue comme une copie, alors quโen tant que synonyme de la relation de reprรฉsentation elle est dรฉfinie au contraire comme objet propre.
LA REPRรSENTATION THรรTRALE
Cโest la reprรฉsentation qui construit pour le dialogue les dรฉterminations ; a) de la fiction ; b) de la performance ; qui construit donc le lieu et le temps de la fiction imaginรฉe et de la reprรฉsentation concrรจte. Voila ce quโรฉcrivait dรฉjร Anne Ubersfeld dans son chapitre IX intitulรฉ ยซ le dialogue et sa r eprรฉsentation ยป. Elle ajoute : ยซ la lecture du texte est une lecture linรฉaire des dรฉtails et permettant le retour en arriรจre ; la lecture de la reprรฉsentation est une lecture polyphonique globalisante et privilรฉgiant nรฉcessairement la diachronie de la fableโฆ ยป. Avant de revenir ร elle, il serait important de prรฉciser ceci: la philosophie รฉtudie les arts sous plusieurs angles : rapport au temps et ร lโexistence (lโimposture, lโauthenticitรฉ sartrienne).
Dans la foulรฉe des travaux de Gouhier, lโesthรฉtique tente de cerner lโessence du thรฉรขtre. Plus rรฉcemment des critรฉriologies plus vastes situent le thรฉรขtre dans le systรจme des arts et sโorientent vers une poรฉtique cernant les catรฉgories du thรฉรขtre (lโutopique, le comique) et abordant la thรฉorie des genres (cโest lโambition de Veinstein). La dramaturgie au sens contemporain aborde la relation entre les moyens dโexpression (matรฉriaux de la fable, espace de temporalitรฉ scรฉnique, dispositifs formels). La psychologie quant ร elle sโintรฉresse au travail de lโacteur (en analysant plus rigoureusement ยซ le dรฉdoublement ยป, ยซ le naturel ยป รฉvoquรฉsintuitivement par les praticiens) et ร lโactivitรฉ du spectateur. La sociologie applique ses mรฉthodes (interviews, enquรชtes, statistiques ร l a rรฉception du spectacle : condition de perception, composition des publics, rapport au lieu dโimplantation. Peut-รชtre pourrions โ nous ร prรฉsent tenter dโy voir un peu plus clair dans le foisonnement des formes contemporaines de la reprรฉsentation.
Peter Brook oppose dโemblรฉe le ยซ thรฉรขtre sacrรฉ ยป au ยซ thรฉรขtre brut ยป confrontant les formes liรฉes ร un rituel fixe, quelque soit lโorigine de ce rituel et les formes populaires libres, improvisรฉes sous le coup de la fรชte ou de la nรฉcessitรฉ. Nous savons que lโattitude classique ยซ intellectuelle ยป ou pseudo- intellectuelle privilรฉgie le texte et ne voit dans la reprรฉsentation thรฉรขtrale que lโexpression de la traduction de ce texte. La tรขche du metteur en scรจne dans ces conditions ne serait donc que de ยซ traduire dans une autre langue ยป un t exte auquel son premier devoir serait de rester fidรจle. Attitude qui suppose une idรฉe de base entre le texte รฉcrit et sa reprรฉsentation, seule changerait la ยซ matiรจre de lโexpression ยป.
Brecht pose en face de son propre mode de reprรฉsentation ce quโil appelle ยซ les fausses mises en place ยป : celles du naturalisme oรน sont imitรฉes les positions tout ร fait fortuites des personnes, les ยซ positions qui se voient dans la vie ยป ; celles de lโexpressionnisme oรน, en dรฉpit de lโhistoire, laquelle ne crรฉe en quelque sorte que des possibilitรฉs, lโoccasion est donnรฉe ร des personnes de sโexprimer ; celles du symbolisme oรน en dรฉpit de la rรฉalitรฉ, il faut que se manifeste ยซ ce qui est cachรฉ lร derriรจre ยป comme des idรฉes ; celles du pur formalisme oรน lโon tend ร des ยซ groupements plastiques qui ne font pas progresser lโhistoire ยป.
|
Table des matiรจres
INTRODUCTION GรNรRALE
PREMIERE PARTIE : LA REPRESENTATION DES CORPS AU THEATRE ET AU CINEMA
CHAPITRE I : LA REPRESENTATION : UNE NOTION AMBIGUร
1 โ LA REPRESENTATION DANS LES GENRES LITTERAIRES
2 โ LA REPRESENTATION THEATRALE
3 โ RESTRUCTURATION DE LA SCENE
4 โ LA REPRESENTATION FILMIQUE
4.1 โ LA REPRESENTATION DANS LE CINEMA DES ORIGINES
4.2 โ LA REPRESENTATION AUJOURDโHUI
4.3 โ DU LISIBLE AU VISIBLE
4.4 โ JULES ET JIM : DU ROMAN AU FILM
CHAPITRE II : LE CORPS MODERNE
1 โ STATUT SOCIAL
2 โ FIGURATION
2.1 โ PEINTURE DES CORPS : TRACES ET EMPREINTES
3 โ LE CORPS AU THEATRE
3.1 โ IONESCO : LES CORPS PRIVES DE LANGAGE
3.2 โ GENET : LES CORPS AU PIEGE DES MIROIRS
4 โ BECKETT : LA REPRISE DU CORPS DANS LโECRITURE
4.1 โ DE LA VIE A LโลUVRE
4.2 โ LE DISCOURS DU CORPS
4.3 โ LE CORPS DOUBLE
5 โ LE CORPS DANS LES CINEMAS DE LA MODERNITE
5.1 โ LA NOUVELLE VAGUE EN FRANCE
5.2 โ LE QUOTIDIEN DES CORPS
5 .3 โ POURSUITE DU DESIR, RECHERCHE DโIDENTITE
5.4 โ LE CORPS EVOQUE
5.5 โ LE CORPS A CORPS IMPOSSIBLE
CHAPITRE III : DU CORPS JOUISSANT AU CORPS SOUFFRANT
1 โ SANCTIONS ET PUNITIONS DU CORPS
1.1 โ POSTURES ET ATTITUDES
1.2 โ GESTES, JEUX ET DANSES
1.3 โ LES MARQUES DE LA PUNITION
2 โ LA NOURRITURE : QUETE ET NON โ QUETE
2.1 โ QUOI MANGER EN ATTENDANT ?
2.2 โ VERS UNE ELIMINATION DES CORPS
2.3 โ CORPS ET COSTUMES : LE RAPPORT DE FORCE
2.4 โ DES COSTUMES ELIMES
2.5 – VETEMENTS DโUNE AUTRE EPOQUE
3 โ LA VIEILLESSE DES CORPS
3.1 โ DOUBLE REGARD SUR LE CORPS VIEILLI
3.2 โ LES ETAPES DE LA METAMORPHOSE
3.3 โ DECOR, PENOMBRE ET LUMIERE
DEUXIEME PARTIE. : LโAVANT MORT : CRISE DES CORPS, CRISE DU LANGAGE
CHAPITRE IV : REDUCTION ET AMAIGRISSEMENT
1 โ DECREPITUDE ET DEFAILLANCE
1.1โ USURE ET MORCELLEMENT
1.2 โ CORPS FATIGUE, CORPS MALADE
1.3 โ CORPS AVEUGLE, CORPS MUET
2 โ CORPS MALFORMES
2.1 โ MALFORMATIONS PHYSIQUES
2.2 โ MALFORMATIONS PSYCHIQUES
2.3 โ REFUS DU MOUVEMENT, TENTATION DU SUICIDE
3 โ ATTENTE ET STAGNATION
3.1 โ ECHEC ET VANITE DE LโATTENTE
3.2 โ UNE ATTENTE ORDINAIRE
3.3 โ LA QUESTION DE DIEU
3.3.1 โ UN DIEU APATHIQUE
3.3.2 โ LES VERTIGES DE LA FOI
CHAPITRE V : LA CRISE DU LANGAGE
1 โ LE LANGAGE THEATRAL
1.1 โ DESTRUCTURATION ET INSUFFISANCE
1.2 โ CONTRADICTIONS ET MONOLOGUES
1.3 โ LA COMPLEXITE DU NON โ DIT
1.3.1 โ LE NON โ DIT DANS LES DIALOGUES
1.3.2 โ LE NON โ DIT DANS LES DIDASCALIES
2 โ LโECRITURE DE LA RUPTURE
2.1 โ GACHIS ET ANARCHIE
2.2 โ SENS ET NON โ SENS
2.3 โ LE THEATRE โ RECIT
3 โ LE LANGAGE CINEMATOGRAPHIQUE
3.1 โ LโUNIVERS VISUEL
3.1.1 โ VALEUR DES PLANS ET ANGLES DE VUE
3.1.2 โ METAPHORES ET SYMBOLES
3.2 โ LโUNIVERS SONORE
3.2.1 โ DIALOGUES ET NARRATION
3.2.2 โ BRUITAGES ET MUSIQUES
3.2.3 โ DES LIVRES ET DES LETTRES
3.3 โ LE MONTAGE : UNE AUTRE ECRITURE
CHAPITRE VI : LโESPACE ET LE TEMPS DES CORPS
1 โ ESPACES SCENIQUES
1.1 โ LโESPACE INTERIEUR
1.2 โ LโESPACE EXTERIEUR
1. 3 โ LโESPACE DES CATASTROPHES
2 โ VOYAGE DANS LE TEMPS
2.1 โ LโARRET DU TEMPS : LE SIGNE DE FAIBLESSE
2.2 โ LA NUIT COMME PREFIGURATION DE LA FIN
TROISIEME PARTIE : LA MORT MODERNE : DE LA PENSEE CRITIQUE A SA MISE EN IMAGE
CHAPITRE VII : LA PENSEE CRITIQUE MODERNE
1โ LA MORT QUโEST CE QUE CโEST ?
1.1โ LA MORT, EST โ CE UNE FIN DE VIE ?
1. 2 โ LE COMA : LA FRONTIERE
1.3 – LโAGONIE : LA DERNIERE ENERGIE
1.4 LE CORPS MORT : ABSENCE ET PRESENCE
2 – LA MORT MODERNE ET SES VIOLENCES
2.1 โ LES NOUVELLES USINES DE MORT
2. 2 โ LโART DE LA GUERRE : LA MORT DONNEE
2.3 โ LA MORT VIOLENTE
1โ LES CORPS DISPARUS : LE DEUIL IMPOSSIBLE
3. 1 โ LES CORPS ANONYMES
3.2 – LES CORPS CACHES : CHARNIERS ET FOSSES COMMUNES
CHAPITRE VIII : LA MORT AU THEATRE : LES MODELES ET LEURS LIMITES
1.1 โ LES MODELES EN QUESTION
1.2 โ LES NOUVELLES PROPOSITIONS
1. 3 โ LA MORT IMAGINAIRE
2 โ FANTOMES ET MORTS VIVANTS
2.1โ LE FANTOME : LโOMBRE DโUNE VIE
2.2 โ LE CADAVRE : LE SYMBOLE DE LA MENACE
3 โ SAMUEL BECKETT : LA MORT COMME RITUEL
3.1 โ LA MORT โ CONSTAT
3.2 โ LA MORT DITE : LES MOTS MAUDITS
3.3 โ LA MORT DANS LE RIRE
3.4 โ LโINATTEIGNABLE DELIVRANCE
CHAPITRE IX : LA MORT AU CINEMA : LE POINT DโACHOPPEMENT
1 โ LE LIEU DU VRAI ET DU FAUX
1.1 โ LA MORT SUR LE VIF
1.2 โ LA MORT COMME SPECTACLE
1.3 โ LA MORT DENOUEMENT
2 โ LA MORT DETOURNEE
2.1 โ LE FILM โ CATASTROPHE
2.2 โ LE FILM GORE
2. 3 โ LES FAUX MORTS
3 โ FRANรOIS TRUFFAUT : MORT MONTREE, MORT CACHEE
3.1 โ LA MORT DES PERSONNAGES PRINCIPAUX
3. 2 โ LA MORT DES PERSONNAGES SECONDAIRES
3.3 โ LE CULTE DES MORTS
CONCLUSION GENERALE